Des « passerelles » en guise d’éco-quartier pour le Thiou…
Un nouveau éco-quartier ‘’Les Passerelles’’ verra le jour à Annecy. Un nom qui fait à la fois référence aux passerelles piétonnes qui traverseront le Thiou et à l’idée de liens entre les quartiers, la population, le passé et l’avenir...
Le nom « Les Passerelles » a d’abord été choisi pour faire référence aux trois passerelles enjambant le Thiou qui relieront l’éco-quartier aux autres quartiers de la ville :
• la Grande Passerelle de 50 mètres permettra d’accéder à la ville haute, via le chemin de la Chapelle
• la Passerelle du Cercle de l’eau sera le lien vers le centre-ville
• la Passerelle du Pont rejoindra les parties nord et sud du quartier
Ce nom est également riche en symboles, avec une idée forte de liens qui convient parfaitement à ce nouveau quartier qui compte parmi ses objectifs :
• rapprocher la ville haute et la ville basse
• favoriser la mixité sociale, avec des logements accessibles au plus grand nombre
• favoriser les rencontres et la convivialité, grâce à un quartier largement piétonnier (déplacements piétons, à vélo)
• renforcer le lien entre le Thiou, la nature et la ville : poursuite de promenade du Thiou dans l’écoquartier, très végétalisé
• symboliser le passage de l’industrie du papier et à celle de l’image numérique.
Le futur écoquartier des Passerelles sera bâti sur la friche des Papeteries. Ce site dispose de trois atouts majeurs :
• Premier atout du site, sa proximité avec le centre-ville Chorus, ce qui permettra aux habitants de profiter des équipements publics, des 80 commerces et services déjà existants. Ce nouveau quartier (600 logements, plus de 1000 personnes) va renforcer la vitalité et l’attractivité du centre de Cran-Gevrier.
• Le deuxième atout du site, c’est le Thiou, dont la présence est encore plus forte ici qu’à Chorus, car il offre deux berges accessibles, dont une à l’état naturel (berge sud), qui méritent d’être le plus possible préservées. Le Thiou sera davantage présent dans la ville avec la poursuite de la promenade jusqu’à la Grande Passerelle (reliée au chemin de la Chapelle), accessible aux piétons et aux cyclistes.
• Troisième atout, le site est porteur d’une mémoire industrielle et humaine, il comporte un grand bâtiment caractéristique de l’architecture industrielle de l’après guerre, les « halls des machines ». La ville a tenu à ne pas effacer ce témoignage du passé et à le sauvegarder.
Un aménagement tout en prise directe avec son environnement. Tout en longueur (92 m), le bâtiment des « Halls des machines » est une pièce maîtresse du futur quartier. Il structure l’organisation de la partie nord du site. Une large allée dédiée aux piétons, paysagée et bordée de platanes - dont les quatre arbres existants qu’il faut sauvegarder - va longer toute sa façade, franchir le Thiou, via une grande passerelle (50 m), et rejoindre ainsi le chemin de la Chapelle, à réaménager, jusqu’à la ville haute (quartiers Vallon et Renoir).
Cette grande allée piétonnière structure aussi l’implantation de l’habitat de la partie nord, de manière à préserver partout des vues directes sur la rivière et la « ville haute » depuis les Halls et les logements. Voilà pourquoi ces immeubles sont disposés en barrettes, perpendiculairement au Thiou, reliés et séparés par des espaces verts, privés ou publics.
La partie sud est conçue selon le même principe, pour préserver des vues sur le Thiou, sur la « ville haute » (depuis le centre-ville) et sur le paysage au nord (depuis la ville haute). Cette disposition des immeubles permet aussi la traversée du quartier de haut en bas dans le prolongement du jardin actuel des Papeteries, agrandi, et du Cercle de l’Eau.
