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Une résille de métal sculpte l’horizon de la métropole nantaise, la salle sportive métropolitaine de Rezé (44)

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Une résille de métal sculpte l’horizon de la métropole nantaise, la salle sportive métropolitaine de Rezé (44)

Une résille de métal sculpte l’horizon de la métropole nantaise, la salle sportive métropolitaine de Rezé (44)

Sur le chantier de la future salle sportive métropolitaine de Rezé, près de Nantes, la structure est déjà bien avancée. Le spécialiste de la charpente métallique SMB, basé à Ploufragan dans les Côtes-d’Armor, a achevé le levage des différentes pièces qui composent la salle principale. L’étape en cours concerne maintenant le montage de l’ossature métallique des zones annexes. Au total, 1 400 tonnes d’acier seront mises en œuvre sur ce chantier. Conçu par l’atelier Chaix & Morel et associés, ce nouvel équipement sportif de haut-niveau d’une capacité de 4 140 places accueillera les clubs de basket, handball et volley pour la rentrée 2015.

Pose des gradins et des supports de planchers - Crédit photo : SMB

Perspective vue nord - Crédit photo : Chaix & Morel et Associés

Perspective vue nord - Crédit photo : Chaix & Morel et Associés

Grâce à 7 clubs sportifs professionnels de haut-niveau (dont 3 féminins), la Ville de Nantes se hisse au 1er rang des sports collectifs en salle, en France. Afin de soutenir ces succès sportifs et l’engouement qu’ils suscitent, Nantes Métropole a souhaité mettre à disposition des clubs du territoire une enceinte adaptée aux entraînements et compétitions nationales et internationales.

L’équipement s’étendra sur 3 niveaux et se composera d’une salle principale (stade) d’une capacité de 4 140 places assises, d’une salle annexe, de locaux techniques et d’espaces médias/VIP. L’atelier d’architecture Chaix & Morel et associés a imaginé un volume simple parallélépipédique, qui contient la salle principale et ses accès ; les différents éléments complémentaires du programme architectural viennent se greffer sous forme de « boîtes ».

Pour réaliser cet ensemble, le choix du bureau d’études SNC-Lavalin s’est orienté vers une structure métallique d’un seul tenant pour plusieurs raisons :

· la liberté architecturale : ce projet se caractérise par l’absence de murs grâce à la charpente qui assure le contreventement ;

· la légèreté : la stabilité horizontale est assurée par des portiques métalliques dans les 2 directions et les fondations sont donc allégées ;

· la rapidité de montage sur le chantier en filière sèche grâce à la préfabrication des pièces en atelier ;

· les grandes portées sans poteaux intermédiaires.

Du fait de son expérience, l’entreprise bretonne SMB a été retenue pour la création de cette vaste charpente métallique, qui représente le volume le plus important du chantier avec 1 400 tonnes d’acier au total. Le charpentier métallique a dû faire face à la complexité technique de l’ouvrage liée notamment au poids des gradins en béton préfabriqué, entièrement supportés par la charpente, et à l’application des règles sismiques (potentiel de séisme et présence du public sur les gradins) devenues plus contraignantes avec les Eurocodes.

Perspective salle principale - Crédit photo : Chaix & Morel et Associés

Perspective salle principale - Crédit photo : Chaix & Morel et Associés

Une vaste charpente métallique laissée apparente dans la salle principale

Elément central de l’équipement sportif, la salle principale mesurera 105 mètres de longueur, 60 mètres de largeur et 17 mètres de hauteur. Sa structure se présente sous forme de portiques à 2 étages (niveau 4 mètres et 8.5 mètres).

L’élément le plus remarquable de cette charpente métallique est sans nul doute les 6 fermes treillis Warren de 57 mètres de portée et 4 mètres de hauteur, qui prennent appui sur les poteaux en caissons reconstitués soudés.

D’abord montées à blanc dans les ateliers de SMB à Ploufragan, les poutres treillis ont ensuite été acheminées en 3 tronçons chacune sur le site par convois exceptionnels en février. Afin de constituer un élément esthétique dominant, ces poutres ont été assemblées et soudées sur site, puis accouplées, pour former 2 ensembles de 2 poutres reliées par les pannes et les contreventements de toiture.

Pour ce faire, SMB a développé des gabarits de pré-assemblage spécifiquement pour le chantier, pour permettre de garantir les contreflèches de fabrication ainsi qu’un assemblage et des soudures de qualité. Le levage de ces 2 blocs de 53 tonnes, ainsi que des deux fermes restantes, a été réalisé en 2 phases (nord et sud) par SMB en mars, à l'aide de 2 grues de 250 tonnes.

Cette structure de grande portée, qui restera apparente, supportera le cube vidéo et les lumières qui seront suspendus dans le stade.

Le démarrage de la charpente métallique des locaux annexes RDC et R+1 (salle d’échauffement, vestiaires, salon VIP...) et des salles techniques a débuté mi-avril. L’ensemble de ces boîtes est accolé et lié structurellement au bâtiment principal.

La particularité de cette structure vient de la présence de plusieurs porte-à- faux de 3 à 4 mètres linéaires à l’ouest et au sud de l’ouvrage.

Levage du carré sud - Crédit photo : SMB

Levage du carré sud - Crédit photo : SMB

Une enceinte sportive intégrée au site paysager de « La Trocardière »

La salle signée Chaix & Morel et associés a été choisie pour son intégration au site paysager de « La Trocardière ». Le projet a été guidé par la recherche d’une forme épurée, sobre et géométrique qui donne à cet équipement une tonalité contemporaine.

Le rez-de-chaussée et l’étage intermédiaire, traités en transparence, apportent une césure qui allège le bâti. L’horizontalité et la fragmentation dominent, offrant un caractère fort et identifiable à l’équipement. Enfin, une résille de métal sculpte le bâtiment, mettant en valeur sa géométrie et offrant des aspects moirés aux façades.

La qualité environnementale a également été prise en compte. La salle sportive sera dotée partiellement de toitures végétalisées et de capteurs thermiques pour l’eau chaude sanitaire.

Démarrage du bardage - Crédit photo : SMB

Démarrage du bardage - Crédit photo : SMB

Fiche chantier

· Maître d’ouvrage : Nantes Métropole

· Maîtrise d’œuvre : Chaix & Morel et associés

· Bureau d’études : SNC Lavalin

· Concepteur-constructeur métallique : SMB

Détails de la charpente métallique réalisée par SMB

Salle principale :

- poteaux en caissons reconstitués soudés de section 450 mm * 450 mm,

hauteur 12 m ;

- poutres et crémaillères en profilés reconstitués soudés de hauteur 600 mm,

ailes d'épaisseurs 15 à 25 destinées à recevoir les gradins en béton

préfabriqué, portées maximales 5 m ;

- solives en profilés IPE 240 à IPE 600 supportant 5000 m2 de bac collaborant

sur deux niveaux ;

- 6 fermes treillis Warren de 57 m de portée de hauteur variable 3,2 à 4,2,

posées sur les poteaux caisson et recevant les pannes en IPE 330 support de

couverture.

Locaux annexes :

- Poteaux HEA 300 ;

- Poutres PRS de hauteur 1,2 m.

Locaux techniques abritant les machines de traitement d’air :

- Plancher technique lourd suspendu à plus de 13 m au-dessus du sol par

6 bracons en HEA 320 et des structures lourdes (HEB 320 et IPE 600),

connecté aux fermes Warren du bâtiment principal ;

- Ossatures supports de la résille en métal déployé.

L’apport de SMB en chiffres

- 1 400 tonnes d’acier

- 60 000 pièces

- 8 000 heures d’études (août 2013 à mai 2014)

- 30 000 heures de fabrication

- 8 mois d’intervention (décembre 2013 à juillet 2014)

Détail des assemblages - Crédit photo : SMB

Détail des assemblages - Crédit photo : SMB


Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

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Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Un plan déchets pour évoluer vers une économie circulaire :

Le modèle linéaire de fabrication et d’utilisation des produits (extraire, produire, consommer, jeter) n’est plus compatible avec les tensions ressenties sur les approvisionnements en ressources. Lors de la Conférence environnementale de septembre 2013, le Gouvernement français a donc fixé l’objectif politique d’une transition vers un modèle économique « circulaire ». Cet objectif a été décliné et précisé dans le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.

Tendre vers un modèle économique circulaire implique de développer un système de production et d’échanges prenant en compte, dès leur conception, la durabilité et le recyclage des produits ou de leurs composants afin qu’ils puissent être réutilisés ou redevenir des matières premières nouvelles. Ainsi, la consommation des ressources (matières et énergies) est moins importante et leur utilisation plus efficace.

L’économie circulaire repose aussi grande partie sur une politique de prévention et de gestion des déchets, qui prévienne les gaspillages, favorise la réutilisation et le réemploi, maximise le recyclage et la valorisation matière, et enfin permette la valorisation énergétique des déchets non recyclables. Une telle politique engendrera la création de filières industrielles porteuses d’emplois pérennes et non délocalisables.

Un plan déchets pour atteindre des objectifs ambitieux

Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte présenté par le ministère de l’Ecologie prévoit, dans son volet « économie circulaire » des objectifs ambitieux en matière de prévention et de valorisation des déchets. Ils font écho à la feuille de route « économie circulaire » de la Conférence environnementale de septembre 2013 qui a fixé l’objectif d’augmenter massivement le recyclage et de diminuer de moitié la mise en décharge.

Les grands objectifs de la politique sur les déchets :

- Réduire le volume de déchets ménagers, par des actions de prévention, de 7% et stabiliser le volume des déchets des activités économiques d’ici 2020 (par rapport à 2010) ;

- Augmenter la valorisation des déchets non dangereux, en particulier les biodéchets, pour atteindre 55% en 2020 et 60% en 2025 ;

- Valoriser 70% des déchets du BTP d’ici 2020 ;

- Réduire de 30% les quantités mises en décharge en 2020 et 50% en 2025 (par rapport à 2010) ;

- Augmenter la valorisation énergétique des déchets non valorisables et résultant d’une opération de tri.

Pour atteindre ces objectifs, le ministère de l'Ecologie a décidé l’élaboration d’un « plan déchets » pour accompagner la transition vers une économie circulaire, qui doit mobiliser et mettre en mouvement les collectivités, les entreprises et les Français autour d’objectifs communs. Pour le construire, une large écoute des parties prenantes a été conduite au sein du Conseil national des déchets, présidé par Gérard Miquel, Sénateur du Lot, qui vient de rendre ses propositions. Tout comme celles du Comité à la Fiscalité Écologique et du Plan « recyclage industriels et matériaux verts » de la Nouvelle France Industrielle, elles permettront la finalisation d’un plan ambitieux et équilibré, et qui sera dévoilé progressivement d’ici l’automne 2014.

Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Répondre aux enjeux de la prévention et de la gestion des déchets :

Le plan couvrira l’ensemble des champs d’action nécessaire, en définissant :

- les actions de prévention de la production de déchets, formalisées dans un « programme national de prévention des déchets » qui sera publié fin juillet 2014 ;

- une ambition nationale pour le tri à la source des biodéchets. Ces déchets organiques, produits en quantité importante par les particuliers ou les entreprises, sont pleinement valorisables en compostage ou en méthanisation : il est essentiel de mieux les collecter et les gérer, ce qui permet de réduire significativement la mise en décharge ;

- la généralisation du tri des déchets par les entreprises ;

- la juste place de la valorisation énergétique : réduction de l’incinération des déchets collectés en mélange et valorisation énergétique des déchets non recyclables dans les conditions technico-économiques du moment ;

- les modalités de prévention et de gestion des importantes quantités de déchets du BTP ;

- les spécificités de la gestion des déchets dans les DOM.

Définir des leviers d’actions pour une mise en œuvre rapide :

Pour atteindre ces objectifs, le plan mobilisera tous les leviers d’actions pertinents au service de la prévention des déchets et de la valorisation matière des déchets inévitables :

- la mobilisation des territoires, via le lancement d’un appel à projets «territoires zéro gaspillage zéro déchet », pour lesquelles les collectivités candidates sont appelées à construire leur projet dès juillet 2014 ;

- le lancement d’un appel à projets « 1500 méthaniseurs » : les lanceurs de projets s’enregistreront en ligne sur le site du ministère de l’écologie et seront éligibles à des aides de l’ADEME ;

- la mobilisation du fond déchets de l’ADEME, pour l’accompagnement des acteurs, et en particulier des collectivités, dans leurs investissements et leur prise de décision ;

- une amélioration des performances et du pilotage des filières « à responsabilité élargie des producteurs » (REP) ;

- la mobilisation des secteurs industriels dans des engagements volontaires collectifs ;

- la modernisation des outils réglementaires et fiscaux au service des nouvelles ambitions ;

- l’application du « principe de proximité » pour que les déchets soient traités aussi près que possible de leur lieu de production afin de réduire les distances parcourues et les consommations d’énergie.

Le 2 juillet 2014, la Commission européenne a rendu public un « paquet économie circulaire et déchets » dont les propositions stratégiques sont très convergentes avec ces orientations. Les travaux menés depuis 18 mois avec toutes les parties prenantes donnent à la France une avance dans la préparation de ce débat européen qui s’amorce sur l’avenir de la politique de gestion des déchets.

Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

L’appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Aujourd’hui, jeudi 24 juillet 2014, Ségolène Royal lance le premier appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet ». Levier de mobilisation des territoires, cet appel à projets a pour objectif d’engager 20 territoires volontaires dans une démarche exemplaire et participative de réduction, réutilisation et recyclage de leurs déchets.

Un territoire « zéro gaspillage zéro déchet » : de quoi s'agit-il ?

Les 20 territoires « zéro gaspillage zéro déchet » seront des collectivités territoriales volontaires :

- pour démontrer la pertinence, par une démarche participative de co-construction associant les acteurs économiques, associatifs et citoyens, la faisabilité et les bénéfices d'un dispositif intégré de diminution des quantités de déchets produites sur leur territoire en association avec les acteurs économiques de leur territoire ;

- pour s’engager vers des objectifs ambitieux de prévention des gaspillages et de valorisation des déchets qui ne peuvent être évités, dans une perspective d'économie circulaire.

Dans ce cadre, le « zéro gaspillage zéro déchet » est un idéal à atteindre : ne pas gaspiller, limiter au maximum la production de déchets, recycler tout ce qui est recyclable, limiter au maximum l’élimination. Tendre vers cet idéal constitue une démarche de progrès qui se conçoit sur le long terme. Cette notion, popularisée par le réseau « Zero Waste Europe », rassemble de plus en plus de collectivités (déjà 300 en Europe et notamment en Italie et en Espagne) préoccupées par l'amélioration de la prévention et de la gestion de leurs déchets.

Vivre dans un « territoire zéro gaspillage zéro déchet »

Sur le territoire « zéro gaspillage zéro déchet », tous les acteurs, collectivités, citoyens, entreprises, associations, sont informés et impliqués dans la réflexion et participent à la réduction du gaspillage et des déchets. Le dialogue est constant pour identifier des moyens d'agir et de réduire chaque type de déchets.

Les collectivités ont un rôle particulier vis-à-vis des citoyens qu’elles doivent informer des coûts de la gestion des déchets et des gains réalisés en évitant le gaspillage, en réduisant les déchets et en les valorisant. Les taxes locales pour l'enlèvement des ordures ménagères récompensent les réductions accomplies en étant, par exemple, proportionnelles au volume de déchets produit.

Les acteurs du territoire, ménages et acteurs économiques, doivent réduire au maximum leur production de déchets, pour cela :

- ils évitent le gaspillage alimentaire en n'achetant que les quantités nécessaires, en veillant aux dates de péremption, en cuisinant les restes ;

- ils achètent des produits à longue durée de vie : solides, réparables... ou des produits d'occasion, et ne les renouvellent pas prématurément ;

- ils revendent ou donnent leurs objets plutôt que de les jeter et ont recours à la location, au prêt, au partage, aux systèmes de consigne : ils pratiquent des politiques d’achat responsables et développent l’éco-conception pour leurs produits.

Pour valoriser leurs déchets, ils veillent à bien les trier :

- ils compostent leurs biodéchets, ou les jettent dans une poubelle à part, qui fait l'objet d'une collecte séparée ;

- ils trient leurs emballages et papiers ;

- ils rapportent dans des bornes ou en déchèterie leurs textiles, appareils électroniques, piles, meubles...).

Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Les « territoires zéro gaspillage zéro déchet » : quels critères ?

A travers cet appel à projets, le ministère de l’Ecologie souhaite inciter les collectivités à développer les circuits courts et l’emploi local et à démultiplier l’effet des actions par la mobilisation citoyenne. Les collectivités participant à l’appel à projets devront répondre à différents critères :

- Prendre un engagement politique fort et affirmé de développer et mettre en œuvre une démarche « zéro gaspillage zéro déchet », s’inscrivant dans une perspective de moyen-long terme. Les collectivités et entreprises du territoire peuvent être déjà plus ou moins avancées dans des politiques de prévention et de gestion des déchets lors de leur engagement : l’essentiel est de vouloir élaborer et déployer une démarche de progrès.

- Mettre en place une démarche participative dans le cadre d’une gouvernance élargie associant l’ensemble des parties prenantes concernées sur leur territoire pour mobiliser toutes les énergies et rassembler les meilleures idées. Ces synergies doivent permettre d’améliorer la prévention et la gestion des déchets via une réflexion régulière sur les types et quantités de déchets produits, et sur l’information et la sensibilisation des citoyens.

- S’inscrire dans une réflexion intégrée de « remise à plat » de la politique de prévention et de gestion des déchets de leur territoire, prenant en compte tous les types de déchets (dangereux, non dangereux, inertes) et toutes les origines de déchets (déchets ménagers et assimilés, déchets professionnels et notamment déchets du BTP et déchets agricoles). Cette réflexion pourra être intégrée à un projet de territoire pouvant notamment se concrétiser par des démarches d’écologie industrielle et territoriale ;

- Se donner des objectifs ambitieux et adaptés au territoire et à la situation de départ, portant à la fois sur la prévention des déchets et sur les modalités de gestion des déchets inévitables ;

- Déployer des actions concrètes et innovantes pour la prévention et la gestion des déchets en se basant sur la pleine application de la réglementation concernant les déchets (programme local de prévention des déchets ménagers, facturation d’une « redevance spéciale » aux activités économiques produisant des déchets « assimilés » aux déchets ménagers, obligation de tri et valorisation des biodéchets des gros producteurs). La mise en place d’une tarification incitative est également nécessaire.

Les collectivités sont bien entendu invitées à aller au-delà, en se situant à l’avant-garde de la réglementation existante et en s’inscrivant notamment dans les orientations du plan déchets (développement du tri à la source des biodéchets, mise en place d’une tarification incitative, mise en place de déchèteries professionnelles notamment pour les déchets du BTP, incitation à la valorisation énergétique des refus de tri...).

- Identifier et mobiliser des moyens financiers et humains adaptés, pour mener et pérenniser la démarche « zéro gaspillage zéro déchet ».

- Faire bénéficier les autres collectivités de leur expérience afin de pouvoir essaimer et reproduire les bonnes pratiques en mettant en commun leurs données et leurs idées.

Quels bénéfices ?

Les collectivités retenues feront l’objet d’un accompagnement par l’ADEME pour une période de 3 ans et bénéficieront d’un soutien financier pour la réalisation d'une étude de faisabilité pour certains projets (collecte sélective des biodéchets, mise en place de composteurs ou de méthaniseurs, fiscalité incitative, tri des plastiques) et pour la mise en place d’une animation territoriale pendant cette période, afin de leur permettre de lancer et de porter leur projet.

Les projets développés dans ce cadre seront éligibles aux aides du fond déchets.

Les collectivités pourront également bénéficier d'un accompagnement des services de l'Etat qui pourront les appuyer dans leur démarche et les aider à construire au plus vite les dossiers liés aux nouveaux équipements rendus nécessaires à leur projet.

Le « zéro gaspillage zéro déchet », un mouvement déjà engagé en France : l’exemple de Roubaix

En lien avec Zero Waste France et Lille Métropole Communauté Urbaine, la ville de Roubaix construit un projet zéro déchet autour de cinq volets :

- les citoyens : la ville propose aux habitants de mettre en place, avec une subvention à l’achat, des composteurs individuels pour ceux qui disposent d’un jardin ou des lombricomposteurs individuels pour les autres. Par ailleurs, depuis cet automne, 101 familles participent au défi de réduire de 50% leur production de déchats par an ; celles qui y parviendront obtiendront un remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.

- les bâtiments publics et les écoles : des actions concrètes sont mises en place pour réduire les déchets de la mairies et de ses annexes (remplacement des bouteilles d’eau plastiques par des carafes, réduction massive de la consommation de papier, etc.). La réduction des déchets dans les établissements scolaires s’appuie notamment sur une limitation du gaspillage alimentaire dans les cantines et une valorisation des biodéchets.

- les associations : les nombres associations de la ville se mobilisent pour animer des zones d’apport volontaire de biodéchets et des ateliers de réparation.

- les commerces : plusieurs commerces de la ville se sont engagés à réduire l’emballage et la distribution de sacs plastiques et développent le label «mon commerçant m’emballe durablement ».

- les entreprises : la ville de Roubaix prévoit de lancer des appels à projet territoriaux permettant d’accompagner financièrement les entreprises souhaitant modifier leur process et réduire quantitativement et qualitativement leurs déchets.

...et en Europe : l’exemple de la province de Trévise en Italie

Le syndicat Contarina, regroupant deux intercommunalités de la province de Trévise, s’est engagé dans la démarche Zero Waste au début des années 2000. Ce territoire compte plus de 550 000 habitants et une grande variété de paysages : zones urbaines denses, périurbaines et rurales, sites touristiques et espaces naturels.

Depuis le début des années 2000, la quantité de déchets résiduels y a été réduite de 80% pour atteindre seulement 50 kg par habitant. Le syndicat ne souhaite pas s’arrêter là et vise à nouveau une réduction de 80% (pour atteindre 10kg par habitant) d’ici 2022.

Résultats :

- La progression la plus rapide s’est observée pendant les deux premières années, principalement grâce à la mise en place de la collecte séparée (biodéchets compris) et de la tarification incitative. Entre 2000 et 2002, les déchets résiduels ont diminué de 46% et le taux de recyclage est passé de 36% à 62%).

