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La Tour Médicis de Clichy-Montfermeil :

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Tour-Medicis-.jpgLa Tour Médicis de Clichy-Montfermeil :

Désormais propriété du ministère de la Culture et de la Communication, la Tour Médicis sera une Villa Médicis d'un nouveau genre, puisant ses racines dans l'histoire d'un territoire, pour être au service d'une population.

Elle offrira une capacité d’accueil en résidence d’artistes de toutes les disciplines, en provenance de France et du reste du monde. La Tour Médicis sera un lieu résolument ouvert sur l’extérieur, du plus proche au plus lointain, et accueillera du public pour des spectacles, des expositions, des projections, des concerts, des conférences.

L'École de la Tour Médicis proposera des formations préparatoires aux métiers de l’art et de la culture et un module d'école de la deuxième chance. Les artistes participeront activement à ces formations qui viseront naturellement en priorité les jeunes des quartiers.

La phase de concertation et d’élaboration partagée du projet a été lancée avec les collectivités locales, au premier rang desquelles les deux communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil, fortement engagées dans le projet dès l’origine. La Ville de Paris, le Département de la Seine-Saint-Denis et la Région Île-de-France, les grandes institutions en charge du développement de la région d’Ile-de- France, le tissu associatif local, les institutions culturelles, les entreprises les ont rejoints.

Une association de préfiguration sera créée au 1er semestre 2012 avec l'ensemble des partenaires pour suivre les actions de préfiguration et de préparation du projet. Elle suivra notamment :

- une prochaine intervention artistique à Clichy - Montfermeil ;

- les études techniques et de programmation architecturale ;

- la mise en place d'un cercle de parrainage ;

- la mise en réseau de la Tour avec les établissements publics culturels nationaux, les institutions culturelles franciliennes et les structures similaires implantées dans les quartiers en France et en Europe.

 

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Les premières esquisses du projet de la Tour Médicis à Clichy-Montfermeil ont été réalisées par les Ateliers Lion associés.

 

La Tour Médicis, équipement culturel porteur d'ambitions nouvelles et d'expérimentation, s'inscrira dans le volet culturel du Grand Paris et sera un levier pour la rénovation urbaine qui doit maintenant s’engager dans l’investissement humain.

La Tour Médicis, désormais propriété du ministère de la Culture et de la Communication (l’acte d’achat a été signé le 22 décembre 2011), offre l’opportunité exceptionnelle de réaliser un projet culturel d’une grande ambition au cœur du territoire, en pleine rénovation urbaine, de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil en Seine-Saint-Denis.

Le programme de rénovation urbaine de ces deux communes est en effet l’un des tout premiers en France par le volume des crédits engagés (600 millions d’euros). Les résultats sont visibles et impressionnants, notamment par le nombre de logements neufs d’ores et déjà construits et livrés. Au total, 4 000 nouveaux logements seront livrés.

Clichy-Montfermeil est en outre l’une des 57 gares de la grande boucle de métro (166 km) construit autour de Paris par la Société du Grand Paris. La mise en service du métro est prévue pour la fin de la décennie et la gare sera édifiée au pied de la tour.

Dans ce territoire enclavé depuis son développement dans les années 60, les difficultés économiques et sociales demeurent, en particulier du fait du faible nombre d’entreprises en activité sur place et d’un taux de chômage élevé. Ce taux est de 22,7 % à Clichy-sous-Bois et de 17,5% à Montfermeil, pour une moyenne de 11% en Ile-de-France.

Pour autant, le territoire présente des atouts importants : son emplacement sur un belvédère à proximité de Paris, la forêt de Bondy et surtout la jeunesse de sa population.

Cette situation exceptionnelle à beaucoup d’égards et d’abord par le potentiel de développement qu’elle représente conduit à investir sur l’avenir et à innover.

Le projet de la Tour Médicis trouve sa source dans une histoire associant habitants, artistes, associations et acteurs de terrain qui a pris forme avec Clichy sans Clichés en 2006 et Des nouvelles de la banlieue en 2007, à l’initiative de Jérôme Bouvier et de Claude Dilain, alors maire de Clichy-sous-Bois. Le projet a été soutenu dès l’origine par Xavier Lemoine, maire de Montfermeil et Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois.

La Tour Médicis marque ainsi une nouvelle étape de la rénovation urbaine qui doit maintenant s’engager dans l’investissement humain.

La Tour Médicis est une Villa Médicis d’un genre nouveau. Elle offrira une capacité d’accueil en résidence d’artistes de toutes les disciplines, en provenance de France et du reste du monde. Ces artistes mèneront pendant le temps de leur présence à Clichy-Montfermeil un travail artistique de recherche et d’expérimentation, notamment en lien avec le territoire.

La Tour Médicis comprendra également des formations préparatoires aux métiers de l’art et de la culture. Les artistes participeront activement à ces formations qui viseront naturellement en priorité les jeunes des quartiers. Il faut saisir la capacité de créer dans ce territoire un ascenseur social vers les métiers artistiques et culturels, y compris les métiers techniques.

La Tour Médicis sera un lieu résolument ouvert sur l’extérieur, du plus proche au plus lointain, et elle pourra accueillir du public pour des spectacles, des expositions, des projections, des concerts, des conférences.

Des accords seront recherchés avec des universités et des fondations étrangères pour la plus large ouverture internationale.

Dans l’immédiat, une phase de concertation et d’élaboration partagée du projet a été engagée avec les collectivités locales, au premier rang desquelles les deux communes de Clichy-sous- Bois et de Montfermeil, fortement engagées dans le projet dès l’origine, ainsi qu’avec la Ville de Paris, le département de la Seine-Saint-Denis et la région d’Île-de-France, les grandes institutions en charge du développement de la région d’Ile-de- France, le tissu associatif local, les institutions culturelles; une recherche de mécénat est aussi en cours.

Les résidences d’artistes

La Villa Médicis à Rome est aujourd’hui identifiée comme un lieu privilégié d’étude, par sa situation géographique sur les hauteurs de la ville, son environnement fait d’un corps de bâtiments historiques au milieu de jardins.

La Tour Médicis, avec son architecture de verre des années 70, implantée au cœur d’un quartier populaire en pleine mutation, s’inspire de ce modèle.

La première mission de la Villa romaine (mission Colbert), « offre la possibilité à des artistes et à des spécialistes francophones de se perfectionner dans leurs disciplines ».

La Tour Médicis adressera son programme de résidences à des artistes et à des spécialistes francophones et non-francophones. Elle leur offrira la possibilité d’expérimenter, c’est-à- dire de développer des formes et des écritures nouvelles, dégagées des modes habituels de production et de diffusion. Ce qui ne signifie en aucun cas que les travaux des artistes seront invisibles. Les artistes auront la responsabilité de rendre public leur travail, comme un chercheur a celle de publier ses travaux. C’est précisément en leur confiant le choix du format de cette publication que des formes nouvelles de relation avec le public apparaîtront.

Placer l’expérimentation au centre du programme des résidences fait de la Tour Médicis un outil pour l’art dans sa diversité et son universalité.

Les artistes disposeront d’espaces de travail équipés pouvant accueillir du public, d’un budget et d’une équipe de production. Les séjours dépendront de la nature des projets développés.

Toutes les disciplines artistiques pourront être représentées, les arts plastiques et visuels, le théâtre, la musique, la danse, la littérature mais aussi les arts appliqués, l’histoire de l’art, la restauration du patrimoine.

Des accords seront recherchés, en lien avec l’Institut français, avec des universités et des fondations étrangères pour la plus large ouverture internationale. La demande de mobilité d’artistes étrangers vers la France, qui prend de plus en plus souvent la forme d’une demande de réciprocité lorsque la France soutient des résidences d’artistes français à l’étranger, va croissant et la Tour Médicis doit offrir une capacité d’accueil pour acquérir la dimension internationale recherchée.

La formation

Le principe d’ouverture de la Tour Médicis sur son environnement, outre la dimension publique des travaux des résidents, trouve une perspective particulièrement riche dans l’intégration en son sein d’un programme de formation, appelé « École ».

Ce programme renoue d’une certaine manière avec l’origine de l’Académie de France à Rome qui offrait alors à de jeunes artistes la possibilité d’acquérir un complément de formation au contact de Rome et de l’Italie, en consacrant leur séjour à la réalisation de copies de l’Antique ou de la Renaissance.

Les jeunes des quartiers se sentent - et sont, de fait – trop souvent exclus de la formation supérieure et professionnelle. Il faut inscrire au cœur du projet de la Tour Médicis l’ambition de créer un processus spécifique de formation, sur le modèle de l’expérience fructueuse conduite par Sciences Po-Paris depuis une dizaine d’années ou par l’École supérieure de journalisme de Lille en collaboration avec le Bondy Blog.

Dans l’état actuel de la réflexion, l’École de la Tour Médiciss’inspire de deux dispositifs : celui de la classe préparatoire à l’enseignement supérieur artistique et celui de l’école de la deuxième chance.

La classe préparatoire concerne des élèves ayant le baccalauréat ou le niveau de celui-ci. La limite d’âge est généralement fixée à 23 ans. Sa durée est le plus souvent d’une année.

Il n’existe que six classes préparatoires publiques à l’enseignement supérieur artistique en Ile- de-France, ce qui est très insuffisant compte tenu du poids démographique de la région.

L’association des classes préparatoires aux écoles supérieures d’art (APPEA) est partenaire des programmes en faveur de l’égalité des chances de la Fondation Culture et Diversité. Ces programmes ont pour objectif de favoriser l’accès des jeunes issus de l’éducation prioritaire aux études supérieures dans les grandes écoles des domaines artistiques et culturels.

Des accords de partenariat seront proposés à des lycées, en amont de ces classes préparatoires, et à des écoles supérieures de formation artistique dans la région d’Ile-de-France, en aval.

L’école de la deuxième chance s’adresse aux personnes entre 18 et 25 ans sorties du système scolaire, sans qualification et sans emploi. Le seul critère d’entrée est la motivation et l’acceptation des règles de l’école. Elle offre une formation de 6 à 24 mois. Il s’agit de parvenir à la maîtrise des savoirs de base : lire, écrire, compter, notions d’informatique et d’une langue étrangère. Le principe est celui d’une formation en alternance entre l’école et l’entreprise.

Il existe quatre écoles de la deuxième chance en Seine-Saint-Denis, à La Courneuve, La Plaine Saint-Denis, Rosny-sous-Bois et Sevran.

Intégré à l’École de la Tour Médicis, ce dispositif se spécialisera dans le domaine de l’art et de la culture. L’alternance s’effectuera dans des entreprises artistiques et culturelles, dont le bassin est particulièrement riche dans le département de la Seine-Saint-Denis et la Région Ile-de- France.

L’axe de la formation ne vient pas se juxtaposer à celui des résidences, les deux sont liés. Il s’agit de faire un usage plein et entier de l’émulation artistique et intellectuelle que crée la présence des artistes et de leurs recherches, en les associant à la conception et au fonctionnement de l’École. Être résident à la Tour Médicis suppose un investissement dans la formation. Cette attente ne déplace en rien les artistes de leur pratique, tant la transmission fait partie de la tradition du métier d’artiste, quelles que soient les disciplines.

La programmation culturelle

La seconde mission de la Villa romaine est de « stimuler les relations et les échanges culturels entre l’Italie et la France dans un esprit résolument ouvert sur l’Europe et le monde. »

Cette mission « Malraux » rencontre bien évidemment le principe d’ouverture sur lequel se fonde le projet de la Tour Médicis.

 

L’attention que l’institution se doit de porter aux cultures du territoire sur lequel elle s’inscrit conduira à l’élaboration d’une programmation culturelle en lien avec les pays d’origine des habitants et des résidents. Considérant que le programme des résidences est international et que près de soixante nationalités sont représentées sur le territoire, c’est un vaste chantier qui s’ouvre.

Elle pourra être menée en dialogue avec des institutions telles que l’Institut national d’histoire de l’art, (qui comprend un programme de recherches sur les pratiques artistiques contemporaines dans la mondialisation), la Maison des cultures du monde à Paris (qui reçoit en résidence des artistes étrangers plus particulièrement originaires des pays du Sud), avec l’UNESCO (dont l’une des missions est la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles) ou encore des évènements comme « Banlieues bleues » ou le « Festival des villes et musiques du monde ».

 

Le projet de la Tour Médicis de Clichy-Montfermeil

Cabinet :

Francis Lacloche, conseiller

Secrétariat général :

Christopher Miles, secrétaire général adjoint Ariane Salmet, chef de département

Direction générale de la création artistique :

Anne-Marie Leguevel, directrice adjointe Annie Chèvrefils-Desbiolles, inspectrice

Direction régionale des affaires culturelles :

Muriel Genthon, directrice régionale Pierre Oudart, directeur chargé du Grand Paris

Préfiguration du projet :

Jerôme Bouët, inspecteur général des affaires culturelles Yvan Chapuis, consultante

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LA TENTATION DU BITUME – Où s’arrêtera l’étalement urbain – Eric Hamelin/Olivier Razemon

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LA-TENTATION-DU-BITUME.jpgLA TENTATION DU BITUME – Où s’arrêtera l’étalement urbain – Eric Hamelin/Olivier Razemon  

Année après année, la campagne française disparaît sous la ville. Malgré les proclamations indignées et les législations vertueuses, la terre fertile se raréfie, les espaces naturels se morcellent, la ville s'éparpille et se cloisonne, l'automobile s'impose comme unique lien social. Le phénomène, connu sous le nom d'étalement urbain, ne résulte pas seulement de la crise du logement et du désir d'accession à la propriété individuelle. Centres commerciaux, entrepôts, parkings, la ville étalée se nourrit d'une économie opulente et d'une société qui valorise le bonheur individuel, à court terme de préférence. Autrement dit, nous sommes tous responsables.

Dans cet ouvrage enlevé et efficace, coécrit par un expert du sujet et un journaliste spécialisé, les auteurs brossent un tableau vivant et sans concession de la bataille inégale qui se livre entre la soif de bitume et les rares garde-fous susceptibles de contrer le phénomène. Tout est perdu ? Voire. Et si les crises qui se profilent fournissaient un sursaut brutal mais inespéré ?

 

Extrait :

les faits/Les croqueurs de terres

Étalement urbain. Vous avez dit quoi ? On se reprend : « La ville qui s’étend, qui s’étale. » On accompagne la parole d’un geste, les deux mains presque jointes qui se positionnent progressivement à plat, les doigts bien écartés, pour signifier l’étalement. L’interlocuteur hoche la tête, visiblement convaincu. La notion de ville qui s’étend, par les temps qui courent, n’a pas bonne presse. Mais personne ne sait vraiment pourquoi. Alors le citoyen engagé fait appel à ses classiques. Il stigmatise les maisons individuelles, dénonce le mode de vie pavillonnaire, l’usage de la voiture, l’individualisme croissant, le confort bourgeois, etc. Eh là ! Du calme. Après tout, si les gens veulent une maison avec un jardin, c’est leur droit, non ? D’ailleurs, les purs citadins aussi apprécient l’espace, le confort, les grands appartements. L’interlocuteur se trouble. On poursuit. La ville qui s’étale, ce ne sont pas seulement des pavillons alignés, mais des entrepôts, des aires de logistique, des centres commerciaux, des routes, des lignes ferroviaires, des aéroports. Chacun d’entre nous, par son mode de vie, par ses choix de consommation, contribue au phénomène. Et après tout, la ville étalée constitue souvent, dans les pays riches, mais surtout dans les pays pauvres, un remède à la congestion, à la promiscuité, au manque d’hygiène. Pourtant c’est vrai, en s’agrandissant, la cité consomme de l’espace, repousse l’agriculture loin des lieux de consommation, génère des dépenses inutiles, provoque l’isolement et le repli sur soi. Alors, l’étalement urbain, fléau à combattre ou mal nécessaire ? En tout cas, l’affaire n’est pas simple et mérite davantage qu’une discussion, si agréable et passionnée soit-elle, au comptoir d’un café.

La ville disloquée

Pour comprendre cette notion d’étalement urbain, rien ne vaut une promenade dans ce qu’on appelle « la grande banlieue » de Toulouse, Lyon ou Paris, celle qui n’a été urbanisée que très récemment, dans les trente dernières années. On choisira, selon ses moyens et ses envies, de circuler en train, à vélo ou en voiture. Rien n’interdit de découvrir le phénomène à pied, mais cela risque d’être long et difficile.

Du bitume partout

Ce qui frappe, à première vue, c’est l’omniprésence du bitume. Le macadam est partout : sur les routes, les trottoirs, les parkings et les entrées d’autoroute ; mais il recouvre aussi, à l’occasion, de vastes carrefours sans signalisation au sol. Comme si, faute de mieux, on avait décidé de « tartiner de goudron » tous les espaces disponibles. La promenade se poursuit au milieu d’entrepôts, d’hypermarchés, d’hôtels dénués de charme, de piscines en forme de soucoupe volante qui ont mal vieilli, de stades la plupart du temps vides, d’improbables lunaparks, de transformateurs électriques. Au hasard des voies, on croise des bâtiments qui ressemblent à des jouets géants mais ne sont que des auberges franchisées : le ranch en bois peint coiffé de son toit rouge et de ses caractéristiques cornes blanches1, ou la fausse façade de maison flamande baptisée « Léon de Bruxelles ». Et puis, parfois, une curiosité : un bâtiment rectangulaire au toit plat, doté de l’inscription « Villa romaine », qui ressemble autant à la villa Hadrien qu’un carré de merlu pané à un poisson sauvage. Plus loin, on aperçoit des carrières, des étangs, des grues, des déchèteries, des cimetières de voiture, et des sablières où l’on fabrique le béton indispensable à l’édification de tout ce qui précède. Et partout, ces clôtures en métal, en bois ou en plastique, qui séparent tous ces espaces les uns des autres.

La végétation n’est pas absente de ce paysage, au contraire. On remarque ainsi dans la grande banlieue parisienne bien plus d’espaces verts que dans la capitale elle-même, même s’ils sont parfois recouverts d’une fine poussière grise provenant des pots d’échappement. La ville étalée est ponctuée de verdure hésitante, d’arbres mal nourris, de friches inutiles ou de triangles d’herbe perdus entre trois branches d’autoroute. On aperçoit aussi de temps à autre, au cœur d’un quartier pavillonnaire, de magnifiques compositions florales, voire des mini-forêts. Elles décorent avec panache le centre d’un rond-point, aussi agréable au regard qu’inaccessible au piéton. Les jardins des particuliers, les inévitables haies de thuyas, les pelouses bordant les immeubles, parfois quelques parcs dévolus au divertissement, rehaussent l’ensemble. La nature périurbaine semble artificialisée, ou plutôt domestiquée, exactement au sens où l’on domestique un animal sauvage. L’espace, à tout le moins, n’incite pas à la promenade.

Dans cet ensemble gris bitume et vert pelouse surnagent quelques taches de couleur éclatante, émanant principalement des enseignes, des fanions publicitaires, des tags qui fleurissent sur les murs gris, ou encore de ces grandes affiches tape-à-l’œil qui promettent un hamburger au prix coûtant ou une semaine au soleil.

Tout cela, vu du train, de la voiture ou du vélo, forme au fond un paysage relativement dense, mais vide d’êtres humains. L’espace dévolu à la vie humaine est parfaitement circonscrit, au sein d’immeubles, de maisons ou d’hypermarchés dotés de galeries commerciales gigantesques.

1                  « Des restaurants avec un décor reproduisant l’univers “Western”, un aménagement spacieux afin de préserver l’intimité, une forte culture d’accueil et de service des équipes, un très bon rapport qualité-prix et enfin, à l’exception des restaurants parisiens, la localisation en périphérie de ville sous forme de bâtiment isolé facilement identifiable ». www.buffalo-grill.fr

L’auto carrée et l’auto ronde

Des petites maisons avec jardin, à l’infini, des maisons identiques, comme si elles sortaient toutes du même moule. Des toits rouges, des crépis blancs, des barrières en bois ou en métal, des milliers de plantes vertes qui séparent les propriétés, des centaines de garages pleins à craquer d’un bric-à-brac acheté un jour d’euphorie et devant lesquels stationnent des centaines de voitures grises, rouges ou blanches, deux voitures par maison, de marques différentes, une Carrée pour Monsieur, une Ronde pour Madame. Chaque matin, les voitures se mettent en route. La Carrée quitte la rue, le lotissement, passe devant l’école, dépose un ou deux enfants puis poursuit sa route à travers un entrelacs de voies rapides, de rocades et de pénétrantes, pour aller se garer loin de là, sur un parking ou dans un garage. La Ronde navigue dans le même paysage, mais en empruntant une autre direction, avant d’échouer sur un autre parking ou dans un autre garage. En fin d’après-midi, c’est la Ronde qui revient la première, passant devant l’école, récupérant les enfants avant de se garer sur le parking d’un hypermarché. Puis d’un supermarché car on n’a pas tout trouvé à l’hyper. Puis devant une boîte en tôle grise où l’on répare des chaussures et aussi devant la boulangerie bio qui a poussé sur les bords de la quatre-voies depuis que le quartier vote écolo. Et enfin la Ronde rentre à la maison. Les lumières s’allument. La Carrée se gare elle aussi devant le pavillon et, quinze minutes plus tard, un filet de fumée s’échappe de la cheminée.

