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Les Journées de l’Éolien 2012 - « mon éolienne et moi »

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Les-Journees-de-l-Eolien-2012.jpgLes Journées de l’Éolien 2012 - « mon éolienne et moi »

Un concours national de dessins notamment à l’occasion des Journées de l’Éolien 2012, les Français auront l’opportunité de découvrir l’énergie éolienne dans plusieurs grandes régions françaises. Le thème des enfants est au cœur de cette 6ème édition qui débute avec un concours national de dessins intitulé « mon éolienne et moi ».

Organisés en France par France Energie Eolienne, la branche éolienne du Syndicat des Energies Renouvelables (SER-FEE), le week-end des 23-24 juin prochains, les Journées de l’Éolien sont une initiative relayée par les professionnels de l’éolien dans toute l’Europe et le reste du Monde.

Le concours

Les écoles élémentaires sont invitées à prendre part aux évènements des Journées de l’Éolien 2012 en participant au concours national de dessins sur le thème « mon éolienne et moi ». Jusqu’au 25 mai, les enfants peuvent envoyer leurs créations, l’artiste en herbe le plus créatif fera gagner à sa classe une maquette d’éolienne et de nombreux autres lots (voir règlement). Les gagnants seront désignés et présentés en juin.

Inscriptions et règlement sur le site du SER-FEE http://fee.asso.fr

Le Week-end des 23 et 24 juin 2012

Pendant le week-end des 23 et 24 juin 2012, de nombreux événements sont prévus un peu partout sur le territoire.

Plus d’informations et de détails à venir sur les activités et événements des Journées de l’éolien 2012 (notamment sur le site du SER-FEE http://fee.asso.fr)

A propos des Journées de l’Éolien

Cet événement organisé chaque année, à l’initiative de l’EWEA et du GWEC, est coordonné au niveau national par France Energie Eolienne, la branche éolienne du Syndicat des énergies renouvelables. Il vise à sensibiliser le grand public à cette énergie renouvelable à travers des activités ludiques et à rappeler aux décisionnaires et au grand public le rôle que l’énergie éolienne joue en termes de création d’emploi.

Les actions menées dans le cadre de la journée mondiale de l’énergie éolienne constituent un lieu d’échange convivial et festif entre les professionnels et le grand public.

A propos du SER-FEE

Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe plus de 550 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80 000 emplois. Il représente les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse (FBE), bois, biocarburants, éolien (FEE), énergies marines, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire photovoltaïque (SOLER), solaire thermique et thermodynamique.

France Energie Eolienne est la branche éolienne du SER et compte plus de 230 adhérents. Pour plus d’informations, consultez le site internet : http://fee.asso.fr

Contacts :

France Energie Eolienne - Syndicat des Energies Renouvelables Presse : Françoise Jouet / Gabrielle Jousset 01 48 78 05 60 info@fee.asso.fr


Produire son eau chaude et son électricité solaires – Thierry Gallauziaux - David Fedullo

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Produire-son-eau-chaude-et-son-electricite-solaires---.jpgProduire son eau chaude et son électricité solaires – Thierry Gallauziaux - David Fedullo 

Le chauffe-eau solaire permet de profiter de l'énergie inépuisable de notre étoile en couvrant jusqu'à 70% des besoins en eau chaude sanitaire d'une famille de quatre personnes. Il permet également d'assurer jusqu'à 40% des besoins annuels en chauffage.

L'énergie solaire photovoltaïque est appelée à se développer rapidement, dans tous les domaines d'application. Les coûts vont baisser la microproduction pour le particulier sera de plus plus intéressante pour faire baisser sa facture d'électricité. L'énergie sera consommée directement par les appareils, injectée dans le réseau ou stockée pour être consommée plus tard sur place.

Les panneaux hybrides permettent de combiner les avantages des capteurs solaires thermiques et des panneaux photovoltaïques. De nouvelles solutions permettent d'améliorer le confort de votre habitation tout en contribuant au respect de l'environnement et à la maîtrise de la consommation d'énergie.

Sommaire

L’énergie solaire.............................................................................................................. 6

Les chauffe-eau solaires ............................................................................................. 9

Les capteurs solaires thermiques ............................................................................................... 14

Les ballons solaires.................................................................................................................. 17

Le choix du matériel solaire thermique....................................................................................... 20

L’installation des capteurs solaires ............................................................................................. 22

Les besoins en eau chaude ...................................................................................................... 27

La microproduction d’électricité ........................................................................... 27

L’énergie solaire photovoltaïque................................................................................................ 27

Les types de panneaux ............................................................................................................ 27

L’installation des panneaux ........................................................................................................... 35

Le raccordement des panneaux ..................................................................................................... 44

La production en site isolé ...................................................................................... 54

Les panneaux hybrides.............................................................................................. 57

Les capteurs solaires à air chaud .......................................................................... 58

La climatisation solaire...............................................................................................60

Broché : 61 pages

Editeur : Eyrolles (29 mars 2012)

Collection : Les cahiers de la construction

Langue : Français

ISBN-10 : 2212134681

ISBN-13 : 978-2212134681

Prix : 9,00

LES JOURNEES D’ARCHITECTURES À VIVRE 14/15/16/17 ET 22/23/24 JUIN 2012

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Architecture-a-vivre-2012.jpgLES JOURNEES D’ARCHITECTURES À VIVRE 14/15/16/17 ET 22/23/24 JUIN 2012

Les troisième et quatrième week-ends de juin, les Journées d’Architectures à vivre vous proposent de visiter des maisons et appartements contemporains partout en France !

Pour faire évoluer le regard du public sur les tendances actuelles de l’habitat et de l’éco- construction, les magazines Architectures à vivre, EcologiK et exé organisent les Journées d’Architectures à vivre. Comme chaque année depuis 12 ans, plus de 400 réalisations, aux quatre coins de la France, ouvrent exceptionnellement leurs portes à quelques 22 000 curieux. Les visites sont guidées par l’architecte et le propriétaire, témoins d’une démarche et d’un vécu au quotidien.

Convivial, l’évènement favorise la rencontre et l’échange entre architectes et visiteurs, amoureux d’architecture ou particuliers désireux d’entreprendre un projet. Ces Journées sont la démonstration que l’architecture n’a de sens que parcourue, vécue et débattue et offrent la possibilité de découvrir des espaces nouveaux et atypiques pour vérifier que qualité architecturale, démarche environnementale et confort peuvent aller de pair.

Toujours plus innovantes, astucieuses et respectueuses de l’environnement, ces 400 maisons sont la preuve que l’évènement remplit à merveille sa mission de rapprochement entre particuliers et professionnels lors de journées placées sous le signe de la diversité et du plaisir de partager.

 

De quoi s'agit-il ?

Les Journées d'Architectures à vivre ont pour but de sensibiliser les particuliers à la qualité architecturale. Le fonctionnement est simple : les architectes, avec la complicité des occupants, présentent aux visiteurs la maison ou l'appartement qu'ils ont conçus ou transformés. 


Où l'événement se produit-il ?

L'événement a lieu partout en France, dans chaque région et si possible cette année dans chaque département, au gré des architectes convaincus par le dessein de la manifestation. 


Quand a-t-il lieu ?