- Les habitants recyclent ou compostent désormais plus de 83% de leurs déchets et en sont récompensés : leur facture pour l’enlèvement des déchets s’élève désormais à environ 170 euros par foyer et par an, contre 240 euros en moyenne en Italie ! Le coût pour la collectivité est en effet le plus bas du pays (environ 104 euros par habitant et par an).

- Parmi les nombreuses actions mises en place, un effort tout particulier a été porté sur la communication sur les moyens de prévention, la gestion de l’organique, et le contrôle du tri.

Les déchets en chiffres

Production des déchets en 2012

344,3 millions de tonnes (Mt) de déchets produites par les activités humaines et économiques à 30 Mt produites par les ménages soit 475 kg/an/habitant à 314,3 Mt produites par des professionnels dont 246,2 Mt dans le secteur du BTP

Gestion des déchets en 2012

61% sont recyclés ; 3% sont valorisés énergétiquement ; 33% sont mis en décharge ; 3% sont incinérés (NB : sur l’ensemble des déchets produits en France)

4500 déchetteries ; 250 centres de tri ; 650 composteurs industriels ; 130 incinérateurs ; 250 décharges

Coûts et financements en 2010

15,7 milliards d’euros dépensés pour assurer la gestion des déchets en 2011

10 à 12 milliards d’euros par an générés par les ventes de matières de recyclage

926 millions d’euros générés par les éco-organismes des 15 filières REP

2% de la consommation totale d'énergie primaire française fournie par les déchets

42 millions d’habitants couverts par un programme local de prévention des déchets

Impact environnemental

11,4 MteCO2 des émissions de gaz à effet de serre dues au secteur des déchets soit 2,3 % des émissions françaises en 2012 (source : CITEPA)

19 millions de tonnes d’émissions de CO2 évités par le recyclage en 2010 (source : ADEME)

Création d’emplois

119 000 emplois liés aux activités de gestion des déchets ou de dépollution en 2011 (source : ADEME Chiffres-clés Déchets, juin 2014).

400000 emplois supplémentaires sur l’UE d’ici 2020 dont 70 000 en France, si l’ensemble des objectifs européens relatifs aux déchets sont atteints, selon la Commission européenne ; 580000 emplois en tout si ces objectifs sont renforcés.

10 fois plus d’emplois générés par le tri pour recyclage des déchets ménagers que par l’incinération et 30 fois plus que la mise en décharge en 2010 (source : ORDIF Emploi dans la filière déchets en Ile-de-France, septembre 2012).

Les déchets ménagers en 2012 +13% de déchets ménagers produits en 15 ans (1995-2011)

Appel à projets « territoires zéro gaspillage zéro déchet »

Les splendeurs de Volubilis ensorcellent les antres du MUCEM…

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Buste de Juba II, vers 25 av. J.-C., Musée Archéologique de Rabat
Buste de Juba II, vers 25 av. J.-C., Musée Archéologique de Rabat

Les splendeurs de Volubilis ensorcellent les antres du MUCEM…

Grâce au prêt exceptionnel d’une partie des trésors nationaux de la collection de bronzes antiques du Maroc découverts à Volubilis, le MuCEM présente l’un des aspects majeurs du bassin antique méditerranéen. Fruit d’une convention signée entre le royaume du Maroc et le gouvernement français, l’exposition témoigne d’une collaboration étroite entre la Fondation nationale des musées du Maroc et le MucEM.

Les collections de bronzes du musée de Rabat figurent parmi les plus exceptionnelles du monde antique méditerranéen. Bien que découverts, pour la plupart, à Volubilis, ils n’ont pas été produits dans cette région de l’Empire romain. Ils témoignent cependant d’une mode -ou de modes- en vogue dans l’Empire romain entre le II è siècle avant J.-C. et le II è siècle après J.-C. Pour autant, nous ne connaissons pas leurs lieux de production, qui peuvent être localisés aussi bien en Italie, en Grèce, qu’en Méditerranée orientale - Turquie, Jordanie - où des ateliers de fabrication ont été découverts à ce jour. Outre leur qualité technique intrinsèque, les bronzes de Volubilis se signalent par une esthétique particulièrement représentative des modèles en cours dans la Méditerranée gréco-romaine.

L’ensemble des bronzes en provenance de Volubilis est mis en espace en regard d’œuvres issues d’autres régions méditerranéennes. Parmi celles-ci, nous avons pu bénéficier des précieuses collections du Louvre, du cabinet des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France, du musée de l’Ephèbe d’Agde et du musée départemental Arles antique. Elles illustrent magistralement le langage commun des élites méditerranéennes de l’Antiquité.

Il s’agit bien là d’un témoignage de ce bassin de civilisation qu’est la Méditerranée à l’époque antique : un vaste espace ouvert où les hommes circulent depuis le premier millénaire avant J.-C. de Tyr à Carthage, de l’Asie Mineure aux confins atlantiques en passant par la Mer Noire, de Phocée à Marseille, de Milet à Olbia, de Théra à Cyrène…

Photo: Buste de Juba II, vers 25 av. J.-C., Musée Archéologique de Rabat

Les splendeurs de Volubilis ensorcellent les antres du MUCEM…

SPLENDEURS DE VOLUBILIS jusqu’au 25 AOÛT 2014

L’art n’est pas figé, il est en mouvement, il se nourrit d’influences nombreuses et sa fonction dépend de l’époque et du contexte. dans un bassin méditerranéen antique où Rome étend sa domination, les hommes, les marchandises, les goûts et les esthétiques circulent, se mélangent et s’imposent. Volubilis, site archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNeSCO, offre un exemple saisissant de l’hellénisation des goûts et des arts officiels dans l’empire romain.

Sous la direction de Myriame Morel-Deledalle, conservatrice du patrimoine, le Musée archéologique de Rabat prête au MuCEM une série de statues de bronze datant du IIe siècle av. J.-C. au IIe siècle apr. J.-C. Avec la participation de la Bibliothèque nationale de France, du musée du Louvre, du musée d’Agde et du Petit-Palais, l’exposition Splendeurs de Volubilis consacre la vocation du MuCEM à rassembler en un lieu symbolique les cultures et les trésors patrimoniaux du pourtour méditerranéen. Le visiteur est ainsi plongé dans l’antique Maroc, nommé royaume de Maurétanie sous la domination des Romains. Volubilis fut un avant-poste important de l’Empire romain et a été ornée de nombreux beaux monuments témoins de la romanisation de la cité. L’archéologie nous a révélé une statuaire qui témoigne de l’hellénisation des goûts et des arts autour de la Méditerranée antique. À l’image de son roi Juba II, issu de la dynastie numide mais élevé à Rome, éduqué aux arts grecs, marié à une Égyptienne et placé à la tête de la Maurétanie par Auguste, cette exposition propose de montrer que la Méditerranée est un carrefour des peuples, de l’art et des esthétiques et favorise les échanges entre les nombreuses provinces de l’Empire romain.

Cette circulation du « beau », de ses influences, de ses références et de ses techniques s’illustre par une série de statues de bronze retrouvées dans la cité antique de Volubilis. Comme des témoins muets, ces statues montrent une certaine uniformisation des goûts artistiques et esthétiques autant que l’importance de montrer et d’afficher cette esthétique officielle. Certains enseignants pourront évoquer la romanisation, thème rencontré dans le programme scolaire de l’enseignement secondaire. L’histoire de l’époque et de la région est riche en éléments importants. La lutte entre César et Pompée a une incidence directe sur le royaume de Maurétanie, sur son futur roi Juba II et donc sur le devenir de la cité de Volubilis.

L’exposition illustre une époque de transformation où la République romaine laisse place à l’Empire et où le pouvoir doit être mis en scène, notamment, par la statuaire. Splendeurs de Volubilis raconte aussi une histoire des arts. L’élève pourra s’initier à l’art de la statuaire. Il reconnaîtra les genres, les écoles et les courants artistiques mais également la fonction sym- bolique et politique que peut avoir une œuvre d’art comme moyen d’affirmer une volonté politique qui transcende les frontières et unifie les codes esthétiques.

- « De la Numidie à la Maurétanie » présente la Maurétanie, son histoire, l’empreinte des Romains en ces terres et l’origine des familles régnantes.

- «Les goûts et les modèles» permet de caractériser les styles, les fonctions et les esthétiques des statues de bronze.

- « Le savoir-faire du bronze » nous met à la place du sculpteur d’hier et d’aujourd’hui afin d’appréhender les techniques de réalisation de ces statues.

Le royaume de Maurétanie se trouve au nord-ouest de l’Afrique. Alors que Jules César traverse le Rubicon avec ses légions pour prendre le contrôle de Rome, Pompée s’oppose à lui pour défendre la République. Durant cette guerre civile entre Pompée et César, le royaume de Maurétanie aura l’imprudence de prendre le parti de Pompée, ce qui entraînera, après sa défaite, un accroissement de la pression romaine sur ses terres. Le royaume sera gouverné par Juba II

(25 av. J.-C. - 23 apr. J.-C.), un souverain numide enlevé et élevé à Rome, marié à Cléopâtre Séléné, fille de Cléopâtre VII. Le couple, élevé à Rome selon les goûts romains, va régner sur la Maurétanie et faire du royaume une province importante et fidèle à l’Empire romain.

Le règne de Juba II accélère la romanisation de la région et l’hellénisation des arts et de la statuaire. À Volubilis, résidence occasionnelle du couple royal, les archéologues ont mis au jour de nombreuses statues de bronze qui rendent bien compte de la volonté du roi et des riches habitants de la cité d’avoir accès à l’esthétique et aux goûts de leurs homologues romains de l’autre rive de la Méditerranée.

Après la mort de Juba II en 23, son fils Ptolémée prend la relève jusqu’à son assassinat à Lyon sur ordre de l’empereur Caligula. La province est alors annexée en 44 mais entre en rébellion. Volubilis, fidèle à Rome, participe à la répression de cette rébellion et obtiendra récompense, le statut de municipe romain faisant de ses habitants libres des citoyens romains et accélérant encore la romanisation de la cité.

Cette première partie de l’exposition est propice à la contextualisation tant chronologique que géographique. Les élèves pourront profiter des cartes et des chronologies pour reprendre les repères à connaître.

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De la Numidie à la Maurétanie Tingitane

Rome est d’abord l’histoire d’une cité qui devient empire. Par une série de conquêtes militaires, l’influence de Rome s’étend sur tout le pourtour méditerranéen. L’antique royaume de Maurétanie entre dans cette histoire par l’implication du roi Bocchus Ier (120-80 av. J.-C.) dans le conflit qui opposa son gendre Jugurtha à Rome. Cette section montre comment Rome a su imposer son influence sur les immenses terres de Maurétanie et de Numidie grâce à un couple de souverains élevés à Rome et inspirés par l’héritage hellénistique. Juba II et Cléopâtre Séléné seront des vassaux fidèles à Rome qui participeront à la romanisation de la Maurétanie.

À la fin du IIe siècle av. J.-C., le royaume de Mauréta- nie entre dans la sphère d’influence de Rome à la suite du conflit qui l’oppose à Jugurtha. On constate l’appa- rition de produits romains dans les villes du royaume. Mais la mainmise de Rome sur la région s’intensifie lorsque César triomphe de Pompée. En effet, Juba Ier, roi de Maurétanie, s’était allié à Pompée. Vaincu, son fils, le futur Juba II, est enlevé pour être éduqué à Rome. Auguste aura l’intelligence d’en faire un véri- table Romain avant de lui donner la responsabilité d’administrer, avec sa femme, Cléopâtre Séléné, ce vaste territoire. Un certain nombre de bronzes et de statues sont alors importés par le couple royal afin de reproduire le décorum romain. Adoptée par les riches notables, l’imagerie artistique romaine s’impose bien- tôt ainsi que les monuments typiquement romains. La région se romanise. Le fils de Juba II, Ptolémée, est assassiné à Lyon par Caligula en 40. C’est à cette date que la région devient officiellement province romaine et prend le nom de Maurétanie Tingitane avant de connaître un rapide essor économique.

Buste de JUBA II

Juba II est un Numide qui a tout d’un Romain. Après la défaite de son père face à César et son suicide en 46 av. J.-C. Juba II sera élevé à Rome dans la famille d’Octave. Au cœur de la plus puissante des familles romaines, il sera pétri de culture classique. Il est connu des Grecs et des Romains en tant que savant, artiste, homme de lettres, auteur de plusieurs traités sur les lettres, la peinture, le théâtre, l’histoire, la géographie et la médecine. Il est placé sur le trône de Maurétanie par Auguste en 25 av. J.-C. Qualifié « d’allié et d’ami de Rome », il sera marié à Cléopâtre Séléné, fille de la très célèbre Cléopâtre VII et de Marc Antoine. Elle fut également élevée à Rome afin que, descendante de la famille des Lagides, elle devienne une parfaite Romaine. De par sa naissance africaine, son éducation romaine et son mariage avec une princesse de culture hellénistique, Juba II est un roi érudit, à la culture méditerranéenne. Il sera un grand collectionneur d’art et on lui doit l’importation d’un certain nombre d’œuvres présentes dans cette exposition.

Sur ce buste, il apparaît en souverain hellénistique, le visage imberbe et les cheveux courts ceints du bandeau royal. L’idéalisation de sa représentation montre les qualités de l’individu. Sur différentes monnaies, on peut remarquer des inscriptions en latin ou en grec et parfois en punique, signe de son multiculturalisme. On trouvera sur les monnaies qui représentent Cléopâtre Séléné des attributs égyptiens qui rappellent l’origine illustre de sa famille.

Monnaie en Or de PTOlÉMÉE

Sur cette monnaie, on peut voir le portrait du roi Ptolémée en buste, drapé et diadémé. Il est identifié par l’inscription REX PTOLEMAEUS.

Au revers est représenté un autel décoré d’une couronne et flanqué d’arbres. Au dessus, l’inscription R.A.I. (anno regni I) permet de dater la monnaie. Ptolémée est le fils de Juba II et de Cléopâtre Séléné. Il est associé au trône par son père en 19 puis règne sur la Maurétanie de 23 à 40 apr. J.-C. Il était extrêmement rare que des monarques clients de l’Empire romain soient autorisés à frapper du monnayage en or ; seuls les rois du Bosphore et ceux de Maurétanie avaient ce privilège.

Malgré cette faveur, signe des bonnes relations entre la Maurétanie et Rome, l’histoire de Ptolémée se termine mal. Ptolémée est assassiné sur ordre de Caligula à Lyon en 40. Il aurait suscité la jalousie de l’empereur lors d’un séjour à Rome en portant un manteau de pourpre, couleur réservée à l’empereur.

PORTRAIT DE CLÉOPÂTRE VII en ISIS

Cléopâtre VII est un personnage historique que la plupart des élèves connaissent. Cette statuette la représente avec les attributs de la déesse égyptienne Isis. Très importante en Égypte, Isis fait également l’objet d’un culte dans l’Empire romain. Cléopâtre VII, descendante de la puissante famille des Lagides, est la mère de Cléopâtre Séléné, femme de Juba II.

Son destin a connu un certain succès dans le cinéma, les séries et les bandes dessinées, ce qui explique sa popularité.

Elle est connue pour sa grande beauté et fait partie intégrante des intrigues qui secouent la République romaine durant la guerre civile. Elle a connu Jules César et lui donnera un fils, Césarion, représenté dans l’exposition (voir l’enfant royal). Après la mort de Jules César, Octave, son fils adoptif, s’oppose rapidement à Marc Antoine, un ami de César. Marc Antoine se marie alors avec Cléopâtre VII et les tensions montent entre Rome et Alexandrie. La guerre éclate et Marc Antoine est vaincu par Octave à la bataille d’Actium en 31 av. J.-C. Marc Antoine se suicide peu après et Cléopâtre le suit dans la tombe. La légende raconte qu’elle se serait donné la mort grâce à la morsure d’un aspic venimeux. Le contrôle de Rome est alors à la portée d’Octave qui deviendra le premier empereur en 27 av. J.-C.

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VOLUBIS CAPITALE RÉGIONALE

Volubilis a livré à l’archéologie de nombreux trésors dont la plupart des bronzes exposés au MuCEM. Elle est considérée comme la résidence régionale de Juba II qui va s’empresser de décorer la cité en important des œuvres d’inspiration romaine. La cité est riche, on y trouve une forte production oléicole qui rappelle la trilogie méditerranéenne composée du blé, de la vigne et de l’huile d’olive. La ville devient romaine après l’assassinat de Ptolémée et continue de se transformer et de prospérer. Elle ne cesse de s’étendre pour atteindre une superficie de 42 hectares au IIe siècle.

La cité offre des monuments «mauritaniens» comme un mausolée ou des temples dits «puniques» mais également des éléments romains qui montrent la romanisation de la cité. On trouve, entre autres, un forum, une basilique, des thermes, un arc de triomphe et des demeures à péristyle typiques de l’urbanisme romain. Ces demeures prouvent que la volonté de faire de Volubilis une ville semblable aux cités romaines n’est pas de la seule initiative de Juba II. Les riches habitants souhaitent également se rapprocher des codes esthétiques des patriciens romains. Les élèves pourront repérer les différents monuments d’inspiration romaine sur le plan aquarellé de Jean-Claude Golvin et pourront faire le lien entre l’urbanisme de Rome et celui des cités des provinces. Un rappel sur la fonction des différents bâtiments permet de mettre en lumière le mode de vie romain à travers les bâtiments aux fonctions politiques, religieuses et de loisir.

Les fouilles débutent en 1915, supervisées par Louis Chatelain, lieutenant de réserve et membre de l’École française de Rome. Il s’en occupera jusqu’à sa retraite en 1941 et sera remplacé par Raymond Thouvenir. Les premières fouilles ont dégagé les alentours de l’arc de triomphe, de la basilique et ont commencé à mettre au jour une partie du centre monumental (forum, capitole, tribune, thermes, maisons...). La découverte des différentes sculptures en bronze s’étale sur plusieurs dizaines d’années. Les statues sont retrouvées dispersées dans différentes parties de la ville, la plupart ensevelies. La majorité des statues ont été importées. Cependant quelques pièces auraient pu être fabriquées sur place comme en témoigne la découverte dans le jardin des Oudaya de Rabat de sept têtes masculines en plâtre qui servaient de modèles.

En plus des monuments et des bronzes découverts, les archéologues ont mis au jour des mosaïques somptueuses dans les riches villas des négociants. Le site de Volubilis est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1997. Les nombreuses photos du site invitent l’enseignant à expliquer aux élèves en quoi consiste le travail d’un archéologue et à mettre en évidence l’importance de ces découvertes pour l’histoire antique.

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LES GOÛTS ET LES MODÈLES

Si Rome domine la Méditerranée, c’est l’art grec qui imprime sa marque sur les différentes cultures durant l’Antiquité. On trouve, comme point commun liant les différents peuples de ce vaste ensemble, les mêmes modèles artistiques. L’art est diffusé et utilisé par Rome comme un moyen de faire connaître à tous le visage de l’empereur et les marques de la domination romaine. des scènes mythologiques et religieuses participant d’une culture commune se retrouvent également autour de la Méditerranée et à Volubilis.

PORTRAIT POLITIQUE ET ESTHÉTIQUE DU POUVOIR

On peut aborder cette section en posant une question simple aux élèves : comment, à une époque où les médias modernes n’existent pas, peut-on faire connaître à tous le portrait de l’empereur ? Les portraits politiques se retrouvent partout, dans la sculpture et sur les monnaies. Ils sont standardisés et répondent à un certain nombre de codes. L’art est ici mise en scène du pouvoir et magnificence de l’empereur et participe au culte que tous doivent lui rendre.

Buste de CATON en bronze

Ce buste remarquable représente Caton d’Utique comme l’indique l’inscription sur sa poitrine. La statue le représente de manière austère et hautaine. Très réaliste, cette représentation montre à quel point les sculpteurs pouvaient rendre compte des détails de la peau, des rides et de la chevelure.

Caton était un homme politique du temps de Jules César et de Pompée. Adversaire farouche de César en qui il voyait un futur tyran, il s’engagea aux côtés de Pompée durant la guerre civile de 49 av. J.-C. Après la mort de Pompée, il rassembla ce qui restait des forces hostiles à César et tenta de résister en Afrique. Juba Ier fit partie de cette coalition qui fut défaite lors de la bataille de Thapsus. Le fils de Juba Ier fut enlevé pour être élevé à Rome tandis que Caton se donna la mort à Utique (Tunisie).

Jules CÉSAR et JUBA Ier dit « Le triomphe de CÉSAR »

Cette plaquette est l’œuvre d’un artiste de la Renaissance, Antonio Averlino, connu sous son pseudonyme grec, Filarete. À l’heure où l’art antique est redécouvert en Europe, Filarete offre ici une scène de triomphe au temps de la guerre civile. Rome se mettait en scène lors des grandes victoires pour affirmer et montrer à tous la supériorité de sa civilisation. Ici, on remarque une procession composée de quatre personnages. Le premier cavalier, Jules César, passe triomphant devant un signifer portant le signum, emblème dont le sommet représente l’aigle impérial, l’aquila. Le deuxième cavalier est le vaincu, Juba Ier. Il est représenté comme un Barbare et est suivi par un prisonnier à pied et nu. Cette plaquette donne l’occasion d’expliquer aux élèves la genèse des arcs de triomphe et de cette cérémonie importante pour Rome.

Portrait d’Auguste en Marbre

Auguste est le premier empereur de Rome. Fils adoptif de Jules César, il prend le contrôle de Rome et transforme la République en Empire. Il met en place un pouvoir centralisé et se met en scène pour affirmer sa suprématie. Auguste placera Juba II sur le trône de Maurétanie après l’avoir fait élever à Rome. Le premier empereur de Rome sera l’objet de nombreuses représentations diffusées dans tout l’Empire.

Ce marbre représentant le portrait de l’empereur est de type Prima Porta qui se définit par la position et le dessin des mèches frontales. Les élèves pourront comparer ce portrait avec la célèbre statue en pied d’Auguste Prima Porta conservée au musée Chiaramonti à Rome.