Un aménagement pour une offre de logement. Avec 600 logements dont 30 % de logements sociaux, l’écoquartier des Passerelles sera ouvert au plus grand nombre. Les immeubles, construits en escalier de 2 à 8 étages, permettent de capter l’ensoleillement, de préserver la vue sur le Thiou et le paysage et de consacrer 60 % du site aux espaces verts et paysagers. Et ce seront des bâtiments basse consommation... – 20 %.
- Pour favoriser la mixité sociale et être accessible au plus grand nombre, l’écoquartier comportera :
• 30 % de logements locatifs aidés (180 logements), un taux supérieur à la moyenne nationale (17%). Le saviez-vous ? Aujourd’hui : 5200 demandes de logement social sur l’agglomération d’Annecy et 2 ans d’attente en moyenne.
• 5 % de logements en accession sociale à la propriété
• 65 % de logements en accession libre et en location. Le saviez-vous ? 70% des foyers français sont éligibles à l’attribution d’un logement locatif aidé.
- Des logements adaptés par leur taille (T2 à T5) pour répondre aux différents besoins de la population : familles, jeunes couples, personnes âgées, personnes seules.
Pourquoi 600 logements ?
D’abord parce que les besoins de logements sont criants. Ensuite, parce que la reconversion de cette friche industrielle située en ville coûte plus cher qu’un terrain nu en campagne : coûts du terrain, de dépollution, de déconstruction. Coût des trois passerelles (dont une de 50 m) nécessaires pour franchir le Thiou aussi.
Au final, deux solutions : on peut construire moins de logements mais de standing car coûtant plus chers ; ou faire un éco-quartier ouvert à tous, avec un nombre de logements suffisant pour être accessibles au plus grand nombre.
Les immeubles de logement, disposés « en peigne » perpendiculairement au Thiou, s’étageront de 2 à 8 étages, avec une forme en escalier. Pour plusieurs raisons :
• il faut répondre au besoin de logements, notamment des jeunes générations, sinon la ville vieillit et perd en vitalité.
• mieux vaut densifier nos villes, si nous voulons sauvegarder les paysages hauts savoyards, détruits par l’étalement urbain depuis plusieurs décennies
• une hauteur de 2 à 8 étages est tout à fait raisonnable et possible car ce quartier est proche du centre-ville et il est situé dans la partie basse de la ville
• cette hauteur est nécessaire pour profiter au maximum de l’ensoleillement, de la vue sur le Thiou et sur le paysage
• la hauteur de l’habitat permet d’aménager de larges espaces verts et paysagers. Grâce à ce choix, l’emprise au sol des futurs bâtiments sera d’environ 40 % seulement, alors qu’aujourd’hui le site est construit à 80%. Le projet propose de libérer ce site, en consacrant une très large place (60 %) aux jardins et aux espaces verts et paysagers, tous ouverts sur le Thiou, de manière à créer un quartier et un lieu de promenade très agréables, relié aux autres quartiers.
Au total, le projet comporte environ 600 logements, compte tenu de la volonté de l’équipe municipale d’accueillir une cité d’entreprises dans les « Halls des machines » et d’aménager un maximum d’espaces verts et paysagers.
Les immeubles de logements seront des « bâtiments à basse consommation 2012 » - 20 %, c’est-à-dire avec des performances supérieures de 20 % à ce qu’exige la réglementation, soit 40 kwh majorés des coefficients de montagne.
En outre, la conception des logements présentera plusieurs qualités :
• une orientation et une conception des bâtiments en escalier pour un ensoleillement et une vue optimum
• une isolation acoustique très performante
• des appartements bien ventilés pour un intérieur sain
• des appartements traversants ou bi-orientés excepté pour les appartements type T2
• pas de logements mono-orientés au nord
• prolongement de l’habitation vers l’extérieur (jardins privatifs et terrasses)
• limitation des vis-à-vis.
Energies : les solutions envisagées aux Passerelles
Limiter les énergies fossiles, favoriser les énergies renouvelables ... plusieurs solutions et combinaisons sont encore à l’étude.