Les enjeux (1)/Le prix à payer

La progression disproportionnée de la ville n’est pas un phénomène dont les conséquences peuvent se compter seulement, comme on l’entend parfois, en grammes de CO2 émis. Le sujet implique plusieurs types d’enjeux, diversement connus de l’opinion publique, imbriqués les uns avec les autres et pas toujours pris en compte par les décideurs. Le coût environnemental et social du gaspillage d’espace est certes considérable, tout comme l’impact de cette gabegie sur les finances, tant publiques que privées. L’étalement urbain génère aussi des risques majeurs, parfois vitaux, pour l’être humain. Certains de ces enjeux sont-ils plus graves que d’autres ? C’est à chacun de se déterminer.

Le territoire grignoté

L’étalement urbain transforme des espaces naturels voués à la culture, à l’élevage ou à l’exploitation forestière en zones urbanisées, recouvertes de macadam ou de béton, et dédiées à l’industrie, aux services et à la circulation automobile. Pour résumer, la cam- pagne devient ville. En soi, cette évolution n’est pas nécessaire- ment condamnable. La campagne n’est pas toujours « belle » ni « pure » et la ville pas nécessairement « moche » ou « polluée ». Mais une fois qu’un morceau de territoire est devenu ville, on en change très difficilement le destin. L’étalement urbain est un phé- nomène irréversible. Des dizaines de milliers d’hectares s’urba- nisent chaque année, mais personne ne parle jamais de surfaces « ruralisées ». Et pour cause : ce phénomène est extrêmement rare.

La ville irréversible

Lorsqu’un terrain urbain ne correspond plus à l’usage qu’on lui avait affecté, on le rend d’autant moins à la campagne qu’il est générale- ment entouré d’autres parcelles qui, entre-temps, se sont urbanisées. On tâche parfois de lui trouver une nouvelle fonction. C’est ainsi que des entrepôts sont transformés en bureaux, d’anciennes usines en musées ; des barres d’immeubles sont abattues pour laisser la place à d’autres logements, voire à un parc. Mais ce type de refonte, appelée « renouvellement urbain », exige une planification minu- tieuse, de nombreuses consultations et beaucoup d’argent.

Dès lors, quand un morceau de ville est désaffecté, on le laisse à l’état de friche ou de no man’s land, comme si on le jetait. On ne compte plus les usines oubliées, aux carreaux cassés et aux arma- tures rouillées, ni les parkings vides sur lesquels personne ne vient

plus garer d’automobile depuis longtemps. Certaines parcelles désaffectées, qui ne sont ni construites ni vierges, se transforment en décharge sauvage ou en bidonville. Certes, à long terme, et en l’absence d’intervention humaine, la campagne finit par l’emporter. Une superficie bitumée, non entretenue pendant quelques années, devient possession des herbes folles, qui finissent par craqueler la surface grise. Plus tard, le revêtement disparaît sous la flore, mais pas ses nuisances : subs- tances toxiques, restes de carburant, terre partiellement imper- méabilisée. Il est rare qu’on en arrive à cette extrémité. Les êtres humains n’apprécient pas beaucoup de voir la nature prendre le dessus et renverser le principe de domestication qu’ils lui ont infligée. Qu’un terrain menace de se transformer en friche, et il se trouve toujours une bonne âme pour le regretter. On fait alors venir une bétonneuse pour rectifier immédiatement l’outrage.

Le « logement Kleenex », espace jetable

Les habitations, comme le reste de la ville, font partie des produits jetables. Même si la pénurie de logement encourage les habitants à investir le moindre toit disponible, il demeure plus coûteux et plus difficile de réhabiliter des maisons existantes, humides, fissurées, mal entretenues, conçues avec des normes et des maté- riaux désuets, que de tracer un nouveau quartier, à l’extérieur du bourg ou du village.

Tout cela pourrait se comprendre, si la qualité des nouvelles habi- tations ne laissait pas parfois à désirer. Quelques années après la construction, les premières lézardes apparaissent. À peine aura- t-on fini de payer la maison que des travaux importants s’impo- seront. Les pimpantes maisons « à 100 000 » – vantées en son temps par Jean-Louis Borloo – recèlent des malfaçons et des fini- tions bâclées. Des quartiers pionniers, autrefois vitrines d’une politique d’urbanisme moderne, ont commencé à se dégrader. Dès lors, sans se poser de question, on construit plus loin de nou- velles habitations, conformes aux techniques et aux modes du moment, sur des terres encore vierges. On se comporte ainsi avec l’espace naturel exactement comme on le fait avec les produits d’usage quotidien, mouchoir, appareil électroménager ou voiture : on l’utilise, puis on le jette.

Les perspectives (1) - Solutions à l’horizon 

Doit-on interdire toute nouvelle zone constructible, voire rendre certains territoires artificialisés à la nature ? Faut-il, à l’inverse, se contenter de ralentir légèrement le rythme de l’étalement urbain ? Dans quelle proportion ? L’objectif n’est pas facile à fixer, varie d’une région à l’autre, et implique à chaque fois une réflexion collective sur la qualité de vie et le développement économique. Les solutions, tantôt utopiques, tantôt minimalistes, la plupart du temps judicieuses et réalisables, ne s’appliquent pas partout, ni tout le temps. Certaines propositions ont déjà été tentées et peuvent être généralisées ou déclinées selon les situations ; d’autres restent à creuser. Mais toutes constituent des pistes sérieuses et des exemples à suivre.

Limiter l’étalement urbain nécessite en tous cas des choix clairs, en particulier un mélange subtil d’optimisation mathématique de l’espace et d’amélioration de la vie urbaine. On freinera ainsi la consommation d’espace par habitant, tout en aérant la ville existante, pour la rendre plus agréable. On construira des quartiers plus denses, tout en renouvelant le tissu urbain existant et en améliorant l’habitat. Ces opérations seraient vouées à l’échec si elles n’étaient accompa- gnées d’une réduction massive de la place accordée à la voiture et d’une réorganisation des pouvoirs locaux. 

LA TENTATION DU BITUME – Où s’arrêtera l’étalement urbain – Eric Hamelin/Olivier Razemon

Collection Les petits ruisseaux

Genre : Essai

Format : 120 X 200 mm

Nombre de pages : 224 pages

Date de parution : 19 janvier 2012

EAN : 9782917770320

ISBN : 978-2-917770-32-0

Prix : 14 euros

Pensée du Jour

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Marie-Noel--.jpgPensée du Jour

« Je fais le plus de choses que je peux par amour pour me reposer d'en faire tant par nécessité.  »

Maris Noël  1883 - 1967

Vers le développement de la construction à ossature bois

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CMB1Vers le développement de la construction à ossature bois

TBC Générateur d’Innovation, créé en 1993, spécialisée dans la Recherche et le Développement de technologies et de produits innovants destinés au bâtiment durable, s’est penché sur les enjeux de la construction ossature bois en France à travers une étude.

Tourné historiquement et principalement vers le marché de la maison individuelle, la construction à ossature bois connaît une embellie et même si le marché de la maison individuelle connaît un léger recul notamment en 2010, la maison à ossature bois, malgré ce recul, progresse et s’accapare des parts de marché sur la maison individuelle. En 2009, 15 000 maisons en bois (dont une majorité de maisons à ossature bois) ont été construites.

Les professionnels de la maison à ossature bois portés par cette progression s’ouvrent à d’autres marchés pour anticiper les évolutions de la demande et s’assurer de nouveaux débouchés :

-􏰅Le petit collectif et l’individuel groupé représentent une part croissante du parc immobilier. Les investissements pour les professionnels qui veulent se positionner sur ce marché sont moindres, les procédés techniques étant très proches.

-􏰅 Les grands collectifs : Les acteurs de la construction à ossature bois ont du développer des solutions constructives adaptées aux problématiques des constructions de grande hauteur. La mixité bois / béton, en plein essor, renforce l’utilisation de panneaux à ossature bois sur ce nouveau marché.

-􏰅 Pour le secteur du tertiaire, les professionnels de l’ossature bois se concentrent pour le moment à des projets exemplaires. Le marché des appels d’offres publics en renforçant les macro-lots pourrait s’ouvrir davantage à ce procédé constructif et permettrait ainsi de dépasser le stade des projets pilotes.

-􏰅Quant au marché de la rénovation, les acteurs de l’ossature bois sont peu présent. Ce marché est aujourd’hui peu mature mais présente un fort potentiel de développement. Pour prendre de l’importance et s’adapter aux exigences de cette application, la filière va devoir renforcer l’organisation entre les acteurs et mettre en place les process nécessaire à une plus grande industrialisation.

Véritable matériau écologique,  le bois apporte donc toutes les solutions aux aspirations écologiques et livre les réponses aux qualités architecturales désirées par les particuliers, clients historiques de la construction à ossature bois

Au-delà de l’ossature bois, c'est-à-dire du système structurel et donc invisible, ces clients fidèles aux principes de la construction écologique drainent leurs certitudes avec des procédés innovant comme le bardage bois, qui permet de « rendre visible » le recours au bois.

En plus de la dimension environnementale, le bois est recherché pour son design : chaleur et esthétisme qui représentent deux arguments forts sur le marché de la maison individuelle.

La filière s’organise peu à peu pour offrir à ses nouveaux clients (constructeurs, promoteurs...) des réponses adaptées à leurs besoins et façonne une stratégie de communication différente.

La construction à ossature bois met en avant deux atouts clés pour la construction de logements : elle est à la fois économique et rapidité 

-􏰅 rapidité de construction et réduction du délai sur chantier (économie financière)

- 􏰅 la préfabrication minimise les problèmes d’étanchéité et les défauts de finition

- 􏰅 augmentation de la surface habitable à commercialisation (hausse des revenus liés à la vente ou à la location)

- 􏰅 meilleure performance thermique, acoustique (économie d’énergie)

- 􏰅 Réduction des coûts des matériaux...

Cela concerne tout aussi bien les logements collectifs que les programmes de maisons individuelles groupées qui s’adressent à une nouvelle typologie de clients : les primo-accédants. Cette tendance est de surcroit encouragée par les incitations des pouvoirs publics qui visent à faciliter l’accès à la propriété : PTZ+...

La construction ossature bois se développe tout particulièrement à travers la préfabrication des panneaux ossature bois en atelier. Il est possible de poser en atelier l’isolant, le pare-vapeur, les revêtements intérieurs et extérieurs... et même les menuiseries et les réseaux d’électricité et de fluides.

Les fabricants de matériaux et les industriels des équipements travaillent depuis longtemps sur l’industrialisation des produits pour en améliorer la qualité de finition, et simplifier les conditions de mise en œuvre (pénibilité du travail, la rapidité de la pose, discrétion du chantier).

Va-t-on vers des composants de murs industrialisés ? Les mécanismes de construction préfabriquée de bâtiments ne sont pas récents, l’après-guerre a connu un fort développement de ces techniques pour répondre à une demande de reconstruction rapide. Aujourd’hui des solutions innovantes de préfabrication et d’industrialisation se développent afin d’allier performances, qualité, conformité, réduction des moyens logistiques (transport, levage, stockage et gestion des déchets), économie et gain de temps.

L’attractivité de ce marché a entrainé l’arrivée de nouveaux entrants ces dernières années, issus de secteur d’activité variés mais liés de près ou de loin à la préfabrication ou aux métiers du bois. C’est particulièrement le cas dans la fin des années 2000, alors que le marché de la construction souffre de la crise économique, le marché des constructions ossature bois affiche, lui, un taux de croissance positif.

Autre signe que le marché est porteur, l’attrait qu’il représente pour les majors de la construction. En effet les grands groupes, leaders français et mondiaux, ont fait le choix stratégique de développer une activité bois. Que ce soit par le biais de rachat, de partenariats... ils se sont tous positionnés sur ce marché en développant une offre de service sur le marché du résidentiel (individuel groupé ou collectif) ou sur le marché de la construction de bâtiments publics.

Les constructeurs de maisons individuelles traditionnels intègrent eux aussi des offres spécifiques de maisons à ossature bois, soit en développant des compétences en interne, soit par de la croissance externe.

Le nombre de « petits » ne cesse, lui aussi, de croitre. Issus en grande majorité des métiers du bois, il s’agit le plus souvent de charpentiers traditionnels, qui maitrisent ce matériau : de la transformation à la mise en œuvre. Pour faire face à la concurrence des « grands », la résistance s’organise ! On assiste à un phénomène croissant d’alliance d’acteurs qui interviennent au niveau régional. Ces regroupements (sous forme de coopératives, d’alliances, ou autres...) leur permettent :

􏰅 de mutualiser les investissements et les savoir-faire: équipements de fabrication, bureau d’études...

􏰅 et ainsi de concurrencer, sur des constructions de grande envergure, les acteurs qui ont eu capacité de production et une assise financière plus importantes.

Enfin d’autres acteurs, attirés par la croissance de ce marché, se positionnent sur la phase de « mise en œuvre ». Issus des métiers de la construction, ils ne sont initialement pas formés au bois. Il peut s’agir de maçons, entreprises générales... qui ne prennent pas en charge la fabrication des panneaux à ossature bois.

On peut alors s’interroger sur les risques si la mise en œuvre n’est pas réalisée par des acteurs qualifiés. Comment garantir une mise en œuvre de qualité et particulièrement une bonne étanchéité, si les «poseurs» n’ont pas été correctement formés à cette nouvelle technique constructive ?

Quelques initiatives se mettent en place : la charte qualité d’AFCOBOIS, le référentiel QUALIBAT n°236 sur les bâtiments à ossature bois ou encore la formation MBOC (Maison Bois Outils Concept) du CNDB. Si la filière veut gagner en crédibilité et se développer, elle doit renforcer son organisation et harmoniser l’ensemble de ces mesures afin d’assurer un niveau de formationsuffisante à tous les acteurs de la filière, de la fabrication à la mise en œuvre.

Approche écosystémique pour une nouvelle station d’épuration

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Kervasclet-.jpgApproche écosystémique pour une nouvelle station d’épuration 

Une station d’épuration située à Kervasclet (Perros-Guirec), construite par Degrémont, a été inaugurée en septembre 2011.

Une station d’épuration dont l’approche écosystémique de sa conception s’inscrit dans la volonté de ce début du XXIème siècle de protéger nos écosystèmes. Avec une qualité d’eau permettant la reconquête de la qualité sanitaire des coquillages à proximité du rejet en mer et autorisant la pratique de la pêche à pied, sans odeur et fiable grâce à la redondance des équipements principaux.

Une conception qui prend en compte les variations saisonnières importantes liées au tourisme. Les concepteurs ont insisté sur la qualité des équipements installés, la facilité de l’exploitation, la formation technique du personnel et, bien sûr, la maîtrise des coûts d’exploitation. Ils ont également apporté le plus grand soin à l’intégration de l’ouvrage dans son environnement. Dans le domaine architectural, ils ont utilisé ce qui fait la spécificité de Perros-Guirec, le granit rose. Le ruisseau traversant le site a été mis en valeur et les élévations ont été réduites au maximum afin d’avoir la vision d’un complexe installé dans un îlot de verdure. Le projet s’articule autour du ruisseau. Sur la rive gauche, une zone dite “sale”, la réception des eaux brutes comprenant le prétraitement, les bassins tampons et le traitement des boues. Sur la rive droite, une zone dite “propre”, la restitution des eaux traitées avec le réacteur biologique, la filtration membranaire et le bâtiment d’exploitation.

Pour la filtration, la station met en œuvre un système membranaire Zenon, avec quatre files indépendantes d’ultrafiltration et une file en secours intégral. La performance de la filtration permet de retenir toutes les bactéries et de garantir une eau traitée de qualité “eau de baignade”. Pour le traitement des boues, la déshydratation est assurée par une centrifugeuse compacte, reliée à un traitement de désodorisation performant permettant le piégeage des odeurs.

Pour le traitement biologique, les concepteurs ont opté pour un ouvrage circulaire composé d’une zone d’anaérobie, zone de traitement des eaux usées dépourvue d’oxygène, d’anoxie qui consiste à priver provisoirement d’oxygène les bactéries du bassin d’aération, ce manque d’oxygène dissous force certaines bactéries à utiliser pour leur respiration l’oxygène des ions nitrates (NO3-) dissous dans l’eau, contribuant ainsi à la dénitrification de l’eau et enfin d’un chenal d’aération, un bassin d’aération en boucle fermée permettant des variations sensibles de la teneur en oxygène dissous au long du bassin, avec l’apparition de réaction de dénitrification.

Le complément du traitement du phosphore est effectué par injection de sels de fer. Cette unité biologique garantit une qualité de rejet en azote et phosphore respectant les normes les plus sévères.

Cette nouvelle unité de type boues activées faibles charges permettant le traitement maximal de la pollution organique, de l’azote et du phosphore tout en garantissant une décontamination microbiologique poussée pour une capacité nominale de 32 000 eq/hbt.

Concernant le prétraitement, le débit maximum est de 650 m3/h avec une première étape comprenant :

- comptage des effluents, 􏰀           

- dégrillage grossier, 􏰀

- dégraisseur-dessableur.

Un ouvrage de régulation du débit permet d’orienter vers les bassins de stockage les débits supérieurs à 250 m3/h.

En temps sec, la totalité des effluents est admise sur une plateforme de tamisage fin avant d’attaquer le traitement biologique.

Deux ouvrages complémentaires permettent de traiter d’une part les matières de vidange et d’autre part les sables de curage.

Un équipement efficace permet de répondre aux problématiques de sécurité et d’hygiène grâce :

- un tamisage fin (0.8 mm) à maille ronde retient le maximum de filasses de façon à protéger tous les appareils immergés et la filtration membranaire.(longévité des équipements),

- compactage et ensachage des refus de dégrillage et tamisage permettent l’absence de contacts directs avec les matières fécales et facilitent leur élimination (siccité plus élevée),

- capture et traitement des odeurs à la source,

- mise en place d’hydroéjecteurs dans les bassins tampons avec un mode de curage au niveau bas permettant un lavage automatique des radiers (pas de dépôt, peu d’entretien),

- équipements protégés des agressions chimiques et mécaniques (revêtement anti-acide, broyeur en ligne sur l’admission des matières de vidange).

Concernant le traitement biologique, le dimensionnement des volumes des bassins biologiques a tenu principalement compte des spécificités des effluents et plus particulièrement de la variation saisonnière, de la forte amplitude hydraulique, et de la présence de chlorures. Ces trois éléments conditionnent la qualité de la vie biologique et des boues (risques de moussage, mauvaise siccité sur la déshydratation mécanique). La prise en compte de l’adaptation des concentrations de boues à la filtration membranaire et à la qualité des effluents et de la réduction de la production de boues par une déphosphatation biologique.

Le complément du traitement du phosphore est effectué par injection de sels de fer.

Les zones anaérobie et anoxie sont équipées de dispositifs d’agitation rapide et la zone aérée d’agitation lente pour un brassage efficace.

La zone aérée est équipée de membranes spéciales eaux usées pour la distribution de l’air par fines bulles. L’asservissement de la distribution d’air est fait par des sondes redox et oxygène.

La membrane zenon garantit avec son seuil de coupure une eau traitée de qualité « eau de baignade ». Et offre d’avantages considérables :

- réalisation de 4 files indépendantes d’ultrafiltration dont une peut être mise à l’arrêt tout en assurant la continuité du traitement,

- débit maximum de filtration 330 m3/h,

- rétrolavage entièrement automatisé et adapté au degré de sollicitation des membranes afin de préserver leur capacité

- asservissement des pompes de recirculation par des sondes de MES dans le bassin d’aération et les cellules membranaires, permettant d’optimiser les concentrations de boues (adaptation aux variations de qualité des boues facilitée),

- portique de levage permettant à un seul exploitant de procéder à des opérations de maintenance,

- Veille technologique (10 ans d’expérience).

Kervasclet-1.jpg

Salon 1.618 Sustainable luxury –Cité de la Mode et Du Design – Paris 13 - du 29 mars au 1er avril 2012

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Salon1,618Salon 1.618 Sustainable luxury –Cité de la Mode et Du Design – Paris 13 - du 29 mars au 1er avril 2012

1.618 est un événement annuel grand public qui rassemble un salon commercial, une exposition d’art contemporain et un espace dédié à l’innovation. Innovation, Création, Art et Développement Durable au service d’un autre Luxe, plus éthique, plus en phase avec son temps.

UN NOM ÉNIGMATIQUE 1.618 = PHI = Φ = NOMBRE D’OR

1.618 est la résultante d’un calcul mathématique qui définit la proportion divine, clé universelle de l’harmonie, issue de la nature au service de l’esthétisme.

Une définition en symbiose avec le positionnement du salon.

Voir la vidéo : Phi, the nature of growth

 

LA VISION D’UN NOUVEAU LUXE

Pour 1.618 le Luxe d’aujourd’hui est avant tout éthique, créatif, essentiel, esthétique et immatériel.

Il se trouve dans l’appréciation de la rareté, les notions de temps, de patrimoine, de respect, mais c’est aussi :

/ Le reflet des mutations de la société.

/ La recherche et l’innovation.

/ La volonté de préserver et respecter les richesses naturelles,

/ La découverte de soi au travers de l’objet.