Captif barbare

Tout ce qui n’est pas romain est barbare. Les Romains divisent l’humanité ainsi. Ils se disent civilisés, vivent dans des cités et recherchent le raffinement et la paix tandis que les Barbares sont réputés vivre en tribus loin des villes. Redoutés, ils sont considérés comme brutaux et dépourvus de sensibilité. Les élèves pourront relever la manière dont est représenté le Barbare.

Il est captif, sous la domination des Romains qui écrasent leurs adversaires de l’époque par leur puissance militaire. Cette statuette de bronze découverte en 1960 dans le prétoire du camp militaire de Thamusida révèle quelques caractéristiques communes à la représentation des Barbares par les Romains : ils portent le sagum, une tenue de Barbare. Entre la cape et la toge, le sagum est un vêtement porté en Europe notamment par les tribus germaniques.

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MODÈLES CLASSIQUES ET ARCHAÏQUES

L’hellénisme est un ensemble de références culturelles et artistiques communes. Des écoles enseignent aux artistes, notamment les sculpteurs, à reproduire les modèles archaïques et classiques hérités de la Grèce. Inspirés par des artistes classiques du Ve siècle av. J.-C. comme Polyclète, Praxitèle et Phidias, les sculpteurs qui adoptent ce modèle utilisent le canon, un ensemble de rapports de proportions mathématiques, afin d’atteindre une représentation idéalisée des corps. Le goût pour le modèle archaïsant se retrouve dans certaines œuvres et fait référence à l’art grec du VIIe siècle av. J.-C.

L’ÉPHÈBE à la Couronne de Lierre

L’éphèbe est un personnage qu’on retrouve souvent dans la statuaire classique. Dans le monde grec, l’éphèbe est un jeune garçon qui vient de sortir de l’autorité féminine et entre dans la vie adulte par le service militaire : l’éphébie. Représentant la beauté et la grâce de la jeunesse, cet éphèbe, retrouvé en 1932 près de l’arc de triomphe de Volubilis, est caractéristique du style classique. Nu, bien proportionné, musclé finement, il représente un idéal. Il s’inscrit dans une série dite «lampadophores» c’est-à-dire porteurs de flambeau (ici disparu). Cet éphèbe est d’influence polyclétéenne, en référence à Polyclète, célèbre sculpteur du premier classicisme (Ve siècle av. J.-C.).

Il est l’exemple même de la copie des modèles artistiques et de la diffusion des goûts. Ce style obéit à un canon inventé par Polyclète. Celui-ci repose sur un ensemble de rapports numériques entre les différentes parties du corps : le torse et les jambes ont la même hauteur, trois fois la hauteur de la tête ; le bassin et les cuisses mesurent respectivement les deux tiers du torse et des jambes.

TÊTE dite de Bénévent

Cette exceptionnelle tête de jeune homme est faite de bronze avec des appliques de cuivre rouge au niveau des lèvres. Elle devait certainement orner un pilier dans une belle demeure ou à la palestre, l’endroit où les exercices physiques étaient pratiqués.

La couronne d’olivier sauvage dont est ceinte la tête du jeune homme rappelle d’ailleurs la récompense offerte aux athlètes vainqueurs des jeux d’Olympie. Cet éphèbe, athlète, reprend des thèmes très en faveur dans la sculpture grecque classique et réexploitée chez les Romains : la beauté idéale et la victoire. Le visage est construit selon les principes de l’école argienne et témoigne de la persistance de l’influence polyclétéenne au Ier siècle avant notre ère. Le menton plein, le contour de la bouche, la forme du nez dont les ailes joignent les joues par de légères dépressions manifestent l’héritage du maître argien, ainsi que les mèches de cheveux finement travaillées.

L’ÉPHÈBE Verseur

Ce troisième éphèbe devait tenir un rhyton (vase) dans la main droite et une coupe dans la main gauche. Les élèves pourront remarquer quelques différences de représentation entre cette statue et les deux précédentes. Bien qu’elles reprennent le thème de la beauté masculine et juvénile, elles n’obéissent pas exactement au même style artistique.

Cet éphèbe verseur est d’influence praxitélienne du nom du grand sculpteur Praxitèle (IVe siècle av. J.-C.). et correspond au deuxième classicisme. Son influence sur la sculpture ultérieure est surtout traduite pour les nus masculins par un hanchement prononcé et une grâce plus féminine. La musculature est moins affirmée et les courbes plus accentuées.

Le Cavalier

Ce cavalier représente un quatrième éphèbe, une fois de plus différent. Les élèves pourront chercher ce qui le différencie des trois autres. Il est en position de cavalier, musclé, son visage donne l’impression d’une tranquille assurance. Il symbolise la beauté masculine et juvénile. Mais il ne se conforme pas au modèle classique. Sa chevelure coiffée en calotte plate avec des mèches séparées symétriquement par une raie fait penser à un style archaïque très à la mode à l’époque d’Hadrien.

L’influence archaïque fait référence à la plus ancienne époque de la Grèce antique (Xe – VIIe siècle av. J.-C.). Elle se caractérise par une plus grande simplicité des formes et des postures. Les proportions ne respectent pas le canon.

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SCULPTURES DE GENRE

La statuaire romaine n’est pas faite que d’idéalisme et de survalorisation du beau. Le réalisme de scènes plus banales est aussi un thème que l’on retrouve souvent. On y représente les gens qui font le quotidien ou des personnages publics avec un effort pour se rapprocher de la réalité.

L’enfant Royal - CÉSARION

Cette statue est le portrait d’un jeune garçon d’environ 6 ans. Il est caractéristique de l’époque hellénistique car il mélange des attributs grecs (tunique courte ceinturée et manteau attaché par une fibule) avec des attributs égyptiens (boucles d’oreilles, yeux cernés de khôl). L’enfant royal possède également des attributs royaux via une symbolique religieuse. On y voit un foudre, évoquant Zeus, sur un ruban lui-même symbole de la protection des divinités égyptiennes.

C’est grâce à ces indices et au travail des archéologues et des historiens que des hypothèses ont pu être faites sur l’identité de ce petit garçon. Il s’agirait d’un des fils de Cléopâtre VII : soit Césarion, alias Ptolémée XV, héritier du trône d’Égypte et fils de Jules César ; soit Ptolémée, le deuxième fils que Cléopâtre eut de Marc Antoine.

Cette statue est remarquablement réalisée et particulièrement bien conservée. La très haute qualité des coulées et des assemblages par soudures montre que le fondeur et le sculpteur étaient tout à fait exceptionnels.

Le Vieux pêcheur

Nous sortons ici de la représentation idéalisée ou politique pour montrer aux élèves que les scènes de la vie quotidienne étaient également des sujets de représentation. Si on demande aux élèves une rapide comparaison entre les éphèbes et ce vieux pêcheur ils trouveront qu’on a ici une statue plus réaliste et «humble» que les autres. L’homme est vêtu d’un exomis, tunique courte réservée aux ouvriers et aux soldats, et fait le geste d’un pêcheur. Le remarquable travail sur son visage, dévoilant les rides, la calvitie et insistant sur sa vieillesse, s’inscrit dans la tradition hellénistique. Avec l’exemple du vieux pêcheur et par la comparaison avec ce qui a été vu précédemment, il est possible de faire émerger la différence entre l’idéalisme et le réalisme dans la statuaire hellénistique.

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LE DÉCOR DOMESTIQUE

Dans les riches demeures, le mobilier est décoré, les jardins ornés de fontaines et de sculptures puisées dans le répertoire commun de l’Empire romain. Dieux et créatures dionysiaques décorent ces lieux et illustrent le bien-vivre de la cité.

Chien attaquant

Cette œuvre fait preuve d’un réalisme remarquable. Le chien est en position d’attaque, menaçant, prêt à bondir. Il était à l’origine accompagné d’un personnage debout représentant Diana, déesse romaine de la chasse. Il s’agit d’un élément de fontaine puisqu’il existe des orifices circulaires dans le corps et la gueule.

Buste de Jupiter

Ce buste nous offre un exemple du goût des Romains pour la décoration intérieure. Cette pièce servait de couronnement à un trépied et représente un homme barbu identifié au dieu Jupiter, lequel émerge d’une corbeille de feuilles.

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LE SAVOIR-FAIRE DU BRONZE

La plupart des statues retrouvées à Volubilis ont été importées de Grèce ou d’Italie, acheminées par bateau puis par chariots jusqu’à leur destination. Il est difficile de savoir avec précision où elles furent produites. La création de ces statues se faisait dans des ateliers de fondeurs et de sculpteurs qui pouvaient être itinérants. Une fois la commande achevée, il n’était pas rare que l’atelier soit démonté et les fosses, servant à la fabrication, rebouchées. Cette itinérance avait l’avantage de permettre de diffuser les techniques à travers l’empire.

MODÈLES ET PLÂTRES

THÉSÉE Terrassant le Minotaure

Les mythes et légendes, héritages des Grecs et des Crétois, sont toujours des sujets de représentation sous la domination romaine. Les élèves auront étudié au collège l’Iliade et l’Odyssée ainsi que quelques récits mythologiques antérieurs. Rares sont ceux qui ne connaissent pas le minotaure de Cnossos enfermé dans le labyrinthe et l’histoire de Thésée. Ces légendes déjà anciennes sont sans cesse rappelées et, à mesure que circulent les représentations mythologiques, les légendes antiques survivent au passage du temps. Ici, le sculpteur représente l’action et l’effort. Thésée est ceint du bandeau des héros vainqueurs, le minotaure dont le visage est humain ne peut que perdre. Tout dans le jeu des muscles exprime l’effort, la violence mais les visages restent impassibles, presque sereins. La virtuosité de l’assemblage en fait une pièce remarquable.

Virtuosité, patines et alliages

Certains sculpteurs-fondeurs sont de véritables virtuoses. Leur connaissance des matériaux et leur expertise technique permettent d’obtenir un rendu somptueux. Les patines nécessitent un grand savoir-faire. Après la coulée, la statue est souvent dorée mais on peut altérer sa couleur en appliquant divers produits oxydants. Il faut alors chauffer la sculpture à feu doux et appliquer les mélanges jusqu’à l’obtention du rendu souhaité.

Retombée du paludamentum

Cet élément de décor appartient à une statue d’un empereur. Il s’agit d’une retombée de son manteau impérial appelé paludamentum. La technique utilisée est remarquable. Le sculpteur a employé différentes méthodes de placage et d’incrustation pour obtenir des patines polychromiques : noir violacé, jaune orangé et brun olivâtre. Très décoré, ce paludamentum illustre une victoire militaire. On peut y voir un trophée, des armes et des captifs barbares reconnaissables à leurs braies (pantalon), les mains enchaînées derrière le dos. Au vu des motifs de leurs braies l’un d’eux est parthe et l’autre celte. Ces illustrations symbolisent la puissance de l’empereur sur la terre. Deux monstres marins à tête de cheval et de panthère illustrent sa domination sur les mers. Vu la taille de la draperie, la statue impériale devait être de dimension colossale. Les historiens pensent qu’il s’agissait de Caracalla, Britannicus maximus et Parthicus maximus, vainqueur des Parthes et des Bretons que la dédicace de l’arc de triomphe de Volubilis nous décrit comme conduisant un char à six chevaux.

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Venir au Musée

ACCÈS

métro 1 et 2 : station Vieux-Port ou Joliette (15 min à pied) tramway T2 : arrêt République / Dames ou Joliette (15 min à pied)

bus n° 82, 82s et 60 (arrêt Fort Saint-Jean) ou n° 49 (arrêt Église Saint-Laurent) autocar aire de dépose-minute > Boulevard du Littoral (en face du musée Regard de Provence)

> Avenue Vaudoyer (le long du soutènement de la butte Saint-Laurent, en face du fort Saint-Jean)

CONTACT

MuCEM 1, esplanade du J4 CS 10351 13213 Marseille Cedex 02 réservations et renseignements 04 84 35 13 13 tous les jours de 9h à 18h reservation@mucem.org Tous les jours de 9 h à 18 h

JOURS ET HEURES D’OUVERTURE

Groupes scolaires accueillis tous les jours sauf le mardi, sur un horaire prioritaire : 9h-11h

AUTOUR DE L’EXPOSITION

visite guidée de l’exposition Splendeurs de Volubilis Collège et lycée, dès la 6e Cette visite est un parcours sur la cité de Volubilis du temps de sa splendeur, qui permet de découvrir son contexte en Méditerranée. L’occasion de réfléchir à la circulation des canons esthétiques et d’approcher les principes des fouilles archéologiques.

Durée 1 h Tarif 50€ TTC pour 30 personnes, accompagnateurs inclus. Réservation obligatoire

visite autonome, sans guide conférencier du MuCEM Gratuit pour 30 personnes, accompagnateurs inclus. Réservation obligatoire

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

"Le pouvoir, telle une ravageuse pestilence, Pollue tout ce qu'il touche. "

Percy Bysshe Shelley 1792 - 1822

Un projet de loi sur la transition énergétique centré sur l’électricité et occulte en matière de financement.

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Un projet de loi sur la transition énergétique centré sur l’électricité et occulte en matière de financement.

Un projet de loi sur la transition énergétique centré sur l’électricité et occulte en matière de financement.

Dans une note Mounir Meddeb, fondateur d’Energie-legal,cabinet d’avocats dédié au secteur de l’énergie, estime que le projet de loi relatif à la transition énergétique adopté le 30 juillet dernier par le Conseil des Ministres, malgré certaines modifications, très limitées, demeure effacé et que ces principaux défauts perdurent.

S’agissant du soutien des énergies renouvelables, Energie-legal estime que le projet de loi demeure flou voire silencieux en matière de financement.

Ainsi, les installations ENR dans le cadre ou hors appels d’offres pourront bénéficier soit d’un contrat d’achat avec un tarif tel que cela est actuellement le cas, soit d’un contrat d’achat offrant un complément de rémunération.

S’il est naturel qu’une loi ne détaille pas les dispositions d’application et renvoie pour cela à la réglementation, il aurait été pertinent de préciser les cadres respectifs dans lesquels le contrat d’achat à tarif et le contrat d’achat à complément de prix seront retenus.

Le projet de loi détaille en revanche les éléments pris en compte dans l’établissement des conditions de la rémunération.

Dans ce cadre, il est prévu que les conditions de rémunération seront révisées périodiquement pour tenir compte de la baisse des coûts des installations.

Une application de cette disposition à des projets en cours d’exploitation est de nature à constituer un facteur de risque pour le financement de projets sous contrat à complément de prix.

Sous réserve des dispositions réglementaires le régissant, l’introduction d’un complément de prix permet une intégration progressive des ENR dans le marché de l’électricité et est à ce titre conforme aux lignes directrices sur les aides d’Etat pour l’énergie et l’environnement de la Commission européenne en date du 9 avril 2014.

Toutefois, alors qu’il annonce des objectifs de long terme, il est regrettable que le projet de loi n’ait pas prévu d’ores et déjà l’échéance de 2017 prévues par les lignes directrices susvisées, à compter de laquelle les appels d’offres deviennent systématiques à l’exception des petites installations et de certains parcs éoliens.

Le projet de loi aurait pu également organiser la période transitoire de 2015 à 2017.

Par ailleurs, à l’exception du complément de prix et, dans un autre cadre, de la participation des habitants à des projets ENR, il est regrettable que le projet de loi ne prévoie pas de dispositifs innovants en matière soutien aux ENR.

Certes la ministre de l’énergie a évoqué dans sa conférence de presse le doublement du fonds chaleur, la création par les banques des « green bonds », le doublement de lignes de crédit et un fléchage de certains financements.

Toutefois, ces dispositifs ne résultent pas des dispositions législatives présentées ce jour et doivent être dès lors traduites sur le terrain par des décisions qui pour certaines ne relèvent pas de l’Etat et qui nécessitent la disponibilité des crédits annoncés.

Dès lors, le principal véhicule demeure la CSPE. Certes, l’introduction du complément de prix permet de soulager la CSPE mais compte tenu de l’objectif de l’article 2 de porter la part des ENR à 32 % de la consommation finale brute d’énergie, la question du niveau, du périmètre et de la viabilité de la CSPE demeure poser.

A cet égard, la modification de l’article L.121-13 du code de l’énergie ne répond pas à ces questions.

De plus, cette modification permet en tout état de cause au ministre de fixer un montant de la CSPE inférieur à celui proposé par la CRE, donc inférieur au montant de nature à couvrir l’ensemble des charges.

Enfin, la création du comité de gestion de le CSPE est inexplicable et témoigne d’une défiance à l’égard de la CRE et de la DGEC.

Par ailleurs, Energie-legal estime que le projet de loi demeure principalement centré sur l’électricité. En effet, par exemple, au regard de l’objectif de limitation des émissions de gaz à effet de serre, une focalisation sur la production d’électricité n’est pas fondée et est créatrice de discriminations vis-à-vis d’autres industries ou d’autres secteurs comme le transport.

Pour Energie-legal, la première interrogation porte sur la distinction entre les objectifs énoncés à l’article 1er et ceux énoncés à l’article 2.

En effet, les premiers sont les objectifs de la politique énergétique de la France et les seconds sont les objectifs à long terme.

Or, il est évident que les premiers sont aussi de long terme que les seconds.

La seule différence réside dans le caractère qualitatif des premiers qui sont au demeurant une reprise des dispositions existantes et le caractère quantitatif des seconds.

Dès lors, pourquoi cette distinction ? Pourquoi ne pas fusionner tous ces objectifs dans un corpus cohérent ?

Cette fusion est d’autant plus pertinente qu’elle pourrait permettre d’éviter d’éventuelles contradictions.

Ainsi, est-ce que la baisse de la part de production nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025 qui devrait être prévue à l’article L.104-5° est conciliable avec l’objectif de maintien d’un prix de l’énergie compétitif ?

Cette question se pose d’autant plus que l’un des moyens pour atteindre ces objectifs est « d’assurer la transparence et l’information de tous, notamment sur les coûts et les prix de l’énergie ».

Il est au demeurant étrange que le raisonnement pour des outils de production soit fondé sur la production d’électricité pour le nucléaire et sur la consommation finale brute d’énergie pour les ENR !

Il convient enfin de s’interroger sur le caractère de long terme des objectifs de l’article 2.

En effet, ce même article 2 prévoit l’insertion d’un nouvel article L.100-5 qui disposerait que l’atteinte des objectifs fait l’objet d’un rapport au Parlement au moins une fois tous les cinq ans et que cela peut conduire à la révision des objectifs de long terme.

Ainsi, l’article 2 prévoit une possible remise en cause des objectifs – pourtant de long terme – tous les cinq ans.

Cette contradiction est d’autant plus grave que des mesures irréversibles pourraient être prises en application d’objectifs supposés être de long terme, tel que cela est le cas de la fermeture de centrales nucléaires.

Enfin, il est probable que, suite à un éventuel changement de majorité parlementaire, un tel rapport aboutirait à une révision des objectifs susvisés.

Renforcement des obligations de contrôle du donneur d’ordre vis-à-vis des sous-traitants

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Renforcement des obligations de contrôle du donneur d’ordre vis-à-vis des sous-traitants

Renforcement des obligations de contrôle du donneur d’ordre vis-à-vis des sous-traitants

Conscient de la difficulté pour le corps d’inspection du travail de contrôler l’ensemble des prestataires étrangers intervenant sur le sol français, le Gouvernement renforce les obligations de contrôle du donneur d’ordre vis-à-vis des sous-traitants établis à l’étranger. Mais la loi sur le détachement contient également d’autres nouveautés telles que le renforcement des sanctions applicables en cas de travail illégal.

Donneur d’ordre : contrôle portant sur un sous-traitant établi ou domicilié à l’étranger

Le détachement vise les situations dans lesquelles un salarié qui travaille habituellement pour un employeur dans un Etat donné est temporairement envoyé dans un autre Etat pour y effectuer une prestation de services.

L’entreprise établie hors de France qui détache un ou plusieurs salariés en France est tenue d’adresser une déclaration, préalablement au détachement, à l'inspection du travail du lieu où débute la prestation. Cette déclaration permet à l’inspection du travail d’être informée des situations de détachement et de vérifier que les règles minimales applicables aux salariés détachés en France et notamment le paiement du salaire minimum légal ou conventionnel sont respectées. Afin de limiter les cas de non-déclaration, la loi a prévu deux modifications :

  • l’entreprise détachant ses salariés désigne un représentant de l'entreprise sur le territoire national qui aura notamment en charge de réaliser la déclaration susvisée ;
  • le donneur d’ordre vérifie, avant le début du détachement, que son prestataire étranger a déclaré un représentant sur le territoire national et a effectué les déclarations de détachement à la DIRECCTE. Ces déclarations sont annexées au registre du personnel du donneur d’ordre.

Attention, le donneur d’ordre qui n’opère pas les vérifications relatives au détachement s’expose à une amende administrative de 2.000 euros par salarié détaché (4.000 euros si réitérée) plafonnée à 10.000 euros.

Travail illégal : le secteur du Bâtiment en tête de liste….

Pour rappel :

Le donneur d’ordre doit également avoir récupéré au moment de la conclusion du contrat puis tous les 6 mois :

  • un document mentionnant le numéro de TVA intracommunautaire ou, si le sous-traitant n’est pas établi dans un pays de l’Union européenne, un document mentionnant l’identité et l’adresse du représentant du sous-traitant auprès de l’administration fiscale française ;
  • un document attestant la régularité de la situation sociale du cocontractant au regard du règlement (CE) n°883/2004 du 29 avril 2004 ou d’une convention internationale de sécurité sociale (il peut s’agir des certificats de détachement dits « E101 ou A1 ») et, lorsque la législation de son pays de domiciliation le prévoit, un document émanant de l’organisme gérant le régime social obligatoire et mentionnant qu’il est à jour de ses déclarations sociales et du paiement des cotisations afférentes, ou un document équivalent. A défaut, une attestation URSSAF authentifiée ;
  • lorsque l’immatriculation du sous-traitant à un registre professionnel est obligatoire dans le pays d’établissement ou de domiciliation, un document émanant des autorités tenant le registre professionnel ou un document équivalent certifiant cette inscription ;
  • une liste nominative précisant, pour chaque salarié étranger requérant une autorisation de travail, sa date d’embauche, sa nationalité ainsi que le type et le numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail.

 

 

Les autres nouveautés importantes de la loi sur le détachement

La loi crée deux obligations de vigilance du donneur d’ordre en matière d’hébergement indigne et de respect de la législation du travail applicable aux salariés détachés.