Les Journées d'Architectures à vivre se déroulent sur les deuxième et troisième week-ends de juin, à savoir les :

Jeudi 14 Juin

Vendredi 15 juin 


Samedi 16 juin 


Dimanche 17 juin

Vendredi 22 juin 


Samedi 22 juin 


Dimanche 24 juin

Informations pratiques

Les visites ont lieu sur rendez-vous par groupes de 6 personnes minimum et durent de 30 à 45 minutes. Elles sont assurées par l’architecte qui présente son projet en compagnie des propriétaires. Les jours et heures sont fixés par le maître d’œuvre en accord avec les occupants. Le guide des Journées d’Architectures à vivre présentera l’ensemble des réalisations proposées et paraîtra en kiosques fin mai 2012.

Les modalités d’inscription

Pour connaître la liste des maisons à visiter et s’inscrire, consultez le site www.avivre.net. Organisateurs

À VIVRE Éditions

Architectures à vivre – EcologiK – exé 9 bis – 11, rue Antoine-Chantin 75014 Paris

Partenaires industriels, institutionnels et médias

Le ministère de la Culture et de la Communication, la Cité de l’architecture et du patrimoine, l’Ordre National des Architectes, l’Ordre des Architectes en Île-de-France, la Fédération nationale des CAUE, le réseau des Maisons de l’architecture, Velux® avec la maison Air et Lumière, Saint-Gobain, ConstruirAcier, l’association 123 Architecte, les magazines Architectures à vivre, EcologiK, exé, le quotidien 20 Minutes, FR3 Aquitaine, FR3 Alsace et FR3 Nord-Pas-de-Calais.

Rendez-vous les 14, 15, 16, 17 Juin et 22, 23, 24 juin 2012

Gullivert 2011-2012 - Le guide pratique du savoir vert

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Gullivert-2011-2012-.jpgGullivert 2011-2012 - Le guide pratique du savoir vert

Après le guide 2010, le nouveau guide 2011-2012 approche plusieurs réflexions, Comment trier et recycler - Plus de 1000 objets de la vie quotidienne –

Avec supplément gratuit Spécial Elections 2012

Listant près de 1 000 items en rapport avec notre quotidien, ce guide "vert" pratique donne des informations précises, des conseils pertinents et des adresses utiles pour tous ceux qui se sentent préoccupés par l'écologie. Que faire de nos objets usagés ? Comment sont-ils recyclés en fonction de leur composition ? Ce manuel a déjà conquis son public.

Depuis avril 2012 : vendu avec supplément gratuit Spécial Elections 2012.

Une cartouche d'encre usagée, un flacon de parfum vide, une vieille baignoire ou encore de l'huile de vidange... où déposer ces objets et que deviennent-ils ensuite ?

Présenté sous la forme d'un abécédaire qui recense plus de 1000 objets de la vie quotidienne, ce guide vous offre des clefs pour mieux les trier et les recycler, tant à la maison qu'en entreprise. GULLIVERT répond à ces deux questions essentielles : "Qu'est-ce que je fais de mon produit usagé ?" et "Que devient-il une fois jeté ?". Il vous précise où déposer le déchet en fonction de sa composition puis son processus de traitement et de valorisation. Des pictogrammes facilitent l'utilisation de ce guide.

GULLIVERT inclut également un "lexique du savoir vert" ainsi qu'une présentation des principaux éco-acteurs engagés en faveur de l'environnement. Il apporte par ailleurs un éclairage sur 15 sujets d'actualité : énergies renouvelables, biodiversité, forêts, urbanisation durable, chiffres clés des déchets, métiers de l'environnement, entreprises et développement durable... Enfin, un annuaire organisé par rubriques (médias verts, éco-acteurs, structures de réemploi, salons de l'environnement, etc.) permet de s'informer et de contacter des acteurs clefs.

Destiné à la fois aux particuliers, aux entreprises et aux institutions éco-responsables, GULLIVERT se veut simple d'usage tout en apportant une solution pratique pour mieux comprendre les défis du développement durable. L'édition 2011/2012, mise à jour et enrichie, apporte un regard actualisé sur ces questions, afin d'agir en citoyen éco-responsable, contribuer par des gestes simples à préserver la nature et donner du sens à votre consommation.

Supplément Spécial Elections 2012

À l'occasion de la 10ème Semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2012, "GULLIVERT, le guide pratique du savoir vert" s'enrichit d'un supplément gratuit "Spécial Elections 2012", de 164 pages, qui présente la place donnée à l'environnement dans chacun des programmes des candidats et de leur parti aux élections 2012.

Broché : 351 pages

Editeur : Ideacom

Langue : Français

ISBN : 978-2-9530027-2-0

EAN : 9782953002720

Prix : 20

8e édition de « La Nuit européenne des musées » - Samedi 19 mai 2012

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Nuit-des-musees-2012.jpg8e édition de « La Nuit européenne des musées » - Samedi 19 mai 2012

Samedi 19 mai prochain, le ministère de la Culture et de la Communication vous invite à la 8ème édition de la Nuit européenne des musées. Les musées se dévoilent, se partagent. Musique, théâtre, gastronomie, jeux ou cinéma… Tous les arts s’emparent du musée pour mieux l’éclairer. L’ambiance nocturne invite au rêve. Les musées rivalisent d’imagination pour transmettre le plaisir des lieux et de leurs collections. Programmations singulières, originales, poétiques, festives sont au rendez-vous.

Cette année encore, plus de 3000 musées dans toute l’Europe répondent à l’appel de la Nuit en ouvrant leurs portes simultanément aux nombreux européens désormais fidèles à l’événement.

Plusieurs partenariats enrichissent cette Nuit fabuleuse en proposant des rencontres inattendues et surprenantes. Points de vue croisés d’historiens de l’art et de spécialistes du monde spatial proposés par l’Observatoire de l’Espace du Centre National d’Etudes Spatiales, sélection de films issus du fonds du Centre national du Cinéma et de l’Image animée, CNC – Images de la Culture.
La Nuit européenne des musées bénéficie du soutien de la Banque Neuflize OBC, de Neuflize Vie (pour la réalisation du  visuel) et de la RATP. Plusieurs partenaires collaborent également : Métro, Radio France, TV5 Monde et France Télévisions et également la Réunion des Musées nationaux – Grand Palais et la Fédération française des sociétés d'amis de musées.
Les nombreuses initiatives de l'événement sont à nouveau relayées sur le portail Internet de la Nuit européenne des musées. Véritable plateforme d’échanges et de découvertes où convergent tous les regards, où se tissent les réseaux sociaux pour une Nuit résolument connectée, interactive et ouverte.
Placée sous le haut patronage de l'UNESCO, du Conseil de l'Europe et, pour la deuxième année consécutive, de l'ICOM (Conseil international des musées), la Nuit européenne des musées bénéficie de ce  triple parrainage prestigieux. Ces soutiens viennent conforter tous ceux qui, par leur mobilisation, contribuent chaque année à faire de cette manifestation un moment de découvertes et d'éducation artistique exceptionnel.

Venez découvrir les merveilles et les mystères des musées, à la fois si divers et si singuliers, mis à l’honneur à l'occasion de cette Nuit.

Le fil de la Nuit

QUI EST-IL, LE GENTIL GARÇON?