/ L’expression de l’imaginaire créatif.

/ Le respect des droits de l’homme.

/ La préservation des savoir-faire.

 

UNE SÉLECTION INTÈGRE ET TRANSVERSALE

Convaincu que les enjeux du Développement Durable nous obligent à être plus créatifs et inventifs, 1.618 sélectionne des exposants issus de multiples domaines d’activité qui participent à redéfinir le Luxe de demain.

Un comité d’experts (ONG, sociologues, consultants…), unique décisionnaire final, valide les candidatures.

1.618 présente un état des lieux de l’évolution de l’innovation et de la création en matière de

Développement Durable chaque année.

(Design, mobilité, tourisme, new tech, mode,  joaillerie, bien-être...)

 

L’INFORMATION PAR L’ART ET PAR L’IMAGE

1.618 souhaite informer et interroger par l’esthétisme, la créativité et le sensible.

Une exposition d’Art contemporain présente des œuvres et des points de vue d’artistes permettant au visiteur de s’interroger sur les enjeux de la consommation et du Développement Durable. Des projections de films et de courts-métrages d’artistes ou de personnalités du Développement Durable sont proposées de façon permanente

 

UN ESPACE DÉDIÉ À L'INNOVATION PROSPECTIVE

Entouré de créatifs et de visionnaires, 1.618 se devait d’organiser un espace consacré à ceux qui anticipent les mutations.

1.618 propose de réfléchir à un développement respectable, à mêler défis, inventions et imaginaire. L'espace innovation permettra aux visiteurs de mieux comprendre les changements planétaires, se projeter, s’inspirer, découvrir et rêver demain.

 

UN VISITORAT QUALITATIF

1.618 reçoit deux types de visiteurs exigeants:

- ceux qui sont à la recherche de qualité, d'esthétisme et d'exclusivité dans leur consommation

 - ceux qui désirent consommer des produits vertueux et recherchent de l'information sur l'offre existante

UNE SÉLECTION TRANSVERSALE

Convaincu que les enjeux du Développement Durable nous obligent à être plus créatifs et inventifs, 1.618 sélectionne des exposants issus de multiples domaines qui participent à redéfinir le Luxe de demain.

Éco Hôtellerie et SPA / Design / Architecture / Mobilité / Mode / Joaillerie / Bien-être / Nouvelles Technologies…

L’assurance d’une sélection intègre grâce à un comité d’experts indépendants.

DEUX JOURNÉES B TO B

Les deux premières journées du salon s'adressent plus particulièrement aux professionnels, aux acheteurs des grands magasins européens, aux professionnels de chaque secteur d’activité traité, aux V.I.P. et aux invités de nos partenaires.

UNE SCÉNOGRAPHIE INATTENDUE ET ÉCO-CONÇUE

La scénographie, créative, aérienne, décloisonnée et épurée, vise à créer des échanges et permet une déambulation intuitive du visiteur dans le but de provoquer chez lui de nouvelles émotions.

1.618 a gagné le prix de la meilleure innovation dans un salon en 2009 pour sa première édition. (Remis par Heavent)

UN LIVRE CATALOGUE

Plus qu’un catalogue, un livre qui recense à la fois les produits, services et démarches des exposants et ceux de différents acteurs influents de cet autre Luxe.

Cet outil d’information éco-conçu se positionne comme un référencement annuel international.

UNE EXPOSITION D'ART CONTEMPORAIN ET UN ESPACE INNOVATION

Ecosystème rassemblant marques, entrepreneurs, chercheurs, penseurs, ONG, artistes, etc..., 1.618 adjoint deux espaces complémentaires au salon commercial: une exposition d'art contemporain et un espace dédié à l'innovation prospective. Une combinaison audacieuse qui renforce la portée de l'événement.

 

 

Infos Pratiques

29 mars — 1er avril 2012

34, quai d’Austerlitz
75013 Paris

 

HORAIRES

/ Jeudi 29 mars : 10h - 19h

/ Vendredi 30 mars : 10h - 19h

/ Samedi 31 mars : 11h - 20h

/ Dimanche 1er Avril : 11h - 19h

 

TARIFS

/ Plein tarif : 18 €

/ Tarif réduit (étudiants, invalides, -18 ans…) : 13 €

/ Enfants de moins de 12 ans : gratuit

Achat possible en ligne ou sur place :

www.francebillet.com

Tarif groupe (10 personnes minimum) :

contact@1618-paris.com

TRANSPORTS

En vous rendant au salon par les transports en commun (métro, RER, Bus), en louant un vélo ou en utilisant un éco taxi, vous faites un geste éco-citoyen.

Transports en commun :

/ Métro :

Gare d’Austerlitz – ligne 5 ou 10
Quai de la Gare – ligne 6.

/ RER C :

Gare d’Austerlitz

/ Bus :

Ligne 89 – station Cité de la Mode et du Design
Lignes 24 / 57 / 61 / 63 / 91 – station Gare d’Austerlitz

www.ratp.fr

Accès vélo - vélib :

Face au 109 quai d’Austerlitz – 75013 Paris
Face au 15 rue Paul Klee – 75013 Paris
1 rue Buffon – 75005 Paris 

www.velib.paris.fr

5ème édition du Concours d’Architecture Bas Carbone par EDF

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 Concours-d-Architecture-Bas-Carbone-.jpg5ème édition du Concours d’Architecture Bas Carbone par EDF

Le groupe EDF relance le concours d’architecture bas carbone qui pour cette 5ème édition se placera sous le thème « habiter la ville durable ».

A l’attention des architectes, des bureaux d’études et maîtres d’ouvrage qui présenteront leur conception du logement de demain répondant à des critères de performance énergétique et environnementale, tout en s’inscrivant dans un espace public partagé et de qualité. Les dossiers sont à déposer au plus tard le 23 mars 2012.

Le secteur du bâtiment représente aujourd’hui près du quart des émissions françaises de CO2 (123 millions de tonnes de CO2 par an). La réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, est un enjeu environnemental majeur fortement encouragé par les pouvoirs publics. Ceux-ci ont fixé l’objectif de diviser par quatre les émissions françaises de carbone d’ici à 2050, par rapport au niveau de 1990, et de réduire de 38 % la consommation d’énergie dans le parc existant d’ici à 2020. Le contexte énergétique et l’urgence climatique modifient la donne de manière irréversible, invitant à repenser les techniques, les usages et les formes d’architecture dans une démarche globale. Une mobilisation de tous les acteurs pour un habitat faiblement émetteur de CO2 s’impose.

Plus qu’un fournisseur d’énergie engagé, EDF a pour ambition d’être un acteur de la Ville à part entière. Le Groupe a lancé, voici trois ans, le Concours d’Architecture Bas Carbone, à destination des concepteurs du cadre bâti. EDF mobilise ainsi depuis 2008 architectes et bureaux d’études pour faire émerger des projets de construction ou de rénovation permettant de réduire efficacement l’empreinte carbone.

L’énergie est un enjeu central de la construction et de la réhabilitation des logements. Cette dimension est désormais intégrée par les collectivités locales dans tous leurs choix d’aménagement. Concepteurs de la ville de demain, les architectes et les urbanistes en sont des acteurs de premier plan. Les contraintes environnementales en font des personnages clés de l’évolution du cadre de vie. Prescripteurs de solutions à l’échelle des bâtiments, de l’aménagement et des territoires (bâtiments HQE, éco-quartiers, éco-cités,...), les architectes doivent ainsi intégrer la performance énergétique dans leur réflexion.

C’est pour répondre à cet enjeu qu’EDF s’implique auprès des architectes pour faire progresser la performance énergétique et améliorer le cadre bâti.

 

Des projets architecturaux qui seront jugés tant sur leurs qualités intrinsèques que sur leur intégration à une démarche de quartier

Ainsi, des critères tels que la quantité d’émissions de CO2 du logement (pas plus de 5 kg/CO2/m²/an), sa performance énergétique, ses qualités d’usage, de confort et d’esthétisme, le traitement de la mobilité et de l’éclairage public seront pris en compte pour évaluer les projets. EDF souhaite en outre que ces projets soient reproductibles sur le marché et accessibles au plus grand nombre (coût de construction inférieur à 2 500 € HT/m2 SHON). Les projets présentés doivent être des projets d’habitation en ville, neufs ou rénovés, et peuvent s’inscrire aussi bien dans le cadre de l’habitat privé ou social, que dans celui d’une maison de retraite ou d’une résidence étudiante.

Le jury du concours sera composé de personnalités reconnues dans le domaine de l’architecture, de la construction, du développement durable, ainsi que des personnalités renommées des institutions publiques nationales, et présidé pour la troisième année consécutive par Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis, Président de la Communauté d’agglomération de Plaine Commune.

 

Le jury du concours sera composé de personnalités reconnues dans le domaine de l’architecture, de la construction, du développement durable, ainsi que des personnalités renommées des institutions publiques nationales, et présidé pour la troisième année consécutive par Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis, président de la communauté d’agglomération de Plaine Commune.

Les dossiers sont à déposer au plus tard le 23 mars 2012.

Calendrier :

Phase 1 : Appel à candidatures

23 mars 2012 : Date limite de dépôt des dossiers de candidature

3 avril 2012 : Réunion du comité de sélection

Phase 2 : Concours restreint sur avant projet / Sélection des lauréats par le jury

4 avril 2012 : Envoi du règlement du concours aux équipes candidates sélectionnées (six équipes maximum)

6 juin 2012 : Date limite de dépôt et maquettes par les équipes sélectionnées

Septembre 2012 : Réunion du jury

Octobre 2012 : Révélation des lauréats

 

Contact concours

Les dossiers de candidatures sont à adresser à Camille PAUPARDIN :

EDF

Direction des Collectivités Territoriales


20 Place de la Défense


92050 PARIS


camille.paupardin@edf.fr

01.56.65.06.20

Journées Européennes du Solaire - du 09 mai au 15 mai 2012

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Journees-Europeennes-du-Solaire.jpgJournées Européennes du Solaire - du 09 mai au 15 mai 2012

Campagne européenne d’intérêt général pour l’énergie solaire lancée en 2008, elle a pour but d’attirer l’attention du public sur les atouts de l’énergie solaire.

A travers toute la France, les Journées accueilleront du 9 au 15 mai 2012 près de 2000 événements et 50 000 visiteurs ! 

 

Pour leur 5ème édition en France, les Journées Européennes du Solaire 2012 se déroulent sur 7 jours (du 9 au 15 mai 2012) et visent plus de 2000 initiatives locales et 50 000 visiteurs. Elles mettent en place un dispositif sans précédent pour l’occasion : partenariats, marketing électronique, campagne radio ... 

 

Enerplan invite tous les acteurs publics et privés à se mobiliser pour organiser des manifestations du 9 au 15 mai 2012 : les installateurs et les industriels du solaire, les Espaces Info Energie (EIE), mais aussi les collectivités, les écoles, les associations… 

 

Tout type d’évènement visant à mieux faire connaître l’énergie solaire au grand public peut être organisé. A titre d’exemple :

 

- opération portes ouvertes dans les usines et les entreprises du solaire

- journée d’information sur le solaire dans les EIE, les communes ou chez les professionnels

- stand d’information sur le solaire dans les agences clientèle des opérateurs énergétiques, dans les communes

- exposition sur le solaire dans les écoles

- visite d’opération solaire par les installateurs ou les EIE

 - initiative solaire dans les communes ou les écoles

- projets solaires dans les universités

- flash info solaire dans les médias spécialisés ou locaux

- etc.

 Un concept simple :

Enerplan sollicite ses partenaires afin qu’ils impliquent leurs réseaux, qui organiseront des événements locaux à destination du grand public, des scolaires, des élus, ... Enerplan leur apporte une aide opérationnelle avec des outils de communication et une médiatisation de leur(s) évènement(s). 

Par exemple, les industriels qui sponsorisent les journées activeront leurs réseaux d’installateurs pour les inciter à organiser des journées portes ouvertes, ou encore des démonstrations, les Régions encourageront les collectivités et les agences de l’énergie à organiser des événements, de même pour l’Ademe avec son réseau d’Espace Info Energie, Qualit’EnR avec ses installateurs… 

Enerplan donne l’impulsion et met en musique cet événement national, qui gagne en importance d’année en année grâce à un réseau de plus en plus efficace et impliqué. 

EN 2008 

826 manifestations en France 

20 000 visiteurs 

EN 2009 

1200 manifestations 

30 000 visiteurs 

EN 2010 

1500 manifestations 

40 000 visiteurs 

1 parrainage par le MEEDM 

1 nouveau site Internet 

1 campagne radio de promotion du solaire thermique 

1 partenariat avec la Maison de l’Europe de Paris 

La 5ème édition des Journées Européennes du Solaire renforce sa crédibilité année après année, et permet de développer la notoriété des énergies renouvelables. En effet, selon le baromètre ADEME, 86% d’entre vous citent spontanément une énergie renouvelable, et vous êtes plus de 37% à faire confiance aux ENR en investissant.
L’ADEME, l’agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, publie chaque année depuis 1995, une enquête concernant les opinions et comportements des Français sur l’environnement, l’effet de serre et les énergies renouvelables (ENR).

2011 est à marquer d’une pierre blanche, puisque cette nouvelle étude souligne la progression des connaissances des français quant au développement durable, et leur implication quotidienne dans l’usage des ENR, considérées comme saines et respectueuses de l’environnement.

Vous êtes 86% à citer spontanément une énergie renouvelable, avec la grande majorité pour le solaire qui est cité à 83%, et l’éolien, cité à 52% (le solaire est connu par 99% d’entre vous).

A ce titre, 8 français sur 10 estiment qu’ils pourraient en faire plus au quotidien, car vous êtes favorables à 96% au développement des ENR en France, dont plus de 37% à avoir investi dans les ENR ou à l’envisager, et plus de 82% qui accepteraient d’installer des panneaux solaires sur vos toits (+4%).

A contrario, même si 81% d’entre vous sont convaincus des avantages environnementaux des ENR, et des économies à réaliser grâce à elles, le coût de l’installation, la réduction des aides financières ou encore les contraintes techniques et esthétiques vous freinent quand à l’installation de ces systèmes.

Sources et informations supplémentaires sur le site de Qualit'Enr ou le site de l' Ademe (les rapports sont disponibles au téléchargement)

RENFORCEMENT DES LIENS AVEC LES COLLECTIVITES 

Parce que l’engagement des collectivités est décisif pour le développement du solaire en France, notamment dans les logements sociaux et bâtiments publics, les Journées Européennes du Solaire placent ces collectivités en partenaires privilégiés. 

Evénements sur mesure, plan de communication, développement spécial d’outils… Les Journées prendront une couleur locale pour une appropriation maximum par les citoyens. 

A travers des campagnes de publicité et le déploiement de relations presse encore plus percutantes, les Journées Européennes 2012 seront retentissantes dans les médias. Evénement local avant tout, le bruit médiatique dans la presse régionale est décisif pour le succès des événements. Des partenariats seront mis en place avec le réseau Energie Cités, avec la ligne ENR (compétition énergies renouvelables entre villes européennes), les Eco maires, les communes engagées dans un Agenda solaire… 

 

Mode d'emploi

 

Vous êtes un installateur solaire, un Espace Info Energie, un industriel du solaire possédant une usine, une collectivité, une école, une université, un centre de formation, une agence clientèle (d’opérateur énergétique ou de banque), …

 

Mobilisez- vous pour le solaire ! Organisez votre manifestation !

 

La procédure est simple et rapide :

1. Inscrivez-vous !

2. Et recevez votre kit de communication gratuit (l'envoi des kits se fait jusqu'au mercredi 5 mai inclus)

 

Tout type de manifestation visant à mieux faire connaître l’énergie solaire au grand public peut être organisé. 

 

Exemple :

 

* opération portes ouvertes dans les usines et les entreprises du solaire

* journée d’information sur le solaire dans les EIE, les communes ou chez les professionnels

* stand d’information sur le solaire dans les agences clientèle des opérateurs énergétiques, dans les communes

* exposition sur le solaire dans les écoles

* visite d’opération solaire par les installateurs ou les EIE

* initiative solaire dans les communes ou les écoles

* projets solaires dans les universités

* flash info solaire dans les médias spécialisés ou locaux

* etc

Pour toute information et vous faire rappeler : envoyez un mail !

 

ENERPLAN 

Association professionnelle de l’énergie solaire

Le Forum - Bâtiment B 

515 avenue de la Tramontane 

Zone Athelia IV 

13600 LA CIOTAT - FRANCE 

Tel : +33 4 42 32 43 20 

Fax : +33 4 42 08 44 94 

Web : www.enerplan.asso.fr

Email : contact@journeesdusolaire.fr


Destinations Nature-Le salon des Nouvelles Randonnées-Paris Porte de Versailles – 30 au 31 mars et 1er avril 2012 - Paris

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Destination-nature.jpgDestinations Nature-Le salon des Nouvelles Randonnées-Paris Porte de Versailles – 30 au 31 mars et 1er avril 2012 - Paris

 52000 visiteurs et 200 Comités d’Entreprise

83% ont programmé un voyage ou une escapade après le salon

52% ne s’étaient pas renseignés par un autre moyen avant le salon

65% sont des actifs, employés ou cadres

 

Thématique phare de la 28ème édition de destinations NATURE, l’eau devient le fil d’Ariane de l’aventure ! Les fjords du Sultanat d’Oman s’explorent en kayak, le Lac Majeur et les îles Borromées à pied, les canaux de Bourgogne à vélo tandis que le relief des Pyrénées Orientales se prête au canyoning…A la fois vecteur de découverte, sculpteur de panoramas de rêve et source de plaisir, l’univers aquatique complète à merveille le panel d’expériences et d’émotions qui fait le succès de la randonnée. Du 30 mars au 1er avril, tous les rivages du monde s’explorent au Salon des Nouvelles Randonnées.

 

SE RESSOURCER • S’EVADER • S’EMERVEILLER autrement

Plus que jamais, la randonnée sous toutes ses formes est dans l’air du temps ! Accessible à tous, elle fait de plus en plus d’adeptes. Plurielle, elle se décline de mille et une façons pour répondre à tous les tempéraments. Plus qu’un sport, elle est devenue un véritable art de vivre où la notion de découverte, de rencontre et de partage est primordiale.

Nouveaux besoins d’évasion liés à l’organisation du travail... Nouveaux comportements citoyens sur les chemins pour respecter l’environnement... Nouvelles attentes en terme d’hébergement et d’activités post rando... a l’heure d’Internet et du renouveau du tourisme à visage humain, les randonneurs d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes qu’hier !

Désormais, à chaque tempérament correspond un mode de randonnée précis - à pied, à cheval, à vélo, en canoë, en roller, etc - avec un art de vivre bien défini, allant du bivouac au lodge luxueux en passant par les chambres d’hôtes de charme et les cabanes perchées dans les arbres... Ainsi, les offres de séjours « tout compris » incluant de l’hébergement, du bien-être, de la gastronomie, du tourisme, du sport... ont le vent en poupe. De la recherche d’informations au partage d’expériences sur Internet, la randonnée se veut à la fois techno mais aussi écolo, respect de l’environnement et des populations locales oblige !

EVOLUER • RASSEMBLER • FEDERER autrement

Face à ces constats, Destinations NATURE ! Le Salon des randonnées, des sports et voyages nature se devait d’évoluer pour encore mieux incarner tous les rêves de dépaysement, de communion avec la nature, de dépassement de soi, de découvertes naturelles & humaines, de voyages authentiques...

Le Salon change ainsi de nom et devient Destinations NATURE, le Salon des nouvelles randonnées pour bien imager la fabuleuse mosaïque de randonnées proposées par les professionnels : les offices & comités du tourisme, les tours-opérateurs, les artisans du voyage, les fédérations sportives... En outre, il élit domicile dans un hall plus prestigieux de la Porte de Versailles, le hall 4, pour rallier sur ses sentiers toutes les générations de randonneurs !

A l’occasion de sa 27ème édition, Destinations NATURE, le Salon des nouvelles randonnées met ainsi en place une communication inédite ultra interactive à l’image de sa nouvelle dynamique :

• Nouveau visuel de communication axé sur les différents profils de randonneurs...

• Enrichissement du site Internet pour qu’il soit le portail phare de recherche d’informations et un forum de discussions entre passionnés...

• Intensification des échanges d’informations avec les communautés bloggeurs, les réseaux sociaux...

L’engagement de toute une équipe pour continuer à anticiper les tendances nature et proposer à chacun du sur mesure !

RANDONNER • PEDALER • ESCALADER autrement

Au-delà de cette nouvelle communication, les visiteurs pourront découvrir sur le salon une pléiade de randonnées en accord avec leur philosophie de vie, à la croisée de leur pratique :

• Tourisme vert, actif & responsable,

• Voyage aventure & sport nature,

• Echappées vertes & activités nature.

Randonnées aquatiques, solidaires, accrobranches... Une myriade d’idées hors des sentiers battus pour se ressourcer et partir à la découverte des merveilles de la nature !

 

Une nouvelle typologie de visiteurs au fil des allées du salon !

A nouvel esprit rando, nouvelle segmentation de randonneurs...