Dans les deux cas, le dispositif est subordonné à un courrier de la DIRECCTE informant le donneur d’ordre de la situation répréhensible et l’enjoignant à la faire cesser. Ce courrier oblige alors le donneur d’ordre à mettre en demeure le sous-traitant de se mettre en conformité, sans délai.

Dans l’hypothèse d’un hébergement indigne, si le sous-traitant ne s’exécute pas, le donneur d’ordre est tenu de prendre à sa charge l’hébergement.

La loi sanctionne l’absence de régularisation, peu importe que le donneur d’ordre ait ou non enjoint le sous-traitant fautif. Elle n’indique pas le sort du donneur d’ordre qui au regard de l’absence de régularisation résilie le contrat de sous-traitance. Cette résiliation exonère-t-elle le donneur d’ordre du transfert de l’obligation d’hébergement ?

S’agissant du non-respect de la législation applicable aux détachés, le sous-traitant écrit au donneur d’ordre pour l’informer de la régularisation, ce dernier relayant cette information à la DIRECCTE. Passé un délai qui sera précisé par décret, le donneur d’ordre informe la DIRECCTE de l’absence d’exécution de la mise en demeure. Le non-respect par le donneur d’ordre de son obligation d’injonction et d’information l’expose à une sanction qui sera déterminée par décret.

S’agissant spécifiquement du non-respect du paiement du salaire minimum légal ou conventionnel, le donneur d’ordre s’expose au paiement solidaire avec l’employeur du salarié détaché des salaires indemnités et charges.

Par ailleurs, la loi prévoit d’instaurer une « liste noire », publiée sur Internet, des personnes physiques et morales condamnées à une amende pour certaines infractions de travail illégal (travail dissimulé, marchandage, prêt illicite de main-d’œuvre et emploi d’étrangers sans titre de travail). L’inscription sur la « liste noire » n’est pas automatique mais pourra être prononcée par le juge à titre de peine complémentaire, et pour une durée maximale de deux ans.

Enfin, une nouvelle peine complémentaire peut être prononcée par le juge à l’encontre des entreprises condamnées pour travail illégal : l’interdiction de percevoir, pendant 5 ans maximum, toute aide publique, ainsi que tout aide financière versée par une personne privée chargée d’une mission de service public.

 

Lutte contre la concurrence sociale déloyale   (loi n° 2014-790 du 10/07/14)

Situation de détachement en France d’un ou plusieurs salariés afin de réaliser pendant une durée limitée une prestation de services sur le territoire national

Obligations du maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Risques encourus par le maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Références code du travail

I.   Vérifie avant le début du détachement   que le prestataire de services employeur :

 

 

- a bien effectué avant le détachement, à l’inspection du travail du lieu où débute la prestation, la déclaration qui comporte :

Si l’entreprise prestataire n’a pas rempli toutes ses obligations, le défaut d’une seule des vérifications par le MO/DO lui fait encourir une amende administrative d’un montant maximum de :

L.1262-4-1

 

          – l’identification de l’entreprise des salariés détachés et de ses dirigeants ; le lieu de prestation et sa durée prévisible, l’activité principale concernée, les matériels ou procédés dangereux utilisés ; le nom et l’adresse du MO/DO, l’identité des salariés et leur nationalité, sa qualification, la date de conclusion de son contrat de travail, le montant de sa rémunération brute mensuelle durant le détachement ; les horaires et durées de travail et jours de repos des salariés détachés ; le lieu d’hébergement des salariés s’il s’agit d’un hébergement collectif.

- 2 000 € par salarié détaché
- 4 000 € en cas de réitération dans l’année suivant la notification de la première amende
L’administration fixe le montant en tenant compte des circonstances et de la gravité du manquement, le comportement de l’auteur, les ressources et ses charges (le total de l’amende ne peut excéder 10 000 €)

L.1264-2

-  a bien désigné un représentant de l’entreprise sur le territoire français qui sera chargé d’assurer la liaison avec les agents de contrôle pendant la durée de la prestation

 

 

 

II. Ann exe   la déclaration de l’entreprise prestataire au registre unique du personnel de l’entreprise

- Amende de 750 € au plus pour les personnes physiques et 3 750 € au plus pour les personnes morales (appliquée autant de fois que de salariés concernés)

L.1221-15-1 R. 1227-7

 

 

 

 

 

III. Complète le bilan social par les renseignements sur le nombre de salariés et le nombre de travailleurs détachés accueillis (si l’entreprise comporte au moins 300 salariés)

- Risque pénal au titre du délit d’entrave envers le comité d’entreprise

L.2323-70
L. 2328-1

Situation de travail illégal

(absence d’immatriculation, non déclaration aux administrations sociales ou fiscales, non déclaration préalable a l’embauche, non délivrance de bulletin de paie, non déclaration des salaires ou des cotisations)   commise par l’entreprise titulaire du contrat ou l’un de ses sous-traitants, et dont le MO/DO est informé par écrit par un agent de contrôle, un syndicat ou une association professionnelle ou une institution représentative du personnel

 

Obligations du maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Risques encourus par le maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Références code du travail

- Met en demeure imméditatement son cocontractant ou le sous-traitant concerné de faire cesser sans délai la situation irrégulière

Le MO/DO qui ne procède pas à l’injonction encourt :

L.8222-5

NB : avant la loi du 10 juillet 2014, n’était visée que la situation irrégulière des sous-traitants ; le législateur ajoute celle du cocontractant direct du MO/DO

- le paiement des impôts, taxes et cotisations, rémunérations, charges et pénalités liés à l’emploi irrégulier de salarié

 

 

- le remboursement des éventuelles aides publiques reçues par l’entreprise (montants fixés à proportion des travaux réalisés ou des services fournis)

 

Situation dans laquelle des salariés de l’entreprise principale ou de ses sous-traitants font l’objet d’un hébergement collectif incompatible avec la dignité humaine

Met en demeure immédiatement   l’entreprise principale ou l’entreprise sous-traitante , quel que soit son rang, de faire cesser sans délai cette situation dès qu’il en est informé, par écrit, par un agent de contrôle

-  A défaut pour l’entreprise responsable d’avoir régularisé la situation, il revient au MO/DO de prendre à sa charge l’hébergement collectif des salariés dans des conditions respectant les prescriptions du code du travail

L.4231-1

 

R.4228-26 R.4228-37

Situation dans laquelle un salarié de l’entreprise principale ou de ses sous-traitants subit le non-paiement partiel ou total du salaire minimum légal ou conventionnel

I-  Met en demeure immédiatement   l’entreprise employeur de faire cesser sans délai cette situation dès qu’il en est informé, par écrit, par un agent de contrôle

-  A défaut d’avoir totalement exécuté ses obligations d’injonction et d’information, le MO/DO est tenu solidairement avec l’employeur au paiement des rémunérations, indemnités et charges dues (les conditions de paiement seront définies par décret)  

L.3245-2

II-   Transmet   à l’agent de contrôle une copie du courrier que doit lui adresser l’employeur du salarié l’informant qu’il a régularisé la situation

 

 

Décret d’application à paraître 

III- Informe aussitôt l’agent de contrôle à défaut de réponse écrite de l’employeur dans un délai fixé par décret

Situation dans laquelle un sous-traitant direct ou indirect se trouve en infraction en qualité d’employeur envers un de ses salariés 

en matière, notamment, de libertés individuelles ou collectives, de discriminations et d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, de durée du travail, de congés et jours de repos, de paiement des heuressupplémentaires, des règles relatives à la santé et à la sécurité

Obligations du maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Risques encourus par le maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre (MO/DO)

Références code du travail

I.   Met en demeure immédiatement le sous-traitant employeur, quel que soit son rang, de faire cesser sans délai cette situation dès qu’il est informé par écrit par un agent de contrôle

A défaut d’avoir totalement exécuté ses obligations d’injonction et d’information, le MO/DO encourt une sanction qui sera définie par décret  

L.8281-1

 

 

 

II.   Transmet à l’agent de contrôle une copie du courrier que doit lui adresser l’employeur du salarié l’informant qu’il a régularisé la situation

 

III. Informe aussitôt l’agent de contrôle à défaut de réponse écrite du sous-traitant employeur dans un délai fixé par décret

Décret d’application à paraître

Risques encourus par le maitre d’ouvrage ou donneur d’ordre qui recourt sciemment, directement ou par personne interposée, aux services de celui qui exerce un travail dissimulé

Dispositions en vigueur 

 

-  Solidarité financière du MO/DO pour le paiement des impôts, taxes et cotisations obligatoires, pénalités et majorations dus au Trésor ou aux organismes de protection sociale

L.8222-2

-  Remboursement des aides publiques

 

-  Paiement des rémunérations, indemnités et charges dues pour  l’emploi des salariés concernés

 

-  Délit de recours au travail dissimulé : emprisonnement de 3 ans et amende de 45 000 € (225 000 € pour les personnes morales)

L.8224-1

Dispositions nouvelles ajoutées par la loi du 10 juillet 2014 

 

-  Aggravation du délit lorsque le recours au travail dissimulé par le MO/DO a été prémédité, organisé avec lui de façon structurée (délit commis en bande organisée) :  peine encourue de 10 ans d’emprisonnement et 100 000 € d’amende (500 000 € pour les personnes morales)

L.8224-2

-  Peines complémentaires encourues et, notamment, la diffusion du jugement sur un site internet dédié, pendant une durée de 2 ans 

L.8224-5

 

 

L’illégalité des coupures d’eau pour impayés

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L’illégalité des coupures d’eau pour impayés

L’illégalité des coupures d’eau pour impayés...

Paru sur le site de France Libertés, l’article est axé sur les coupures d’eau exercées par les multinationales.

Couper l’eau pour impayé dans une résidence principale est illégal en France depuis le 16 avril 2013. Cette interdiction est valable pour tous et toute l’année.

Les distributeurs d’eau semblent aujourd’hui ignorer ce profond changement législatif et continuent de couper l’eau dans les familles françaises parfois sans préavis, souvent sans même chercher un arrangement. Ils privent arbitrairement des personnes, pour la plupart en situation de grande précarité, d’une vie digne.

Difficile de chiffrer le nombre de coupures d’eau par jour mais elles sont nombreuses, comme en atteste les appels à l’aide reçus par la Coordination Eau Île-de-France depuis qu’elle a publié sur son site internet un article écrit par Henri Smet, informant sur l’illégalité des coupures d’eau en France.

L’accès à l’eau est un droit fondamental. Les acteurs de l’eau n’ont de cesse de nous rappeler que nous partageons tous cette évidence. Pour autant, l’obsession économique de notre temps les fait devenir sourds à la protection de la dignité humaine quant il s’agit de parler d’argent. Mais couper l’eau pour impayé n’est pas un acte économique, c’est tout simplement une violation des droits humains.

Dans la société occidentale moderne, le poids de la légalité est puissant alors que le poids de la moralité semble parfois avoir simplement disparu. En dénonçant les coupures d’eau en réponse aux impayés, nous mettons en lumière les dérives de notre société économique qui n’hésite pas à se mettre hors la loi tant que personne ne réagit.

Mais nul n’est censé ignorer la loi. Alors au lieu de faire comme si elle n’existait pas, comme s’il s’agissait d’une erreur du législateur, les multinationales de l’eau auraient dû montrer l’exemple, prendre en compte et faire cesser leurs coupures dès la promulgation de la loi. Elles ne l’ont pas fait comme le prouve les demandes qui remontent vers nous depuis maintenant plusieurs semaines.

Rappelons ce que dit la loi « Brottes » n° 2013-312 du 15 avril 2013 : « Du 1er novembre de chaque année au 15 mars de l'année suivante, les fournisseurs d'électricité, de chaleur, de gaz ne peuvent procéder, dans une résidence principale, à l'interruption, y compris par résiliation de contrat, pour non-paiement des factures, de la fourniture d'électricité, de chaleur ou de gaz aux personnes ou familles. Ces dispositions s'appliquent aux distributeurs d'eau pour la distribution d'eau tout au long de l'année. »

Depuis l’adoption de la loi « Brottes » et son application par décret n° 2014-274 du 27 février 2014, la disposition législative est très claire : Les distributeurs d’eau ne peuvent pas couper la fourniture en eau dans une résidence principale pour motif d’impayé.

France Libertés et la Coordination Eau Ile de France demandent à tous les maires de France – qui rappelons-le sont responsables de la gestion de l’eau - de veiller à ce qu’aucune résidence principale de leur territoire ne subisse de coupure d’eau pour non-paiement de factures.

France Libertés demande également aux entreprises de l’eau (notamment aux trois grandes multinationales de l’eau que sont VEOLIA, la Lyonnaise des Eaux et la SAUR) de stopper toutes les coupures d’eau pour impayés immédiatement en France.

Enfin, l’association demande au médiateur de l’eau de s’emparer de cette question pour faire appliquer la loi.

Afin que ces demandes ne restent pas sans suite, nous appelons tous les citoyens français qui subissent actuellement une coupure d’eau à témoigner en remplissant le formulaire ci-dessous.

Nous pouvons agir aujourd’hui ensemble pour que cesse l’illégalité des coupures d’eau pour impayés en France. Aidez-nous à faire appliquer la loi.

2. La loi en vigueur
L’article L115-3 du CASF concernant les coupures pour impayés a été modifié par la loi Brottes N°2013-312 du 15 avril 2013. Dans la nouvelle version, il précise qu’en ce qui concerne l’eau :

« Les distributeurs d’eau ne peuvent procéder, dans une résidence principale, à l’interruption, y compris par résiliation de contrat, pour non-paiement des factures, de la fourniture d’eau aux personnes ou familles. »

Alors qu’auparavant, cette interdiction était limitée aux seules personnes qui étaient aidées par le Fonds de solidarité pour le logement.

Ce texte est similaire à celui sur les coupures d’énergie mais qui est limité à la seule période d’hiver. Pour l’eau, il n’y pas la moindre exception. La loi prévoit qu’un décret définira les modalités d’application de la loi. Le dit décret est sorti le 27 février 2014 et n’a donné aucune explication concernant la portée de la disposition législative sur les coupures d’eau. Le décret a d’ailleurs été rédigé de manière à ne pas dire que les coupures d’eau sont désormais interdites ou qu’elles sont autorisées dans certains cas. Ceci résulte du fait que la disposition législative est parfaitement claire : la loi exclut toutes les coupures sans prévoir d’exception.

Cette disposition législative est généralement considérée comme ayant été adoptée par inadvertance ou par erreur. Vrai ou faux, aucun décret ne peut autoriser ce que la loi interdit. Ainsi, il ne serait pas envisageable de limiter par voie de décret l’interdiction des coupures aux seules personnes démunies. De même, le décret ne peut autoriser les coupures sous réserve d’avoir recommandé à l’usager de faire valoir ses droits à une aide sociale.

3. Les réductions de fourniture d’eau
Le décret du 27 février 2014 n’autorise pas les réduction de débit pour l’eau et doit être interprété comme excluant cette possibilité.

Toutefois ce raisonnement est vicié par le fait qu’un décret ne peut pas introduire des dispositions si la loi ne le prévoit pas, interdictions qui portent préjudice à la liberté d’administration des municipalités (protégée par la Constitution). On peut donc affirmer qu’une municipalité peut parfaitement réduire le débit de fourniture d’eau des personnes qui ne payent pas leur eau. D’ailleurs, Marseille et Lyon font depuis longtemps du lentillage (réduction de débit) au vu et au su de tous et la même technique est utilisée avec succès dans des municipalités plus petites. Ainsi en 2012, quand les coupures étaient permises, dans le Grand Lyon (260 000 abonnés et 1.3 millions d’habitants), il y a eu 750 coupures d’eau et 2 000 lentillages tandis que 2127 ménages ont reçu une aide moyenne de 176 € par ménage pour payer leurs dettes d’eau. On constate que la technique des lentillages est utilisée à Lyon aussi souvent que les remises de dettes. Bien sûr, certains distributeurs sont hostiles à cette solution qui est coûteuse et plus difficile à mettre en œuvre. Mais au moins avec le lentillage, les usagers ne sont pas obligés d’utiliser les toilettes publiques, s’il y en a, puisque couper l’eau, c’est priver les usagers d’accéder à leurs toilettes.

CONCLUSION : Ne vous laisser pas impressionner par les menaces de coupures et répliquez en rappelant que la loi Brottes les a purement et simplement interdites. En cas de menaces de coupure, écrivez au maire pour vous plaindre que le distributeur ne respecte pas la loi. Si le distributeur insiste, faites le savoir aux associations de consommateurs et aux représentants des partis politiques qui vous écoutent. La loi doit être respectée mais …les factures d’eau doivent aussi être payées. La loi Brottes n’a pas rendu l’eau gratuite !!!

Références :

LOI n° 2013-312 du 15 avril 2013 visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre et portant diverses dispositions sur la tarification de l’eau et sur les éoliennes.

Décret n° 2014-274 du 27 février 2014 modifiant le décret n° 2008-780 du 13 août 2008 relatif à la procédure applicable en cas d’impayés des factures d’électricité, de gaz, de chaleur et d’eau

Aide-mémoire

Suivez les étapes suivantes pour que les coupures d’eau cessent

1. Par courrier : déposez ou envoyez le courrier à télécharger ci-dessous au maire de votre commune et à l’entreprise qui gère l’eau sur votre territoire.

Vous pouvez également utiliser ce courrier pour informer les services sociaux de la nouvelle loi en vigueur et l’illégalité de couper l’eau.

2. Par téléphone :

- Appelez le service de distribution de l’eau potable de votre commune

- Demandez à parler à un responsable du Service Recouvrement (sans informer de l’objet de votre appel, c’est-à-dire : coupure d’eau)

- Munissez-vous de la référence de la loi Brottes et n'hésitez pas à citer la Fondation France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France en soutien à votre appel. Soyez ferme : votre distributeur est hors la loi, rappelez-le lui !

- Refusez de payer toute majoration liée à cette coupure illégale

- Informez votre interlocuteur du courrier que vous avez adressé à votre maire (étape 1)

- Informez votre interlocuteur que nous envisageons d'engager une procédure judiciaire si l’eau n’est pas rétablie et si les coupures ne cessent pas

- Donnez 24h de délai pour annuler la coupure. Déclarez notre intention d'appeler un huissier de justice pour constater la coupure illégale, voire d’alerter la presse si l’eau n’est pas revenue.

Coupure d’eau : quoi faire ? - Cliquez

Les broyats d’emballages en bois sortent du statut de déchet

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Les broyats d’emballages en bois sortent du statut de déchet

Les broyats d’emballages en bois sortent du statut de déchet

Actuellement, environ 800 000 tonnes de broyats d’emballages en bois sont valorisées chaque année en France, dont 80 % en chaufferies bois. Il s’agit d’un modèle exemplaire de valorisation du bois en fin de vie et d’économie circulaire, principe clé du projet de loi de programmation pour un nouveau modèle énergétique.

Une évolution réglementaire impose désormais que les combustibles destinés aux chaufferies respectent de nouvelles exigences environnementales. Ainsi, à partir du 15 octobre 2014, les broyats de bois d’emballage ne pourront être brulés dans les chaufferies classées dans la rubrique 2910‐A, qu’après avoir fait l’objet d’une sortie de statut de déchet qui atteste le respect des critères qualité et environnementaux. (Transcription en droit français de la directive européenne de novembre 2010, relative aux émissions industrielles, et parution le 11 septembre 2013 du décret modifiant les règles de classement et d’approvisionnement des installations de combustion dans la nomenclature ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement))

Pour l’avenir de la filière, il était donc impératif que ces broyats d’emballages en bois puissent sortir du statut de déchet pour continuer à approvisionner les chaufferies bois. Conscients des enjeux à la fois pour les installations de combustion et les plateformes d’approvisionnement, AMORCE, le CIBE, la FEDENE, FEDEREC, la FNB et SER‐FBE, consortium soutenu par l’ADEME, ont associé leurs expertises et déposé en septembre 2013 une demande officielle nationale de sortie de statut de déchet (SSD) des broyats d’emballages en bois. Après une instruction du Ministère de l’écologie et du développement durable et de nombreux échanges avec les pouvoirs publics, ces organisations professionnelles se félicitent de la signature et de la publication imminente de l’arrêté fixant les critères de sortie du statut de déchet pour les broyats de bois d’emballage.

Les attestations de sortie de statut de déchet : une condition sine qua non au maintien des approvisionnements en bois existants des chaufferies 2910‐A

Après le 15 octobre 2014, les chaufferies classées 2910‐A utilisant du broyats d’emballages en bois pourront demander aux fournisseurs de présenter les nécessaires attestations de sortie du statut de déchet pour les broyats d’emballages en bois utilisés afin de maintenir les approvisionnements existants. C’est ce que recommande collégialement le Consortium. En effet le broyats d’emballages en bois utilisé aujourd’hui dans les chaufferies représente un gisement très important qu’il convient de conserver pour des usages de production d’énergie, ceci dans des conditions techniques, administratives et règlementaires les plus simples qui soient.

Des mesures simples mais nécessaires à mettre en œuvre par les plateformes d’approvisionnement en bois

La démarche de SSD est assumée par les fournisseurs de combustibles et mise en œuvre au niveau des plateformes d’approvisionnement produisant des broyats de bois. Quelques mesures simples s’imposent donc à ces dernières, à commencer par l’identification d’une zone de déchargement où le bois pourra être contrôlé visuellement à réception avant d’être trié et orienté sur la plateforme vers l’aire de stockage adaptée (bois d’emballage, déchets bois, indésirables). Les plateformes doivent, par ailleurs, s’engager dans une démarche de gestion de la qualité qui couvre l’ensemble du processus de sortie de statut de déchet. Pour le 15 octobre 2014, les opérateurs devront a minima avoir pris contact avec un organisme accrédité.

En parallèle, des sessions de formation du personnel doivent être programmées pour former aux nouvelles procédures et dispositions de contrôle. Des analyses chimiques doivent également être réalisées sur des échantillons pour s’assurer que la présence de certains composés est inférieure aux limites fixées par l’arrêté SSD. (Au moins une analyse conforme d’ici le 15 octobre 2014).