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette affiche? et sur ce mystérieux visiteur ? Et où aimeriez-vous vous rendre le soir de la Nuit ?
Aussi mystérieux que son personnage, le Gentil Garçon s’est prêté au jeu des questions/réponses. Découvrez-le dans cette interview filmée sur Skype en ombre chinoise.

LES PIEDS AU MUSÉE, LA TÊTE DANS LES ÉTOILES

Pour la cinquième année consécutive, l’Observatoire de l’Espace du CNES (l’agence spatiale française) s’engage auprès de la Nuit européenne des musées et des musées participants dans le cadre d’une manifestation intitulée Controverses spatiales.
Ce nouveau projet proposera le soir du samedi 19 mai au sein de chaque musée partenaire une rencontre entre deux personnalités, un scientifique issu du domaine spatial et un spécialiste attaché à la collection du musée. Autour d’œuvres choisies, ils croiseront leurs regards à la lumière d’une thématique commune à ces univers, a priori si différents. Ce dialogue à deux voix s’attachera à éclairer les bouleversements permanents de nos savoirs et à susciter une réflexion sur la place que tient l’Espace dans notre histoire et notre imaginaire.
Cette année, près de 30 musées de beaux-arts, d’archéologie, de sciences et techniques, d’histoire et d’art contemporain partout en France ont répondu à la proposition originale du CNES. Et pour la première fois, des musées européens prendront part à ce dialogue dans la langue du musée

En 2011, 3.700 institutions culturelles dans 37 pays européens s'étaient associées à la 7e Nuit des musées. En France, 1.276 organismes avaient ouvert gratuitement leurs portes, accueillant un public de plus en plus nombreux et désormais habitué à cette manifestation unique.
Déjà au programme !
Plus de 700 musées en France et en Europe ont déjà préparé leurs animations pour la Nuit : soirées thématiques, expositions, concerts, spectacles, circuits.

www.nuitdesmusees.culture.fr

Les Journées nationales de l’Archéologie « De la fouille... au musée » Du 22 au 24 Juin 2012

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Les-Journees-nationales-de-l-Archeologie-.jpgLes Journées nationales de l’Archéologie « De la fouille... au musée » Du 22 au 24 Juin 2012

Le ministère de la Culture et de la Communication a annoncé la troisième édition des Journées nationales de l’Archéologie qui se dérouleront du vendredi au dimanche 24 juin 2012 sur le thème « De la fouille... au musée ».

Après une première journée organisée avec succès en 2010 par l’Institut national de recherches archéologiques préventives et Arte, les Journées de l’Archéologie deviennent un rendez-vous culturel et scientifique national, organisé sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication.

Pendant trois jours, du 22 au 24 juin 2012, cet événement vise à sensibiliser le public aux enjeux contemporains de la recherche archéologique, à ses disciplines et ses méthodes, comme à la richesse et la diversité du patrimoine archéologique. Les Journées nationales de l’Archéologie offrent au public l’occasion de découvrir les chantiers de fouille, les sites archéologiques, les collections des musées, les expositions temporaires, et facilitent la rencontre avec les chercheurs. Cette édition propose 598 manifestations en France métropolitaine et dans les DOM, avec le concours de plus de 500 partenaires : communes et communautés d’agglomérations, départements, conseils régionaux, offices du tourisme, associations culturelles et artistiques, sociétés savantes, aménageurs, services archéologiques de collectivités territoriales, universités, centres de recherche.

« De la fouille... au musée »

Plusieurs « portes ouvertes » sont proposées sur des chantiers en cours de fouilles. Des sites archéologiques font l’objet d’ouvertures ou de visites exceptionnelles. Dans les monuments et les musées, conservateurs et archéologues proposent au public une présentation des collections éclairée par leur expérience de terrain.

Les Journées nationales de l’Archéologie sont aussi l’occasion pour le public de découvrir les différents métiers pour mieux saisir le processus qui relie le terrain, l’analyse des résultats en laboratoire et la présentation des vestiges.

« Vous avez dit archéologie préventive ? » et « L’objet en questions »

Outre plusieurs expositions archéologiques dans les musées et les centres de culture scientifique, deux expositions-dossiers sont présentées dans une cinquantaine de lieux : « Vous avez dit archéologie préventive ? » aborde les étapes de l’archéologie des sites concernés par l’urbanisation et les opérations d’aménagement du territoire, tandis que « L’objet en questions » permet de saisir le cheminement du mobilier archéologique de la fouille à la vitrine du musée, tout en mettant en valeur les riches informations données sur chaque site par les objets les plus humbles.

Une mobilisation de l’ensemble de la communauté archéologique

Ces journées, dont le pilotage a été confié à l’Inrap, mobilisent l’ensemble de la communauté archéologique. Elles associent 350 lieux dans plus de 300 communes en France métropolitaine, en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane. Ces deuxièmes journées ont suscité l’adhésion de nombreux nouveaux partenaires : musée Petit Palais à Paris, grotte d’Arcy-sur-Cure, musée Carnavalet, musée du lac de Paladru, chantier du château médiéval de Guédelon, mais aussi Institut national du Patrimoine, Centre des monuments nationaux (alignements de Carnac, cairn de Barnenez, oppidum d’Ensérune), Institut national d’Histoire de l’art, site et musée des Eyzies-de-Tayac, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, musée de Nancy, École du Louvre, musée archéologique départemental de Jublains, château et domaine de Versailles... Ils rejoignent notamment les sites préhistoriques de la Vallée de la Vézère, ceux d’Alise-Sainte-Reine, le musée départemental de préhistoire de Solutré-Pouilly, le musée de préhistoire des Gorges du Verdon, le musée archéologique du Val-d’Oise à Guiry-en-Vexin...

Les Journées nationales de l’Archéologie 2011 bénéficient du mécénat de la fondation EDF Diversiterre et de Bouygues Bâtiment Île-de-France. Le Monde, Télérama, Le Journal des Arts, Archéologia, La Gazette des Communes, des Départements et des Régions en sont partenaires.

Le programme exhaustif est disponible sur culture.fr et inrap.fr.

http://journees-archeologie.inrap.fr/Les-journees-nationales-de-l-archeologie-2012/p-12949-Edito.htm

Festival des Architectures Vives à Montpellier-2012- DU 13 au 17 juin...

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FAV2012.jpgFestival des Architectures Vives à Montpellier-2012- DU 13 au 17 juin...

 

Pour la 7ème édition, le Festival des Architectures Vives donne la possibilité aux jeunes architectes de proposer, de concevoir et d'étudier de nouveaux concepts dans l'environnement du paysage urbain classique de Montpellier conçus à partir de la réalité politique, économique, géographique, culturelle et sociale d’un site choisi.

Onze équipes de jeunes architectes réaliseront des architectures éphémères, dans les cours de 11 hôtels particuliers situés dans l’Ecusson de Montpellier.

Les hôtels et les manoirs particuliers ouvriront leurs portes à dix installations conçues par des architectes venus de France et d'ailleurs. L'approche de l'architecture contemporaine à un site au caractère patrimonial important.