Destinations NATURE, le Salon des nouvelles randonnées a pour vocation de constituer le camp de base de tous les randonneurs et amoureux de la nature : le point de dé- part de tous leurs rêves d’évasion, en France, en Europe et au bout du monde !

Avec le temps, les attentes et les comportements de ces randonneurs ont évolué. Leurs profils peuvent se synthé- tiser en 10 groupes très représentatifs auxquels le sa- lon répond par une offre pointue :

Les passionnés de randonnée pédestre se retrouvent en groupe ou en famille pour découvrir de nouveaux horizons et se lancer de nouveaux challenges.

Le retraité actif

il se sent plein d’énergie, il profite du temps retrouvé pour parcourir de nouveaux territoires, en couple ou avec ses petits enfants.

L’amateur de sports nature il aime faire du sport : marcher, courir, pédaler, faire du trail, tout pour se maintenir en forme.

L’aventurier

sa passion c’est le voyage et l’amour des vraies rencontres.

La famille de pélerins

visites du patrimoine ou grand pèlerinage, les vacances sont l’occasion de se retrouver ensemble.

Le trekker

il a les moyens de ses envies. Il veut découvrir le monde autrement pour rencontrer de nouvelles cultures.

Miss Bien-être

la trentaine, elle a découvert le yoga et voyage pour découvrir.

Le groupe de copines randonneuses inscrites à un club de randonnée pour le plaisir de la marche mais surtout pour la convivialité.

L’ urbaine - écolo

elle recherche le calme, l’air pur et les longues marches dans une campagne proche.

L’amateur d’extrême

hyperactif, il a besoin de se confronter aux éléments. La nature est son terrain de jeu.

 

 

UNE PLATE-FORME INTERACTIVE UNIQUE AVEC LES SPÉCIALISTES DE LA RANDONNÉE

Des échanges privilégiés, des conseils d’experts... Loin du tourisme de masse, les professionnels offrent toute une palette de produits dans des secteurs de niche : randonnées atypiques, aventures aux 4 coins du monde, voyages extraordinaires...

400 exposants à l’écoute des visiteurs :

• Guides et accompagnateurs,

• Tours-opérateurs,

• Représentants destinations françaises/étrangères,

• Equipementiers,

• Editeurs et presse spécialisée, libraires,

• Clubs et associations sportives : FFR, FFCT, Accompagnateurs en montagne, FFCAM,

• Associations environnementales : WWF, tourisme équitable,

• Agrotourisme, produits du terroir,

• Institutionnels : Ministère de la santé et des sports, Ministère du tourisme,

Ministère de l’environnement, parcs naturels,

• Hébergements.

CARNET PRATIQUE 2011

Quand ? 30, 31 mars 2012 et 1er avril 2012

Où ? Hall 6 • Porte de Versailles • Paris 15ème

Tarifs ? Tarif normal : 8 Euros • Tarif réduit : 4 Euros Entrée gratuite pour les enfants jusqu’à 12 ans

Pour tout savoir ? www.randonnee-nature.com

Pensée du Jour

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Michael JordanPensée du Jour

« Je peux accepter l’échec, tout le monde échoue dans quelque chose. Mais je ne peux pas accepter de ne pas essayer »

Michael Jordan  1963

Renzo Piano pour le futur projet du Palais de Justice de Paris

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Palais de Justice de ParisRenzo Piano pour le futur projet du Palais de Justice de Paris

Plus de suspense pour la réalisation du futur projet du Palais de Justice de Paris, le 7 mars 2011, le blog publiait, Palais de justice de paris : le choix entre marc mimram/locianima ou renzo piano , la sélection de deux offres de l'appel à la consultation, Après un dialogue compétitif soutenu avec ces deux groupements, le conseil d'administration de l'EPPJP représenté par les différentes parties prenantes de l'opération (chefs de cour et de juridiction, barreau de Paris, Ville de Paris, Préfecture de Paris) a choisi à l'unanimité le 2 mars 2011 un projet retenu par groupement :

• Renzo Piano pour le groupement dont Bouygues Bâtiment Ile-de-France est mandataire ;

• Marc Mimram et Françoise Raynaud pour le groupement dont Vinci construction France est mandataire.

Et dernièrement, le blog présentait l’article Le ministère de la Justice et des Libertés déménagera en 2015 …

La Justice parisienne étant à l'étroit dans le palais historique de l'ile de la Cité. Le projet, ambitieux, d'un palais de justice pour Paris est, depuis plusieurs années, un enjeu important.

Une fois le site de Clichy-Batignolles chosi pour cette implantation, une procédure de dialogue compétitif a été lancée en juin 2010 pour proposer un projet architectural innovant.

C’est donc Renzo Piano et le groupement Bouygues Bâtiment Ile-de-France qui ont été retenus et qui construiront, à l'horizon 2017, la future cité judiciaire.

"Transparent, lumineux, ouvert sur la ville, ce nouvel édifice est l'expression des valeurs que nous voulons pour notre Justice". C'est en ces termes que, ce mercredi 15 février, Michel Mercier, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, a présenté le projet du futur palais de justice de Paris, en présence de l'architecte Renzo Piano et du Maire de Paris.

Lors de la présentation du projet le 15 février dans l'actuel palais de justice, le garde des Sceaux, Michel Mercier,  et  le maire de Paris, Bertrand Delanoé, ont souligné leur satisfaction pour un projet qui marque la modernisation de la Justice et le développement de la capitale, notamment dans le cadre du "Grand Paris".

S'adressant à l'architecte, le garde des Sceaux a exprimé sa reconnaissance : "Grâce à vous, la Justice se dote d'un nouvel édifice à l'architecture d'exception, qui incarnera l'image que nous voulons pour l'institution judiciaire, ouverte, transparente, et accessible à tous".

Le futur palais de justice Paris s'inscrit dans un contexte global d'investissements importants pour moderniser l'immobilier de  la Justice : le programme de construction et de rénovation concerne aujourd'hui plus d'une trentaine de palais de justice sur l'ensemble du territoire national. Réunissant en un lieu unique plusieurs juridictions (tribunal de grande instance, tribunal de police et tribunaux d'instance), les conditions de travail et d'accueil des 9.000 personnes qui entrent chaque jour au palais de justice de Paris seront facilitées. Les magistrats, fonctionnaires et auxiliaires de justice, ainsi que le public, bénéficieront de tous les avantages d'un édifice moderne et fonctionnel.

Palais de Justice de Paris1

« Un palais de justice est comme une petite ville avec beaucoup de choses différentes qui doivent se passer en harmonie.

Elle peut être naturellement une ville horizontale, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais les distances sont grandes, la consommation d’espace importante, et cela n’est pas très fonctionnel.

Cette ville peut aussi être verticale et c’est mieux. Elle est plus fonctionnelle, prend moins d’espace au sol et peut rester dans le cœur de la ville, à proximité des usagers.

C’est ça aussi la modernité, rester dans la ville. En se redressant, ce palais de justice doit retrouver en lui-même des parvis, des jardins, des boulevards, et même des maisons adaptées aux besoins et agréables à vivre.

Ainsi, en construisant vertical, un palais de justice ne peut pas être une tour comme les autres. Il ne peut pas ressembler à un grand bâtiment de bureaux. Il se doit d’exprimer autre chose.

Voilà pourquoi ces jardins suspendus, voilà pourquoi ce paquebot à plusieurs ponts et lieux de rencontres qui se pose, léger, sur son parvis. » Renzo Piano, architecte

Cette opération sera menée en partenariat public-privé (PPP) avec la société de projet Arélia dont les actionnaires sont les filiales du groupe Bouygues Construction.

Cela signifie que l’État confie, après concurrence, à un partenaire privé, une mission globale comprenant le financement, la conception, la construction, l’entretien et la maintenance du palais de justice pendant 27 ans, ainsi que des services très étroitement associés à la vie du futur ouvrage, tels que la sécurité incendie et l’accueil. En contrepartie, l’État versera un loyer à l’entreprise partenaire retenue pendant la durée de ce contrat.

Le PPP permet notamment de réduire les délais de réalisation par rapport aux modes de dévolution classiques de la commande publique et d’obtenir les garanties contractuelles sur la maintenance des bâtiments construits. Dès le démarrage de l’opération, il est, en effet, directement intéressé à optimiser sa conception et à réaliser un ouvrage pérenne.

Le contrat garantit à l’État le contrôle de l’opération pendant la durée de la construction du bâtiment, puis dans son fonctionnement. L’État ne se dessaisit d’aucune mission régalienne.

Tenant compte des spécificités de l’environnement sur lequel il est construit, le futur palais de justice de Paris s’intègre idéalement dans le quartier.

Palais de Justice de Paris5

Le bâtiment, érigé dans le parc Martin-Luther-King qui relie le jardin des Batignolles à la porte de Clichy, assure une présence forte, visible, de la nature.

La création d’un hectare de terrasses arborées prolonge cette invitation à la nature. L’implantation de cet édifice de verre permet de dégager l’horizon vers l’ouest pour offrir une vision élancée et élégante du bâtiment, créer une ouverture visuelle sur Clichy et marquer ainsi le lien entre Paris et sa proche banlieue.

Les enjeux du développement durable ont été intégrés dès l’origine du projet permettant ainsi de conjuguer geste architectural fort, confort des utilisateurs et haute performance énergétique.

L’inertie thermique, le recours à la ventilation naturelle, l’intégration de panneaux photovoltaïques à la façade, la récupération des eaux pluviales sont quelques-unes des réponses apportées par cette architecture bioclimatique.

Le futur palais de justice de Paris devient ainsi une nouvelle référence de consommation énergétique pour un immeuble de grande hauteur (IGH), ce bâtiment basse consommation (BBC) consommant près de 70 kWhep/m2/an, soit environ la moitié de la consommation des plus récentes tours de bureaux livrées à La Défense.

Le parti pris architectural

Si la symbolique judiciaire doit avoir une expression architecturale contemporaine, c’est principalement au travers des notions de transparence, de lumière naturelle et de légèreté qu’elle se traduit dans ce projet.

Étagée, fine, d’une élégance intemporelle, sa silhouette de 160 m de haut s’inscrit dans le panorama urbain entre La Défense et Montmartre comme un symbole fort du Grand Paris. Elle offre au futur palais de justice une identité unique.

C’est un bâtiment clair, lumineux, cristallin, dont l’architecture échappe à l’archétype de la tour de bureaux, trop monolithique, par une composition d’éléments superposés, créant une cascade de terrasses où la nature s’invite avec générosité.

C’est une ville verticale réservant des lieux de convivialité et organisée pour servir les fonctions judiciaires, dans un cadre propice à la sérénité nécessaire à l’exercice de la Justice.

Les Circulations

Le palais de justice est composé d’ensembles fonctionnels de surfaces d’étages différentes correspondant aux besoins de chaque service. L’immeuble de grande hauteur dédié aux bureaux est posé sur le socle. Il est consacré à l’accueil du public et aux salles d’audience, afin que les parcours soient les plus courts et les plus agréables possibles depuis les bureaux, mais aussi pour le public.

Dispersé sur six sites différents, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris souffre aujourd’hui de l’éclatement de ses services. Son cœur, le palais de justice de l’île de la Cité, est saturé.

Un grand projet, le futur palais de justice de Paris, regroupant l’ensemble des services du tribunal de grande instance, le tribunal de police, et ayant vocation à accueillir les tribunaux d’instance, est devenu indispensable pour améliorer à la fois la prise en charge du justiciable et la qualité de travail des personnels et des auxiliaires de justice.

UN OUTIL PERFORMANT AU SERVICE DE LA JUSTICE

À la fois emblème de la Justice et outil performant, tant pour les acteurs du monde judiciaire que pour les usagers, le futur palais de justice de Paris est organisé de façon à faciliter l’accueil et l’orientation et ainsi optimiser les déplacements.

L’entrée du public est dimensionnée pour que l’attente aux heures pleines n’excède pas quelques minutes. Par ailleurs, le circuit destiné aux personnes à mobilité réduite est clairement identifiable.

Quant aux espaces de détention et locaux attenants, leur implantation permet de garantir de hautes mesures de sécurité. Le palais lui-même est ainsi parfaitement protégé.

À noter : le personnel judiciaire peut rejoindre n’importe quelle salle d’audience depuis son bureau, en moins de cinq minutes.

Enfin, modulaire et pérenne, le bâtiment peut être repensé dans le temps pour s’adapter aux évolutions organisationnelles éventuelles de la Justice.

 

L’entrée principale

L’entrée est conçue pour assurer une grande fluidité et permettre à tous les publics de s’orienter.

Palais de Justice de Paris2

 

La salle des pas perdus

La lumière naturelle, provenant des verrières de trois atriums, inonde généreusement la salle des pas perdus qui s’étend sur 5500 m2 et 28 mètres de haut.

Palais de Justice de Paris3

 

L’accueil du public

Plus d’une cinquantaine de postes d’accueil permettent de limiter le temps d’attente du public à quelques minutes.

 

Les salles d’audience

Au nombre de 90, les salles d’audience, pour la très grande majorité d’entre elles, bénéficient d’une lumière naturelle indirecte, canalisée.

Palais de Justice de Paris4

 

Un édifice ouvert sur la ville

La partie du bâtiment immédiatement perceptible par les piétons – le socle – témoigne d’une attention forte à la ville et aux usagers du futur palais de justice. Ce grand volume offre une façade cristalline derrière laquelle la salle des pas perdus – cœur symbolique de l’institution – se donne à voir dans un jeu subtil entre l’intérieur et l’extérieur, directement ouvert sur la ville.

Palais de Justice de Paris6

 

LES CHIFFRES

Une parcelle au sol de 17 500 m²

Un bâtiment de 160 m de haut, d’une surface d’environ 61 500 m²dont :

- 3 200 m² consacrés à l’accueil du public

- 5 500 m² et 28 m de haut pour la salle des pas perdus

- 9 400 m² pour 90 salles d’audiences

- 29 000 m² pour les espaces tertiaires (bureaux, salles de réunions…)

1 hectare de terrasses arborées

Coût du projet : 575 millions € TTC

 

LES ACTEURS

Affectataire : Ministère de la Justice et des Libertés

Mandataire du ministère de la Justice et des Libertés : Etablissement public du palais de justice de Paris (APIJ)

Maître d’ouvrage, partenaire privé :  ARELIA (investisseurs : Bouygues Bâtiment IDF, Lloyds, DIF, SEIEF, Exprimm)

Contrat de promotion immobilière : BOUYGUES Bâtiment Ile-de-France PPP

Architecte mandataire : RPBW (Renzo Piano Building Workshop)

Constructeur : BOUYGUES BATIMENT IDF

Mainteneur : EXPRIMM

Bureaux d'études techniques : SETEC Bâtiment, SETEC TPI, RFR, BERIM, LAMOUREUX, ACOUSTICS, LERCH BATES, MAJORELLE, ELAN

Bureau de contrôle technique : SOCOTEC

 

Inspection des installations classées inspectées – quel bilan ?

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azf1Inspection des installations classées inspectées – quel bilan ?

Les installations industrielles ou agricoles susceptibles de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou des nuisances sont soumises à la législation des installations classées inscrite au code de l’environnement.

Les activités qui relèvent de cette législation sont énumérées dans une nomenclature et sont soumises soit à un régime de déclaration, soit à un régime d’autorisation ou d’enregistrement :

La déclaration concerne les activités relativement moins polluantes ou moins dangereuses. On compte environ 450 000 installations soumises à déclaration en France. Près de 10 500 installations nouvelles ont été déclarées en 2011.

L’autorisation concerne les installations qui présentent les risques, pollutions ou nuisances les plus importants. Fin 2011, on compte près de 43 600 établissements en fonctionnement comprenant au moins une installation soumise à autorisation. Parmi ces établissements, on dénombre 1 1406 établissements dits « Seveso » présentant des risques d’accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, 6 500 établissements relevant de la directive européenne IPPC7 (dont 3 100 élevages), 4 200 carrières et 15 300 élevages. Dans le cadre des revues de la réglementation visant à une démarche proportionnée des procédures, les seuils d’autorisation de plusieurs catégories d’installations ont été relevés. Ces travaux de simplification de la nomenclature des installations classées conduisent à une baisse du nombre d’établissements autorisés en France depuis 2003.

L’enregistrement est un régime d’autorisation simplifiée instauré par l’ordonnance du 11 juin 2009. Il vise des secteurs pour lesquels les mesures techniques pour prévenir les inconvénients sont bien connues (stations services, entrepôts...) et font donc l’objet de prescriptions générales. Il appartient au futur exploitant de démontrer la conformité de son projet aux prescriptions générales dans sa demande d’enregistrement. Les textes initiant la mise en œuvre du régime d’enregistrement ont été publiés au JO du 14 avril 2010. 1 050 établissements relèvent de l’enregistrement, 140 dossiers de demande d’enregistrement ont été reçus et 69 arrêtés préfectoraux d’enregistrement ont été signés en 2011.

Entre 1997 et 2011, suite aux renforcements successifs de la réglementation sur les établissements soumis à la directive européenne «Seveso », le nombre de ces établissements a triplé, passant de 397 établissements en 1997 à 1 116 fin 2011. Le nombre d’établissements autorisés dont le traitement des déchets est l’activité principale reste quant à lui stable autour de 540 établissements. Par ailleurs, du fait de la diminution et de la concentration progressives des activités d’extraction en France, le nombre de carrières soumises à autorisation est passé de 8 000 en 1997 à 4 200 fin 2011.

Les installations classées sont à l’origine de 268 accidents mortels et de 443 victimes entre 1992 et 2011. Le graphe A représente l’évolution annuelle du nombre d’accidents mortels (trait bleu) et de victimes (trait rouge). Les 7 dernières années figurent parmi les plus faibles, malgré une augmentation en 2011. 30 % des accidents mortels de la période 1992-2011 impliquent des travaux réalisés sur les installations ou les phases de remise en service, cette proportion s’élève à 43 % pour l’année 2011.

En 2011, 14 accidents mortels ont été recensés, qui ont entraîné le décès de 12 employés et de 6 personnes du public.

Le graphe B donne l’évolution du nombre d’accidents avec blessés graves. Les installations classées sont ainsi à l’origine de 618 accidents avec 1 968 blessés graves recensés entre 1992 et 2011, dont au moins 300 recensés au niveau des seuls hôpitaux publics pour la catastrophe de Toulouse en septembre 2001. Une régression sensible du nombre de blessés graves s’est poursuivie depuis 2003.

 

Si les causes des accidents recouvrent une grande diversité de situations, elles témoignent dans l’ensemble de défaillances organisationnelles ou humaines, d’insuffisances en matière d’analyse de risques ou de prise en compte de leurs conclusions dans l’exploitation et d’insuffisances dans la maintenance ou la gestion des équipements ou systèmes de sécurité et d’intervention.

Les accidents ont souvent de multiples causes précédées de signes précurseurs et de défaillances élémentaires techniques ou organisationnelles dont l’importance a été sous-estimée.

La détection, l’analyse et le traitement des « signaux faibles » méritent d’être développés pour optimiser les mesures de prévention et suivre leur efficacité dans la durée. Ce processus d’amélioration continue suppose une communication active entre les acteurs et une forte implication de l’encadrement.

En matière de travaux sur les installations et de conduite des opérations de maintenance, les défaillances observées relèvent le plus souvent de l’insuffisance de l’analyse des risques, de travaux par points chauds à proximité de matières combustibles, de contrôles et vérifications après travaux insuffisants ou de maintenance insuffisante.

Qu’ils soient réalisés par des employés de l’établissement ou des sous-traitants, les travaux et opérations de maintenance sont souvent des phases délicates d’autant qu’ils entraînent la présence de nombreuses personnes à proximité directe des installations. Ils doivent faire l’objet d’une analyse préalable des risques associés, avec mise au point des mesures de prévention appropriées portées à la connaissance des intervenants, qu’ils soient opérateurs ou sous- traitants. Ils doivent être conduits sous la surveillance attentive de l’encadrement, puis contrôlés avec soin pour limiter le risque d’anomalie au redémarrage des installations.

La première moitié de la décennie 2000-2010 a été marquéepar plusieurs accidents particulièrement dramatiques impliquant des installations classées, caractérisés par un bilan humain très lourd (éboulement à Rémire-Montjoly (973) en 2000, explosion de Toulouse (31) en 2001, explosion de Billy-Berclau (62) en 2003, cas groupés de légionellose...). A contrario, la deuxième moitié de la décennie voit un recul des accidents très meurtriers (pas d’accident avec 3 victimes ou plus recensé entre 2007 et 2010), mais se distingue par la survenue au sein d’installations classées de plusieurs accidents ayant eu un impact très significatif sur l’environnement : rupture d’un bac de pétrole à Ambès (33) en 2007, déversement de fioul à Donges (44) en 2008, importante pollution des sols et impact significatif sur les activités d’élevage à Saint-Cyprien (42) suite à l’incendie d’un site de traitement de déchets en 2008, pollution des eaux superficielles par du benzène à Saint-Avold (57) en 2010.