Le bois énergie est la première énergie renouvelable en France. L’utilisation de cette ressource du bois d’emballage, complémentaire du rémanent forestier, s’inscrit pleinement dans les objectifs du projet de loi de programmation pour un nouveau modèle énergétique qui encourage le développement de l’économie circulaire et prévoit la montée en puissance des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique national.


Des règles pour bien manipuler les fluides fluorés des PAC et équipements de climatisation

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Des règles pour bien manipuler les fluides fluorés des PAC et équipements de climatisation

Des règles pour bien manipuler les fluides fluorés des PAC et équipements de climatisation

Suite aux échos faisant état d'incidents importants survenus sur des unités extérieures de climatisation et de pompes à chaleur, nous souhaitons rappeler aux professionnels les règles essentielles de manipulation des fluides frigorigènes pour les installations thermodynamiques.
Ces bonnes pratiques, alliant respect des règlementations et des procédures sont de nature à sécuriser l’équipement et protéger les personnes notamment contre « l’effet Diesel ».

Des précautions élémentaires

Les équipements de réfrigération, de conditionnement d'air et les pompes à chaleur sont des Equipements Sous Pression (dès que la pression dépasse 0,5 bar) qui doivent respecter les exigences du décret 99-1046 du 13 décembre 1999. Leur mise en service et leur maintenance nécessitent que le technicien d'intervention prenne 3 précautions élémentaires lors de la charge du fluide :

1 – Arrêter le compresseur avant toute intervention

2 – Mettre l’installation hors-tension

3 – Toujours effectuer le tirage au vide de l’installation avant d’opérer la charge en fluide.

Par ailleurs, le professionnel doit vérifier au préalable que le fluide utilisé est fourni avec un certificat d’analyse, preuve d’un produit de qualité non contrefait.

Les fluides frigorigènes présents dans les équipements sont majoritairement des HFC :

R-134a, R-407C, R-410A.

Pas d’attestations, pas d’intervention

En France, toute personne qui intervient sur ces équipements est soumise à une réglementation très précise :

- Depuis juillet 2011, tout personnel manipulant des fluides fluorés doit obligatoirement posséder une attestation d'aptitude, valable à vie.

- Depuis juillet 2009, les entreprises et opérateurs employant ces personnels sont obligatoirement titulaires d'une attestation de capacité, délivrée par un organisme agréé pour une durée de 5 ans.

- Toute intervention induisant la manipulation de fluide frigorigène doit faire l’objet d’un rapport d’intervention remis au propriétaire de l’installation.

Le propriétaire de l’équipement a le devoir de s’assurer que l’entreprise intervenant respecte ces 3 exigences réglementaires.

Un phénomène très rare appelé « effet Diesel »

Toute intervention sur un Equipement Sous Pression ou manipulation de fluides fluorés a donc ses règles.

De plus le technicien qui intervient doit garder en mémoire que, dans certaines circonstances bien particulières, un risque d'explosion peut apparaître. C'est ce que l'on appelle : l'«effet Diesel »

Ce phénomène peut se produire lorsque deux conditions cumulatives sont réunies :

1. D'une part présence d'air et/ou d'oxygène dans le circuit frigorifique pendant un temps prolongé, à la suite de :

* Mauvais tirage au vide

* Fuite

* Erreur de manipulation

* Azote mal purifié...

2. D'autrepartaugmentationdelapressiondanslecircuithautepressionprovoquée par exemple par une vanne fermée, un tube pincé ou écrasé,....

Dans une telle hypothèse, l'air et/ou l'oxygène se mélange à l'huile, et ce mélange peut exploser en raison de la température et de la pression élevée dans l'enveloppe du compresseur.

A noter que l'effet Diesel se produira plus sûrement avec des fluides contrefaits ou contenant des impuretés.

Il est rappelé que tout incident de ce type doit être porté immédiatement à l’attention du préfet du département du lieu d’installation selon les exigences de l’article 25 du décret 99-1046.

Les notices d’installation des équipements mettent en garde les personnels contre les dangers liés aux mauvaises manipulations.

Le phénomène d’ionisation

Autre point, un compresseur est conçu pour fonctionner avec du fluide frigorigène. En aucun cas il ne doit être utilisé comme une pompe de tirage au vide.

Lorsque la pression est très basse à l’intérieur du compresseur, une rupture diélectrique liée au phénomène d’ionisation peut survenir. La mise sous tension produira alors un arc électrique qui pourra endommager isolants et compresseur. Les dégâts générés sur ce dernier peuvent être irréversibles.

Un AMI pour l’innovation industrielle dans la rénovation énergétique des bâtiments

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Un AMI pour l’innovation industrielle dans la rénovation énergétique des bâtiments

Un AMI pour l’innovation industrielle dans la rénovation énergétique des bâtiments

Cet Appel à Manifestations d'Intérêt intitulé « Méthodes industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments » vise à encourager les solutions techniques innovantes favorisant les économies d’énergie.

Les projets financés par cet appel à projet devront permettre la réalisation ou la rénovation de bâtiments aux performances énergétiques supérieures à celles exigées par la réglementation.

Il est ouvert pour une durée de 30 mois, jusqu’au 2 novembre 2016. La taille minimale des projets finançables est d’un million d’euros.

Les projets seront instruits par l’ADEME en trois périodes successives, selon le calendrier suivant :

• 1ère clôture intermédiaire : 2 mars 2015 2ème

• clôture intermédiaire : 2 décembre 2015

• Clôture finale : 2 novembre 2016

Cet Appel à Manifestations d’Intérêt s’inscrit dans le cadre du programme « Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte » des Investissements d’Avenir, doté de 1 125 M€ et opéré par l’ADEME, l’agence du Ministère de l’Écologie et de l’Énergie.

Trois axes d'innovation :

- Développer des solutions « clé en main » technologiques et logistiques avec des procédés constructifs pré-industrialisés et packagés pour la rénovation des bâtiments. Il s’agit de faciliter les opérations de rénovation notamment en permettant l’intervention « en site occupé » et en réduisant des temps d’intervention sur chantier.

- S’appuyer sur les technologies numériques : la généralisation de la maquette numérique et le développement des outils numériques de pilotage permettent une meilleur fluidité dans la communication entre acteurs du bâtiment et une vision globale du maître d’ouvrage (pour limiter les erreurs, les malfaçons et les retards, donc réduire les coûts), le développement de nouvelles solutions en matière de domotique et d’immotique pour une gestion intelligente des usages énergétiques du bâtiment.

- Travailler sur les matériaux renouvelables et recyclés : les solutions bois construction, les matériaux biosourcés et les composants de matériaux issus du recyclage. Il s’agit de développer l’usage de ces matériaux aux atouts environnementaux importants et de permettre la montée en puissance de filières d’approvisionnement locales ainsi que d’expérimenter la construction d’immeubles de grande hauteur en bois.

Il est prévu d’expérimenter la construction d’immeubles de grande hauteur en bois.

L’AMI soutiendra également les plateformes technologiques pour l’innovation dans le secteur du bâtiment afin d’améliorer les synergies entre les divers acteurs de la filière du bâtiment dans le domaine de l’éco-construction.

Des aides attractives

Le Commissariat Général à l’Investissement et l’ADEME apportent à ces projets des modalités d’aide renforcées et simplifiées afin de déployer plus rapidement les financements.

Deux types de financement sont proposés à destination des entreprises :

- des aides partiellement remboursables : composées d’un quart de subventions et de trois quart d’avances remboursables, ces aides donnent accès aux taux d’aide maximum. Le remboursement se fera en fonction de l’avancement et du succès commercial du projet ;

- des subventions : réservées aux petits montants, ces aides s’adossent alors sur des taux d’aide minorés.

Pour en savoir plus sur le PIA : investissement-avenir.gouvernement.fr

« Arrêtons l’Écocide en Europe – Donnons des droits à la Terre »

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«  Arrêtons l’Écocide en Europe – Donnons des droits à la Terre »

« Arrêtons l’Écocide en Europe – Donnons des droits à la Terre »

L’Initiative Citoyenne Européenne «Arrêtons l’Écocide en Europe » a été initiée par un comité de 11 citoyens issus de neuf pays européens et lancée au parlement européen le 22 janvier 2013.

L’écocide se définit comme la destruction totale ou partielle d’un écosystème, une destruction qui, à grande échelle, menace directement ou indirectement la survie de l'Homme en tant qu’espèce. "Eco" vient du grec ancien "maison". "Cidare" vient du latin : "tuer". L'écocide est donc le fait de "détruire la maison", en l'occurrence la seule que nous ayons : la Terre !

Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, les auteurs, 22 chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, s’alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques. « Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière." explique Arne Moers, co-autrice de l'étude. Ce seuil correspondrait à l'utilisation de 50 % des ressources terrestres. Or, aujourd'hui, 43 % des écosystèmes terrestres sont déjà utilisés pour subvenir aux besoins des hommes.

Pour mettre un terme à la destruction de nos écosystèmes et garantir l'avenir des générations futures, il faut pouvoir s'attaquer aux donneurs d'ordres et non pas seulement aux sociétés qui commettent des crimes environnementaux, il nous faut faire sauter les verrous de la législation actuelle et court-circuiter la pression des lobbies exercée sur nos représentants politiques

Une nouvelle loi est donc nécessaire et cette loi nous avons la possibilité de l'impulser, grâce à une "initiative citoyenne européenne", outil de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne : si un million de citoyens, venant d'au moins un quart des pays membres, se rassemblent autour d'un même projet, la Commission Européenne est tenue d'étudier la possibilité d'une directive.

Il ne s'agit pas d'une pétition mais d'un vote citoyen, ce qui a beaucoup plus de poids. Nous avons un an pour réunir en Europe le nombre de signatures nécessaires (dont 54 000 en France). Les soutiens sont collectés via un site sécurisé de la Commission européenne qui demande à vérifier votre identité pour s’assurer que vous êtes citoyen européen.

Nous voulons que l'Écocide devienne un crime pour lequel des sociétés et des dirigeants puissent être jugés responsables selon le droit pénal et le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique.

Nous souhaitons, à travers l’Initiative Citoyenne Européenne, obtenir que l’Écocide soit reconnu comme crime dans les trois cas suivants :

• quand l’Écocide se produit sur le territoire européen (territoires maritimes y compris),

• quand des entreprises européennes sont impliquées même en dehors du territoire européen,

• quand des citoyens européens - qui pourraient travailler pour des sociétés non-européennes - sont impliqués.

Objectif général de la Directive Ecocide :

L’objectif est de responsabiliser les chefs d’entreprises, de gouvernements ou les dirigeants de banques à ne plus accepter, quelque soit la pression des actionnaires ou des lobbies, d’investir dans des systèmes de production dangereux et d’utiliser des ressources énergétiques dangereuses pour le maintien du cycle de vie et dangereuses pour le maintien de la paix. Ils offriront leurs compétences et leurs fonds d’investissement à des sociétés qui respecteront le cadre légal posé par la directive.. Ce qui manque à l’heure actuelle.

Une directive écocide permettra d’accélérer la transition énergétique en la dotant de moyens pour réussir, elle reconnaîtra le rôle incontournable des écosystèmes pour maintenir la vie et restituera à l’homme sa place réelle de maillon dans le vivant et non de gestionnaire.

Dispositions Pertinentes de la Directive Ecocide :

La directive Ecocide s'applique donc aux citoyens de l'UE et aux entreprises européennes opérant aussi en dehors de l'UE. Les produits issus d’une chaîne de production ayant causé un écocide devront être interdits d’importation sur le territoire européen. Ces mesures éviteront une délocalisation d’entreprises européennes cherchant à contourner la loi.

La directive Ecocide reconnaît la responsabilité de personnes physiques selon le principe de supériorité hiérarchique, quelles qu’elles soient, même si les actes ont été commis sans intention et lève ainsi toute impunité. Chefs de gouvernement et PDG peuvent donc être concernés.

Elle reconnaît aussi la responsabilité de personnes complices qui auraient facilité un écocide en conseillant ou subventionnant des activités dangereuses. Les institutions financières sont donc visées ainsi que les cabinets d’expertise environnementale. Les études d’impact environnemental sont souvent menés par des consultants-experts financés par les entreprises elles-mêmes.

La directive Ecocide ne prend plus en considération le facteur risque comme unité de mesure mais la hauteur des conséquences. Ainsi la dangerosité d’une technologie ne se mesurera plus en fonction des risques de catastrophe (probabilité) qu’elle pourrait engendrer, mais en fonction de l’étendue des dommages en cas de catastrophe. Le risque d’un « Fukushima » est minime, les conséquences de la catastrophe de Fukushima sont immenses. La directive demande donc aux dirigeants d’évaluer différemment leurs choix stratégiques et d’assumer, de par leurs fonctions, et non leurs intentions, leurs responsabilités dans ces choix faits au nom de leur entreprise, de leur gouvernement ou de leur institution financière.

La directive Ecocide anticipe les difficultés liées à sa mise en œuvre en proposant la mise en place d’une période de transition d’au moins cinq années permettant à la société de s’adapter pour être en mesure de s’y conformer. Elle accompagne ainsi efficacement une transition énergétique nécessaire, en lui donnant un cadre légal qui permettra aux Etats de mettre en place un système incitatif efficace et d’abandonner petit à petit nos vieux schémas industriels.

La directive écocide prévoit enfin la mise en place d’un mécanisme de Justice réparatrice sur lequel la Cour pourra s’appuyer pour évaluer et ordonner la réparation des préjudices et la restauration des lieux, commanditer des études d’impact indépendantes et décider de suspendre des opérations en cours dangereuses.

Directive Ecocide :

Le projet de Directive Ecocide s’inspire d’une proposition de loi internationale sur le Crime d’Ecocide. L’initiative citoyenne européenne vise à rassembler, en l’espace d’une année, la signature de 1 million d'européens pour interdire l'écocide en Europe, par des sociétés européennes ou par des citoyens européens. Si l'initiative est couronnée de succès, la Commission devra examiner la proposition et pourra être transformée en droit communautaire.

Projet de directive consultable en ligne sur le site de la CE :

http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/initiatives/ongoing/details/2013/000002

Loi sur l’écocide:

L’avocate Polly Higgins a proposé une loi contre l’écocide à l'ONU en Avril 2010 en vue d’amender le Statut de Rome constituant de la cour pénale Internationale. Le crime d’Ecocide deviendrait le 5ème crime contre la paix. Le projet de loi contre l’écocide a été publié dans “La Terre est notre affaire” et un Document de Réflexion pour les Gouvernements « Fermons la porte aux activités industrielles dangereuses », a été soumis à tous les gouvernements.

Le site de la campagne « Eradicating ecocide » : www.eradicatingecocide.com

Application de la loi : La Cour suprême du Royaume-Uni, s’appuyant sur les articles de la loi Ecocide proposée, a mené un procès fictif démontrant que ces dispositions étaient applicables. Elle a jugé deux cas, sous de faux noms, qui se référaient à la catastrophe écologique du Golfe du Mexique suite à l’explosion d’une plateforme pétrolière en mer appartenant à BP, et l’écocide provoqué par l’exploitation des sables bitumineux en Alberta au Canada.

http://eradicatingecocide.com/overview/mock-trial/

Parce que la Méditerranée abrite près de 8 % de la diversité biologique marine que Tara mène une étude scientifique sur le plastique en mer

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Parce que  la Méditerranée abrite près de 8 % de la diversité biologique marine que Tara mène une étude scientifique sur le plastique en mer

Parce que la Méditerranée abrite près de 8 % de la diversité biologique marine que Tara mène une étude scientifique sur le plastique en mer

Après plus de quatre ans à naviguer autour de la planète et en Arctique, Tara réalise une expédition en Méditerranée, d’avril à novembre 2014. Elle comporte à la fois un volet de sensibilisation sur les nombreux enjeux de développement durable de la Méditerranée et un volet scientifique sur le plastique.

Parti de Lorient en fin avril, l’expédition Tara Méditerranée s’achèvera en novembre prochain, au terme de 7 mois d’études et d’escales dans les rivages méditerranéens.

450 millions d’habitants vivent sur les zones côtières de la Méditerranée répartis dans 22 pays riverains. Par ses caractéristiques géographiques et climatiques, la Méditerranée abrite aussi près de 8 % de la diversité biologique marine, même si elle ne représente que 0,8 % de la surface de l’Océan.

Aujourd’hui ses mégapoles sont saturées, la Méditerranée concentre 30% du trafic maritime mondial, les difficultés liées aux pollutions venant de la terre se multiplient, mettant sous pression l’écosystème marin essentiel pour les populations et pour la vie en général. Parmi ces pollutions, la présence croissante de micro-plastiques dans la mer et sa probable incorporation dans la chaine alimentaire, et donc dans nos assiettes, pose question. Il est urgent d’avancer vers des solutions concrètes comme l’assainissement des eaux, la gestion des déchets, l’innovation pour un plastique biodégradable, la promotion du tourisme durable ou la création d’Aires Marines Protégées préconisées depuis des décennies par la Convention sur la Diversité Biologique de l’ONU ainsi que par l’Union Européenne.

Parce que  la Méditerranée abrite près de 8 % de la diversité biologique marine que Tara mène une étude scientifique sur le plastique en mer

UN VOLET SCIENTIFIQUE

Une étude scientifique sera menée à bord de Tara sur le plastique en mer, coordonnée par le Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (Université Pierre et Marie Curie et CNRS) en France et l’université du Michigan aux États-Unis.

L’accumulation de débris plastique dans la nature est “l’un des changements récents le plus répandu et durable sur la surface de notre planète” (Barnes et al, 2009), et l’une des grandes préoccupations environnementales de notre temps. Pourtant nous connaissons trop peu de choses sur ce qu’il advient de ces plastiques et sur leurs rôles dans la dynamique des écosystèmes pour pouvoir prédire leurs impacts à venir sur les océans de notre planète et sur l’Homme.

Dans le but de combler cette lacune, les scientifiques réaliseront une mission interdisciplinaire afin de mieux comprendre les impacts du plastique au niveau de l’écosystème méditerranéen. Elle quantifiera les fragments de plastique, ainsi que la taille et le poids de ces fragments. Elle qualifiera aussi les matières plastiques (ainsi que les polluants organiques liés au plastique) qui se répandent en mer. Encore inconnus, de véritables écosystèmes microscopiques et macroscopiques (bactéries, protozoaires, micro-algues, crustacés, mollusques etc.) se développent à la surface de ces fragments de plastique posant des questions sur l’entrée probable de ces polluants dans la chaine alimentaire. Ce plastique flottant charrié par les grands fleuves qui se jettent en Méditerranée est devenu une composante de son écosystème qui influence la chimie de la mer”, explique le Dr Gaby Gorsky, responsable scientifique de la mission et directeur de l’observatoire océanographique de Villefranche-sur-Mer (CNRS).

Cette recherche viendra compléter celles que nous avons déjà accomplie à bord de Tara dans le Pacifique lors de l’expédition Tara Oceans en 2011, et en Arctique en 2013.

Et elle s’inscrit en complément du travail accomplit par l’Expédition MED depuis 2009 dans la Méditerranée nord-occidentale.

Les résultats de cette étude scientifique permettront d’encourager les pays riverains de la Méditerranée et les populations à mettre en place une meilleure gestion de ces déchets et de l’assainissement. Ils encourageront également l’innovation industrielle vers de nouveaux plastiques biodégradables pour le futur.

Deux scientifiques seront en permanence à bord en charge des protocoles, guidés par les données satellite à terre. Des filets de surface seront dédiés à cette étude quotidienne de jour comme de nuit lorsque Tara sera en mer.

OBJECTIFS SCIENTIFIQUES DE L’EXPÉDITION TARA MÉDITERRANÉE :

1— Évaluation de la distribution spatiale des fragments de plastique flottants (de 0,3 à 50 mm) dans la mer Méditerranée.

2— Caractérisation chimique des différents types de plastique.

3— Microscopie électronique et analyse génomique des communautés microbiennes attachées au plastique.

4— Structure des écosystèmes du plancton en contact avec des fragments de plastique - jour /nuit.

5— Acquisition d’indicateurs environnementaux - température, salinité, turbidité, pigments, couleur de l’océan.

L’équipe de l’Université du Maine (USA) en collaboration avec la NASA va également installer des instruments à bord de Tara pour mesurer la turbidité des eaux en relation avec les pigments algales et les mesures satellitaires.

DIRECTEUR SCIENTIFIQUE :

Gaby Gorsky, directeur de l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer (CNRS/UMPC).

Parce que  la Méditerranée abrite près de 8 % de la diversité biologique marine que Tara mène une étude scientifique sur le plastique en mer

UN VOLET DE SENSIBILISATION

“Habituée aux contrées lointaines, cette année c’est en Méditerranée, berceau des civilisations qu’évoluera Tara. Au-delà des recherches sur ce mal du XXIème siècle que sont les pollutions plastiques, cette mission promet d’être riche en rencontres, en culture et en humanité. Embarquez donc!” ROMAIN TROUBLÉ, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE TARA

Cette expédition, la dixième depuis 2003, sera l’occasion pour Tara Expéditions de promouvoir les efforts d’associations locales et régionales* sur les nombreux enjeux environnementaux liés à cette mer quasi fermée.

— Tara Expéditions collaborera avec MedPAN, le réseau des gestionnaires d’Aires Marines Protégées en Méditerranée à la promotion de ces initiatives. En effet, la création et la bonne gestion des Aires Marines Protégées identifiées par la richesse de leur biodiversité, encouragent l’ensemble des usagers de la mer à s’entendre sur une gestion durable de celle-ci. Aujourd’hui, ces zones manquent souvent de moyens et sont encore trop peu nombreuses pour couvrir 10% de cette mer avant 2020, objectif fixé par la Convention sur la diversité biologique.

— La recherche scientifique sur le plastique sera l’occasion de communiquer sur la nécessité de diminuer sa présence en mer. Cette réduction des déchets plastique passe par l’innovation pour de nouveaux matériaux, l’équipement, l’investissement et l’éducation des populations.

— Il s’agit aussi pour Tara Expéditions, pendant ces sept mois, de partager les premières analyses obtenues de l’expédition Tara Oceans (2009-2012). En 2009 Tara avait en effet débuté cette mission scientifique majeure par la Méditerranée. Cinq ans plus tard nous rencontrerons nos partenaires locaux avec les derniers résultats. Toutes les données (physico-chimiques, température, salinité, oxygène, fluorescence, nitrate dissous, chlorophylle) seront notamment disponibles en ligne en 2014.