L’énergie solaire thermique :
L’énergie solaire thermique utilise la chaleur transmise par rayonnement via un système de capteurs solaires pour la production de l’eau chaude.
L’énergie biomasse :
La biomasse désigne l’ensemble de l’énergie des matières organiques d’origine végétale, animale ou fongique pouvant devenir source d’énergie par combustion. L’énergie bois est de très loin la première source d'énergie biomasse. L’utilisation d’une chaudière à bois est à l’étude.
L’énergie hydraulique et hydroélectrique :
L’énergie hydraulique est l’énergie fournie par le mouvement de l’eau. La centrale hydroélectrique convertit l’énergie résultante du mouvement de l’eau en une énergie électrique, par le biais d’une turbine.
Remise en service, la centrale hydroélectrique d’une puissance de 500kW, utilisée par l’industrie des anciennes papeteries sera une source d’énergie exploitable.
La cogénération :
Le principe de cogénération est de produire simultanément de la chaleur et de l’électricité. Grâce à cette production combinée, la cogénération permet d’économiser 25% à 35% d’énergie primaire. L’énergie thermique est utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude à l’aide d’un échangeur. L’énergie mécanique est quant à elle, transformée en énergie électrique grâce à un alternateur. Une centrale de cogénération alimentée en gaz naturel a été créée en 1997 sur le site des papeteries. Des études techniques sont en cours, pour décider de son éventuelle utilisation.
La chaudière à gaz :
Son utilisation est envisagée par bâtiment ou par îlot. Elle fait partie des énergies renouvelables car son fonctionnement est basé sur la récupération de la chaleur (dite latente) contenue dans la vapeur d’eau rejetée par les produits de combustion, puis restituée au circuit de chauffage.
Récupération de l’énergie des « eaux grises » :
Les eaux usées sont récupérées comme source d’énergie pour en exploiter leur chaleur. Les eaux usées ont une température moyenne comprise entre 10°C et 20°C. Is sues de nos cuisines, salles de bains, lave-linges et lave- vaisselles, les calories des ces eaux grises peuvent être utilisées pour le chauffage ou le refroidissement des bâtiments.
Le Saviez-vous ? Au sein des énergies, une nouvelle unité (non officielle) est apparue : « le négawatt ». Il s’agit des «watts économisés» grâce à l’utilisation d’équipements tels que des ampoules basse consommation. Par exemple : remplacer une ampoule classique de 100 watts par une lampe basse consommation de 20 watts vient à réduire la consommation de 80 watts. On parle alors de production de « négawatts. »
La gestion de l’eau et des déchets
Objectif : réduire la consommation d’eau et la production de déchets, mieux gérer le ruissellement des eaux pluviales : noues et espaces perméables...
Limiter la consommation d’eau :
- Limitation de la consommation d’eau potable par la mise en place d’appareils hydroéconomes (limiteurs de débits, mousseurs, chasse double débit ...) - Affichage dans les halls des consommations de chauffage et d’eau chaude sanitaire
Mieux gérer les eaux pluviales :
- 60 % du quartier consacrés aux espaces verts et paysagers - Des sols perméables pour une meilleure absorption de l’eau de pluie - Noues pour réguler le ruissellement des eaux de pluie - Récupération possible des eaux de pluie pour l’arrosage des espaces verts
La gestion des déchets :
- Durant le chantier, les matériaux issus de la démolition (jusqu’à 80 %) vont être triés, concassés et réutilisés sur site afin de réduire les trajets des poids lourds et les émissions de gaz à effet de serre. - Tri sélectif et incitation au compost pour réduire ses déchets de 30%
11 mois pour dépolluer et déconstruire :
Eco-quartier oblige, la déconstruction de la friche industrielle devrait permettre, selon Cran2005, de recycler jusqu'à 80 % des matériaux et déchets extraits. Après le désamiantage du site.