Pendant l’année 2011, il n’y a eu à déplorer aucun accident majeur d’ampleur comparable aux accidents marquants cités ci-dessus. Elle se caractérise néanmoins par :

d’une part, un nombre encore élevé d’accidents mortels (14), y compris au sein d’installationsprésentant usuellement un enjeu moindre: garages automobiles, exploitations agricoles, stations-service (un seul de ces 14 accidents est survenu sur un site Seveso),

d’autre part, la survenue au sein de sites industriels de plusieurs incidents perceptibles à l’extérieur du site ayant entraîné des réactions de la société civile particulièrement vives eu égard aux conséquences réelles très limitées de ces événements.

Ces deux constats démontrent bien la nécessité, non seulement de continuer les efforts de prévention et d’encadrement des risques accidentels dans l’ensemble des installations classées, mais également de développer la connaissance par le public des risques industriels, à travers l’information, autant que possible donnée « à chaud », sur les incidents survenant sur les sites industriels importants, classés Seveso.

Enfin, il est important de rappeler qu’une série d’accidents notables survenus au cours des dernières années (ruptures ou avaries de réservoirs pétroliers à Ambès, Petit-Couronne, Gonfreville... fuites sur canalisations à Donges, Gravenchon, Manosque... dysfonctionnements d’autres équipements) atteste du « vieillissement » d’installations à risques. Elle confirme l’importance de l’organisation de la maintenance après plusieurs dizaines d’années de service. Il s’agit d’un enjeu capital pour la sécurité des personnes et la protection de l’environnement qui a conduit le gouvernement à adopter au début de l’année 2010 un plan de modernisation des installations classées et de prévention des risques liés au vieillissement des installations. L’application des mesures de ce plan a fait l’objet d’une action de contrôle prioritaire de l’inspection en 2011, action qui est reconduite pour 2012.

Une police administrative spéciale a été engagée pour établir une inspection d’ installations qui sont susceptibles de générer des risques ou des dangers pour l’environnement1 ou des nuisances, la police des installations classées. Elle regroupe près de 1 230 inspecteurs qui se sont chargés en 2011 de visiter pas moins de 24 000 terrains plus de 1 000 visites dans des établissement « Seveso ». Des terrains qui présentent des risques dans les établissements les plus importants ainsi que dans des établissements plus modestes qui engendrent des nuisances au quotidien (4 900 visites dans de petits sites relevant de la déclaration).

Ces contrôles qui étaient autrefois uniquement dédiés à l’approche de prévention des risques et de la pollution générée se sont enrichis d’approches complémentaires de contrôle des produits (REACH, biocides) et de sécurité des équipements industriels (appareils à pression, canalisations).

Dans environ 12 % des cas, ces contrôles ont débouché sur une mise en demeure. Ils se sont traduits également par 1 200 procès-verbaux dressés dont plus de 650 ont relevé des délits.

Le programme pluriannuel de contrôles qui fixe les fréquences d’inspections est respecté, garantissant notamment que les établissements les plus dangereux et/ou polluants sont visités a minima une fois par an.

L’objectif est de renforcer les actions de contrôle et de pédagogie pour garantir la qualité de l’environnement et guider les entreprises vers une performance environnementale accrue : par exemple sur les installations de tri / traitement / transit de déchets de toute nature et, également, sur les installations industrielles situées dans des zones où les niveaux de concentrations en polluants dans l’atmosphère dépassent les valeurs limites. De même, les contrôles sur la mise en œuvre du règlement REACH sur les produits chimiques.

Mais aussi le renforcement de l’information des entreprises sur la réglementation.

En 2011, près de 1 350 arrêtés d’autorisation et plus de 6 250 arrêtés complémentaires ont été signés sur proposition de l’inspection.

Si l’on constate toujours une diminution du nombre de demandes d’autorisation liée a la situation économique mondiale, l’augmentation significative du nombre d’arrêtés complémentaires (+ 24 %) est la traduction des efforts de l’administration et des exploitants en matière de réduction des risques et des pollutions. Une grande part de l’augmentation est imputable aux actions fortes dans le domaine de la réduction des substances polluantes dans le milieu.

Notamment, de nombreux travaux de réduction des risques et des nuisances ont fait l’objet

d’une instruction de l’inspection en 2011 :

            actions de recherche et de réduction des substances dangereuses dans l’eau et dans l’air,

            établissements Seveso, dont établissements seuils bas,

            PPRT ,

            infrastructures de transport de matières dangereuses,

           études de sécurités des canalisations. 2011 est également l’année de déploiement du régime d’enregistrement dont les textes initiant la mise en œuvre ont été publiés mi 2010.

Il s’agit d’un régime d’autorisation simplifiée réservé à des secteurs d’activités pour lesquels les mesures techniques pour prévenir les inconvénients sont bien connues et standardisées. Il permet une meilleure proportionnalité de l’action publique au regard des enjeux.

Le nombre de dossiers d’enregistrement représente 6 % des dossiers de demande d’autorisation déposés en 2011. 69 arrêtés d’enregistrement ont été signés. Ces dossiers sont centrés sur les secteurs de la logistique. Ce champ va s’étendre à d’autres secteurs en 2012 : par exemple, les petites installations de valorisation de déchets (méthanisation, compostage, installations de combustion de biogaz), l’agro-alimentaire (distillation, préparation de produits alimentaires).

Permettre davantage de concertation et de transparence vis-à-vis du grand public, ces principes font partis des sujets fondamentaux mis en exergue dans le Grenelle de l’environnement et rappelés par la table ronde sur les risques industriels de juillet 2009.

Des efforts importants ont été accomplis dans ce domaine en matière :

            d’information sur les projets réglementaires,

            de mise en ligne des décisions,

            d’animation des instances locales d’information,

            d’actions de communication et de formation avec le partenariat des chambres consulaires et des fédérations professionnelles.

Depuis 2011, la DGPR organise également un mardi par mois des conférences d’information à destination des organisations professionnelles : « Les Mardis de la DGPR ». Les thèmes concernent l’actualité réglementaire et ils sont largement relayés au niveau local par les DREAL.  Par ailleurs, comme suite aux conclusions de la table ronde visant la fusion des diverses commissions existantes, le décret en date du 1er février 2012 organise la mise en place d’une « commission de suivi de site » unique gérant l’ensemble des problématiques du site. Une autre modification du code de l’environnement a été introduite en 2010 pour améliorer l’information et la concertation du public. En complément des dispositions prévues antérieurement (annonces légales, affichages...), les documents - résumé non technique du dossier de demande, avis d’enquête publique ou de mise à disposition du public, mémoire en réponse du demandeur, rapport et conclusions motivées du commissaire enquêteur, extraits des arrêtés préfectoraux d’autorisation ou de refus...- sont désormais mis en ligne sur les sites Internet des préfectures.

ÉCohlCite – Des nouveaux métiers pour embellir les façades grises de nos villes …

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ÉCohlCiteÉCohlCite – Des nouveaux métiers pour embellir les façades grises de nos villes …

ÉCohlCité, première initiative mondiale en matière d’enseignement supérieur en art mural, fresque monumentale, trompe-l’œil architectural, décoration et design urbains...

En effet, il n’existe pas à ce jour de grande école ou université, dans quelque pays que ce soit, dédiée à la fois à la peinture murale monumentale extérieure et à l’embellissement des quartiers et des cités.

Cette demande d’ouverture d’une école internationale a été exprimée, avec insistance, par de nombreux maires de villes de France, mais également par les mairies de Shanghai (pour former immédiatement 3000 peintres muralistes!), Québec, Berlin, Jérusalem, Moscou, São Paulo, autant de villes où CitéCréation est présente.

Ce souhait a également été formulé par d’importants groupes de travaux publics qui désirent associer à leurs équipes            d’ingénieurs, des spécialistes en décoration et design urbains. Le milieu professionnel du bâtiment et notamment les entreprises de peintures intérieures et extérieures, insistent eux aussi sur leurs besoins d’employer ces mêmes spécialistes.

ÉCohlCité est un établissement privé international d’enseignement supérieur résolument orienté, dès la première année d’études, dans le domaine des peintures murales monumentales et décorations urbaines.

L’enseignement est dispensé par les meilleurs spécialistes : des professionnels en exercice, vivant du fruit de leurs talents et prêts à transmettre leurs savoirs.

Cette initiative a pour objectif naturel de transmettre l’expertise en art mural issue des années de pratiques et de succès de l’entreprise CitéCréation, en liaison avec l’expérience pédagogique de l’école Emile Cohl, selon trois principes :

• Rappeler aux étudiants que les murs sont la peau des habitants, et que ces futurs professionnels ont une responsabilité éthique vis-à-vis des messages qu’ils délivreront...

• Transmettre des savoir-faire professionnels et des savoir-être, avec la prise en compte de la richesse des différences et la volonté de ramener du lien social dans les quartiers et dans les villes...

• Poursuivre le développement des peintures murales sur l’ensemble des continents, pour répondre à une très forte demande, dont une large part ne peut pas être assumée faute de spécialistes formés à ces métiers de la décoration urbaine. Dans le monde, des milliers d’emplois sont en attente.

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Le projet d’ÉCohlCité consiste à former et diplômer, dans un cursus d’enseignement supérieur de trois ans d’études post-baccalauréat, 45 élèves la première année. Soit un total d’environ 120 étudiants en formation dans l’école.

Les cours fondamentaux de dessin, modèle vivant, peinture, sculpture, étude documentaire, perspective, trompe-l’œil, informatique, infographie, peinture murale, conception, réalisation, technique, logistique de chantier, communication, gestion, comptabilité, histoire de l’art mural... sont assurés par des intervenants, professionnels en exercice, de l’école Emile Cohl et de l’entreprise CitéCréation.

Des formations spécifiques font appel à d’autres professionnels de l’architecture, de l’urbanisme, de l’habitat social, du paysagisme, de la mise en lumière, de l’eau, du vocabulaire des façades, des techniques du bâtiment, de la sécurité, des assurances, de l’innovation... tout comme des aspects juridiques, de la création d’entreprises,de l’anglais,de l’export...

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Des échanges et des conférences sont également envisagés avec d’autres écoles d’enseignement supérieur, universités ou écoles d’ingénieurs, du Grand Lyon, de Saint-Etienne, Grenoble, Valence... et avec d’autres structures, en réseaux, autour des bailleurs sociaux, de l’image, du design, et du développement culturel, dans la région Rhône-Alpes et dans le monde.

ÉCohlCité met en œuvre des principes pédagogiques simples et cohérents : sens de l’effort et du travail exigé des élèves, évaluation rigoureuse des résultats et de la progression, nécessité de l’intégration sociale...

Le but poursuivi par l’école est de permettre aux étudiants d’entrer sans difficulté sur le marché du travail ou de se mettre à leur compte, munis d’un savoir-faire de qualité et d’un savoir-être nettement affirmé.

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L’école participe aussi à l’édification de leur sens des responsabilités professionnelles et personnelles.

Le principe de toute pédagogie postule la transmissibilité, l’objectivité et le découpage méthodologique du savoir, qu’il soit d’ordre scientifique, artistique ou autre. En effet, s’il n’est pas transmissible, il demeure une opinion, une mode. S’il n’est pas objectif, il ouvre toutes grandes les portes de la subjectivité, du maniérisme et du discours narcissique.

Pour le rendre enseignable, le savoir doit pouvoir se découper en étapes et en progressions, sous peine d’être complètement indigeste, voire hermétique, épuisant les efforts de l’étudiant et décourageant son énergie et sa motivation.

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Les études à ÉCohlCité se déroulent sur trois ans :

• Une première année consacrée aux fondamentaux en dessin et à la sensibilisation aux métiers du muralisme.

• Une deuxième année qui, pour une partie du temps, conforte l’élève dans ses connaissances élémentaires et, pour l’autre, le familiarise aux problématiques techniques et professionnelles spécifiques des métiers de l’art mural.

• Une dernière année, en lien avec le monde de l’entreprise, est consacrée à la réalisation d’une œuvre-diplôme attestant de la compétence de l’étudiant en décoration urbaine, dans toutes ses dimensions, artistique, technique, sociale et humaine.

Des échanges supplémentaires se déroulent avec d’autres établissements d’enseignements supérieurs de l’ingéniérie, du bâtiment, du design, de l’image...

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Le programme :

1re année - Les fondamentaux

40 heures/semaine

Tout au long de l’année scolaire, l’enseignement se développe sur des cycles de deux semaines, à raison, le plus souvent, d’une matière par séance quotidienne de huit heures :

1re semaine :

• Modèle vivant / anatomie artistique • Dessin d’objets / peinture • Étude documentaire • Perspective

• Dessin de personnages • Anglais / Gestion

2e semaine :

• Dessin sur site de quartiers, de paysages urbains

• Dessin d’architecture (encorbellements, balcons, fenêtres / trompe-l’oeil...)

• Dessin d’antique (plâtre)

• Histoire de l’art mural et de la décoration urbaine

• Informatique, infographie

• Process de création et expérimentation

• Initiation aux problématiques des projets urbains

• Anglais des métiers du muralisme

 

2e année - Les métiers

40 heures/semaine

Le cycle de ce programme se déploie également sur deux semaines :

1re semaine :

• Dessin de mises en scène et de personnages • Sculpture • Modèle vivant • Objets et paysages urbains

• Études documentaires / croquis extérieurs (magasins, vitrines, mobiliers urbains...)

• Travail sur site et d’après documents historiques

• Anglais / Gestion

2e semaine :

• Atelier : conception de projets, roughs, dessins d’intention, maquettes

• Peinture sur site

• Peinture et perspective appliquée, ombre et lumière, trompe-l’œil

• Chantier : préparation et réalisation des fonds, marouflage, report

• Informatique, infographie

• Histoire de l’architecture, des hommes et des villes

• Anglais des métiers du muralisme

 

3e année - Les projets

40 heures/semaine

Soutenance d’un mémoire et réalisation d’un projet muraliste urbain dans son complet abou- tissement, depuis sa conception, à sa gestion, sa création, sa communication...

Des cours d’entretien en dessin accompagnent la réalisation progressive du projet.

Le travail s’effectue en équipe, avec le suivi et les recommandations quotidiennes des professeurs. Une évaluation régulière de l’avancée du projet diplômant fait l’objet d’un bulletin trimestriel.

À mi-parcours, un bilan est dressé sous forme d’un diplôme blanc, attribué ou refusé en fonction de la progression du travail.

Lorène Barioz, Maxime Penaud - école émile Cohl

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Procédure de recrutement

L’admission à ÉCohlCité s’effectue à partir du 1er janvier de chaque année selon la procédure suivante

Entretien

Entretien avec la Direction pédagogique de l’établissement, ayant pour objectif de cerner la motivation et la personnalité du candidat ainsi que la qualité de son dossier artistique.

Cadre de recrutement

Tout étudiant doit montrer un dossier de dessins d’observation.

Par ailleurs, s’agissant d’art mural, d’autres dispo- sitions sont requises. Parmi celles-ci, le goût pour le travail manuel, l’aptitude à travailler en équipe et dans des schémas inédits d’espace et de temps (travail en hauteur sur échafaudages, travail soumis aux conditions météorologiques...).

De la qualité de ce dossier artistique, conjuguée aux aptitudes manuelles et physiques, dépendra la décision d’admission.

Diplômes

Les candidats devront justifier obligatoirement de la possession du baccalauréat, quelle que soit la série, au moment de l’inscription définitive. Les futurs bacheliers auront jusqu’au 13 juillet pour confirmer leur inscription.

À titre dérogatoire, tout candidat non titulaire du baccalauréat et pouvant attester d’une acti- vité salariée dans le domaine de l’image, de la peinture murale, de la décoration, ou dans un domaine voisin, désireux de se réorienter ou de se perfectionner, si son dossier professionnel le permet, peut être admis à éCohlCité.

Dossier artistique

C’est un élément essentiel du recrutement.

La constitution de ce dossier artistique doit être réalisée d’après nature et conforme à cette liste :

1. Dessins d’objets et de paysages : éléments architecturaux, immeubles, façades, rues, décors urbains...

> 5 à 10 dessins minimum

2. études documentaires : fruits, légumes, feuilles, fleurs, minéraux, matériaux divers (gouache, encre...).

> 5 à 10 dessins minimum

3. Croquis : modèles vivants, personnages en situation, scènes de rue, animaux... (fusain, crayon, feutre...).

> 5 à 10 dessins minimum

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Résumé des démarches administratives :

• Entretien, sur rendez-vous, avec  la direction de l’école et présentation du dossier de dessins, à partir du 1er janvier 2012.

• Notification rapide de l’admission (ou du rejet de la candidature) sous réserve de :

– satisfaire aux conditions de diplôme ou de niveau scolaire ;

– la disponibilité des places à la date de l’entretien.

• Envoi du bulletin d’option d’inscription pour réserver sa place, dès que l’admission a été notifiée. C’est le seul document officiel de pré-inscription qui doit obligatoirement être accompagné du paiement des droits d’ins- cription annuels :

– le désistement pour convenance personnelle donnera lieu à une retenue de 300 euros sur le remboursement des droits d’inscription ;

– en revanche, l’échec au baccalauréat autorise, sur présentation du relevé des notes, de la totalité du remboursement des droits d’inscription.

• Envoi du dossier d’inscription définitif :

– avant le 28 mai 2012 pour les titulaires du baccalauréat ;

– dès publication des résultats du bacca- lauréat et au plus tard le 13 juillet 2012.

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JARDINS, JARDIN AUX TUILERIES, 9ème ÉDITION - du 1er AU 3 JUIN 2012

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JARDINS, JARDINJARDINS, JARDIN AUX TUILERIES, 9ème ÉDITION - du 1er AU 3 JUIN 2012

Depuis 9 ans, Jardins, jardin s’installe pendant 4 jours (2 journées professionnelles et 2 journées grand public) dans le jardin des Tuileries. Evénement national dédié aux tendances du jardin urbain et du design d’extérieur, cette manifestation, dynamique et contemporaine, est un lieu de création et d’inspiration pour tous les amateurs d’art de vivre au jardin. 2011 a confirmé le succès croissant de Jardins, Jardin avec 21 000 visiteurs.

Pour sa 9è édition du 1er au 3 juin 2012, Jardins, jardin présentera une vision élargie de l’univers des jardins urbains et des produits « outdoor » de demain.

THÈME 2012 : MICROS JARDINS-NOUVEAUX PAYSAGES

À différentes échelles, les “micro-jardins” incitent à l’innovation et à la réflexion pour les jardins d’intérieur et d’extérieur...

Nous y voici : plus de 3/4 des citoyens vivent en ville. Avec plus de 77,5 % de citadins, la France est plus urbaine que jamais. Le rêve des français demeure pourtant le pavillon individuel, entouré de verdure. Conséquence : l’étalement urbain continue, la ville grignotant inlassablement les terres fertiles. Au niveau mondial, dans les mégapoles, la densité est une pesante réalité : plus de 20 000 habitants / km2 à Paris, près de 25 000 à Shanghai.

Créer des lieux de respiration est tout à la fois une nécessité et un désir. 7 Français sur 10 estiment ainsi qu’il n’y a pas assez de végétal en ville. Ils associent au jardin des objectifs écologiques, de lien social et même nourriciers. Avec une surface libre au sol moindre, comment faire ? Dans les grandes villes-monde, les initiatives citoyennes - individuelles ou collectives - de végétalisation des interstices se multiplient : pocket gardens à New York, jardins sur les toits à Tokyo, fermes verticales... Jardins, Jardin, événement dédié au jardin urbain, interroge les créateurs sur ce sujet bien d’actualité.

La vingtaine de jardins éphémères, créés par des paysagistes de renom français et internationaux, nous font découvrir les enjeux du “végétal en ville” et permettent la rencontre de l’imaginaire et du possible. Ils abordent les défis à relever : climatique, social, pratique... et sont le rendez-vous entre les professionnels, les créateurs et le grand public, toujours demandeur de conseils et d’enseignements.

> Le Prix de la Création paysagère, trophée Daum, décerné par un jury d’experts, récompensera un jardin de paysagiste.

Les “Pockets Gardens” des personnalités

A l’invitation de Jardins, Jardin, une dizaine de personnalités (écrivains, artistes, botanistes, designers, stylistes, jardiniers ...) vont composer leur “paysage idéal” sur une surface de 3 à 1 0 m2 . Ces “micros” jardins seront une mine d’idées et d’astuces pour le grand public.

Le Village du design d’extérieur, rendez-vous des tendances de demain, rassemble pour la plupart en première exclusivité, les projets de designers confirmés et de jeunes valeurs montantes. Les éditeurs distributeurs et fabricants y exposent leurs dernières créations et présentent au public et à la presse des objets d’extérieurs innovants. Pionnière dans le domaine du “Végétal Design”, Jardins, Jardin présente chaque année les dernières innovations de figures emblématiques de la discipline, des prototypes de designers émergeants ou confirmés et des nouveautés de fabricants et éditeurs.

Autour du jardin : plus d’une centaine d’exposants

Le public vient glaner des idées d’aménagement pour leur balcon, terrasse ou jardin et aussi profiter des conseils des professionnels. Tous les ans près d’une centaine d’exposants, fidèles et nouveaux, présentent leurs produits : mobilier, structures, outillage, décoration... Au pied du mur du musée de l’Orangerie, une quinzaine de pépiniéristes permettrons aux visiteurs de choisir leur roses, vivaces, arbustes, aromatiques ... Cette année, l’art de recevoir au jardin sera aussi représenté avec des nappes, bougies, et objets décoratifs ...