— Une exposition itinérante et des films seront aussi partagés avec les publics rencontrés. Nous recevrons également des classes à bord lors des différentes escales. Et des artistes seront accueillis en résidence sur Tara pendant toute la durée de l’expédition.

TEMPS FORTS

DU 5 AU 12 AOÛT : Escale à Beyrouth (Liban)

DU 14 AU 20 AOÛT : Escale à Haïfa et Tel Aviv (Israël)

DU 29 AU 30 AOÛT : Escale à La Valette (Malte)

DU 1ER AU 6 SEPTEMBRE : Escale à Bizerte (Tunisie)

DU 9 AU 14 SEPTEMBRE : Escale à Alger (Algérie)

DU 20 AU 29 SEPTEMBRE : Escale à Marseille (France)

DU 30 SEPTEMBRE AU 5 OCTOBRE : Escale à St Tropez (France)

DU 9 AU 13 OCTOBRE : Escale à Naples (Italie)

DU 22 AU 27 OCTOBRE : Escale à Barcelone (Espagne)

DU 4 AU 7 NOVEMBRE : Escale à Portimao (Portugal)

16 NOVEMBRE : Retour à Lorient (France)

LES CAPITAINES QUI SE RELAIERONT :

Martin Hertau et Samuel Audrain

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FUKUSHIMA, DES PARTICULES ET DES HOMMES – LE 16 AOUT à 19H00 SUR FRANCE 5

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FUKUSHIMA, DES PARTICULES ET DES HOMMES – LE 16 AOUT à 19H00 SUR FRANCE 5

FUKUSHIMA, DES PARTICULES ET DES HOMMES – LE 16 AOUT à 19H00 SUR FRANCE 5

Au Japon, dans la région de Fukushima, des citoyens et des scientifiques tentent de comprendre ensemble l’invisible contamination qui n’en finit pas de menacer leur santé et d’obséder leur esprit. C’est ce dialogue inédit que le film cherche à partager.

Qu’est-ce qu’un environnement contaminé ? Que manger ? Où habiter ? Quand les enfants pourront-ils revenir ? Qu’est-ce que je risque ? Pour répondre à ces questions urgentes, des collaborations originales se créent entre des scientifiques qui sortent de leurs laboratoires et des citoyens obligés de s’intéresser à la science la plus complexe. Ainsi, à Iwaki, à 40 kilomètres de la centrale, une association de mères mesure le taux de radioactivité dans les jardins où jouent leurs enfants. Yumi Chiba, l’une d’elles, explique : « Depuis l’accident, le gouvernement et l’administration ont tendance à retarder l’information, à minimiser les taux de radioactivité et à nier les conséquences de la contamination. Les citoyens se demandent si les chiffres officiels sont fiables. Les gens sont devenus anxieux et sceptiques. »
A Date, à 30 kilomètres de la centrale, des chercheurs prélèvent des champignons, très consommés par la population : « Ils absorbent beaucoup le césium, précise le chercheur en radiochimie Yasushi Kino. A un mètre près, les taux de radioactivité changent beaucoup. La contamination évolue en fonction des conditions météorologiques, géologiques, géographiques… Il faut prendre en compte une multitude de paramètres pour arriver à une conclusion. »

Vivre inéluctablement sous haute surveillance

A Iitate, à 40 kilomètres de la centrale, les agriculteurs doivent mesurer la contamination de l’air, en fonction du vent et de la pluie, avant de cultiver leurs champs. Mais leurs récoltes ne sont destinées qu’aux analyses. Shinzô Kimura, spécialiste en radioprotection, aide les habitants des communes avoisinantes à cartographier la radioactivité de leur village, tout en étudiant l’impact de la matière radioactive sur l’organisme. Le chercheur en biologie médicale Manabu Fukumoto, lui, dissèque des centaines d’animaux. « La priorité, c’est de trouver sur quel organe le césium vient se fixer. C’est la première fois au monde qu’on fait une étude d’une telle ampleur. Nous n’en sommes qu’à deux ans et demi de recherches sur les animaux et il faudra sans doute compter encore plusieurs dizaines d’années avant d’avoir des réponses sur les effets de la contamination à faible dose. »
A Koriyama, à 50 kilomètres de la centrale, des familles entières viennent se faire contrôler. « Il y a beaucoup de problèmes liés à ces examens lorsqu’ils sont pratiqués par le gouvernement, explique le médecin radiologue Masamichi Nishio. Ils n’expliquent presque pas ce qu’ils font et ce qu’ils voient. Ce qui provoque une forte défiance chez les patients. En vérité, il n’est pas encore possible de déceler un cancer de la tyroïde qui serait lié à l’accident de la centrale. » « Les symptômes mettent du temps à se manifester, rappelle Manabu Fukumoto. Pour Tchernobyl, ce n’est que trois ans après l’accident que les premiers symptômes sont apparus. »
Pour Shinzô Kimura, « l’avenir des habitants de Fukushima est difficile à définir. La nature humaine fait que l’on a tendance à oublier les problèmes une fois les grandes difficultés passées. Il faudra sans relâche continuer la surveillance, continuer à mesurer la radioactivité de nos aliments, de nos corps. Il faudra également un suivi médical constant afin d’assurer un diagnostic précoce et des soins rapides le cas échéant. C’est tout ce que nous pouvons faire désormais. Il faut vivre avec cette contrainte. »

DOCUMENTAIRE
DURÉE 52’
AUTEURS-RÉALISATEURS GIL RABIER ET CLAUDE-JULIE PARISOT
PRODUCTION KAMI PRODUCTIONS, AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS ET ENCYCLO
ANNÉE 2014

Dans les zones orange et rouge autour de la centrale de Fukushima Daiichi, les scientifiques mesurent inlassablement les taux de radioactivité, variables selon la météorologie. © Kami Productions

Dans les zones orange et rouge autour de la centrale de Fukushima Daiichi, les scientifiques mesurent inlassablement les taux de radioactivité, variables selon la météorologie. © Kami Productions

Pensée du Jour

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Pensée du Jour

Pensée du Jour

« Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. »

L’Abbé Pierre 1912 - 2007

Au 1er août 2014, Les tarifs réglementés de vente de gaz diminuent de 1,28 %

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Au 1er août 2014, Les tarifs réglementés de vente de gaz diminuent de 1,28 %

Au 1er août 2014, Les tarifs réglementés de vente de gaz diminuent de 1,28 %

Au 1er août 2014, le tarif réglementé de vente moyen hors taxes de GDF SUEZ diminue de 1,28 % par rapport au barème en vigueur en juillet 2014.

Cette évolution résulte de la baisse des coûts d’approvisionnement du fournisseur tels qu’estimés par la formule tarifaire inscrite à l’article 2 de l’arrêté du 30 juin 2014 relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel de GDF SUEZ, appliquée ici pour la première fois.

Depuis le mois de décembre 2013, le tarif réglementé de vente moyen du fournisseur historique a diminué de 6,4 %.

La CRE rappelle que plusieurs fournisseurs de gaz proposent à ce jour des offres plus attractives que les tarifs réglementés et que tout consommateur résidentiel qui choisit une offre de marché conserve le droit de revenir aux tarifs réglementés à tout instant.

En application de l’article 6 du décret n° 2009-1603 du 18 décembre 2009 relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel tel que modifié par le décret n° 2013-400 du 16 mai 2013, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a été saisie par GDF Suez, le 10 juillet 2014, d’une proposition de barème pour ses tarifs réglementés de vente de gaz naturel en distribution publique (DP) pour le mois d’août 2014.
Par rapport au barème en vigueur, applicable depuis le 1er juillet 2014, cette proposition répercute l’évolution du coût d’approvisionnement de GDF Suez depuis cette date, estimée par le fournisseur à -0,72 €/MWh. Cette évolution correspond à une baisse moyenne des tarifs de 1,28% et est appliquée aux parts variables des tarifs.

Les tarifs réglementés de vente en distribution publique de GDF Suez sont encadrés par l’article L. 445-3 du code de l’énergie et par le décret du 18 décembre 2009 modifié susvisé.

L’article 3 de ce décret dispose que « les tarifs réglementés de vente du gaz naturel couvrent les coûts d'approvisionnement en gaz naturel et les coûts hors approvisionnement. Ils comportent une part variable liée à la consommation effective et une part forfaitaire calculée à partir des coûts fixes de fourniture du gaz naturel (...) ».

L’article 5 prévoit que pour chaque fournisseur, un arrêté des ministres chargés de l’économie et de l’énergie pris après avis de la CRE fixe, au moins une fois par an, les barèmes des tarifs réglementés de vente de gaz.

L’article 6 du décret du 18 décembre 2009 modifié prévoit que le fournisseur « modifie selon une fréquence prévue par arrêté des ministres chargés de l’économie et de l’énergie et au maximum une fois par mois, jusqu’à l’intervention d’un nouvel arrêté tarifaire [...] les barèmes de ses tarifs réglementés en y répercutant les variations des coûts d’approvisionnement en gaz naturel, telles qu’elles résultent de l’application de sa formule tarifaire ». L’article 4 de l’arrêté du 30 juin 2014 relatif aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel fourni à partir des réseaux publics de distribution de GDF Suez précise que « le fournisseur modifie chaque mois les barèmes de ses tarifs ».

L’article 6 du décret susmentionné indique qu’ « avant de procéder à une telle modification, le fournisseur saisit la Commission de régulation de l'énergie d'une proposition de barème accompagnée des éléments d'information permettant de la justifier, afin qu'elle en vérifie la conformité avec la formule tarifaire [...]. Le fournisseur ne peut appliquer la modification avant l’expiration d’un délai de vingt jours à compter de la saisine de la Commission de régulation de l’énergie ». L’arrêté du 30 juin 2014 a fixé les tarifs réglementés de vente en DP de GDF Suez ainsi que la formule permettant d’estimer l’évolution de ses coûts d’approvisionnement.
La CRE a vérifié que l’évolution des coûts d’approvisionnement de GDF Suez, telle qu’estimée par la formule, entre le 1er juillet 2014, date du dernier mouvement tarifaire, et le 1er août 2014, correspond bien à une baisse de 0,072 c€/kWh.

Cette évolution se traduit par une baisse moyenne des tarifs de 1,28 %.

La baisse des coûts d’approvisionnement est répercutée sur les parts variables de chaque tarif en c€/kWh. Cette baisse a été arrondie à 0,07 c€/kWh pour les tarifs Base, B0, B1 et B2I, facturés à deux décimales, et à 0,1 c€/kWh pour les tarifs B2S, TEL et TEL nuit, facturés à trois décimales, de telle sorte que la baisse moyenne de l’ensemble des tarifs soit de 0,072 c€/kWh.

La baisse de la facture annuelle d’un client moyen est donnée dans le tableau ci-dessous pour les principaux tarifs.

Tarif

Évolution de la facture

Base (cuisson)

- 0,4 %

B0 (cuisson et eau chaude)

- 0,8 %

B1 (chauffage)

- 1,2 %

B2I (petite chaufferie)

- 1,4 %

B2S (moyenne chaufferie)

- 2,3 %

TEL (grande chaufferie)

- 2,5 %

TEL (nuit)

- 2,5 %

 

Les clients qui ont souscrit une offre de marché à prix libre, y compris chez GDF Suez, ne sont concernés ni par les baisses, ni par les hausses du tarif réglementé pendant la durée de leur contrat.


Délibération de la CRE du 24 juillet 2014 portant vérification de la conformité du barème des tarifs réglementés de vente de gaz en distribution publique proposé par GDF Suez pour le mois d’août 2014 à la formule tarifaire fixée par l’arrêté du 30 juin 2014

 


Etiquetage des émissions de COV des produits de la construction : les évolutions du « Protocole de préparation des éprouvettes d'essai des portes et des fenêtres »

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Etiquetage des émissions de COV des produits de la construction : les évolutions du « Protocole de préparation des éprouvettes d'essai des portes et des fenêtres »

Etiquetage des émissions de COV des produits de la construction : les évolutions du « Protocole de préparation des éprouvettes d'essai des portes et des fenêtres »

Fidèle à sa mission d'accompagner les professionnels dans la compréhension et l'application des réglementations, normes et certifications en vigueur, l'UFME (Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures) souhaite informer les professionnels de l'évolution du « protocole de préparation des éprouvettes d'essai des portes et des fenêtres ».

La Réglementation applicable en bref

Depuis le 1er septembre 2013, toutes fenêtres et portes mises sur le marché doivent obligatoirement être étiquetées, en application de la réglementation relative à l'étiquetage des produits de la construction ou de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis, sur leurs émissions de polluants volatils (Composés Organiques Volatils : COV).

Une étiquette, apposée sur le produit ou son emballage, indique ainsi clairement au consommateur le niveau d' émission de COV du produit par une classe allant de A+ (très faibles émissions), à C (fortes émissions). Rappelons que les acteurs de la mise à disposition sur le marché sont responsables de l'apposition de l'étiquette et de la véracité des informations qui s'y trouvent, et que tout contrevenant à cette obligation légale s'exposerait à une amende de 5eme classe.

Une adaptation et des évolutions nécessaires proposées par l'UFME et le FCBA

Dans sa version initiale, le protocole, commun aux fenêtres et aux portes, laissait la possibilité de réaliser des essais à l'échelle1, et proposait des essais alternatifs sur éprouvettes de moindre dimension pour contourner les difficultés d'accès à des chambres d'émissions de grand volume. Cette première version faisait une distinction entre les fenêtres bois d'une part, et les fenêtres PVC ou aluminium d'autre part :

- Les éprouvettes de fenêtres bois devaient être fabriquées « sur mesure », en respectant la proportion entre les différents éléments constitutifs (vitrage compris), et avec un procédé représentatif d'une fabrication industrielle ;

- Pour les fenêtres PVC ou aluminium, les essais portaient sur des échantillons disjoints des différents composants, hors vitrage et éléments métalliques.

Cette distinction surenchérissait et ralentissait la préparation des éprouvettes de fenêtres bois, et rendait parfois difficile l'interprétation d'essais sur profilés de menuiseries PVC ou aluminium complexes.

« Depuis près de trois ans, nous accompagnons les professionnels dans l'application de cette Réglementation, en mettant à leur disposition des informations pratiques concernant les échéances réglementaires et les protocoles permettant d'établir le niveau d'émissions de COV de leurs produits. Ces évolutions étaient nécessaires, car elles répondent aux besoins des fabricants pour s'adapter à la réglementation » commente Gilles LEMONNIER, Animateur du groupe de travail technique Environnement de l'UFME .

Suite à la publication du rapport MenextBois du Codifab, l'UFME et le FCBA2 ont proposé des évolutions, validées par le FCBA et le CSTB3, pour adapter le protocole, et apporter une réponse concrète aux difficultés rencontrées par les fabricants pour mener leurs essais dans le respect de la réglementation. Ainsi, dans sa nouvelle version, le protocole ne différencie plus les matériaux et offre pour les fenêtres aluminium, bois ou PVC la possibilité de réaliser des tests, soit sur éprouvette représentative du procédé et de la constitution complète de la fenêtre, soit sur ses composants disjoints, sans vitrage. Le choix se fera suivant la complexité du produit.

Etiquetage des émissions de COV des produits de la construction : les évolutions du « Protocole de préparation des éprouvettes d'essai des portes et des fenêtres »

Étiquetage des produits de construction ou de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs émissions de polluants volatils selon le décret n° 2011-321 du 23 mars 201 1 et l’arrêté du 19 avril 2011 Protocole de préparation des éprouvettes d’essai de portes et de fenêtres

Un lotissement multi-générationnel à Kehl

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Un lotissement multi-générationnel à Kehl

Un lotissement multi-générationnel à Kehl

A une époque où le marché immobilier est de plus en plus serré et la démographie urbaine s’intensifie, il est important de penser à l’avenir. C’est pourquoi le constructeur allemand de maisons à ossature bois vient de bâtir un lotissement multi-générationnel à Kehl, dans le quartier de Goldscheuer, qui comprend 25 logements individuels.

WeberHaus vient de réaliser un nouveau projet d’habitation en partenariat avec un investisseur privé. Innovant et à l’écoute du marché, ce lotissement « multi générationnel » se compose de douze maisons citadines mitoyennes, de douze appartements plus petits pour personnes seules ou âgées ainsi que d’une maison jumelle. Pensé par les architectes A. Hamid von Berg-Hadjoudj et Stefan Weißhuhn, ce projet est présenté comme un nouveau mode de vie social et offre ainsi un espace d’habitation pour tout le monde, grâce à la construction de lieux de vie communs et ouverts. Ici, les maître-mots sont l’ambiance familiale et conviviale, la solidarité ou encore l’aide entre voisins.

Ainsi, Thomas Büttner s’est installée avec sa femme dans ce nouveau bâtiment et s’occupe de développer la cohésion entre jeunes et plus âgés : « nous apprécions énormément la compréhension entre voisins exceptionnellement bonne ici. Chacun se connaît et s’entraide. Deux fois par an, nous organisons une fête des voisins, qui ressemble un peu à une belle fête de famille, où chacun met la main à la pâte et échange avec les autres ».

Architecture intergénérationnelle et design personnalisé

Une qualité de vie qui commence dès l’arrivée, avec des espaces ouverts pour offrir aux habitants des lieux de rencontre. De plus, les logements sont différents les uns des autres. Les maisons mitoyennes offrent la plus grande surface (de 126 à 132 mètres carrés), on retrouve aussi des studios (43 m2), des triplex (55 m2) et des F3 (82 m2). Une différenciation des logements que l’on peut déjà apercevoir sur les façades, par un jeu de couleurs. Les entrées et patios des habitations sont également mis en valeur.

Une conception écologique et économe

Toutes les maisons et les appartements disposent d'une place de stationnement devant l'entrée, un emplacement utile par exemple pour transporter les courses ou des objets imposants. De plus, les caves sont accessibles via un espace couvert commun et non pas via le jardin en terrasse, comme c’est souvent le cas avec les maisons mitoyennes. Les appartements disposent également d'un balcon et de terrasses sur le toit. Le lotissement est également respectueux de l’environnement. Tous les logements intègrent le murextérieur ÖvoNatur, qui permet une excellente isolation (valeur U=0,15W/m2K) et de réelles économies d’énergie. De plus, les larges fenêtres et l'orientation plein sud garantissent un apport de lumière et de soleil efficace. Une installation solaire thermique est également prévue pour plus tard, pour tous ceux qui souhaitent utiliser l'énergie solaire.

Un investissement rentable dans l'avenir

Acheter un logement à Kehl est un investissement rentable et attractif sur le long terme, en dehors des aspects sociaux. La qualité du marché immobilier attire d’ailleurs de nombreux Français, qui trouvent en Allemagne une meilleure qualité de vie ou encore un prix du foncier plus faible.

Un lotissement multi-générationnel à Kehl

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

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Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris​

Un lieu d'accueil et de vie pour jeunes adultes

Le chantier de construction de la Maison International de Séjour (MIS), située dans le 13e arrondissement de Paris, a démarré. A la rentrée universitaire 2015, la MIS proposera un lieu d'accueil et de vie pour jeunes adultes avec une triple vocation : résidence étudiante, résidence sociale pour jeunes actifs et résidence d’hébergement de loisirs à vocation sociale.

L’objectif de la Ville de Paris est double : offrir un lieu d'hébergement de court et de moyen séjours et un lieu d'échanges culturels ouvert aux étudiants, jeunes actifs, touristes, mais aussi aux habitants du quartier.

Convivialité, découverte et échanges internationaux

La MIS, implantée dans la ZAC Joseph-Bédier – Porte d'Ivry, fait partie du Grand projet de renouvellement urbain (GPRU) de la Ville de Paris. Ce quartier fait l'objet d'une politique globale visant à améliorer le cadre de vie, à renouer les solidarités urbaines avec la commune limitrophe d'Ivry-sur-Seine et renforcer la politique sociale, tout en favorisant le développement économique local.

L'aménageur est la SEMAPA, pour le compte de la Ville de Paris, propriétaire des terrains. Le maître d’ouvrage de la MIS est la SA d’HLM Gambetta Locatif, ESH (entreprise sociale pour l’habitat) du Groupe Gambetta, titulaire d'un bail à construction de 52 ans, à l'issue duquel la Ville de Paris deviendra pleinement propriétaire des bâtiments. L’Atelier d’architecture Rolland & Associés (Angers, Paris) assurera la maîtrise d’œuvre. La gestion de l’ensemble du projet a été confiée à Fac Habitat.

Son concept repose sur la convivialité, la découverte et les échanges internationaux. Le centre d'animation disposera d'espaces collectifs pour favoriser les rencontres entre les étudiants, les touristes et le monde associatif local : salles de réunions, espaces à vocation pédagogique et bar-espace d'exposition.

Trois résidences et un centre d’animation. Une dimension exclusivement sociale

Le projet de la MIS englobe un ensemble immobilier de 13 804 m2 de surface construite, sur une parcelle d’environ 4 000 m2, en bordure du boulevard périphérique, avec un dénivelé de 8%. Il se compose de trois bâtiments adjacents (R+8 à R+10), perpendiculaires au périphérique, reliés par un écran antibruit, et comprenant quatre programmes distincts :

• Une résidence étudiante, sur 5 069 m2, répartie sur les plots 1 et 2, et comprenant 198 chambres.

• Une résidence sociale pour jeunes actifs, sur 2 063 m2, au sein du plot 2, comprenant 85 logements.

• Une résidence d'hébergement de loisirs à vocation sociale pour de courts séjours, sur 3 328 m2, au cœur du plot 3. Elle offrira 145 chambres hôtelières à deux lits pour un total de 290 lits. Certaines chambres ont été aménagées pour l'accueil de personnes souffrant de handicaps moteurs ou sensoriels, l'accueil de jeunes couples, avec enfants en bas âge, et de groupes.

• Un centre d'animation, sur 1 666 m2, dénommé "le 13", implanté au rez-de-chaussée des plots 2 et 3, ouvert à tous les résidents et qui comprendra des espaces d'accueil, de réunions et d'animations accessibles aux habitants et aux associations du quartier.

Le projet MIS est à dimension exclusivement sociale, puisque les logements sont financés dans le cadre du secteur social (PLS, PLAI, PLUS).