Le Festival des Architectures Vives a pour objet la sensibilisation du grand public au large domaine de l’architecture. Il s’attache non seulement à mettre en avant le travail d’une jeune génération d’architectes, paysagistes, urbanistes, mais aussi à faire découvrir des territoires urbains inattendus. Le projet que propose le Festival des Architectures Vives à Montpellier prendra place à nouveau dans différents lieux, et se transformera en parcours, sorte de découverte architecturale en cœur de la ville.

Ce parcours relie des hôtels particuliers et cours intérieures, privées, ne sont pas visibles pour les habitants de la ville.

Plusieurs objectifs sont fixés.

D’une part, ouvrir aux habitants de Montpellier, le temps du festival, ces sites emblématiques.

D’autre part, grâce à l’intervention des équipes de créateurs, présenter une œuvre spécifique à chaque lieu et révéler une relation intime entre une architecture contemporaine et un site patrimonial.

Mais surtout de sensibiliser le grand public et lui donner des clefs de compréhension de son environnement bâti en favorisant la rencontre entre ceux qui font la ville et ceux qui la vivent, de mettre en avant le travail d’une jeune génération qui propose, invente, expérimente et explore de nouveaux champs de conception de notre environnement, 

D’une dimension urbaine étonnante, les hôtels particuliers proposent des lieux aux caractéristiques diverses et ouvrent le champ à des explorations toutes aussi riches et variées. Une dizaine de sites où se développeront les architectures vives, selon la thématique de La Rencontre retenue pour cette 6ème édition du Festival des Architectures Vives à Montpellier. Ces réalisations éphémères de petite échelle, conçues de façon simple et évidente, prendront possession des lieux le temps du festival. Sans laisser de traces physiques, le Festival cherche à marquer les esprits et à engager une réflexion globale sur l’architecture et son développement dans un contexte urbain existant.

 

 

Cyril Rheims, Mathieu Collos, Pérols – Montpellier, France.

Adam Scales, Pierre Berthelomeau, Paul Van Den Berg, Rotterdam, Pays-Bas.

MN-Lab – Gwenole  Mary, Arnaud Negre, Nîmes, France.

Tri-Oh! ateliers – Javier Peña Ibáñez, Cristina Sánchez Algarra, Madrid – Paris, Espagne – France.

UrbanB’s – Farzaneh Bahrami, Marco Asciutti, Matteo Muggianu, Enrique Enriquez, Lausanne – Milan – Montréal, Suisse -  Italie – Canada.

Shalumo – Samuel Berthomeau, Lucie Mothes, Bordeaux, France.

Julie Biron, Berlin, Allemagne.

Dondecabentres – Erik Herrera Iturat, Cristina Bestraten del Pino, Aina Bigorra Gonzalez, Barcelone, Espagne.

Le Bureau des Affaires Scéniques – Suzanne Thoma, Domnine Jobelot, Paris, France.

Phillip Anzalone, Stéphanie Bayard, Will Laufs, New-York, États-Unis.

Université invitée : Université Laval - Le Collectif de la fourchette, Québec, Canada

 

Découvrez les installations du Festival des Architectures Vives du 13 au 17 juin 2012 de 9 h à 18 h dans les cours des Hôtels particuliers de l’écusson de Montpellier. Dès le 6 juin 2012, retrouvez toutes les informations nécessaires au PAVILLON D’INFORMATION du FAV de 9h à 18 h à l’hôtel Saint-Côme, 32 Grand’rue Jean Moulin.

Association Champ Libre 2 rue Saint - Côme - 34 000 Montpellier Tel: 04.67.92.51.17 - Fax: 04.67.92.51.77 communication@festivaldesarchitecturesvives.com

Retrouvez toutes les informations sur le Festival sur le site internet :

www.festivaldesarchitecturesvives.com

 

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes – Cité de l’Architecture & du Patrimoine - DU 4 avril au 26 août 2012

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CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes – Cité de l’Architecture & du Patrimoine - DU 4 avril au 26 août 2012

Sur 1500m2, la Cité de l’architecture & du patrimoine consacre sa prochaine grande exposition à la mobilité urbaine. Un parcours à la fois chronologique, thématique et ludique. Pour tous les publics.

Aller ou demeurer, partir ou rester, la vie de chacun et de chacune est faite de moments où il circule et de moments où il s’arrête. L’espace des villes, l’espace entre les villes, l’architecture accompagnent ce mouvement permanent des hommes. Les villes ont été structurées presque dès l’origine, pour permettre en même temps l’accumulation des hommes et de leurs richesses et la possibilité d’y circuler facilement pour multiplier les rencontres et les échanges.

L’exposition offre au visiteur la possibilité de suivre à travers le temps, l’évolution des conceptions urbaines, des espaces urbains et des bâtiments générés par la circulation des hommes à travers les territoires. Circulation bien réelle depuis des millénaires, qui se conjugue aujourd’hui avec les circulations virtuelles. Rues et places, routes, autoroutes ou voies ferrées, ports, caravansérails, gares et aérogares, villes compactes, villes éclatées, sont autant de concepts qui jalonnent l’histoire de nos territoires et qui trouvent leur origine dans le désir de chacun de circuler.

Un parcours ludique et sensoriel, mis en scène comme un décor de théâtre. Reconstitution de rues, tubes d’images, films, bandes sons originales composée par Louis Dandrel, et par Bernard Lubat, transportent le visiteur dans le temps et l’espace et l’amènent à s’interroger sur son environnement et son devenir. À la suite d’un 20e siècle marqué par une sorte de «guerre des modes » fortement influencée par le mythe d’un progrès lié au développement de la vitesse, notre début de siècle est un temps de remises en cause des habitudes en matière de mobilité et de multiples propositions surgissent pour offrir aux hommes de nouvelles façons d’organiser leur vie en mouvement.

Avec cette exposition, Jean-Marie Duthilleul montre que l’évolution des villes devrait se faire dans un subtil équilibre, à ajuster sans cesse, entre le mouvement et le non mouvement, entre des lieux où l’on reste et des lieux où l’on passe. Lorsque cet équilibre n’existe plus, la ville ne remplit plus son rôle de mise en relation entre les gens. Concevoir une ville, c’est concevoir un système permettant à la fois l’accumulation et l’échange. La ville est ainsi le produit d’une dialectique permanente entre le mobile et l’immobile.

Au cœur de l’exposition Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes, un espace-jeu est consacré aux enfants et aux familles.

Deux manières de vivre ce moment tous ensemble: observer et jouer en famille ou participer à un atelier interactif encadré.

Au centre de l’espace est présentée une grande maquette de ville réalisée entièrement en LEGO.

Ville imaginaire où les transports coexistent et communiquent, sa projection en plan devient pendant l’atelier pour les plus grands (dès 7 ans) le point de départ d’un jeu intitulé « à chacun son itinéraire ». La première équipe qui relie un maximum de points touristiques l’emporte... mais attention aux imprévus !

Au mur une grande fresque de ville s’étend, rythmée par une vingtaine de mosaïques en LEGO formant l’imagier de tous les transports: poussette, trottinette, bicyclette, mobylette, voiturette...

Les plus petits accompagnés de leurs parents peuvent alors dresser l’inventaire des moyens de locomotion et reproduire l’imagier grâce aux nombreuses briques mises à leur disposition.

Que l’imagination soit reine !

Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes présente un phénomène universel : la  structuration des espaces de vie, par la nécessité de s’y mouvoir facilement, grâces à tous les  modes de transports inventés depuis 150 ans.

Immersion

Notre perception de la ville est devenue fragmentaire et discontinue : un collage d’impressions, d’endroits où l’on passe. Le temps est devenu la mesure de l’espace.

Des projections de films montrent des parcours dans des villes ou des territoires à partir des  différents modes de transports : TGV, tramways, bus, voitures, bicyclettes, marche à pied, escaliers roulants. Nous constatons que la vision que nous avons de nos villes ne résulte plus d’une vision continue, mais d’un collage d’images fragmentées, d’impressions fugitives de lieux et de haltes.

Séquence 1 - À pied, À Cheval, En bateau

En 1962, un archéologue anglais découvrait en Anatolie les restes d’une ville construite six  mille ans avant Jésus-Christ dont les maisons étaient simplement serrées les unes contre les  autres, sans rue, ni passage, seulement accessibles par des échelles de bois disposées de place  en place. Une ville sans rue. Elle s’appelait Çatal Höyük.

Depuis cette époque lointaine, ceux qui installèrent des villes à travers le monde prirent l’habitude de distinguer les espaces d’activités sédentaires des lieux de passage configurés en « rues » : on organisa la ville pour pouvoir à la fois y rester et y circuler.

Le système des rues s’est sophistiqué au cours du temps notamment en Europe, de la ville  médiévale à la ville de la Renaissance puis à la ville baroque, mais sans changer de nature.  Ainsi, longtemps, composer la ville a consisté à dessiner des rues censées être à la fois les  lieux du vivre ensemble, du bouger ensemble, de la rencontre.

La fonction de circulation modèle donc les villes quasiment depuis les origines. L’histoire  a ainsi façonné autour du mouvement des archétypes d’architecture ou d’urbanisme avec  lesquels nous vivons encore : rues et portes, places, ports, et en certains pays traversés par  les caravanes, les caravansérails. Lorsque plusieurs rues se croisaient, on composait parfois une place, espace proposant une pause dans la circulation, pour commercer, se distraire, se rencontrer, ou mettre en valeur de grands bâtiments significatifs. Ainsi parcourait-on la ville par les rues de place en place.

Aux limites de la cité, là où commençait la campagne, on éleva des portes. Elles identifiaient le passage où le voyageur entrait ou sortait de la ville. La porte marque le seuil où la rue devient chemin ou route, et réciproquement. C’est là que l’on se retrouvait après un long voyage, que l’on accueillait les hauts personnages, que l’on venait à la rencontre des marchands apportant les produits venant de loin. Ce seuil est donc un lieu d’importance le long des axes de circulation et mérite la composition d’une architecture spécifique. Ainsi naîtront dans chaque ville des constructions particulières identitaires : les portes. Parallèlement, les voyages entre villes lointaines s’effectuant souvent en bateau, l’arrivée ou le départ se faisait non plus par une porte mais par un port. Ce seuil maritime ou fluvial a donné lieu lui aussi à des compositions spécifiques, ordonnant les bâtiments de la ville autour de grandes esplanades, les quais, propices aux rites d’arrivées et de départs, et au commerce y afférent. La figure du port symbolisera toujours la présence de « l’ailleurs » dans la ville, lieu de mise en relation avec le différent, l’exotique.

Séquence 2 - La voie ferrée

Au milieu du xixe siècle, des lignes de chemin de fer, parcourues par la toute nouvelle invention du train à vapeur, sont mises en place sur les territoires de l’Europe et ceux de l’Amérique du nord. Elles permettent de se rendre d’une ville à une autre dans des conditions de vitesse et de confort complètement nouvelles.

C’est le début d’une nouvelle perception, partielle et discontinue, de l’espace : le train est comme un bateau  terrestre, parcourant la campagne qui se donne en spectacle à travers les fenêtres des « voitures à voyageurs ». Dans chaque station ferroviaire, le lieu où l’on monte et descend du train est perçu comme une nouvelle porte de la ville. C’est donc naturellement à partir de l’archétype de la porte que seront composées les architectures des premières gares de chemin de fer, dressant leurs grandes arches de pierres en limite des villes. Lorsque la ville viendra enserrer la gare, à partir de 1880, celle-ci se fera progressivement palais avant de dresser, à partir de 1900, son campanile, nouveau clocher laïque sur la ville.

Mais derrière ces grandes portes ou palais, il faut abriter les énormes machines à vapeur et leurs cortèges de « voitures à voyageurs » ; on invente donc les « halles ». Depuis le début  du siècle, on a exploré les possibilités offertes par l’utilisation du métal dans la construction, en élevant notamment des serres non plus en bois, mais en fer, et des ingénieurs ont  progressivement acquis un savoir-faire nouveau en ce domaine. Les compagnies de chemin  de fer vont utiliser ces techniques pour concevoir de grands parapluies de métal et de verre  au-dessus des trains et de leurs voyageurs.

Ces halles vont permettre de faire progresser rapidement et considérablement la construction métallique. Elles vont également susciter de vives polémiques cristallisant une rivalité croissante entre ingénieurs et architectes, chacune des deux corporations revendiquant la suprématie dans l’art de construire. Cette  polémique sera particulièrement intense lors du débat sur la construction du Crystal Palace pour l’Exposition universelle de Londres en 1851 conçu par l’ingénieur des chemins de fer Barlow et le paysagiste Paxton après un  grand concours d’architecture déclaré infructueux.

Ces nouveaux embarcadères construits en limite des villes historiques vont entraîner la mise en place des avenues de circulation et la constitution de quartiers nouveaux autour des gares, où le voyageur de passage trouvera au moins le gîte et le couvert dans des hôtels, lointains descendants, souvent luxueux, des anciens relais de poste qui jalonnaient les routes des diligences.

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes 1

Séquence 3 - Tous les transports mécaniques

La grande révolution qui, au xxe siècle, a complètement bouleversé et la forme des villes et la façon d’y vivre, est la révolution de la manière d’y circuler. En ce domaine, deux changements majeurs vont intervenir au cours du xixe siècle et au début du xxe : l’invention des transports collectifs réguliers et puis la motorisation des véhicules, mettant fin à la traction animale. C’est autour de 1825 que sont inventés, quasi simultanément dans plusieurs villes du monde, des transports collectifs réguliers qui reprendront bientôt tous la dénomination d’omnibus donnée par son créateur, Stanislas Baudry, à sa première compagnie nantaise. Ce sont de grosses voitures traînées par des chevaux qui suivent des trajets fixes et passent à intervalles réguliers.

Bientôt ces omnibus seront posés sur des rails installés dans les rues des villes et s’appelleront tramways. Ils seront, à partir des années 1870-1880, dotés d’un moteur autonome et pourront se passer de traction. Ils se mêleront à la circulation des piétons et chevaux dans les rues à la manière de simples chariots. Puis les animaux de trait vont disparaître des rues des villes en quelques décennies pour être remplacés, à la suite du tramway motorisé, par toutes sortes d’engins mécaniques. Car, entre 1890 et 1910 vont être inventés et mis en place dans la plupart des villes non seulement les tramways, mais aussi les métros dans les plus grandes d’entre elles, les automobiles, les autobus, tandis que se développera aussi la  pratique du vélo, puis celle de son pendant motorisé, la moto.