Le concours de l’innovation : et si les micros jardins transformaient le paysage urbain ?

Jardins, Jardin organise depuis quatre ans un concours de l’innovation et décerne trois prix : un prix “Lumière”, un prix “objet” et un prix “végétal”. Parrainé par Cité verte, Nature & Découvertes et Philips, ce concours a pour objectif de faire émerger les formes et accessoires de jardin et les modes de vie de demain, en prenant en compte les spécificités urbaines et les enjeux environnementaux et écologiques. Autour du concours, une trentaine de projets sélectionnés par le jury sont présentés sous forme de panneaux, maquettes et prototypes.

Les expositions des écoles supérieures de design, paysage, architecture...

Sur le thème de la nature en ville, Jardins Jardin invite désormais chaque année une dizaine d’écoles qui mènent avec leurs étudiants des workshops spécifiques pour Jardins Jardin.

JARDINS, JARDIN C’EST AUSSI : Le vendredi des PRO : conférences et tables rondes Achats durables et végétal : l’édition 2012 permettra de dresser un panorama des filières, d’identifier les nouvelles attentes et de dessiner le futur. Les ateliers et animations pour le grand public Les ateliers conseils et pratiques jardin - les ateliers des chefs - les ateliers pour le jeune public - le Café littéraire - les dédicaces d’ouvrages...

 

DES MICRO JARDINS, POUR DE NOUVEAUX PAYSAGES URBAINS

JARDIN BICENTENAIRE DE LAURENT-PERRIER : LÉGÈRETÉ ET SIMPLICITÉ

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Champagne Laurent-Perrier a confié à Luciano Giubbilei le soin d’imaginer un Jardin pour sa huitième participation à Jardins, jardin aux Tuileries. Le défi est de taille car la Maison champenoise fête cette année son Bicentenaire, placé sous le signe de ‘Deux Siècles d’Elégance’.

L’architecte-paysagiste toscan l’a relevé avec naturel sur le thème de la légèreté et de la simplicité, puisant son inspiration dans l’héritage artisanal et la quête d’innovation de Laurent-Perrier.

C’est un jardin aux lignes classiques qui unit la culture horticole à l’architecture des lieux. « Ce Jardin étudie le lien entre le traditionnel et le contemporain. Sa composition cristallise la notion de simplicité et va au-delà du visuel» confie Luciano Giubbilei. « La simplicité et la retenue dans l’utilisation des plantes, ainsi que l’organisation de l’espace créent un lieu invitant à la contemplation. »

Huit dômes de Buxus Sempervirens travaillés dans le pur art topiaire parcourent le jardin de part et d’autre, entourés de haies de buis taillées. Ces parterres forment un écrin où se lovent des bancs, sculptés dans la pierre par la jeune designer Victoria Wilmotte. L’élément central est un chemin de roses de 15 mètres de long, composé de milliers de roses. Cet élégant drapé se déroule sur le sol tel un tapis aux tons doux dans une palette de rose pâle.

Luciano Giubbilei partage les valeurs de qualité et d’exigence de la Maison Laurent-Perrier qui lui avait déjà accordé sa confiance pour ses jardins du Chelsea Flower Show, primés de Médailles d’Or, l’année dernière et en 2009.

Contacts : Marie Pamart-Costenoble (Presse France) / marie.pamartcostenoble@laurent-perrier.fr Anne-Laure Domenichini (Presse Internationale) / al.domenichini@laurent-perrier.fr www.laurent-perrier.com

 

VIVRE PARIS : "MY OWN REHAB BALCONY"

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Christophe Ponceau, paysagiste, pour le magazine Vivre Paris.

Le balcon parisien revu par le détournement d'éléments caractéristiques du paysage urbain : L'échafaudage se transforme en terrasse métallique, aménagée d'objets et matériaux issus du vocabulaire des chantiers.qui deviennent ombrière, jardinières, supports, bacs, table et assises. La gamme végétale qui compose ce jardin ô combien urbain, s'inspire des friches et propose une gamme de gris et de bleus qui renforce l'esprit industriel du décor. Cependant, ces végétaux sont aussi choisis pour leur résistance et leur capacité à supporter des conditions de vie difficiles : hauteur, vent, soleil, arrosage incertain, étroitesse du substrat, autant de données indissociables de la bonne conception d'un jardin en ville. Les éléments de mobilier choisis (fauteuils) apportent un confort complémentaire à l'utilisation du lieu tout en restant dans l'esprit du projet : ils sont réalisés en métal déployé, matériau typiquement architectural et industriel.

Christophe Ponceau, architecte et designer, s’est formé au paysage aux côtés du paysagiste Gilles Clément. Lauréat de nombreux concours, il travaille autant pour l’espace public que privé. Il a réalisé récemment les jardins de la Villa Noailles à Hyerres, de l’Hôtel Sezz à Saint-Tropez, des scénographies pour la galerie En Attendant les Barbares, les boutiques Cartier Joaillerie en france et dans le monde. Il est commissaire de la manifestation Lausanne Jardin 2014.

Contact : julien.p@vivreparis.fr www.vivreparis.fr

 

HORTICULTURE & JARDINS : LE JARDIN COCON / 4 PAYSAGISTES DE 4 CONTINENTS

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Jasmina Davies (Afrique), Chris Meyers(Amerique), Endo Toru (Asie) et Pierre-Alexandre Risser(Europe) assemblent, confrontent et unissent leur sensibilité, leur imagination et leur savoir faire a Jardins, Jardin. 4 visions différentes du thème, le jardin cocon, réunies en petales pour former une fleur unique.

Pourquoi le jardin Cocon?

Dans une période caractérisée par l' incertitude et le doute sur toute la planète, nous avons de plus en plus de mal a appréhender le monde dans lequel nous vivons.           

Aujourd'hui le monde est un village. Sur les 5 continents, nous voyons nos repères voler en éclats. Nous nous demandons ce que peut bien nous réserver l'avenir. Lorsque le quotidien se fait frénétique et que le monde semble tourner un peu trop vite, le jardin nous invite a faire une pause salvatrice. Cocon protecteur, il nous enveloppe de verdure. A ceux qui ne savent plus s'arrêter, il semble dire : " regarde, écoute, goûte! Emerveille toi devant la delicatesse et la puissance de la nature ! "Au coeur de la ville ou sur le toit d'un immeuble, quelques pas dans un jardin stimulent intensément nos sens. Le vent murmure dans les arbres, les insectes vibrionnent dans les buissons fleuris et l'eau ruisselle dans la fontaine. Les fleurs deploient leurs corolles parfumées, les bourgeons luttent contre la loi de la gravite et le potager regorge de saveurs acidulées...

A chaque pas une sensation d'harmonie et de sérénité nous envahit et nous apaise. Les soucis s'envolent. Le rythme ralentit...chut... On respire ! Plus que jamais, nous avons besoin du jardin pour nous guider vers la sérénité. Parce qu'il panse nos plaies et nous aide a prendre de la hauteur, le jardin s'avère être un lieu nécessaire pour retrouver les valeurs essentielles. Le jardin est et sera donc planétaire, résolument protecteur et rassurant, nourricier et apaisant.

Contact : mldelage@artetgourmand.com.

 

VERTDECO : REMEDE EN HERBE, UNE AUTRE IDÉE DU JARDIN

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Que vous ayez un petit coin de jardin à votre disposition, voire un petit mètre carré de balcon, ou que vous disposiez d’un grand terrain, cultiver son jardin remède est accessible à tous : herbes culinaires, plantes médicinales et jardin de simples.

Les plantes choisies du jardin ‘Remède en herbe’ ont toutes une ou plusieurs vertus pour soigner les maux de tous les jours : feuillages colorés et contrastés, écorces colorées,... elles sont aussi un bon- heur pour les yeux !

Ça et là, quelques matières : dalles de pierres naturelles, parterres d’ophiopogons noirs et de bouleaux blancs, paravent de bois percé de fenêtres, perspective d’aromatiques aboutissant à un point d’orgue sculptural,...

Parce que profiter du bienfait des plantes, c’est contribuer à votre bien-être, ‘Remède en Herbe’ est une invitation anti-stress à goûter au bien-être du jardin.

Contact : stephanie.mallier@vertdeco.fr www.vertdeco.fr

 

CAPSEL : L’ESPRIT DES JARDINS

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Jardiniers, sachons être provocateurs. Brisons nos habitudes ; libérons les formes et approprions nous l’Espace quel qu’il soit, où qu’il soit jusqu’au coeur de nos villes. Prenons possession des terrains abandonnés, des bords de routes, des friches urbaines, de la moindre fissure dans le béton... Donnons à nouveau vie, espoir, couleurs et parfums dans un environnement chaque jour plus minéral.

Jardiniers, sachons être réactionnaires. Revenons au temps où le monde était habité par les dieux; retournons dans les ‘Bois Sacrés’ de la Renaissance à la recherche de ces divinités ensevelies sous la végétation ou cachées au creux de sentiers, envahis par la mousse ; écoutons, écoutons l’eau des Sources, domicile de quelque nymphe farouche ou fée bienveillante ; allons au devant des ‘Kami’, venus du japon, qui investissent plantes et pierres dès lors qu’ils se sentent en harmonie avec le jardin ; ou tout simplement, tel le jardinier oriental, laissons une place à l’imaginaire et à l’imprévu ; cultivons le mystère. Et alors nous pénétrerons dans l’Invisible.

Car le jardinier est celui qui oeuvre avec la nature et avec le ‘Génie des lieux’, celui, qui sans cesse, dans son travail, joue avec la magie du monde végétal. Et comme le disait le poète Lao Tseu c’est en s’adaptant à la musique du cosmos, en se fondant dans le flux créatif, dans l’endroit qu’il aménage que le projet du jardinier s’accomplit et que le jardin devient vivant.

Tant qu’il y aura des êtres humains qui chercheront à renouer un dialogue avec la nature, qui chercheront l’unité fondamentale entre l’homme et son environnement, il y aura des jardins.

Contact : capsel@wanadoo.fr www.capsel.com

 

GALLY : DOUCE DIVERS(CITÉ)

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"La ville de demain sera verte ou ne sera pas ? »

Elle ne s'entend pas sans jardin et les espaces non construits sont de plus en plus rares. Pour cette saison 2012 de Jardins jardin, le Bureau d'Etudes de Gally a imaginé l’un de ces jardins-citadins. Il s’agit d’une forme possible de la diversité ambiante avec une tendance au micro-jardin... D'abord une terrasse réceptive extérieure comme une extension de l'espace à vivre. Puis, ce lieu se prolonge par un jardin tout en douceur : un tissu végétal dessiné par le moutonnement de sous-arbrisseaux apporte un motif joyeux à la frondaison des grands arbres alignés du parc des Tuileries, enfilade symbolique d’une ville. Des rubans d’une verdure odorante le traversent et créent des perspectives, comme autant de circulations dans la cité. Une pergola architecturée par l'entrelacement des bandes plantées invite à la détente.

Ainsi la ville est-elle réinventée, verte, douce, chatoyante et diverse : peut-être celle de l'avenir ?"

LesJardinsdeGallyenquelquesmotsclés : Paysage d’intérieur - Paysage d’extérieur - Aménagement et entretien - Bacs de plantes - Jardins et terrasses - Murs végétalisés - Toitures végétalisées - Jardins urbains - Entreprises et collectivités Ruches - Innovations pour la biodiversité - Ateliers pratiques et pédagogiques - Murs de nature.

Contact : be@gally.com www.lesjardinsdegally.com

 

PERCEPTIONS : JARDIN DESSUS-DESSOUS

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Conçu pour bouleverser nos repères spatiaux, le jardin «Dessus-Dessous» de Thierry Dalcant pour Perceptions® est organisé autour de quatre niveaux, quatre atmosphères pour être au plus près du végétal et de la matière. L’espace décline les références à l’espace intérieur : boudoir colonisé par le végétal, salon sous couvert boisé, galerie suspendue offrant au regard de multiples cadrages, et cabinet de curiosité où le visiteur côtoie une diversité végétale indigène ou exotique. Le végétal est omniprésent et sa colonisation naturaliste nous oriente sur la possibilité de donner plus de poésie à nos terrasses urbaines.

Thierry Dalcant, paysagiste

Aprés un parcours de vingt ans en qualité de styliste et directeur du style dans de prestigieuses maisons de couture à Paris comme, entre autres, Yves Saint Laurent et Nina Ricci, Thierry Dalcant décide de mettre sa créativité et son expérience acquise dans le luxe au service de sa passion pour le paysage en intégrant l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles dont il est diplomé en 2009. Il rejoint l’Agence Michel Desvigne Paysagiste pour laquelle il travaille toujours en libéral. Il développe parallèlement à l’agence des réalisations de jardins privés à Paris et en région parisienne.

Perceptions ® réunit jardiniers, paysagistes et scénographes autour de projets paysagers pérennes et éphémères pour l’intérieur et l’extérieur. Jardin, exposition, évènement spectaculaire... nous créons et réalisons des espaces originaux et poétiques avec une équipe de professionnels de la création paysagère. Perceptions ® est une marque du groupe Avenir Environnement, entrepreneur de parcs et jardins, spécialisé dans les chantiers à fortes contraintes techniques : jardins suspendus, terrasses et murs végétalisés, sièges sociaux d’entreprises, jardins urbains...

Contact : leslie.garcias@perceptions.pro www.perceptions.pro

 

GNIS : UN AUTRE REGARD SUR LA PELOUSE

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Le GNIS - Groupement National Interprofessionnel des semences - crée cette année l’évènement en participant à Jardins, Jardin et en devenant partenaire Gazon de la neuvième édition du salon ! Au travers de cette première participation, le GNIS souhaite aller à la rencontre des professionnels et du grand public parisien. L’objectif du GNIS sur Jardins, jardin est d’offrir aux visiteurs un autre regard sur la pelouse.

Composante incontournable du jardin, la pelouse est désormais bien plus qu’un tapis vert : elle constitue non seulement un élément de décor à part entière, mais elle peut également être appréciée par nos 5 sens et sous différents angles de vue !

Au-delà, le GNIS développe différents travaux montrant l’intérêt des pelouses pour la préservation et l’amélioration de l’environnement, notamment en milieu urbain : production d’oxygène, absorption de CO2, atténuation des bruits, filtrage des poussières et de l’eau, tels sont les bienfaits apportés par les pelouses à notre environnement.

A l’occasion de sa participation à Jardins, jardin 2012, le GNIS ‘section gazon’, mettra en valeur les différentes pelouses sur son espace paysagé conçu pour l’accueil du public et les conseils personnalisés des visiteurs, sur le choix des semences de gazon adaptées. Son partenariat avec le salon Jardins, jardin permettra, quant à lui, d’engazonner différents espaces du salon, pour le plaisir des yeux et l’agrément de tous !

Contacts : michel.straebler@gnis.fr -cgarnier@canelle.fr www.gnis.fr - www.canelle.fr

 

L’AMI DES JARDINS ET DE LA MAISON : JARDIN VOLANT

Entre loi de la gravité et rêve de hauteur, ces micro-jardins ressemblent à des nuages de verdure et de fleurs. De forme aléatoire, ils seront accrochés à des ballons (gonflés à l’hélium) pour se mettre à portée de regard des visiteurs et les faire entrer dans un monde onirique.

Le spectateur se sentira tel un explorateur, un aventurier, ayant découvert pour la première fois une terre inconnue....

Amaury Gallon et Les Jardins de Babylone, qui conçoivent et réalisent le jardin de L’Ami des Jardins et de la Maison pour la seconde fois, proposent un nouvel horizon sur le végétal, un point de vue inédit sur la façon d'envisager les plantes en ville.

Contacts : emilie.sola@mondadori.fr www.jardinsdebabylone.fr

 

MAMAISON.TV EMISSION VÉGÉTALE

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Pour www.mamaison.tv, dans le cadre de "Jardins, Jardin", le paysagiste Régis Juvigny a choisi de jouer avec la lumière des bois peints. Introduire des végétaux inertes : écrans de branchages, troncs et branches peintes de couleurs vives, créent une tension du regard. Le jardin naît de cette tension.

"Du métal couleur rouille jaillissent des arbres rouge vif envahis de clématites roses. En léchant ce métal, des plantes légères d’aspect «jurassique» accompagnent les verticalités. Un tissage de matières minérales et végétales devient abri. Un banc agrafe son assise au sol. Un jardin de ville s’installe..."

Régis Juvigny est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles. Il est membre du Comité des Collections et du Bureau du CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées). Il crée ou restaure des jardins aussi bien de facture classique que contemporaine, en ville comme à la campagne. Epris de botanique, soucieux d'écologie, il a fait de son propre jardin, en Puisaye, un terrain d'expérience. Son grand plaisir est de tailler lui même ses arbres pour en faire apparaître la structure propre.

Mamaison.tv est la chaine leader sur le web dans l'univers de la maison : Retrouvez chaque jour en vidéo des informations sur six univers : Travaux, Décoration, Entretien, Equipement, Jardin, Démarches. Découvrez des dizaines de reportages courts, optimisés pour la diffusion sur internet, pour vous accompagner dans vos projets. Consulter toutes ces vidéos sur votre Iphone ou sur votre Tv connectée.

Contact : lbeaulieu@pointtv.fr www.mamaison.tv

 

PHILIPPE POILANE : LE CARRÉ DES JARDINIERS

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Philippe Poilane, désigné Maître Jardinier à Paysalia en décembre dernier, présente une réalisation inédite à Jardins, Jardin.

Le Carré des Jardiniers est une compétition organisée dans le cadre du salon Paysalia, qui récompense un Maître Jardinier, meilleur professionnel de France. Les cinq finalistes de cette première édition ont présenté leur jardin ‘à vivre’ aux membres du jury présidé par le paysagiste Jean Mus.

La mission du lauréat est d’ aller à la rencontre du grand public pour faire connaitre son métier, susciter l’intérêt des jeunes et créer des vocations, médiatiser le jardinier professionnel... Il a donc accepté l’invitation de Jardins, Jardin, pour ses incroyables opportunités d’échanges avec ses confrères, avec le grand public et avec la presse.

Philippe Poilane présentera une création inédite, spécialement conçue pour Jardins, jardin dont voici un avant-goût : « Ficeler une cage de fer, ajouter un cube en verre et un soupçon de pierre naturelle, habiller de quelques bouquets végétaux, et surtout ne pas oublier d’arroser le tout d’un bon bol d’eau, assaisonner d’une bonne dose de savoir-faire.

Le jardin primé à Paysalia 2012

Contacts : contact@toutsimplementcrea.fr camille.allard@gl-events.com

 

AUTRES JARDINS, TERRASSES ET BALCONS...

ET AUTRES ...

 

NATURE DESIGN :

LE VILLAGE DU DESIGN D’EXTÉRIEUR

Jardins, Jardin affirme pour la quatrième année consécutive son ambition d’être “le rendez-vous” de référence de la création du design d’extérieur et de design végétal. La scénographie de l’édition 2012 a été confiée à la designer Marine Peyre.

Le design s’affiche en ville. Il entre dans notre quotidien et s’impose de plus en plus au au jardin. Il est important alors que Jardins, Jardin s’emploie à relayer une démarche design autour du jardin. Pièce à vivre, proche de notre quotidien, le jardin n’attend que cet autre regard. Le Village du design d’extérieur exposera aux professionnels et au grand public la création contemporaine novatrice et porteuse d’une démarche responsable. Les critères d’innovation, d’approche durable dans le choix des matériaux et le mode de fabrication ainsi que la pertinence d’usage sont au coeur de cette sélection exigeante.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Où ?

Jardin des Tuileries - 75001 Paris Carré du Sanglier et Terrasse du Bord de l’Eau Entrée : place de la Concorde (une seule entrée)

Quand ?

Ouverture au public du vendredi 1er au dimanche 3 juin 2012

Trois journées ouvertes aux professionnels et au grand public

Vendredi de 10h à 20h (conférences pour les professionnels) Samedi de 10h à 20h Dimanche de 10h à 19h

Jeudi 31 mai uniquement sur invitation :

Matinée réservée à la presse Soirée d’inauguration de 19h à 23h

Accès

Parkings : Place de la Concorde, place Vendôme, Musée d’Orsay Métro : Station Concorde : lignes 1, 8 et 12 - Station Tuileries : ligne 1 - RER : Ligne C station Musée d’Orsay Bus : Palais-Royal ou Louvre-Rivoli : lignes 21, 27, 39, 67, 81, 85, 95 / Concorde : lignes 24, 42, 52, 72, 84, 94

Tarifs

Plein tarif : 11 euros

Tarif réduit (sur présentation d'un justificatif) : 8 euros

- les groupes de plus de 12 personnes

- les adhérents des fédérations professionnelles FFP·/ UNEP

- les membres de la SNHF et des associations adhérentes

- les personnes handicapées et leurs accompagnateurs

- les Amis du Louvre

Tarif spécial (sur présentation d'un justificatif) : 6 euros

•            les 18 à 25 ans

les groupes de plus de 12 personnes les adhérents des fédérations professionnelles FFP·/ UNEP les membres de la SNHF et des associations adhérentes les personnes handicapées et leurs accompagnateurs les Amis du Louvre

•            les chômeurs (justificatif de moins de 6 mois) Gratuit (sur présentation d'un justificatif) :

•            les moins de 18 ans

•            le personnel du musée du Louvre et des Tuileries

Services

Restauration sur place “Eatme” Livraison à domicile des achats lourds et volumineux (plantes, mobilier...)