La gestion de l’ensemble a été confiée à Fac Habitat, association loi de 1901 à but non lucratif.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Une mission d’accueil et d’éducation pour un public jeune

La MIS accueillera une population de jeunes adultes de 18 à 30 ans, en ciblant particulièrement :

• les étudiants nationaux et internationaux ;

• les stagiaires et jeunes actifs rencontrant des difficultés économiques et sociales ;

• les jeunes touristes en visite sur Paris ;

• les groupes ;

• les personnes handicapées ;

• les jeunes familles avec enfants en bas âge.

Les principales actions au cœur de ce projet sont :

• l'éducation à la citoyenneté européenne et internationale ;

• l'aide à la mobilité dans le domaine de l'éducation, de la formation professionnelle et des loisirs ;

• le brassage social et l'accueil d'un public cosmopolite ;

• la promotion de l'altérité et la mixité sociale ;

• une contribution au développement économique et social du quartier.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Le concept architectural

Un projet à deux visages

Conçu par le cabinet d’architecture Atelier Rolland & Associés (Angers, Paris), le projet de la Maison Internationale du Séjour est suivi par l’agence de Paris. Jérôme de Crozé, architecte associé, présente le concept architectural : «Ce projet répond à une conception rigoureuse établie sur la base des documents d'urbanisme liés à la ZAC Bédier. Il se compose de trois plots distincts les uns des autres, ouvrant d'une part sur la rue Maryse Bastié et le square Boutroux et, d'autre part, sur le périphérique au sud. C'est au travers de ces deux contextes complètement différents que ce projet trouve tout son sens.

Côté Paris, le projet offre l'image résidentielle d'un lieu d'habitation ouvert dont la composition sculpte un cœur d'îlot en prise sur le quartier. Trois plots d'habitation, aux façades épurées, constitués de murs en béton banché peint en blanc et brun clair, sont posés sur un socle vitré transparent abritant les surfaces communes de réception. Seul un objet libre posé sur pilotis habillé de claustra en bardeaux de terre cuite ponctue cette façade du projet et marque l'entrée de la MIS.

Côté périphérique, la MIS offre une image très différente. La dimension résidentielle est occultée pour laisser voir un bâtiment à l'échelle des vues plus larges qui existent. Les trois plots constituant le projet sont revêtus de grands murs rideaux vitrés (vitrages clairs, sérigraphiés), en double peau (60 cm d'épaisseur) intégrant une sérigraphie blanche dont la densité s'estompe au fur et à mesure que l'on progresse dans les étages, posés sur un socle en béton blanc. Ces murs rideaux définiront l'image architecturale du projet sur le périphérique. De jour, la paroi vitrée réfléchira la lumière, tout en laissant entrevoir la paroi béton située en arrière-plan et percée de baies d'éclairages, intégrant une signalétique du projet. La nuit, elles dévoileront en transparence les coursives de distribution situées derrière et une mise en scène lumineuse grâce à des spots de couleur intégrés dans la double peau.

Les variations, au gré de la lumière et du temps ainsi que de l'éclairage intérieur, créeront une mise en scène conférant au projet une image forte à l'échelle du grand paysage urbain s'ouvrant au sud du site. Enfin, les trois plots de la MIS laissent apparaître entre eux de grandes failles transparentes permettant d'ouvrir des vues généreuses entre Paris et Ivry. Ces failles sont fermées par des murs vitrés acoustiques transparents. Le soin apporté aux traitements paysagers des espaces laissés libres ainsi que le modelage du terrain permettront de mettre en valeur et accompagner les constructions, tant depuis Paris que depuis le périphérique ».

Des matériaux innovants et à faible impact énergétique

Un projet conforme au Plan climat de la Ville de Paris

L’ensemble du projet est conforme au Plan climat de la Ville de Paris (50 kWh/m2/an). Les bâtiments de la MIS respecteront les enjeux de développement durable puisqu'ils seront aux normes BBC et conçus selon les principes de la démarche HQE.

La MIS vise ainsi à réduire son impact énergétique et ses consommations, en privilégiant des matériaux innovants et à faible impact énergétique. Le projet se démarque par une volonté d'anticiper les évolutions de la réglementation thermique et de réduire l'empreinte énergétique, dès la construction des bâtiments, mais aussi pendant sa future gestion quotidienne.

Une ''MIS'', au cœur de la ZAC Joseph-Bédier du 13ème arrondissement de Paris

Un lieu d’animation et de cohésion sociale pour le quartier

Dépasser la simple cohabitation entre les différentes populations

L'arrivée d'une population jeune et cosmopolite favorisera la mixité sociale dans le quartier tout en participant au développement économique local par la création d'emplois directs et indirects. La MIS pourra contribuer à une diminution des inégalités sociales et territoriales, tout en encourageant la cohésion sociale.

A l'échelle du quartier, le projet deviendra un lieu d’accueil et d’animation pour les habitants qui pourront assister à des conférences ou participer à des animations diverses. Ainsi, la MIS permettra une amélioration du tissu économique du secteur, une complémentarité avec les actions locales et le développement d’événements socio-culturels dans un quartier qui souffre d’un réel déficit en la matière.

Le caractère innovant du projet de la MIS est de dépasser la simple cohabitation entre les différentes populations du quartier en proposant de véritables moments d'échanges et une synergie des actions socio-culturelles de la résidence avec le reste du territoire d'implantation. Parmi les associations retenues dans le cadre de l'animation du centre, il est prévu d'accueillir en priorité des associations étudiantes, des structures d'économie sociale et solidaire, des associations de tourisme.

Le centre d’animation "Le 13". Une synergie avec le quartier

Le centre d’animation "Le 13" est ouvert à tous les résidents et fonctionne en synergie avec la ZAC, le quartier et, plus largement, avec l’arrondissement et la ville. Fac Habitat assure l’interface résidence/centre d’animation, la programmation des activités, la coordination des salles et les relations avec les acteurs du territoire.

La présence, dans le pôle d’animation, de l’AFEV est un des facteurs de la relation entre la MIS et le quartier. Des étudiants bénévoles interviendront auprès d’enfants et de collégiens en échec scolaire. Des partenariats avec des associations locales seront établis afin de mettre en place des actions communes pour lutter contre les inégalités. Les jeunes du quartier pourront ainsi bénéficier de compétences utiles à leur insertion professionnelle, sociale et culturelle.

"Le 13"sera aussi un lieu de distraction offrant un espace d’activités sociales et culturelles : temps d’échanges, espaces jeux, lecture, expositions, etc.

Maîtrise d’ouvrage : SA HLM Gambetta Locatif

Maîtrise d’œuvre : Atelier Rolland & Associés, architectes (Angers, Paris)

Entreprise générale : Bouygues Bâtiment Île-de-France Habitat social

Gestionnaire : Fac Habitat

428 logements

Capacité totale d’hébergement : 573 personnes

Coût global du projet : 34 M€ TTC, dont 24 M€ de travaux

Livraison : été 2015

Vue-aerienne-de-la-maquette-virtuelle-de-Bedier-Porte-d-Ivry

Vue-aerienne-de-la-maquette-virtuelle-de-Bedier-Porte-d-Ivry

Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

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Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

Pour la finale de la 4ème édition des Victoires du Paysage, 70 aménagements paysagers…

Véritable vitrine de projets - du plus modeste au plus grand - qui traduisent sur le terrain la mise en œuvre de la Cité Verte et la volonté de l'Interprofession, Val’hor, de faire du paysage une priorité nationale, les Victoires du Paysage, tiennent, depuis leur création en 2008, toutes leurs promesses de par le nombre de candidatures en progression à chaque édition et aussi par la qualité des aménagements paysagers proposés.

Mercredi 2 juillet, le Jury Technique composé de 25 personnes (paysagistes concepteurs, entrepreneurs du paysage, pépiniéristes, journalistes de la presse

professionnelle, associations professionnelles), s’est réuni pour examiner les 130 candidatures et désigner les aménagements paysagers et les maîtres d’ouvrage nominés pour la 2e phase des Victoires du Paysage 2014 dans les 3 catégories du concours (collectivités, entreprises et particuliers). Une tâche particulièrement délicate pour cette 4ème édition car les candidatures ont afflué de toute la France métropolitaine.

Après une journée de sélection riche en discussions et débats passionnés, le Jury a statué et ce sont 70 dossiers qui ont été retenus ! Tous ces aménagements feront l’objet d’une visite technique réalisée par un jury représentatif de l’ensemble des professionnels et acteurs influents de la filière du paysage entre juillet et fin septembre 2014.

Les prochaines étapes du concours... Après les visites techniques réalisées par le Jury, le Grand Jury délibèrera à l’automne pour le choix final des lauréats. Une grande soirée de remise des Prix aura lieu le 11 décembre prochain à Paris pour conclure cette quatrième édition et récompenser les maîtres d’ouvrage et les professionnels du paysage (paysagistes concepteurs, entrepreneurs du paysage et pépiniéristes) qui les ont accompagnés dans la réflexion et la mise en œuvre de ces projets.

Retour du Prix du Public en septembre ! Comme chaque année, le public pourra à nouveau soutenir son projet préféré parmi les nominés 2014. Rendez-vous dès le 1er septembre sur le site www.lesvictoiresdupaysage.com dans la rubrique Prix du Public où les internautes pourront visualiser les projets retenus et voter pour leur préféré.

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie COLLECTIVITÉS

Que ce soit de grande métropoles ou de petits villages, les collectivités sont de plus en plus nombreuses à faire le choix d’aménagements paysagers donnant une large place au végétal pour améliorer le cadre de vie des habitants, pour développer l’attractivité d’un territoire ou pour redonner vie à des centres-villes. A noter, cette année, les candidatures de 3 institutions publiques ou semi-publiques tels que l’Opérateur du Patrimoine et des Projets immobiliers de la Culture, Réseau Ferré de France ou encore le Conservatoire du Littoral. Avec 87 dossiers de candidatures reçus dans cette catégorie, le choix du Jury a été particulièrement compliqué...Coup de projecteur sur les 51 nominés de la catégorie Collectivités !

Catégorie Collectivités « Espace public urbain » => 11 finalistes

> Mairie d’Alençon pour le Site Universitaire d’Alençon (61 – Basse-Normandie) « Une approche paysagère simple et fonctionnelle pour donner une grande lisibilité et cohérence à ce campus »

Paysagiste concepteur : Agence L’Anton & Associés / Entrepreneur du Paysage : SAS Paysages Julien et Legault / Pépiniéristes : Pépinières Blanchemain – Pépinières de Bernay

> Mairie d’Annecy pour l’Esplanade Paul Grimault (74 - Rhône-Alpes) «Une esplanade végétale pour magnifier un site et lui redonner sa place dans la ville»

Paysagiste concepteur : Agence APS / Entrepreneur du Paysage : Cholat Jardins / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Charenton-le-Pont pour le Cœur de ville (94 - Ile-de-France) «Un cœur de ville retrouvé, devenu confortable et ludique pour les habitants »

Paysagiste concepteur : Agence Babylone / Entrepreneur du Paysage : Agrigex Environnement / Pépiniériste : Pépinières Guillot-Bourne

> Mairie de Cormontreuil pour le réaménagement de la Place de la République (51 – Champagne-Ardenne)

«Un projet de paysage qui exprime la synergie entre l’histoire et le futur et révèle l’image rurale et conviviale d’une commune » Paysagiste concepteur : Agence de Paysage Le Roy / Entrepreneur du Paysage : Actuel Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Saint Lambert – Pépinières Lappen

> Mairie de Grisolles pour l’Aménagement de la rue Pezoulat (82 – Midi-Pyrénées)

«Un aménagement sobre pour pacifier une rue»

Paysagiste concepteur : D’une Ville à l’Autre / Entrepreneur du Paysage : Jardins Toulousains / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de La Mailleraye-sur-Seine pour l’Esplanade scéno-marine (76 – Haute-Normandie)

«Un aménagement pour recréer un lien fort entre le village et le milieu naturel de la Seine » Agence Babylone / Entrepreneur du Paysage : Agrigex Environnement / Pépiniériste : Pépinières Chatelain

> Mairie de Nantes pour le Quai de Loire à Indre (44 – Pays de la Loire) «La requalification du Quai de Loire à Indre pour proposer un espace urbain durable »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneurs du Paysage : Id Verde – Verde Terra / Pépiniéristes: Pépinières de la Bambouseraie – Pépinières Ebben – Pépinières Soupe – Pépinières du Val’d’Erdre – Pépinières Chauviré

> Mairie de Niort pour les Jardins de la Brèche-Place de la Brèche (79 – Poitou-Charentes)

«Une place redevenue place publique centrale de la ville grâce à la création d’un grand jardin entourée de promenades piétonnes » Paysagiste concepteur : Studio Milou (mandataire du projet) – Laurence Jacquier / Entrepreneurs du Paysage : A.Brunet Paysage – Techni’cite BET Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Vincent Chombard – Pépinières Guillot Bourne – Pépinières Dupont & Fils – Pépinières Lappen – Pépinières Charentaises – Pépinières Soupe

> Mairie de Pont-Château pour le Réaménagement du centre-ville (44 –Pays de la Loire)

«Requalification du centre historique avec la création d’une nouvelle entrée de ville» Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Technatura / Pépiniériste : Pépinières du Val d’Erdre

> Mairie de Reux pour la valorisation de son cœur historique et rural (14 – Basse-Normandie)

«Magnifier un lieu en le respectant, en révélant les traces existantes, en poursuivant la palette végétale, minérale et paysagère » Paysagiste concepteur : Atelier de Paysage Zenobia / Entrepreneur du Paysage : Vallois Normandie – Entreprise Minéral Service Maçonneries Paysagères / Pépiniériste : Pépinières Soupe – Pépinières Vivaces de l’Odon – Jardin Services

> Mairie de Saint-Doulchard pour l’Aménagement d’un pôle de centralité (18 - Centre)

«Un centre-ville redevenu convivial moderne et accueillant »

Paysagiste concepteur : Atelier Villes et Paysages Agence Illzach / Entrepreneur du Paysage : Gabriel Espaces Verts / Pépiniériste : Pépinières Ebben

Catégorie Collectivités « Parc ou Jardin urbain » => 18 finalistes

> Communauté de communes Pays de Lunel pour Saint- Christol Centre Œnologique (34 – Languedoc-Roussillon)

«Un jardin ampélographique exprimant le savoir-faire lié à la culture de la vigne »

Mandataire du projet : MADEC Architectes / Paysagiste concepteur : IN SITU Paysages et Urbanisme /Entrepreneur du Paysage : Pépinières BRL /Pépiniériste : Pépinières BRL

> Mairie d’Aurillac pour le Jardin de l’Espace Hélitas (15 - Auvergne)

«Un jardin convivial donnant un nouveau souffle à ce poumon vert de la Ville d’Aurillac»

Mandataire du projet : Metaflore / Paysagiste concepteur : Un pour Cent Paysages / Entrepreneur du Paysage : Bois & Paysages / Pépiniéristes : Pépinières Charentaises – Clos du Buis SARL Vegetec

> Mairie de Bourg-Lès-Valences pour la Cour des Images (26 – Rhône-Alpes)

«Un aménagement enraciné dans l’histoire du lieu et proposant un art de vivre contemporain»

Mandataire du projet: AAPP – Agence d’Architecture Philippe Prost / Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Laquet SAS / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de Contamine-sur-Arve pour l’Aménagement des espaces extérieurs de l’ancien Presbytère (74–Rhône-Alpes)

«Préservation et mise en valeur de la scénographie historique et architecturale du site pour renforcer l’attrait duc entre-bourg»

Paysagiste concepteur : Willem den Hengst et Asssociés / Entrepreneur du Paysage : SAEV / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Courbevoie pour le Parc Nelson Mandela (92 – Ile-de-France)

«Un contrepoint végétal fort dans le quartier densément bâti des tours de la Défense »

Paysagiste concepteur : AEP Topolis / Entrepreneur du Paysage : Nerev / Pépiniéristes : Vivai Giorgio Tesi – Vivai Pasquali – Pépinières J.D.Van de Bijl – Pépinières Normandes – Pépinières Rimbaut

> Mairie de Crolles pour le Parc Jean-Claude Paturel (38 - Rhône-Alpes)

«Ambiance bucolique en milieu périurbain pour cet espace de nature»

Paysagiste concepteur : Square Paysages / Entrepreneur du Paysage : Sports & Paysages – Espaces Verts du Dauphiné – Entreprise Carron / Pépiniéristes : Pépinières Soupe – Pépinières Chuzeau – Damien Vivier Pépinières

> Mairie de Draguignan pour l’Espace Chabran (83 – Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un espace de vie en plein centre-ville regroupant plusieurs fonctionnalités»

Paysagiste concepteur : Agence Guillermin /Entrepreneur du Paysage : Société Provençale du Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Jean Rey – Giorgio Tesi Group

> Mairie d’Epernay pour le Parc Nelson Mandela (51 – Champagne-Ardenne)

«Un parc qui transforme l’image d’un quartier sensible en lui offrant un véritable poumon vert »

Mandataire du projet: Axis Architecture / Paysagiste concepteur : Métamorphoses / Entrepreneur du Paysage : ISS Espaces Verts / Pépiniériste : Pépinières Cholat

> Mairie de Lauzach pour la création d’un cimetière (56 - Bretagne)

«Un cimetière à la forte identité, aux ambiances contrastées inscrit dans le paysage à l’entrée du bourg»

Paysagiste concepteur : Campo /Entrepreneur du Paysage : Morice –STPM / Pépiniériste : Pépinières Morice

> Mairie de Mâcon pour le Parc Promenade du Quartier Marbé (71 – Bourgogne)

«Un parc promenade traversant une grande ZUP »

Paysagiste concepteur : In Situ Paysages / Entrepreneur du Paysage : Parcs et Sports / Pépiniériste : Pépinières Soupe

> Mairie de Nantes pour le Groupe Scolaire Aimé Césaire (44 –Pays de la Loire)

«Une toiture végétalisée reconstituant un milieu écologique proche des dunes et des landes du littoral atlantique »

Mandataire : Bruno Mader (architecte) / Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (44) – SLE / Pépiniéristes : Pépinières du Val d’Erdre – Pépinières Chauviré - Nieuwesteeg – Gitton – Loiseau -

> Métropole Nice Côte d’Azur pour la Promenade du Paillon (06 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un nouveau poumon vert pour la ville, trait d’union entre la mer et le cœur de ville récemment réhabilité »

Paysagiste concepteur : Pena et Pena / Entrepreneur du Paysage : Région Espaces Verts – ISS Espaces Verts – Millet Paysage Environnement / Pépiniéristes : Piante Faro – Innocenti & Mangoni Piante – Vivai Margheriti – Pépinières Basset – Pépinières Pieracci – Pépinières Prosperi – Pépinières Chantal et Thierry Railhet – Pépinières Soupe

> Mairie de Paris pour le Jardin Anna Marly (75 – Ile-de- France)

«Un jardin sur dalle abritant une végétation riche, variée et colorée »

Paysagiste concepteur : Arpentere / Entrepreneurs du Paysage : Segex – ECMB – Segex Mabillon – Groupement Lachaux-Caracole - Neptune Arrosage / Pépiniéristes : Brageirac Fleuri - Pépinières Bruns - Pépinières Châtelain - Chauviré Diffusion (Pépinières de l’Evre)-Pépinières Cholat- Pépinières Vincent Chombart - CPH de la Mairie de Paris - Pépinières Emmanuel Croux - Pépinières Dauguet - SICA Kérisnel - Les Tulipes de France

> Mairie de Perpignan pour le Parc Sant Vicens (66 – Languedoc-Roussillon)

«Un parc à vocation naturaliste en cœur de ville labellisé EcoJardin » Paysagiste concepteur : Atelier Lieux & Paysages - Mahaut Michez (Paysagiste associé) - Sol (Bureau d'étude technique) / Entrepreneur du Paysages : Pépinière Sport et Paysage - Les Jardins de Gabiani / Pépiniéristes : Pépinières Juniper Inmocat - Vivers Planas CELRÀ – Torsanlorenzo - Società Agricola Giorgio Tesi Vivai S.S. - Vivers Bioriza - Pépinières Gabiani - EARL Le Tauran

> Mairie de Perpignan pour le Parc Bartholdi (66 – Languedoc-Roussillon)

«Un jardin en creux, intime et singulier reliant trois quartiers» Paysagiste concepteur : Atelier Sites / Entrepreneur du Paysage : La Verte Deveze / Pépiniéristes : Pépinières Vivers Moner - Pépinières Rey - Pépinières Soupe – Carex - Naudet CA

> Mairie de Sézanne pour l’Aménagement du jardin intérieur de l’Ancien Collège (51-Champagne-Ardenne)

«Un espace intime et calme crée dans l’enceinte d’un ancien collège»

Paysagiste concepteur : Savart Paysage / Entrepreneur du Paysage : ID VERDE (ISS Espaces verts) / Pépiniériste : ARCELUS – Pépinières Soupe

> OPPIC (Opérateur du Patrimoine et des Projets immobiliers de la Culture) pour le Jardin des Migrations-Fort St Jean à Marseille (13-Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un jardin-promenade, culturel, tourné vers le futur mettant en scène le brassage des cultures et des plantes autour de la Méditerranée »

Paysagiste concepteur : Agence APS / Entrepreneur du Paysage : Acta Vista - Les Jardins de Provence / Pépiniériste : Bulb’Argence - Guichard Végétaux - Pépinières Clop – Pépinières Derbez – Pépinières Figoli – Pépinières Filippi – Pépinières Tesi Giorgio – Pépinières Viemont – Pépinières Pilaud - SAS Arthaud Guichard – Pépinières Soupe / Autres fournisseurs: Gea Plant export XXI SL - Etat des Lieux

> SEMAVIP (Société d’Economie Mixte de la Ville de Paris) pour le Jardin Serge Gainsbourg (75 – Ile-de- France)

« Un jardin reconquérant une zone sacrifiée pour en faire une zone de vie écologique et piétonne. » Paysagiste concepteur : Territoires / Entrepreneur du Paysage : Mabillon – Segex / Pépiniériste : Pépinières Bruns – Akene - Tecnivert-Neho )

Catégorie Collectivités « Aménagement de quartier» => 11 finalistes

Le Grand Lyon pour la Place des Barolles à Saint-Genis-Laval (69 – Rhône-Alpes)