La pratique de l’espace de la ville en est alors complètement bouleversée : on s’habitue à voir les rues et les constructions de la ville, mais aussi ses concitoyens, à travers le cadrage de  la vitre de l’habitacle motorisé qui vous emporte à travers la ville. Avec le métro souterrain,  on prend même l’habitude de ne plus voir du tout la ville en se rendant d’un point à un autre de celle-ci. Ainsi, progressivement détaché pendant le parcours du contact direct, presque charnel, avec la matière même de la ville, ses constructions et ses habitants, on en  vient à faire de son trajet un moment à part de la vie urbaine. Progressivement, on finira par considérer ces moments  où l’on circule comme des moments perdus : seule compte l’arrivée à destination ;  le plaisir du trajet et de ses découvertes impromptues s’estompe. On souhaite alors bien sûr que ce temps du trajet devienne le plus court possible. Et se généralise un  désir qui s’apparentera bientôt à une quasi idéologie: le désir de vitesse. Circuler deviendra progressivement une simple utilité de la ville et le temps pour ce faire  devra être réduit au strict minimum.

En même temps, la création de chacun de ces nouveaux moyens de circuler va générer des  aménagements et des constructions qui vont changer l’apparence même des villes et offrir  à leurs habitants des espaces totalement nouveaux. Si le tram pose ses rails dans les avenues  et boulevards dans un espace où il se mélange aux autres modes de transport préexistants,  le métro s’installe à partir de 1900 en souterrain au cœur des villes et en viaduc tout autour.  C’est  la  naissance  de  l’architecture  souterraine  publique.  Les  « stations »  seront  d’abord  conçues comme des espaces publics à part entière allant même, un peu plus tard, dans les  années  1950  à  Moscou,  jusqu’à  atteindre  le  rang  de  palais  pour  le  peuple.  C’est  aussi  le  début d’un développement de la pratique de la ville dans les trois dimensions. Le survol de  la ville en métro aérien offre aux habitants une perception totalement nouvelle de celle-ci  qui enrichit les représentations qu’ils s’en font et partagent collectivement.

La voiture automobile, appelée d’abord « voiture sans chevaux », n’est pas rentrée si facilement dans toutes les villes au début du xxe siècle. On perçoit bien alors qu’elle va changer l’ambiance des villes : les espaces, les sons, les odeurs. On perçoit aussi que sa vitesse potentielle va modifier la pratique des espaces communs où se côtoyaient jusqu’à présent, non sans dangers d’ailleurs, les gens à pied, les animaux, et toutes sortes de chariots  et charrettes.

Dès 1902, en France, les maires sont autorisés à réglementer la circulation de ces nouveaux engins dans leur  ville. On voit alors apparaître les premiers panneaux de signalisation qui limitent souvent la vitesse à moins de 10 km/h dans la ville. Les premiers « feux de signalisation », qui seront rapidement tricolores, sont mis en place. En 1912 est installé à Paris le « kiosque signal », au carrefour de la rue et du boulevard Montmartre. Ils marquent le début d’une pratique fractionnée de la ville et le découpage de l’espace de celle-ci, jusqu’alors commun à tous, entre les différents moyens de locomotion. En 1927, le préfet Chiappe fait installer les premiers « passages cloutés ».

En même temps que l’on inventait l’automobile, on inventait l’autobus, omnibus sans chevaux, tramway sans rails en quelque sorte, donc plus souple pour se glisser dans l’encombrement grandissant des rues centenaires des villes peu préparées à accueillir l’irruption en leur sein de toutes ces nouvelles inventions. C’est ainsi que, à Paris, sera décidée en 1932 la suppression du plus grand réseau de tramway unifié du monde au bénéfice des autobus. Les rues des villes sont alors livrées pour longtemps à la circulation des automobiles. C’est toujours à cette même époque, dans les débuts du xxe siècle, que la bicyclette se développe massivement en Europe grâce à l’organisation de sa fabrication de façon industrielle. Elle va permettre à chacun de s’éloigner toujours plus loin du centre des villes historiques et de s’installer dans la périphérie. C’est elle qui va provoquer les premières vagues de grandes extensions des villes bien au-delà des limites naturelles ou bâties dans lesquelles elles étaient restées contenues pendant des siècles.

On ne peut terminer cette rapide évocation des bouleversements des moyens nouveaux mis à la disposition des hommes au début du xxe siècle pour les aider à circuler sans parler de ce qui allait changer radicalement les déplacements verticaux : l’ascenseur. De simple attraction de fête foraine, notamment à Coney Island, aux États-Unis, à la fin du xix siècle, l’ascenseur va devenir le complément indispensable de l’escalier dans toutes les constructions des hommes. C’est lui qui, dans les années 1910, avec l’invention au même moment des fondations profondes, va permettre d’imaginer de construire des immeubles  de plus en plus hauts que l’on appellera bientôt « gratte-ciel ». Ainsi, entre 1890 et 1930, en quarante ans seulement, la pratique des villes occidentales est devenue complètement nouvelle et l’on y circule en étant aidé d’une multitude de moyens de locomotion avec lesquels on peut jongler pour se rendre d’un lieu à un autre. Pourtant, la forme des villes n’a pas  été complètement repensée autour de ces nouvelles pratiques, sauf par quelques utopistes.

Séquence 4 - Les utopies

Certains architectes ou illustrateurs proposent dès les années 1910 d’organiser autrement les villes en fonction de  toutes les nouvelles possibilités d’y parvenir et d’y circuler. On y voit les lieux multiséculaires de mise en relation entre les hommes, comme les rues et les places, perdre du terrain au profit des espaces monofonctionnels de circulation. C’est le mouvement lui-même qui fascine les hommes. Le mouvement qui semble devenir sa propre finalité. Il inspirera les dessins utopiques jusque dans les années 1940.  Dans Le Petit Prince, publié en 1943, mais imaginé dès 1935, Saint-Exupéry rend compte de ce phénomène encore récent :

« Ils sont bien pressés, dit le petit prince. Que cherchent-ils ? – L’homme de la locomotive l’ignore lui-même, dit l’aiguilleur. Et gronda, en sens inverse, un second rapide illuminé. – Ils reviennent déjà ? demanda le petit prince...

– Ce ne sont pas les mêmes, dit l’aiguilleur. C’est un échange. – Ils n’étaient pas contents, là où ils étaient ? – On n’est jamais content là où l’on est, dit l’aiguilleur. »

Ce phénomène va aller en s’amplifiant pendant toute la fin du xxe siècle : il reflète la conviction assez largement partagée que la vitesse de circulation à travers les territoires des villes et des campagnes est indispensable pour combler le désir de bonheur des hommes. La composition des espaces de la ville contemporaine devra se plier à cette exigence.

Séquence 5 - La ville éclatée

Parallèlement aux visions futuristes des utopistes des années 1930, les praticiens qui travaillent sur l’organisation des villes réfléchissent à la façon de remédier à tous les dysfonctionnements engendrés par la multiplication des moyens d’y circuler et notamment à l’encombrement chronique des voies de circulation. Ils cherchent d’autre part les moyens de tirer parti de la vitesse de déplacement permise par les nouveaux modes de transport tout en offrant les meilleures conditions de sécurité. Il est alors admis par tous que la vitesse toujours plus grande de déplacement sera facteur de progrès vers toujours plus de bien-être, voire de bonheur.