Informations

www.jardinsjardin.com

2ème FORUM BATIMENT DURABLE DES PÔLES DE COMPETITIVITE LES 29 ET 30 MARS 2012, A METZ

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2eme-FORUM-BATIMENT-DURABLE-.jpg2ème FORUM BATIMENT DURABLE DES PÔLES DE COMPETITIVITE LES 29 ET 30 MARS 2012, A METZ

Forum est ouvert à toute personne intéressée par la thématique du Bâtiment Durable :

Maîtres d’œuvre, Maîtres d’ouvrage, Architectes, Urbanistes, Bureaux d’études, Centres Techniques, Laboratoires de recherche, Pôles de Compétitivité, Clusters, Investisseur, Entreprises du BTP / constructeurs, Bureaux de contrôle, Assureurs, Fabricants / Développeurs, Distributeurs, Organismes de formation, Organismes de Certification, Consultants, Syndicats professionnels, etc.

Evénement de portée nationale, le Forum vous offre une occasion privilégiée de partager une vision d’avenir du bâtiment durable, celle des pôles de compétitivité. Sur le thème « Europe Bâtiment 2020 », le 2ème Forum Bâtiment Durable des Pôles de Compétitivité fera la part belle aux moments d’échanges entre les participants, lors des ateliers, des rendez-vous d’affaires, ou encore de la soirée découverte au Centre Pompidou Metz.

Nous vous accueillerons avec plaisir les 29 et 30 mars, à moins d’1h30 de Paris en train !

DES RENCONTRES D’AFFAIRES

Avec les entreprises de la filière, les clusters et pôles de compétitivité... Inscriptions via le site du Forum

LA PARTICIPATION

De clusters et acteurs européens de la filière bâtiment Des membres de l’Intercluster du Plan Bâtiment Grenelle

PLUS DE TEMPS POUR LES ATELIERS

Comment s’organiser face aux défis

Les solutions innovantes proposées par les acteurs des pôles de compétitivité

Jeudi 29 mars 2012

10h00 LE BATIMENT EN EUROPE A L’HORIZON 2020

Le bâtiment face au changement climatique— Jean-Pierre TABET, ADEME

Efficacité énergétique: les enjeux pour l’industrie mondiale-intervention pour le compte du WBCSD (intervenant à confirmer)

Une initiative partenariale entre les industriels et la commission européenne: Le partenariat public-privé sur l'efficacité énergétique des bâtiments — Patrice MILLET, Direction Générale de la Recherche et Innovation, Commission Européenne

Villawatt, Danemark : un site d’inspiration pour des éco-quartiers — Birger HAUGE, Nordics PassivSystems Comment la commission européenne soutient les achats publics d’innovation — Bertrand WERT, Direction Générale

Entreprise & Industrie, Commission Européenne

 

14h00 RENCONTRES D’AFFAIRES

 

15h20 COMMENT LES ACTEURS DE LA FILIERE S'ORGANISENT POUR REPONDRE AUX DEFIS

4 ateliers proposés en parallèle

ATELIER 1—FORMATION : DEMARCHES EXEMPLAIRES - Les métiers de l'économie verte dans le domaine des systèmes éco-électriques/bâtiments intelligents : adéquation

métiers/formations Prof. Jean-Luc THOMAS, Conservatoire National des Arts et Métiers - la formation continue pour les professionnels de l’aménagement et de la construction— Véronique GALMICHE, Réseau

QEOP’s Grand Est - FEE Bat : des formations dédiées à la performance énergétique           Arnaud REBY, Fédération Française du Bâtiment - une formation terrain alliant éco-construction et insertion sociale —Patrick TRUCCOLO, Le Trusquin, Belgique

ATELIER 2—NORMALISATION, REGLEMENTATION, CERTIFICATION D’OPERATIONS, ASSURANCE - évolution des règlementations techniques dans le domaine du bâtiment d’ici 2020— Marie-Christine ROGER, bureau de

la qualité technique et de la règlementation technique des constructions, MEDDTL - nouvelles normes européennes sur l’efficacité énergétique dans le bâtiment (NZEB) — Laurent OBERLE, ACANOR - panorama des nouveautés en matière de certification d’opérations— Arnaud GAUTHIER, AJIR Environnement - innovation et conditions d’assurance / garantie de performance énergétique— Christian SIMON, groupe CAMACTE

ATELIER 3 —LE BATIMENT DURABLE A L’EPREUVE DE L’USAGE : PARTAGE D’EXPERIENCES - bâtiments passifs : retour sur 20 ans d’expérience en Allemagne— Gerrit HORN, HOLZBAU HORN GmbH

- l’institut EBENE : centre d’innovation sur le bâtiment issu du projet INCITES (7ème PCRD 2009) - Antoine THUILLIER, TBC Innovation

- étude sur les retours d’expérience des bâtiments basse consommation— Marine JOUNY, CETE de l’Est - qualité d’usage : retours d’expérience —Marika FRENETTE, WIGWAM Conseil (à confirmer)

ATELIER 4 —ORGANISATION DU SECTEUR ET INITIATIVES DE STRUCTURATION DE FILIERE

- intervention de la CAPEB—David AMADON, CAPEB

- qualification et organisation de l’ingénierie dans le cadre du Grenelle— Philippe BARDE, CICF

- Structuration de filière : le cas des agro-matériaux pour la construction— Bernard BOYEUX, Construire & Bioressources (l’une des plateformes du Plan Bâtiment Grenelle)

- A l’échelle locale, un groupement réunissant bureau d’études, centre de recherche et industriels de la construction : le groupement DEFFIHOME (nom intervenant à confirmer)

 

17h45 REMISE DES PRIX LQE 2012 « Bâtiments exemplaires de qualité environnementale en Lorraine »

 

20h00 COCKTAIL DINATOIRE—SOIREE DECOUVERTE AU CENTRE POMPIDOU METZ

 

Vendredi 30 mars 2012

9h00 LES SOLUTIONS INNOVANTES IMAGINEES PAR LES ACTEURS DES PÔLES DE COMPETITIVITE

4 ateliers en parallèle

AT 1—MATERIAUX ET PRODUITS DE CONSTRUCTION A FAIBLE IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Animation de l’Atelier : Nicolas LANGLET, Pôle Xylofutur

AT 2—COMPOSANTS ET SYSTEMES POUR UN BATIMENT DURABLE

Animation de l’Atelier : Bogdan ROSINSKI, Pôle S2E2

AT 3—INTEGRATION DANS LE BATIMENT : SYSTEMES CONSTRUCTIFS, CONCEPTION DU BATIMENT, INTERFACES, ENERGIES RENOUVELABLES

Animation de l’Atelier : Jean-Luc SADORGE, Pôle Alsace Energivie

AT 4 — INTEGRATION DU BATIMENT DANS SON ENVIRONNEMENT : OUTILS DE CONCEPTION, DU BATIMENT A SON ENVIRONNEMENT

Animation de l’Atelier : Bernard GUEGUEN, Pôle Advancity

Les ateliers aborderont successivement les enjeux de la thématique, et des illustrations de projets, puis les animateurs engageront des discussions avec les participants pour faire ressortir des pistes de travail et/ou de partenariat.

 

14h00 TRAVAILLER ENSEMBLE POUR ETRE PLUS COMPETITIF : REGARD SUR COOPERATIONS NATIONALES ET EUROPEENNES

Avec la participation de :

- KIC Climate* : Ville durable et adaptation climatique (nom de l’intervenant à confirmer) - Dominique LEFAIVRE, Cluster Eskal-Eureka (Enertic, Centre de ressources en efficacité énergétique et les énergies renouve- lables en pays basques espagnol et français) - Ralph SCHMIDT, ARGE SOLAR Saarland, Allemagne - Eric STANIEK, Pôle de Compétitivité MAUD (pour le compte du réseau bâtiment durable des pôles de compétitivité) - Mickaël de CHALENDAR, Cluster Rhône-Alpes Eco-Energies (pour le compte de l’InterCluster du Plan Bâtiment Grenelle)

 

15h30FREINS ET LEVIERS A L’INNOVATION DANS LE BATIMENT

Avec la participation de :

- Julien HUBERT, NIT InoCité - Marie-Christine ZELEM, Laboratoire CERTOP - Inès REINMAN, Axcior Corporate Finance et Yves FARGE , Académie des Technologies— tous deux pilotes du Groupe de Travail « Innovation » du Plan Bâtiment Grenelle - Alain GRIOT, Commissariat Général au Développement Durable, MEDDTL

 

Inscription

Horaires

Un service de navettes gratuites desservant le Forum depuis la gare de Metz vous est proposé. La Gare TGV de Metz se situe au centre de la ville, près des hôtels.

Un point d’accueil sera mis en place à la gare pour vous guider vers les navettes qui partiront de la gare pour vous déposer au centre de conférences.

Accueil jeudi 29 mars : 8h30, gare de Metz

Accueil vendredi 30 mars : 8h00, gare de Metz

Des navettes seront également organisées au retour, depuis le Forum vers la Gare de Metz.

Le Forum se déroule au Pôle des Métiers de la Chambre de Métiers et d’Artisanat de Moselle

Adresse : 5, boulevard de la Défense – 57000 Metz

En navette gratuite :

un service de navettes gratuites sera mis en place entre la gare de Metz et le Forum. La Gare TGV de Metz se situe au centre de la ville, près des hôtels.

En voiture :

Coordonnées GPS : Latitude : 49.106839 / Longitude : 6.21092299999998

En train :

Metz est à moins d' 1h30 de Paris en TGV ! Les horaires du Forum ont été établis de manière à prendre en compte les heures d'arrivée et de départ depuis la Gare de Metz ville.

En avion :

2 aéroports se situent à moins d'une heure de Metz :

Aéroport Nancy-Metz

Aéroport de Luxembourg


Henri Cartier-Bresson - Paul Strand / Mexique - 1932-1934 - 11 janvier – 22 avril 2012

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Mexique - 1932-1934Henri Cartier-Bresson - Paul Strand / Mexique - 1932-1934 - 11 janvier – 22 avril 2012

Du 11 janvier au 22 avril 2012, la Fondation HCB rend hommage à deux grands maîtres de la photographie : Henri Cartier-Bresson et Paul Strand. La mise en perspective de leurs travaux sur le Mexique entre 1932 et 1934 sera l’occasion pour le public de découvrir deux visions d’un même pays et surtout deux approches de la photographie.

A l’automne 1932, Paul Strand (1890-1976) quitte les Etats-Unis et une vie personnelle en crise pour le Mexique. C’est sur une invitation de Carlos Chavez, rencontré un peu plus tôt et désormais responsable de la culture au ministère de l’éducation que Strand découvre ce pays dont il disait « Je pensais au Mexique comme quelque chose de mystérieux, sombre et dangereux, inhospitalier. » Strand restera pourtant deux ans au Mexique jusqu’à son retour à New York en décembre 1934.

Le soutien de Carlos Chavez s’avère très important et permet à Strand d’exposer pour la première fois au Mexique à la Sala de Arte du ministère de l’éducation en février 1933. Après ce premier succès, il part au printemps 1933 enquêter sur l’art et l’artisanat mexicain dans l’état du Michoacán. Fasciné par la culture indigène et la piété des habitants, il ramènera de cette mission des portraits de statues religieuses, d’hommes, de femmes et d’enfants dans les rues, de paysages et d’architecture.

Il est ensuite nommé directeur des activités photographiques et cinématographiques du ministère de l’éducation et on lui confie la réalisation d’une série de films sur le Mexique. Il travaille alors au scénario de son premier long-métrage Redes qui se veut un docu-fiction basé sur la lutte d’un groupe d’hommes, des pêcheurs, contre une société corrompue. Les acteurs du film sont principalement les habitants du village d’Alvarado. La réalisation est complexe mais le film est finalement projeté au théâtre Juarez de Alvarado le 4 juin 1936. A peine un an plus tard, c’est sous le titre The Wave que le public américain découvre ce film très largement influencé par le cinéma russe. Malheureusement, le nouveau gouvernement mexicain mis en place en 1934 avec l’élection de Lazaro Cardenas abandonne le projet de série de films et Strand décide donc de rentrer à New York. Il délaisse alors la photographie, s’engage auprès de l’association de cinéastes Nykino, se consacre au cinéma politique et devient président de Frontier Film, nouveau nom de Nykino.

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En 1940, grâce au soutien financier de Virginia Stevens, sa nouvelle épouse, il publie « Photographs of Mexico »,            un portfolio, édité en 250 exemplaires, de 20 photogravures soigneusement assemblées. Un exemplaire sera présenté dans l’exposition.

En 1951, alors que la chasse aux sorcières est lancée aux Etats-Unis par McCarthy, Strand décide de s’installer à Orgeval, en France, où il passera la fin de sa vie.

Henri Cartier-Bresson (1908-2004) débarque à Mexico en juillet 1934. Il fait partie d’une mission ethnographique menée par le Docteur Julio Brandan et soutenue par le musée du Trocadéro pour suivre la construction d’une grande route panaméricaine. La mission s’engage mal car les financements promis par le gouvernement mexicain se font attendre. La majorité des membres de l’expédition rentre alors en France, déçus de voir le projet abandonné. Mais HCB décide de rester car « il éprouve un vrai coup de foudre pour ce pays ». Surnommé « le petit français aux joues de crevette » par Lupe Cervantes, sa « fiancée » mexicaine, Cartier-Bresson parcourt le pays avec son Leica. Il se débrouille donc pour survivre dans ce pays, se lie d’amitié avec des poètes comme Langston Hugues, Tonio Salazar ou Natcho Aguirre, se passionne pour les muralistes et leurs fresques révolutionnaires, travaille pour la presse comme Todo. Il expose au Palacio de Bellas Artes en mars 1935 avec le photographe mexicain Manuel Alvarez Bravo. « Au moment de partir, il se décrète à vie Français du Mexique. »

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Pendant son séjour, Henri Cartier-Bresson entretient de fréquents contacts avec le galeriste new-yorkais Julien Levy et lui propose d’exposer ses photographies récentes. Ce projet se réalisera en avril 1935 sous le titre « Documentary and Antigraphic photographs ». A cette occasion, il retrouvera le mexicain Manuel Alvarez Bravo et rencontrera Walker Evans qu’il estime profondément. Dès son arrivée à New York, Henri Cartier-Bresson se tourne vers le cinéma, « j’ai cessé de photographier en 1935, quand j’étais à New York. La photographie n’a jamais été pour moi qu’un des différents moyens d’expression visuelle. [...] je me suis donc mis, chez Paul Strand avec d’autres, à apprendre le cinéma. Je changeais d’outil. » Grâce à l’aide financière de ses parents, il s’achète une caméra 35mm et rejoint le groupe Nykino. Il apprend énormément de ce groupe de cinéastes engagés et à son retour en France, il assistera Jean Renoir sur plusieurs de ses films (La vie est à nous, Une partie de campagne). Ce n’est qu’en 1937 qu’il partira en Espagne réaliser des documentaires sur le front espagnol. (L’Espagne vivra, Victoire de la vie et With the Abraham Lincoln Brigade in Spain)

La mise en perspective de ces deux photographes ne va pas de soi. Les convergences sont nombreuses mais les styles varient profondément. À la fluidité du Français s’oppose l’immobilité de l’Américain. Tous deux voyagent au Mexique à la même époque, tous deux se croisent à New York en 1935, alors qu’ils rejoignent le groupe de cinéastes engagés Nykino, pour tenter une expérience cinématographique dans une phase clé de leurs deux carrières.

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L’exposition présente 90 tirages en noir et blanc : les œuvres de Paul Strand proviennent de collections espagnole, américaine et mexicaine ; celles de Cartier-Bresson, dont certaines inédites, sont issues de la collection de la Fondation HCB. L’exposition sera présentée du 13 mai au 2 septembre 2012 au Point du Jour Centre d'art à Cherbourg.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue, publié par Steidl, avec une préface d’Agnès Sire et un essai de Clément Chéroux.

L’exposition est réalisée en partenariat avec le magazine Azart Photographie et le guide et agenda d’art Slash.fr

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Infos pratiques :

Henri Cartier-Bresson/Paul Strand à la Fondation HCB, 2 impasse Lebouis 75014 Paris, du 11 janvier au 22 avril 2012 

Métro
Gaité, ligne 13, sortie n°1, vers la rue de l'Ouest
Edgard Quinet, ligne 6, vers la rue de la Gaité

Bus
Ligne 28 et 58 arrêt Losserand-Maine
Ligne 88, arrêt Jean Zay - Maine

Vélib
90, Avenue du Maine, 48, rue de l'Ouest

Heures d’ouverture au public
Du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30,  le samedi de 11h00 à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30. Dernière entrée 30 mn avant la fermeture.

Fermé le lundi et entre les expositions. 

Tarifs :

6 € plein tarif
4 € tarif réduit : chômeurs, moins de 26 ans, plus de soixante ans
Gratuit pour la presse, les Amis de la Fondation et en nocturne le mercredi (18h30 – 20h30)

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95 MW d’Eolien terrestre en outre-mer et en Corse

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energie champ eoliennes95 MW d’Eolien terrestre en outre-mer et en Corse 

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, et Éric BESSON, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, ont sélectionné 95 MW de projets éoliens terrestres dans les départements d’outre-mer et en Corse.

 

Le Grenelle de l’Environnement a donné à la France des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables : atteindre 23 % d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique en métropole et 50 % dans les départements d’outre-mer à l’horizon 2020.

« Nos objectifs ne pourront être atteints sans un fort déploiement de l’éolien terrestre. Il représente plus d’un quart de notre objectif et est l’une des énergies les plus compétitives. C’est pourquoi le Gouvernement est mobilisé pour soutenir son développement », a rappelé Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.

« La sélection de ces projets était importante, pour le développement des énergies renouvelables comme pour le développement de projets innovants, couplant éolien et stockage de l’électricité », a ajouté Éric BESSON.
Pour accompagner ce développement, le Gouvernement a lancé en 2010 un appel d’offres portant sur la construction d’ici 2013, d’installations éoliennes terrestres de production d’électricité pour une puissance totale de 95 mégawatts (MW) répartie sur les régions de Corse, Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.
 

Les installations devront être équipées de dispositifs de stockage d’énergie électrique et de prévision de production. Grâce à cette exigence novatrice, l’appel d’offres vise à faire émerger des projets qui ouvriront la voie à l’intégration accrue des énergies renouvelables dans les zones dite « non interconnectées », sans remettre en cause la stabilité de ces réseaux.
 

Suite à l’instruction des dossiers reçus par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le Gouvernement retient neuf projets lauréats, listés en annexe.
La réalisation effective de ces projets est subordonnée au respect des réglementations en vigueur.
 

Compte tenu des particularités des départements d’outre-mer et de la Corse, dont la majorité du territoire est constitué de communes littorales, une mission a été confiée le 9 février au Conseil général de l’Environnement et du Développement durable et au Conseil général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies pour préciser les contraintes d’implantation des éoliennes dans ces territoires et étudier la nécessité de modifications du cadre législatif et réglementaire.
Projets retenus à l’appel d’offres



Tranche 1 : Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin
Classement    Nom du candidat    Nom du projet
1    AEROWATT    PETITE PLACE
2    SEA ENERGY 4    MENARD
3    AEROWATT    DADOUD


Tranche 2 : Martinique
Classement    Nom du candidat    Nom du projet
1    MG ENERGY    PROJET EOLIEN DE PAIN
DE SUCRE
2    AEROWATT    DEHAUMONT


Tranche 3 : La Réunion
Classement    Nom du candidat    Nom du projet
1    ALIZEO MASCAREIGNES    PARC EOLIEN DE SAINTE ROSE
2    ALIZEO MASCAREIGNES    PARC EOLIEN DE SAINT LEU


Tranche 4 : Guyane
Classement    Nom du candidat    Nom du projet
1    CREOL’EX SAS    CR’EOLE - MATITI

Tranche 5 : Corse
Classement    Nom du candidat    Nom du projet
1    ECO DELTA    PROJET EOLIEN DE MERIA

«Hybrid Containers» Thème de la 4ème édition du concours Algeco

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Concours-Algeco.jpg«Hybrid Containers» Thème de la 4ème édition du concours Algeco

C’est donc sous le thème « Hybrid Containers » que s’articule le concours Algeco ouvert  aux étudiants en architecture, architecture d’intérieur, design (niveau Master / 5e année) et aux jeunes architectes de moins de 30 ans

La ville s’est toujours construite sur la distinction entre la sphère publique et la sphère privée. Sans doute poussée par les nouveaux usages nés de la révolution du virtuel, nous assistons aujourd’hui à une mutation radicale de cette partition ancestrale. En effet, la programmation des nouveaux édifices recherche non seulement une plus grande proximité ou une meilleure flexibilité des espaces et des fonctions mais aussi la mise en place de pôles de vie communautaires hybrides, de nouvelles hétérotopies.