«La transformation d’un espace minéral et sans usages en une place- jardin » Paysagiste concepteur : ADP Dubois Paysage et Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Green Style – Duc & Preneuf / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Rey – Végétal Passion

Mairie de Carpentras pour l’Aménagement de la Coulée Verte (84 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

« Une coulée verte pour modifier l’accès à la ville»

Mandataire : Atelier Architecture E.Nebout / Paysagiste concepteur : ALEP / Entrepreneur du Paysage : Ventoux Sport Paysage / Pépiniériste : Anadia - Pépinières Cantecourlue – Carex Vivers – Pépinières Soupe – Giorgio Tesi – Pépinières Brocard – Pépinières Jean Rey – Barnaplant – Arcangeli

Mairie de La Seyne-sur-Mer pour la Réalisation des aménagements des espaces extérieurs du quartier de Berthe (83 - Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un quartier complètement restructuré, à l’identité retrouvée grâce au végétal» Mandataire : Grontmij Agence Aix-en-Provence / Paysagiste concepteur : ILEX Paysage et Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Méditerranée Environnement – Guyomar Pépinières Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Rouy – Pépinières Margheriti

Mairie de Montpellier pour la ZAC Marianne (34 - Languedoc-Roussillon) «La mise en valeur d’un quartier avec un aménagement paysager à l’esthétique sobre et contemporaine»

Mandataire : Architecture Studio / Paysagiste concepteur : Agence Traverses / Entrepreneur du Paysage : BRL Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Imbert – Pépinières BRL du Bas-Rhône

Mairie de Niort (79 – Poitou-Charentes) pour le Quartier du Clou-Bouchet avec deux projets présentés :

- La Place Auzanneau

«Re-création d’un quartier vivant grâce à la mise en place d’espaces à vivre » Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (79) / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Pépinières Ripaud – Pépinières Cholat

- La création de Lieux de convivialité

«Simplicité des lignes pour cet aménagement replaçant des espaces de convivialité au cœur d’un quartier populaire» Paysagiste concepteur : Atelier du Sablier / Entrepreneur du Paysage : ALLEZ et Cie Agence Echiré / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Pépinières Charentaises – Pépinières Lepage – Pépinières de Beauregard – Pépinières de l’Atlantique

Mairie de Saint-Brieuc pour le Quartier Europe Ginglin (22 -Bretagne)

«Création d’un nouvel espace public répondant aux besoins des habitants du quartier »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Sparfel / Pépiniéristes : Giorgio Tesi Group – Green Trade – Pépinières Dauguet – Pépinières Schmidt – Wvdn Young Plants bvba

Mairie de Saint-Dié-des-Vosges et Etablissement Public Foncier de Lorraine pour le Parc de la Nef (88 - Lorraine)

«Un parc culturel constitué d’ilots thématiques en phase avec le bâtiment principal, la Nef »

Mandataire: Agence DWPA Architectes (MOE Bâtiment) / Paysagiste concepteur : Atelier Villes et Paysages / Entrepreneur du Paysage : Id Verde / Pépiniériste : Pépinières Muller – Udenhout Boomkwekerij

Mairie de Saint-Sauveur pour l’Aménagement du Quartier des Ecoles (70 – Franche-Comté)

«La transformation d’un espace de transit en un véritable espace public de qualité »

Paysagiste concepteur : Paysages d’ici et d’ailleurs / Entrepreneur du Paysage : SARL Voignier Paysagiste / Pépiniériste : Pépinières Soupe – Les Pépinières Marnaysiennes

Mairie de Talant pour La Médiane (21 - Bourgogne)

«Une nouvelle lisibilité, une identité retrouvée, la Médiane est le symbole du renouveau du quartier » Paysagiste concepteur : Ilex Paysage & Urbanisme / Entrepreneur du Paysage : Id Verde Agence de Dijon / Pépiniériste : Pépinières Cholat

SARA d’Angers pour l’Eco-quartier des Capucins (49 – Pays de la Loire)

«Un nouveau quartier tressé de jardins et organisé en archipels à la végétation prédominante »

Mandataire : Atelier Castro-Denissof et Associés / Paysagiste concepteur : Atelier Mandragore / Entrepreneurs du Paysage : Entreprise Chupin - Entreprise Edelweiss – SARL Pierre Goujeon Paysage / Pépiniéristes : Pépinières Chauviré – Ebben – Pépinières Pirard – Pépinières Lepage

Catégorie Collectivités « Espace à dominante naturelle» => 6 finalistes

Agglomération du Bocage Bressuirais pour la Vallée de l’Argenton : aménagement, mise en valeur et mise en réseau de sites naturels (79 – Poitou-Charentes)

«Un aménagement esthétique, simple, fonctionnel s'intégrant parfaitement dans le milieu de la vallée »

Paysagiste concepteur : Atelier Paul Arene / Entrepreneur du Paysage : Le Jardin des Oliviers - Entreprise Pajot (VRD) - Entreprise Rouillard - / Pépiniéristes : Pépinières du Grand Logis – Pépinières Chauviré

Conseil Régional d’Aquitaine pour le Lycée polyvalent Vaclav Havel à Bègles (33 - Aquitaine)

« Un lycée exemplaire sur le plan environnemental»

Mandataire : Philippe Veron Architecte Agence Ersol / Paysagiste concepteur : SARL Trouillot Hermel Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Bernard Paysage & Environnement / Pépiniériste : Pépinières Bontemps

Conservatoire du Littoral pour le Parc du Delta de la Dranse à Publier (74 – Rhône-Alpes)

«La création du parc du Delta de la Dranse a rendu public un espace de 5 ha sur le littoral lémanique »

Paysagiste concepteur : ADP Dubois / Entrepreneur du Paysage : Sports et Paysages / Pépiniéristes : Les Pépinières du Chuzeau – Pépinières Burtin

Mairie de Loudéac pour Aquarev (22 - Bretagne)

«Un parc naturel intergénérationnel, un nouveau pôle de loisirs pour la région »

Paysagiste concepteur : Atelier Courchinoux / Entrepreneur du Paysage : SAS Jourdaniere Nature / Pépiniéristes : Pépinières Wnieuwesteeg – Pépinières Loiseau

Mairie de Saint-Laurent-sur-Sèvre pour l’Aménagement de la Coulée Verte de la Barotière (85 - Pays de la Loire)

«Un nouveau lieu de promenade et de détente pour les habitants de la commune»

Paysagiste concepteur : Agence Gilles Garos / Entrepreneur du Paysage : CAJEV Sud Vendée Paysages – SAS Pelletier / Pépiniéristes : Pépinières Du Bocage – Pépinières Albert – Pépinières Bontinck – Pépinières Willem Van Herreweghe

Réseau Ferré de France pour le Bassin d’expansion des crues de la Marne à Vaires sur Marne (77 – Ile-de-France)

«Mise en place d’un éco paysage participant de la Trame Verte et Bleue en Ile-de-France»

Paysagiste concepteur : Loic Pianfetti / Entrepreneur du Paysage : Lachaux Paysage SAS / Pépiniériste : Pépinières Marcanterra

Catégorie Collectivités « Infrastructure Verte» => 5 finalistes

Conseil Général de Seine-Saint-Denis pour Tramway T5 à Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine (93 – Ile-de-France)

«Grâce à la présence forte du végétal, la qualité urbaine est améliorée et les 2 rives de l’ex N1 sont réconciliées»

Mandataire : INGEROP / Paysagiste concepteur : Agence L’Anton & Associés / Entrepreneur du Paysage : Id Verde Agence EDF Est Travaux / Pépiniéristes : Pépinières Ebben – Wnieuwesteeg & ZN B.V – Pépinières du Buyet SARL

Mairie de La Couarde-sur-Mer pour les Arrières plages du Peu Ragot (17 - Poitou-Charentes)

«Valorisation de la façade maritime du village et protection du milieu dunaire »

Paysagiste concepteur : Phytolab / Entrepreneur du Paysage : Id Verde (79) – Bois Loisirs Création – Eiffage / Pépiniériste : Pépinières Ripaud

Mairie de Montpellier pour la RD 65 Rond-Point

d’Alco/Avenue Pablo Neruda (34 – Languedoc-Roussillon)

«Le végétal utilisé pour structurer le futur boulevard urbain de contournement nord de Montpellier»

Mandataire: INGEROP / Paysagiste concepteur : Agence Traverses / Entrepreneur du Paysage : Alpes Azur Environnement – UPEE 7 / Pépiniéristes : Barnaplant – Pépinières Roux – Pépinières Rouy – Pépinières Margheriti – Pépinières du Lubéron – Pépinières Jean Rey – Pépinières Soupe

Mairie d’Orliénas pour L’Héliotrope (69 –Rhône-Alpes)

«Un exemple réussi de conception de stationnements participant à la qualité paysagère du site »

Mandataire : Playtime / Paysagiste concepteur : Trait d’Union-Atelier Vincent Moineau / Entrepreneur du Paysage : Greenstyle - Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Imbert

Mairie de Valenciennes pour la requalification urbaine de l’Avenue Pompidou (59 – Nord-Pas-de-Calais)

«Une opération de couture urbaine retissant les liens entre les quartiers et marquant l’entrée de ville et celle du territoire »

Paysagiste concepteur : Cabinet Binon Architectes Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : Id Verde / Pépiniéristes : Pépinières Van Den Berk – Pépinières Drappier – Pépinières Wannyn

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie ENTREPRISES

Cette année, les entreprises et les promoteurs immobiliers ont été plus nombreux à concourir et ont présenté au Jury Technique des projets dans lequel l’intégration et la prise en compte du végétal sont au cœur des projets d’habitations ou commerciaux. Coup de projecteur sur les 9 nominés de la catégorie Entreprises !

Catégorie Entreprises « Entreprises hors promoteurs immobiliers» => 2 finalistes

Carmel du Havre pour le Jardin du Silence (76 – Haute Normandie)

« Ouvert au public, le jardin du silence propose un rapport visuel et évocateur entre le promeneur et le jardin»

Paysagiste concepteur : Cabinet Samuel Craquelin /Entrepreneur du Paysage : Vallois Normandie SAS Agence de l’Estuaire / Pépiniéristes : Forgeot Jeunes plants

Centre de lutte contre le cancer François Baclesse pour Océan Vert à Caen (14 – Basse Normandie)

«Bien plus qu’un jardin, Océan Vert est un lieu de vie unique qui redonne moral aux malades, espoir et sourire aux enfants...un jardin thérapeutique vital et essentiel »

Paysagiste concepteur : Atelier de Paysage Zenobia / Entrepreneur du Paysage : ISS Val de Reuil –Entreprise Minéral Service Maçonnerie Paysagères / Pépiniéristes : Pépinières Soupe – Pépinières Vivaces de l’Odon – Jardin Services

Catégorie Entreprises « Promoteurs immobiliers» => 7 finalistes

Altarea Cogedim pour le Jardin au cœur d’ilôts de logements à Massy (91 – Ile-de-France)

«Un jardin inspiré des forets environnantes pour créer un sentiment de nature »

Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagistes / Entrepreneur du Paysage : HD Décors Paysages / Pépiniériste : Pépinières de Vildé

Altarea Cogedim pour le Parc Jean Ferrat à Villejuif (94 – Ile-de-France)

«Ce patrimoine, zone boisée classée, désormais restauré et mis en valeur laisse apparaître l’atmosphère historique du lieu »

Paysagiste concepteur : Artemise / Entrepreneur du Paysage : Nature et Paysages / Pépiniéristes : Pépinières Cholat – Pépinières Lepage

Axim Construction pour l’Opération Général Bertrand à Paris (75 – Ile-de-France)

« Une coursive végétalisée au cœur d’un bâtiment pour le bien-être des salariés de l’entreprise»

Paysagiste concepteur : Raphia / Entrepreneur du Paysage : Envert – Segex Energies / Pépiniériste : Pépinières Bruns

Axim Construction pour l’Opération Cristal Monceau à Boulogne-Billancourt (92 – Ile-de-France)

«Transformation d’un ancien parking privé en un espace vert pour les salariés d’une entreprise »

Paysagiste concepteur : Raphia / Entrepreneur du Paysage : Envert / Pépiniéristes : Pépinières Chatelain – Pépinières Bruns

Compagnie de Phalsbourg pour l’Ecoparc Atoll à Beaucouzé (49 – Pays de la Loire)

«L’Atoll, l’un des 1ers écoparcs commerciaux d’Europe : quand le végétal transforme l’image des centres commerciaux »

Mandataire : AAVP et Antonio Virga, architectes mandataires / Paysagiste concepteur : Atelier Paul Arene /Entrepreneurs du Paysage : Entreprise Durand – Entreprise Edelweiss – Entreprise Pouteau / Pépiniéristes : Pépinières Marcillé – Pépinières Vanderberk – Pépinières Bruns – Pépinières Lappen – Pépinières Lepage – La Bambouseraie – Pépinières Kerisnel

Nexity Foncier Conseil Strasbourg pour le Quartier Saint- Anne Renaissance à Strasbourg (67 -Alsace)

«Un nouveau quartier connecté à la trame verte de l’agglomération strasbourgeoise »

Paysagiste concepteur : Linder Paysage / Entrepreneur du Paysage : Thierry Muller Espaces Verts – Scop Espaces Verts / Pépiniéristes : Pépinières Ebben – Pépinières Menton

Nexity Foncier Conseil Strasbourg pour l’Ecoquartier de La Marlière à Courcelles-lès-Lens (62–Nord-Pas-de-Calais)

«La création d’un quartier pour favoriser la mixité sociale, le bien- être des habitants avec une conception fondée sur le développement durable »

Mandataire : Infraservice Région Nord / Paysagiste concepteur : Odile Guerrier / Entrepreneur du Paysage : Bonnet / Pépiniériste : Pépinières Drappier – SARL Foglio

LES NOMINÉS 2014 > Catégorie PARTICULIERS

Les particuliers toujours plus nombreux à avoir ou vouloir leur « coin de verdure ». Pour créer ou entretenir un jardin le savoir-faire des professionnels du paysage est indispensable... plus de 2 français sur 5 font confiance en priorité aux professionnels du paysage pour toutes les questions liées au jardinage et ce sont ces jardins et cette relation de confiance que les Victoires du Paysage veulent mettre en lumière. Coup de projecteur sur les 10 nominés de la catégorie Particuliers.

Catégorie Particuliers « Terrasses ou jardins urbains de moins de 500m2» => 4 finalistes

Marion Denizet pour La Cabane Polypode, un cocon végétal sur les toits de Paris à Paris (75 - Ile-de-France)

«Un cocon végétal, intimiste et convivial favorisant la biodiversité en plein Paris »

Paysagiste concepteur : Sarah Sellam / Entrepreneur du Paysage : De la Plume à la Bêche / Pépiniériste : Pépinières Allavoine

Mme Fliegans pour un Jardin au cœur des immeubles à Nice (06- Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Un jardin inspiré d’un tableau d’art aborigène, un lieu de détente à l’abri des regards »

Paysagiste concepteur : Geneviève Cabiaux int.SARL /Entrepreneur du Paysage : Terre & Création / Pépiniériste : Terre & Création

Mr Galibert pour la Baignade Naturelle dans le Var à La Cadière (83- Provence-Alpes-Côte d’Azur)

«Une piscine naturelle pour créer un jardin d’eau dans un espace aux dimensions réduites »

Paysagiste concepteur : Nikola Watté Paysagiste /Entrepreneur du Paysage : Les Jardins d’Yves Girault / Pépiniéristes : EURL Nymphéa Distribution

Mr Loly pour un Jardin Privé à Saint Victor des Oules (30-Languedoc-Roussillon)

«Un jardin de charme, à la fois pratique pour la famille et authentique dans l’ambiance »

Paysagiste concepteur : Scape Design /Entrepreneur du Paysage : Jardin des Arcades / Pépiniériste : Pépinières Filippi

Catégorie Particuliers «Jardins et parcs de plus de 500m2» => 6 finalistes

Colomba De la Panouse Thurnbull pour l’Arche des petites bêtes à Thoiry (78 – Ile-de-France)

«Un bâtiment vivant dans sa conception, sa réalisation et son utilisation »

Paysagiste concepteur : Jardin Jade /Entrepreneur du Paysage : Vertdéco/ Pépiniéristes : Pépinières Chauviré - Plantviv

M et Mme Decanniere pour leur jardin à Hossegor (40- Aquitaine)

«Un jardin conçu comme une ile et instaurant un dialogue avec la villa »

Paysagiste concepteur : Atelier des Arbres /Entrepreneur du Paysage : Bouyrie de Bie / Pépiniéristes : Pépinières Kerisnel – Pépinières Lepage – Pépinières Soupe – Pépinières Teisi

Privé – Jardin naturel à Port-Vendres (66 – Languedoc- Roussillon)

«Intégration harmonieuse de la maison dans son environnement grâce à un jardin 100% naturel »

Paysagiste concepteur : Arcambal /Entrepreneur du Paysage : Paysages Catalans / Pépiniériste : Carex Vivers

Privé – Jardin privé de ville à Paris (75- Ile-de-France)

«4 facettes 4 ambiances pour ce petit jardin privé au cœur de Paris »

Paysagiste concepteur : David Besson-Girard Paysagiste /Entrepreneur du Paysage : Yannick Lebreton/ Pépiniériste : Verte Ligne

Privé – Jardin Zen méditerranéen à Saint-André (66 – Languedoc-Roussillon) «Un jardin zen méditerranéen intégré harmonieusement à la villa comme une nouvelle pièce de la maison »

Paysagiste concepteur : Arcambal /Entrepreneur du Paysage : Bonmarchand Paysage/ Pépiniériste : Bonmarchand Paysage

Privé – La Caleta à Dinard (35-Bretagne)

«Harmonie Naturelle »

Paysagiste concepteur : SAS Eric Lequertier /Entrepreneur du Paysage : SAS Eric Lequertier / Pépiniéristes : Maison Barrault - Pépinières Prunier – Pépinières Kerisnel

Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

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Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

Niki de Saint Phalle - La Cabeza – au 104…

En accès libre. dans le prolongement de l’exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais

17 septembre 2014 > 1 février 2015. Première en Europe mardi > vendredi/12h–19h et samedi > dimanche/11h–19h

Dans le prolongement de l’exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le CENTQUATRE-PARIS présentent la Cabeza.

La Cabeza ou Tête de Mort (Grande) est un immense crâne, revêtu de miroirs et pierres colorées. L’artiste a été inspirée par le folklore et la mythologie mexicaine qu’elle a dû connaître et dont elle fut fascinée pendant ses dernières années de vie à La Jolla aux Etats-Unis, à la frontière mexicaine. Les têtes colossales sont emblématiques de la civilisation olmèque, crânes et squelettes sont les symboles majeurs du Jour des Morts et des célébrations religieuses d’origine précolombienne. Ils ont la fonction de «memento mori» destinée à rappeler la brièveté de la vie sur terre. D’autres grandes sculptures très colorées comme le Diable et la Mort peuplent le Jardin des Tarots de Niki de Saint Phalle en Toscane. Elles font partie de « cette sculpture violemment expressionniste, pleine de naïveté et primitive, une sorte d’art mexicain populaire» comme l’a décrit Pierre Restany. La notion de mort et l’espoir d’une vie après, sont des thématiques présentes tout au long de la carrière de l’artiste, assez fragile de santé. Le message que l’artiste veut nous faire parvenir avec ces sculptures est un message positif et d’espoir: «There is no death. There is change-transformation. Our life is Eternal».

La Cabeza est la dernière sculpture de grandes dimensions de l’artiste et une des seules où le visiteur peut entrer à l’intérieur.

Un monde kaléidoscopique apparait alors autour de lui : l’intérieur est complètement revêtu de miroirs et les reflets de lumière plongent le spectateur dans un monde magique. Cette œuvre est destinée à tout type de public : les enfants peuvent grimper, jouer et se cacher à l’intérieur. Cette sculpture conçue pour l’extérieur est assez résistante au climat et à la pluie.

La Fondation Niki de Saint Phalle, propriétaire de la pièce, encourage la présentation de cette pièce dans des lieux publics, selon le désir de l’artiste. La Cabeza n’a jamais voyagé au dehors des Etats-Unis et sa présentation à Paris est donc une première absolue en Europe.

Niki de Saint Phalle

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle mais paradoxalement la richesse et la complexité de son œuvre restent à découvrir. Elle compte parmi les premières artistes femmes à acquérir de son vivant une reconnaissance internationale et à jouer de sa personnalité médiatique. Niki est d’ailleurs l’une des premières personnalités – au même moment que Warhol – à utiliser la presse et les media pour contrôler ou orienter la réception de son travail. Autodidacte, Niki de Saint Phalle s’inspire de Gaudi, Dubuffet et Pollock pour mettre en place dès la fin des années 50 un univers singulier, en dehors de toute tendance et mouvement. Son parcours biographique y est sublimé par la création de grands thèmes et de mythes qui articuleront ensuite toute son œuvre. On en connaît le caractère joyeux et coloré, mais on en a oublié la violence, l’engagement et la radicalité. Qu’il s’agisse de l’audace de ses performances, du contenu politique et féministe de son travail ou de l’ambition de ses réalisations dans l’espace public.

Niki de Saint Phalle – Rétrospective au Grand Palais 17 septembre 2014 > 1 février 2015 Cette rétrospective, première grande exposition consacrée à Niki de Saint Phalle depuis vingt ans, présente toutes les facettes de l’artiste qui fut à la fois peintre, assemblagiste, sculpteure, graveuse, performeuse et cinéaste expérimentale, et renouvelle profondément le regard posé sur son travail. Plus de 200 œuvres et archives dont beaucoup sont inédites émaillent un parcours de 2000 m2 à la fois chronologique et thématique, ponctués d’écrans montrant l’artiste commentant son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.

Le CENTQUATRE-PARIS

5 rue Curial 75019 PARIS M° Riquet (ligne 7) Informations et billetterie www.104.fr

01 53 35 50 00 Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris.

Le CENTQUATRE est ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h le week-end de 11h à 19h fermé le lundi (ouverture tardive les soirs de programmation)

La Cabeza, 2000, 366 x 427 x 366 cm Mousse de polyuréthane, armature en acier et résine, éclats de miroir et de vitrail, galets et cailloux divers, coquilles d’ormeaux, incrustations de verre en millefiori

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