Le chantier a commencé. Depuis septembre, un groupement d'entreprises travaille à la dépollution du site (6 ha) et, au fur et à mesure, à sa déconstruction, pour une durée prévue de 11 mois. "Le plan de dépollution a été défini à partir d’une étude environnementale menée sur l’ensemble du site depuis 2008", explique Samantha Escalie, chef de projet de la société Priams. La plus grosse pollution concerne l’amiante, qui a fait l'objet d'un diagnostic spécifique dès 2009 et d'une campagne d'analyses complémentaires, suite aux incendies de ces derniers mois." Au final, ce chantier de désamiantage fait l’objet de toutes les précautions exigées à travers plusieurs "plans de retrait" validés par les services de l’Etat, poursuit Samantha Escalie : protection des intervenants, sécurisation du chantier, déchets stockés dans des containers spéciaux et traités à l’extérieur sur une plateforme spécialisée."
Aucune pollution des eaux souterraines :
Le site compte aussi moins d'une dizaine de "spots de pollution" au sol, dont les matériaux seront excavés et traités. "Des mesures de sécurité du site ont été engagées dès 2007 jusqu'à 2011, à la demande de l'Etat, explique encore Samantha Escalie, comme le nettoyage et l'évacuation de cuves contenant des produits corrosifs, ou encore le curage de certains réseaux d'assainissement qui auraient pu véhiculer des huiles contenant des "PCB". Les eaux souterraines sont également surveillées à raison de deux fois par an, et le seront quatre fois pendant la déconstruction. "Aucune contamination n'a été constatée", se réjouit Samantha Escalie.
La déconstruction concerne la plupart des bâtiments et hangars du site, sans grande valeur architecturale, sauf bien-sûr les anciens "halls des machines" rachetés par la ville. "L'essentiel des bétons issus de cette déconstruction va pouvoir être concassé et réutilisé sur place, assure Samantha Escalie, et le taux de recyclage, tous matériaux confondus, devrait atteindre 80 %. C'est une exigence dans le cadre d'un éco-quartier". Tout comme la limitation des nuisances...
Le quartier des Passerelles sera piétonnier et cyclable, quasi sans voiture en surface, avec une seule rue ouverte aux véhicules, pour accéder à la zone sud du quartier (vitesse limitée à 15 km/h). Les parkings privés seront souterrains (810 places au total), les transports doux et l’autopartage seront développés.
Aménagements pour les piétons et vélos
• De nombreux cheminements piétonniers et cyclables à partager, adaptés aussi aux personnes à mobilité réduite
• Trois passerelles dédiées aux piétons
• Des stationnements vélos dans le quartier et des garages à vélos dans chaque bâtiment
• Une nouvelle piste cyclable sur l’avenue de la République requalifiée avec stationnement, végétalisation et ligne de bus cadencée.
Un quartier mieux desservi en bus
• 4 lignes sur l’avenue de la République (1, 8, 10, 15 + M), axe majeur des transports en commun
• La ligne de bus n°1 Annecy-Cran-Gevrier-Meythet se ra une « ligne à haut niveau de service» : bus articulé, 85 places, horaires cadencés aux périodes de pointe, voie réservée sur les sections stratégiques.
La voiture autrement
• Les parkings privés sont souterrains et mutualisés, équipés pour recharger les véhicules électriques
• Le quartier comptera 810 places privées : 1 place de parking par logement, soit 600 places + 210 places dans le Pôle de l’Image en mouvement.
Le saviez-vous ? On compte en moyenne 1,3 voiture par foyer en Haute-Savoie. Ni 2 ni 3 en moyenne, comme on le dit souvent...
• En surface, 30 places de stationnement public en zone bleue sur la voie d’accès à la zone sud du quartier (pour la desserte des commerces dans la journée / pour les visiteurs et riverains le soir)
• Un service d’auto-partage à la disposition de tous : abonnement et location de voitures électriques (bornes de rechargement). Ce système évite l’achat d’une deuxième voiture.