Ainsi, pour que tous les modes de transport puissent être pleinement efficaces sans se gêner mutuellement, on imagine que tous les réseaux qui irriguent la ville seront spécialisés par mode de transport. On trouvera ainsi des rues pour piétons, séparées des voies pour bus, séparées de celles pour les automobiles qui deviendront d’ailleurs des routes puis des autoroutes en pleine ville.

Comme l’accroissement de la vitesse paraît sans limites, ces théories imaginent que la ville  idéale est celle où l’on a optimisé chacune des fonctions urbaines (travailler, habiter, acheter, se distraire...) dans des territoires spécialisés appelés « zones » entre lesquelles on circulera de plus en plus vite.

Ces théories, qui paraissent proposer des solutions rationnelles à la problématique toujours plus complexe de l’aménagement des villes, sont largement appliquées en France dès le milieu du xxe siècle, avec les encouragements des administrations chargées de l’aménagement du territoire qui les transforment en réglementations.

Le temps de circulation entre zones étant destiné à être très court, il s’effectue dans des tubes spécialisés appelés « transports », c’est-à-dire des moyens de se rendre d’un endroit dénommé « origine » à un endroit dénommé « destination » sans souci particulier de la  qualité du trajet, si ce n’est son efficacité. Cette attention à la seule efficacité des trajets a,  en fait, fait perdre la richesse de la ville, le subtil amalgame entre les endroits où l’on circule  et les endroits où l’on s’arrête.

Dans la pratique, la mise en place de réseaux de circulation, conçus à l’instar des « réseaux  divers » d’eau et d’assainissement parcourant la ville sans contact autre que ponctuel avec le territoire traversé a alors deux conséquences majeures : l’une spatiale, par la constitution, dans la ville elle-même, de sortes d’« îles » séparées les unes des autres par des réseaux infranchissables, l’autre sociale, chaque habitant d’une ville en ayant une perception différente, en fonction de ses destinations quotidiennes. Chacun ne connaît que des fragments du territoire où il vit, principalement ceux situés autour de son habitat, du lieu où il travaille, du jardin où il aime aller le dimanche, des lieux où logent sa famille et ses amis.

Il y a dislocation de la pratique de l’espace de la ville, qui commence alors à être perçu comme un espace temps avant tout, mesuré en minutes et non plus en mètres.

Personne, y compris les concepteurs, ne porte plus guère attention à ces lieux où l’on ne  fait que passer, qualifiés assez tristement de « lieux de transit », la vie urbaine est censée se  dérouler ailleurs.

C’est évidemment à cette même époque des années 1960-1970 que l’on invente les « zones  piétonnes ». En effet, les lieux où l’on circule étant devenus spécialisés pour la circulation,  on ne peut ni s’y arrêter, ni bien sûr s’y déplacer à pied. Ne dit-on pas, à l’époque, que le  temps de survie d’un piéton sur une autoroute fréquentée est de moins de dix minutes ?  On invente donc des lieux spécialisés pour la marche à pied, isolés des lieux où circulent  les moyens de transport, parfois perchés au-dessus de ceux-ci sur des ouvrages construits  appelés «dalles».

Ainsi les théories sur la spécialisation et la séparation des espaces où l’on circule dans les villes engendrent-elles progressivement un vocabulaire nouveau pour rendre compte de ces évolutions. Ce vocabulaire se colore négativement au fur et à mesure de la prise de conscience que les espaces qu’il désigne ne sont bien souvent plus les lieux d’une véritable vie urbaine, mais simplement ceux d’une subsistance collective ne permettant plus l’enrichissement mutuel par la mise en relation.

La ville entre alors dans l’une des crises les plus terribles de son histoire, qui prend des proportions catastrophiques dans les pays en développement où l’afflux de population rurale dans des villes où la circulation est soit quasi impossible, soit dissociée des espaces de  la mise en relation entre les habitants, ne génère que pauvreté et détresse.

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes 2

Séquence 6 - Le cinéma

Projections et extraits de films de fictions et des Archives Gaumont Pathé.

Séquence 7 - Les premiers projets de renouveau

La recomposition de la ville autour de toutes les circulations qui la font vivre va commencer en France en 1975. Pourquoi cette date ? Parce que cette année-là, le secrétaire d’État  aux transports lance le concours qui portera son nom, Cavaillé, visant à inventer un transport urbain guidé, électrique, pouvant utiliser la voirie existante : il s’agit en fait de réinventer le tramway. Parallèlement, il a invité les responsables de huit villes à étudier la possibilité  de réintroduire le tramway dans leur cité. C’est en fait une neuvième, Nantes, qui se lancera la première sous l’impulsion de son maire, Alain Chénard. Il y perdra son siège, mais à la  mise en service en 1985, le succès est immédiat. Suivront Grenoble, puis Strasbourg avec  le même succès. Que s’est-il passé ?

Simplement que ces réalisations redonnent à ces villes leur « urbanité », l’urbanité qui naît  de la rencontre, du mélange, de l’échange, du bonheur d’être ensemble et d’accomplir ainsi sa destinée d’humains.

En s’obligeant à ne pas séparer les variables du problème, mais à penser en même temps la  question des circulations de tous les modes de transport et l’activité de leur ville, ceux qui relancent le tramway en France se placent en rupture avec les théories du milieu du xxe siècle et ouvrent la voie au renouveau des villes. Mais ce n’est pas le seul bouleversement qui va changer la donne de l’histoire des villes à la fin du xxe siècle.

En 1989, le train fait lui aussi un retour en fanfare. Alors que la guerre des modes semblait  tourner à la victoire définitive de l’avion, que le train semblait relégué au rayon des antiquités, que la mode était à la construction d’aérogares, on assiste, après la mise en service  du TGV Atlantique, au retour du train. Il y avait eu, dès 1981, un premier TGV, la navette orange Paris-Lyon, mais on avait cru que c’était une sorte de turbotrain pour hommes d’affaires pressés. En 1989-1990, à la mise en service du tgv Atlantique, train reliant Paris  à la mer, train des vacances, on s’aperçoit que ce TGV a en fait toutes les caractéristiques de  la machine magique de la fin du xxe siècle : moyen de circuler à la fois puissant et familier, moyen le plus rapide pour aller retrouver l’être aimé, accessible à tous.

Autour de ce train, les gares retrouvent leur rôle de portes d’entrée dans les villes, et, du coup, de lieu de convergence de tous les transports inventés au cours  du xxe siècle  qui permettent de rejoindre aisément tous points de celles-ci.