L’hybridité programmatique fait aujourd’hui débat car elle nous questionne sur les orientations architecturales et urbaines ou les choix fondamentaux pour nos cités de demain. La mixité des usages peut se décliner à toutes les échelles, celle d’un quartier, celle d’un grand édifice (Bigness koolhaassien) ; elle peut être également contenue dans une micro architecture.

La pensée sur la ville durable réinstalle la mobilité, les flux et la place de la voiture au cœur de la réflexion ; les urbanistes et les architectes imaginent aujourd’hui des villes plus denses mais aussi plus complexes dans lesquelles un même bâtiment peut contenir différentes fonctions.

Il en découle qu’une enveloppe générique peut être considérée comme un simple « conteneur », capable d’abriter des programmes divers et autonomes.

Dans cette histoire en marche, la gestion de l’occupation et de l’appropriation de l’espace public se pose avec acuité. En effet, la réduction progressive de son emprise doit être compensée par de nouveaux usages, destinations ou pratiques qui amortissent l’impact de l’inéluctable densification urbaine.

Le sujet de réflexion de l’édition 2012 du concours Algeco propose d’explorer ces pratiques sociales émergentes et les nouvelles formes d’occupation de l’espace collectif par une architecture éphémère. Sur le thème de la « construction nomade » et évolutive, l’objectif du concours est d’inventer sur la base des modules constructifs Algeco, des bâtiments positionnés stratégiquement dans la ville. Les modules ALGECO® sont légitimes pour explorer ce sujet puisqu’ils font déjà partie du paysage éphémère de nos villes en mutation. Comme des « couteaux suisses », ces « kiosques », ces architectures légères doivent offrir des fonctionnalités multiples et mutualisées. Leurs usages peuvent être inventés en fonction de leurs emplacements particuliers, en fonction de la variation des saisons et la variété des climats - activités estivales ou hivernales – pour offrir des lieux de convivialité et de proximité multi-générationnels, potentiellement vertueux en consommation d’énergie.

Enfin, il s’agit enfin de traduire architecturalement les nouvelles pratiques urbaines qui émergent avec la généralisation des « smartphones » et des comportements afférents dans cette accélération des échanges et de l’information d’une culture mondialisée. L’architecte se doit d’accompagner cette mutation.

Les participants s’inscrivent individuellement ou en groupe (max. 4 pers.) .L'inscription au concours se fait exclusivement sur ce site. Seuls les formulaires dûment remplis seront acceptés et validés. Les candidats recevront un mail de confirmation de leur inscription comportant leur numéro de participation. Les données techniques et les dimensions de la gamme Progress seront envoyées aux participants après inscription. Les candidats devront fournir la photocopie de leur carte d'étudiant ou de leur diplôme.

Date limite d'inscription : 02 Avril 2012.

Le jury sera composé de professionnels du secteur :

. François Bellanger

. Catherine Pierre

. Philippe Boisselier

. Sophie Trelcat

. Gaëtan Le Penhuel

. Rafael Magrou

. Xavier Gonzalez

. Bertrand Quénot

Les critères de sélection

. Utilisation des composants de la gamme Progress ALGECO®

. Faisabilité technique pour une mise en œuvre industrielle

. Innovation typologique

. Innovation en matière d'assemblage

. Présentation

L'ENVERS DU DECOR 28 janvier au 20 mai 2012 à la Comédie-Française et à l'Opéra de Paris au XIXème siècle.

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L'envers du décorL'ENVERS DU DECOR 28 janvier au 20 mai 2012 à la Comédie-Française et à l'Opéra de Paris au XIXème siècle.

Une exposition au Centre national du costume de scène et de la scénographie dédiée à la mise en scène théâtrale, aux décors et aux trucages, « L’Envers du décor » est un voyage historique, ludique et interactif dans les coulisses de la scène au XIXe siècle.

Soulevant le rideau de scène, le visiteur découvrira un monde qui d’habitude lui est caché, celui des coulisses. Fonctionnement de la machinerie, mouvement des décors et trucages lui seront « décortiqués » au fil d’un parcours de vitrines animées. Pour conclure, il terminera son voyage dans l’envers du décor par une plongée dans les «dessous» du plateau, il sera alors prêt à monter sur scène ou à y disparaître... tel le fantôme de l’Opéra.

Au XIXe siècle, Paris est la capitale du théâtre. À la fin de la Restauration (1830), la révolution esthétique, initiée par les petits théâtres, gagne la Comédie-Française puis l’Opéra. Elle bouleverse la hiérarchie des valeurs théâtrales. Elle donne la prééminence aux arts visuels, au détriment du texte et de la musique. La mise en scène devient son fer de lance.

La bourgeoisie prend progressivement les rênes de l’économie et aspire au pouvoir politique. Cette nouvelle classe sociale ne se reconnaît pas dans l’esprit du XVIIIe siècle, ni dans le néo-classicisme... Les jeunes gens souhaitent exprimer leurs émotions et se rêvent en héros passionnés... À l’Opéra et à la Comédie-Française, la tragédie se démode, si bien que ces deux institutions traversent une crise sans précédent. Le public s’y ennuie et préfère courir dans les théâtres des boulevards.

Dès 1735, des auteurs et des intellectuels comme Nivelle de la Chaussée, Diderot, Mercier, Beaumarchais, appellent au changement. Au théâtre, deux courants donnent vie au drame. Le premier, le théâtre du « Juste Milieu », joue très habilement du ressort dramatique et de l’Histoire. Des auteurs comme Casimir Delavigne et Eugène Scribe écrivent des arguments plutôt que des œuvres littéraires. Ils rencontrent un vif succès. Le second, la couleur locale, est porté par les écrivains romantiques comme Alfred de Vigny, Alexandre Dumas et Victor Hugo. Ce courant perdure de 1827 à 1843. Leurs pièces abandonnent la règle des trois unités et délaissent le vers au profit de la prose.

Pour l’opéra, la nomination de Rossini à la tête de l’Opéra-Italien (1826) réveille l’art musical. Meyerbeer crée l’opéra historico-romantique. Il compose avec Eugène Scribe, son librettiste, les ouvrages les plus joués à l’Opéra (Robert le Diable, 1831). Leur réussite tient d’abord à leur sens de la mise en scène. Le « Grand opéra » règne sur toutes les scènes jusqu’à la fin du siècle.

Pendant ce temps, les ballets, très souvent insérés dans les œuvres lyriques, s’en détachent progressivement. La Sylphide (1832) puis Giselle (1841) deviennent l’archétype du ballet romantique.

L'envers du décor1

Les thèmes

Historicisme et exotisme sont propices au pittoresque et aux spectacles grandioses. Toutes les composantes du spectacle rappellent aux spectateurs l'époque représen- tée par le drame jusqu’aux noms propres, aux costumes et aux décors. Les localisations précises sont préfé- rées à l’évocation de lieux indéterminés et l’exactitude des costumes répond à celle des architectures peintes. Le Moyen Âge devient l’époque de prédilection tandis que l’exotisme et l’orientalisme s’enrichissent d’une Espagne et d’une Italie populaires. Les spectateurs ai- ment identifier des lieux célèbres et rêvent à ceux qu’ils ne connaissent pas. La Comédie-Française renouvelle les décors de son répertoire classique où dominent des vues intimistes, des chambres et des salons.

Les principaux thèmes et variations des décors sont : la nature, l’antiquité, les grottes et souterrains, les destructions, les places publiques, l’exotisme, les chambres et les salons, le gothique.

(Voir aussi plus d’informations dans le dossier de presse de l’exposition).

L’esthétique

Les auteurs et les musiciens désirent offrir au public une vision esthétique cohérente. Victor Hugo rêve d’un spectacle total. Toutefois, les techniques théâtrales limitent leurs ambitions. Pour y répondre, une révolution scénique s’opère. Dès lors, pour garantir le succès de leurs mises en scène, les grandes institutions empruntent aux petits théâtres leurs innovations, astuces, machineries et trucages. Le décor devient le personnage principal de l’action. Il a pour modèle la peinture de chevalet. Les ouvrages sont divisés en tableaux, et autant de décors successifs.

Des décors neufs

La fabrication de décors neufs pour chaque ouvrage devient une habitude, les réemplois étant dénoncés dès les années 1780. En 1822, la Comédie-Française se lance dans cette nouvelle pratique qui s’amplifie avec la nomination du baron Taylor, à la tête du théâtre en 1825. Celui-ci constitue son équipe : un décorateur, un directeur de la scène, un machiniste en chef, un dessi- nateur de costumes et d’accessoires, et un régisseur. Toutefois « faire neuf » est un rêve intenable car trop onéreux. L’usage d’un fonds de décors adaptés au répertoire se maintient. Mais il demeure impropre à rendre la précision des lieux évoqués dans les pièces contemporaines. Vers 1827, Cicéri apporte une ré- ponse astucieuse : il modifie le décor en lui ajoutant des appliques, nécessitant des entractes jusqu’alors inexistants.

Jusqu’à la fin de la Restauration (1830), seuls les spec- tateurs placés au centre de la salle avaient une bonne vision de la scène, car les châssis de coulisses étaient plantés parallèlement, face à eux.

En 1827, la mise en scène d’Henri III et sa cour, première pièce romantique montée à la Comédie-Française, est l’occasion de nombreuses améliorations. Jusqu’au début des années 1820, le succès d’une scé- nographie reposait sur les changements à vue c’est-à- dire sous les yeux du public. Mais bientôt on imagine des fermes et des châssis brisés montés sur charnières qui, repliés, offrent un décor différent.

En accord avec l’esprit du temps, à l’occasion de la représentation d’Henri III et sa cour, ce qui était peint sur les toiles devient réalité : on perce des portes, on dispose de véritables accessoires et on mul- tiplie les praticables, rochers, balcons, escaliers qui vont dès lors jouer un grand rôle, à la Co- médie-Française notamment. Un autre aspect de la scéno- graphie prend une importance considérable dans les théâtres au XIXe siècle : la lumière. La salle Le Peletier s’ouvre plus vite à l’évolution techno- logique en installant le gaz en 1822, puis l’électricité en 1849, entraînant une modi- fication de l’éclairage des toiles peintes. Le metteur en scène et les livrets prennent de plus en plus d’importance. Ils permettent de fixer dans le détail la vision des metteurs

en scène. À la fin du XIXe siècle, sous

l’influence du naturalisme, la plantation des décors se rapproche encore de la « réalité ». On multiplie châssis et praticables déjà fort nombreux. Le Théâtre de la République, dans un souci de « mise en scène » authentique, a augmenté le nombre des plans, on voit ainsi apparaître des montagnes, des terrains, des ponts, qui permettent aux acteurs de circuler dans le décor, et non plus de jouer devant. Les romantiques multiplient les difficultés en jouant avec tout l’espace scénique.

La scène et ses lieux L’Opéra de Paris

Au XIXe siècle, l’Opéra a occupé successivement trois salles dans trois quartiers différents.

Salle Montansier

De 1794 à 1820, l’Opéra est installé rue de la Loi (actuellement la rue de Richelieu) à l’emplacement de l’actuel square Louvois. La salle compte mille six cent cinquante places.

Salle Le Peletier

En 1821, l’Opéra déménage dans un quartier à la mode. Son entrée donne sur la rue Le Peletier. Cet édifice, commandé à l’architecte François Debret, et qu’on a voulu provisoire, est pourtant utilisé jusqu’à son incendie en 1873.

Palais Garnier

À la suite d’un concours auquel participent les grands architectes du temps, un inconnu, Charles Garnier, est retenu à l’unanimité pour la construction du nouvel Opéra attendu depuis longtemps. Le gros œuvre est terminé en 1867 pour l’inauguration de l’Exposition Uni- verselle. Le coût en est très élevé : cinquante millions de francs. À son inauguration en 1875, au début de la Troisième République, tous soulignent sa conception d’ensemble, l’excellente articulation des différentes par- ties de l’édifice et le système de circulation. Cependant le décor polychrome, foisonnant de sculptures, pein- tures, mosaïques, porcelaines et monumentaux lustres dorés, dans le goût du temps, dérange les esthètes et n’est apprécié à sa juste valeur que tardivement.

La Comédie-Française

En 1799, les Comédiens-Français s’installent rue de Richelieu au Théâtre de la République (nom donné à la Comédie-Française entre 1790 et 1799). Inaugurée en 1790, cette salle a été conçue pour devenir un théâtre d’opéra. En 1822, l’architecte Pierre Fontaine en entreprend la restauration. En 1863, le Théâtre-Français est agrandi et doté d’un grand escalier de pierre à double révolution. La salle peut recevoir mille quatre cents spectateurs. Le plafond du foyer est repeint en 1864 par les décorateurs de théâtre, Nolau et Rubé. Le théâtre est détruit dans un incendie en 1900 et immédiatement reconstruit à l’identique.

L’Odéon

De 1833 à 1835, puis de 1837 à 1838, la Comédie- Française obtient le privilège de jouer trois fois par semaine à l’Odéon. Ce théâtre connaît de nombreuses mésaventures. Ravagé par un incendie en 1799, reconstruit rapidement, il prend le nom en 1806 de Théâtre de l’Impératrice. Après un nouvel incendie en 1818, il est immédiatement reconstruit et son rideau est dessiné par Daguerre. La salle est restaurée par Cicéri en 1828. On y joue des genres différents et des troupes étrangères y donnent des spectacles.

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Des hommes et des métiers Atelier décor

Jusqu’en 1820 environ, tous les peintres en chef des théâtres disposent en interne d’un atelier doté d’un personnel qualifié. L’organisation de celui de l’Opéra remonte à 1803. La dizaine de membres de l’atelier ont chacun leur spécialité : dessin, architecture, figures, paysage. À partir de 1817, ils sont encadrés par un inspecteur et reçoivent souvent l’aide de peintres externes et de peintres privés.

Vers 1820, devant l’augmentation du travail, on embauche des salariés à l’année, pratique bientôt jugée trop onéreuse. Par conséquent, les décorateurs créent leur propre atelier ou reprennent celui de leur maître auquel ils sont parfois apparentés.

De 1833 à 1848, trois ateliers se partagent la production des décors des salles parisiennes. Le premier est dirigé par Cicéri, le second par Séchan et le troisième par Philastre et Cambon. Les décors d’un même ouvrage sont attribués à des équipes différentes, qui traitent chacune des actes différents. Ces répartitions, sans être systématiques, perdurent jusqu’à la fin du siècle.

Cicéri

La scénographie de la première moitié du XIXe siècle est marquée par un peintre décorateur exceptionnel, Pierre-Luc-Charles Cicéri, spécialiste du paysage. Par son talent et ses multiples interventions dans la plupart des théâtres parisiens, il contribue à la révolution de la mise en scène. Son style perdure chez ses successeurs dont il a assuré la formation.

Daguerre

Louis-Jacques-Mandé Daguerre est décorateur de l’Ambigu-Comique à partir de 1816. L’Opéra l’engage en 1820. Daguerre est expert en architecture et en éclairage. Il a réalisé des panoramas et invente le Diorama en 1822. Son passage à l’Opéra est court – deux ans – mais fructueux.

Séchan

Charles Séchan est issu de l’atelier de Cicéri. En 1831, la première réalisation de Charles Séchan en son nom propre est Richard Darlington au Théâtre de la Porte Saint-Martin. En 1833, il fonde la société Séchan, Feuchère et Cie et démarre avec Bertrand et Raton à la Comédie-Française. Jusqu’en 1838, le théâtre lui commande tous les décors des pièces. Fort de ces succès, cet atelier travaille pour toutes les scènes parisiennes.

Philastre et Cambon

Humanité Philastre, paysagiste, est peintre externe à l’Opéra en 1818. Il s’associe avec Charles Cam- bon de 1828 jusqu’en 1847 environ. Ils livrent leur premier décor à l’Opéra en 1833 pour Gustave III. De 1841 à 1846, ils fournissent la Comédie-Fran- çaise, tout en travaillant pour le Cirque-Olympique et l’Ambigu-Comique.

Mise en scène

La représentation du spectacle dès ses commen- cements est liée à la notion de mise en scène tan- dis que la fonction de l’ordonnateur du spectacle s’est fixée au fil du temps, associée au respon- sable de la compagnie, du théâtre ou à un inter- prète qui se détache de la troupe, voire à l’auteur. La mise en scène n’est pas une invention du XIXe siècle. Encore faut-il s’entendre sur le sens qu’on lui accorde. Souvent un comédien chef de troupe s’impose pour décider du programme, conduire les répétitions. Des exemples significa- tifs cernent la nature des interventions d’un maître d’œuvre qui affirme son autorité, impulse les inten- tions de jeu, les distributions... De telles préoccu- pations préexistent dans le théâtre dit classique, chez l’auteur d’abord qui soigne la scène d’expo- sition, plante le décor au moment où le specta- teur s’introduit dans le lieu, le temps, l’action, ces trois éléments des unités hérités d’Aristote. Les indices apparaissent dans le discours drama- tique. Progressivement, les acteurs interviennent sur le jeu. Le Paradoxe sur le comédien de Dide- rot met en évidence une réflexion globalisante sur l’interprétation d’une pièce de théâtre dont la composition, obéit à une construction proche du tableau. Le terme « mise en scène » apparaît alors dans les correspondances et les propos. L’actrice Mlle Clairon s’attache à « établir le cos- tume ». Elle analyse le rôle en relation avec l’habit de scène.

Les développements de la mise en scène sont stimulés par la critique littéraire et théâtrale qui se répand peu à peu dans les gazettes. La mise en scène « consacre » l’homme, la femme de théâtre, dans une totale vision du spectacle, ainsi que dans une contribution collective, celle des interprètes, des décorateurs, compositeurs, et éclairagistes.

À l’Opéra, qui ne bénéficie sous la Restauration ni d’un directeur de la valeur d’un Taylor ni d’auteurs de l’envergure des écrivains romantiques, on sent la nécessité de créer, en 1827, un comité de mise en scène qui réunit différents artistes. À la Comédie- Française, cette fonction est tenue jusqu’à la fin du XIXe siècle par différentes personnes – auteur, régisseur, directeur du théâtre, comédien. Ainsi l’action de mettre en scène précède la définition,

et la désignation d’une fonction individualisée du metteur en scène est encore plus tardive.

Didascalies

Du gréco-latin didascalia, ce terme concerne les indications d’auteurs. Elles sont sommaires dans les textes initiaux, puis se multiplient au fil des années, sans que l’on sache toujours de qui elles émanent : plutôt techniques dans les brochures de souffleur dès le milieu du XVIIIe siècle, notes précieuses qui apparaissent dans des feuilles assez bien conservées à la Comédie-Française. Nombreuses dans les éditions du théâtre romantique, les didascalies deviennent au cours des dernières décennies objets en soi. Certains metteurs en scène les intègrent au texte.

Machiniste

Les équipes de machinistes, autrefois anciens marins, sont recrutés en majorité dans la corporation des menuisiers. Le chef machiniste est l’interlocuteur privilégié du peintre-décorateur et de l’inspecteur du théâtre. Il a la responsabilité : du lavage des vieilles toiles, de leurs remises à neuf pour de nouvelles peintures, de l’achat de toiles neuves pour des décors à refaire intégralement et de la sécurité de la machinerie. Indépendamment de ces travaux d’intérêt général, le machiniste fait des propositions pour la fabrication ou la réutilisation des décors pour les reprises et les créations. Il soumet la liste des châssis et des rideaux utilisables et s’occupe de faire fabriquer les allonges, appliques et draperies qui permettront le réemploi du matériel.

Petit à petit, les simples travaux de menuiserie ou de fabrication, répertoriés dans le registre du machiniste, vont se compliquer avec les explications destinées au service de la scène pour la manière dont ces éléments doivent s’agencer sur le plateau. Le travail des machinistes au cours du XIXe siècle, se spécialise également, les services de la scène se différencient en services de la cour, du jardin et des cintres (cintriers, soutiers...). Au milieu du siècle, le chef machiniste se voit investi d’une importante responsabilité.

« Le machiniste est à la fois menuisier, ébéniste,

mécanicien. L’étude du dessin, de la dynamique,

lui est indispensable. La physique, la chimie même

lui fournissent des effets. » J. Moynet, L’Envers du théâtre. 3e éd. Paris, Hachette, 1888 (Bibliothèque des Merveilles), p.128.

Pierre Boullet dit « le Machiniste », est l’auteur d’un traité sur une scène divisée en dix rues, avec trappes et chariots. Son frère, Jean-Martin Boullet, est engagé en 1794 au Théâtre de la République. Les deux frères Boullet restent la référence en

matière de conception et d’utilisation de la machinerie jusqu’à leurs morts respectives en 1804 et en 1806.

Régisseur

Une acception large pour une fonction allant de l’accessoiriste au répétiteur, et qui inclut la discipline du plateau. On utilisait jusqu’au début du XXe siècle le terme de régisseur pour parler de metteur en scène. C’est Jean Vilar qui, dans les années 1950, reprend le terme de régisseur à la place de metteur en scène et celui de régie à la place de mise en scène. La régie implique les parties techniques du son et de la lumière. Il existe aujourd’hui le régisseur lumière, le régisseur son et le régisseur général aux fonctions multiples. Le régisseur général veille sur l’ensemble du montage de la mise en scène, des tâches artistiques aux répétitions en passant par les aspects techniques et administratifs.

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« Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes.  »

Anais Nin  1903 - 1977           

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