Dans un éco-quartier, on aménage plus d’espace aux piétons et aux transports doux, donc moins à la voiture. Sinon, ce n’est pas un éco-quartier.
Conclusion : pas de voiture en surface, c’est moins de bruit et de gaz d’échappement, et plus de sécurité pour les enfants.
La qualité de la vie
Un quartier quasi sans voiture en surface, largement ouvert aux piétons et aux cycles, faisant la part belle aux espaces verts et paysagers... Agréable, l’écoquartier des Passerelles sera aussi pratique, car le site est proche du centre-ville et de ses services. Et au milieu, coule le Thiou...
Plus de nature en ville
60 % d’espaces verts et paysagers, avec des plantations d’essences locales non allergènes, favorisant la biodiversité.
Un cadre agréable au bord de l’eau de Thiou
• Au pied des logements, la promenade du Thiou offre un « corridor vert » jusqu’au lac d’Annecy (à terme liaison piétonnière avec le vallon du Fier)
• Des berges renaturalisées
• Trois passerelles sur le Thiou, dont la Grande passerelle (50 m)
• Un cadre propice aux activités en plein air
Un quartier pratique et bien situé
• Un quartier proche (200 à 400 m) du centre-ville Chorus, de ses 80 commerces et services publics : mairie, école, crèche, Poste, Espace culturel de la Turbine (cinéma, médiathèque, Sciences)...
• Un quartier mieux desservi par les transports en commun (4 lignes de bus)
• Annecy et le lac à 2 km, accessibles à pied, en bus et à vélo.
Un quartier piétonnier, quasi sans voiture en surface
• Une seule rue ouverte aux voitures (accès à la partie sud du quartier), donc moins de danger, plus de tranquillité
• Nombreuses allées piétonnes et cyclables
• Trois aires de jeux pour enfants
• Des espaces de convivialité et de détente,
Sur place
Le quartier pourra être équipé de commerces de proximité (boulangerie...) et d’un restaurant avec terrasse dans Les Papeteries, Pôle de l’image en mouvement.
Les acteurs du projet
La conception d’un tel projet nécessite la collaboration de professionnels. En voici la liste exhaustive.
Maîtrise d’ouvrage : ville de Cran-Gevrier + SARL Cran2005 (composée de Priams, SA Casasola et Haute- Savoie habitat (OPH74).
Mandataire de la ville : SED 74
Equipes mobilisées :
- MOE urbaine : Aktis architecture (Loïzos Savva et Karen Lévy) – architecte-urbaniste + ADP Dubois architecte paysagiste - Groupe Maîtrise d’œuvre des espaces publics et des passerelles (réalisés sous maîtrise d’ouvrage ville de Cran-Gevrier) : Cabinet Uguet (VRD – Richard Brasier et Sébastien Mirouse) Atelier Fontaine (architecte paysagiste – Olivier Fontaine et Corinne Lamour) SOBERCO (Architecte - Pierre Million), Conseil Ingénierie Lémanique (ingénieur ouvrages d’art – Dominique Roch)
- Charte d’aménagement urbain durable – OASIIS - Etude de faisabilité d’un réseau de chaleur Hexa Ingénierie - Etude d’impact - SAGE Environnement - Cabinet Epiard (géomètre) - Inddigo : AMO développement durable (rédaction des cahiers des charges de prescriptions environnementales à destination des constructions et des aménagements des espaces publics) - Tonello : MOE ouvrage d’art (pont) (mandatée par Cran2005)
MOE bâtiments (Cran2005 maître d’ouvrage) :
- A.E.R. (Annecy) - Aktis architecture (Grenoble) - Concours à venir pour les Halls (Maîtrise d’ouvrage SED 74) et les bâtiments A, C et D a minima sous maîtrise d’ouvrage Haute-Savoie Habitat et Cran2005
MOE Démolition – dépollution : INGEOS
- Entreprise de dépollution démolition : JB Benedetti / Mithieux