Ces portes d’entrée changent de nature : elles ne sont plus les « embarcadères du train » du xxe siècle, mais des lieux où l’on passe à pied du train à tous les transports urbains. Ce sont, en fait, des morceaux de cette ville à recomposer autour des circulations qui la font  vivre, des sortes de prototypes de celle-ci. En étant souvent ainsi les lieux les plus proches  en temps de toute l’agglomération, les gares deviennent alors de facto des lieux de centralité. Elles tirent à nouveau leur magie de la riche dialectique du mobile et de l’immobile, de l’ici et de l’ailleurs. Le troisième moyen de circuler à faire son retour à ce moment-là est la bicyclette. Profitant de l’esprit nouveau qui souffle sur la conception des espaces où l’on  circule, pour  permettre la coexistence harmonieuse entre tous les moyens de circulation dans la ville, le vélo revient d’abord sous la pression de quelques passionnés, puis comme  un mode de circulation parmi d’autres. C’est au point que sera inventé, à l’aube du siècle  suivant, le concept de vélos en libre service dans les villes. Dans le même temps cependant,  en Asie, et particulièrement en Chine, le vélo va progressivement laisser la place à l’automobile. Dans les villes des pays en fort développement, en effet, la mise en place de l’irrigation du territoire par tous les moyens, enjeu vital pour les populations, va se faire, sauf  exception, en suivant les théories occidentales des années 1950.

Cette époque « post-guerre des modes » de la fin du xxe siècle dans les villes occidentales n’est pas sans excès ni maladresses. L’espace produit est parfois morcelé en innombrables couloirs spécialisés, entre lesquels l’homme à pied a parfois encore bien du mal à cheminer. Le retour d’une certaine lenteur possible dans la pratique de la ville se fait parfois au détriment de la qualité d’accès à ses centres névralgiques. Mais cette époque est annonciatrice d’un mouvement culturel de fond sur la ville : la conscience commune progressivement retrouvée de la nécessité de composer en même temps et dans une même vision les espaces où l’on passe et les espaces où l’on reste.

Ce mouvement est d’ailleurs accompagné par une évolution du rapport à l’automobile dont on s’aperçoit que sa vitesse potentielle n’est sans doute pas la seule qualité. C’est l’époque où les publicités ne vantent plus le passage de 0 à 100 km/h en 10 secondes mais bien plutôt le passage en 10 secondes de deux à sept sièges ! C’est-à-dire que le confort du trajet devient aussi important, sinon plus, que la réduction de sa durée. C’est l’un des signes annonciateurs d’une conception renouvelée des espaces où l’on circule : ils sont  destinés à accompagner un temps de vie qui n’est plus censé être un temps entre parenthèses, sans intérêt puisque destiné à être réduit à rien du tout grâce aux vitesses de déplacement grandissantes, mais un temps faisant pleinement partie de la vie tout court.

Cette conception va être renforcée et amplifiée par le déferlement sur le monde entier des nouvelles technologies de communication, et de la mise en place de relations nouvelles entre les hommes qu’on appelle alors « virtuelles ».

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes 5

Séquence 8 - Kaleïdoscope De l’homme en mouvement

Alors qu’avait commencé en maints endroits le travail de recomposition des villes autour des circulations qui la font vivre, alors que s’annonçait timidement la fin de l’hégémonie de quelques moyens de transport sur tous les autres, il s’est produit au milieu des années 1990 un phénomène aussi massif que rapide qui allait bouleverser la pratique des espaces où l’on  circule : le développement des appareils de communication portables.

La mise à disposition du grand public de cette invention stupéfiante allait avoir deux conséquences sur la vie des gens en mouvement. La première était la gestion possible par  chacun, en temps réel, de ses manières de se déplacer, complément normal du retour de la  multiplicité des modes de transport. La deuxième était la possibilité de continuer ses activités tout en circulant : travailler, discuter avec un ami au loin, faire ses courses sur internet, écouter de la musique, jouer, etc. Bref, de faire du temps où l’on bouge un temps de  vie à part entière.

Ainsi, le citoyen de notre début du xxie siècle redevient comparable à celui qui parcourait les rues de sa ville il y a quatre ou cinq cents ans : il vit en mouvement. Avec cependant deux énormes différences : d’une part, il a à sa disposition toutes sortes de machines pour circuler autrement qu’à pied et ne compte plus les distances en lieues mais en minutes, et d’autre part, son rapport à l’espace réel qui l’entoure, comme à ceux qui s’y meuvent, a changé, puisque, par la magie des appareils qu’il emporte avec lui, il peut être à la fois ici  et ailleurs, réalisant ainsi partiellement le vieux rêve de l’ubiquité.

Alors la ville, lieu de la mise en relation, apparaît sous un jour nouveau, à la fois espace physique et numérique.

Certains termes décrivant la façon dont on circule dans cet espace numérique sont d’ailleurs communs à ceux que l’on utilise pour décrire la circulation dans l’espace physique : on circule sur des réseaux, on voit apparaître des portails d’accès à des sites où l’on peut entrer en relation avec d’autres passants, il faut parfois des codes d’accès, comme au pied des immeubles, on rentre dans des banques, où l’on trouve des « données », et l’on est perdu si l’on n’a pas l’adresse exacte de l’endroit où l’on va.

On retrouve alors une question récurrente dans toutes les sociétés depuis l’invention du téléphone à la fin du xixe siècle : ces moyens de mise en relation partielle, par le son et par  l’image, ne vont-ils pas supprimer le besoin de se rencontrer réellement, et donc la nécessité  de se déplacer à travers les villes et le territoire ? Ce que l’on constate depuis plus d’un siècle, c’est que, plus se développent ces moyens de mise en relation partielle entre les hommes, plus se développent les circulations physiques à travers le territoire, un peu comme si la rencontre à distance faisait croître le désir de rencontre réelle.

La conception des espaces de circulation dans les villes doit alors répondre à de nouvelles  exigences : non seulement le citoyen doit pouvoir y trouver en permanence tous les moyens de transport pour se déplacer sans efforts et à la vitesse qu’il souhaite, mais encore il doit pouvoir y exercer confortablement ses activités quotidiennes grâce à tous les appareils portables dont il est équipé. On est alors bien loin des théories de la séparation des fonctions dans la ville, mais bien près d’une poursuite de l’histoire des villes comme lieux de la mise en relation. Ce travail est sans doute d’une extraordinaire complexité, mais d’une  impérieuse nécessité : sans mobilité pas de droit de cité.

Un peu partout dans le monde, certains s’y sont attelés, et montrent, si l’on peut dire, la  voie.

Séquence 9 – La ville recomposée

Nous sommes vraisemblablement en train d’entrer dans une nouvelle ère de la dialectique du mobile et de l’immobile qui façonne la ville. De manières diverses, et plus ou moins intensément à travers le monde, des projets sont réalisés, qui témoignent d’une part de l’attention grandissante apportée à la conception des lieux de circulation, et d’autre part de notre capacité à en faire des lieux de vie urbaine intense à l’instar de leurs lointains ancêtres,  rues et places.

Ces évolutions sont en train de bouleverser en profondeur la culture sur la ville. Or, l’évolution des villes est bien affaire de culture. La ville est une organisation tellement complexe  qu’elle ne se transforme que par conjonction de multiples décisions et actions grandes et petites, de ses multiples  acteurs des plus puissants aux plus humbles. Cette conjonction ne peut s’opérer que si tous ces acteurs sont orientés par une même vision, fondée sur une  même culture. Nous sommes tous des urbanistes, parce que nous avons tous pouvoir d’agir  là où nous sommes sur la mise en relation.

L’urbanisation du monde accentue de jour en jour la séparation entre riches de plus en plus riches, et  pauvres de plus en plus pauvres. C’est bien le paradoxe de ces rassemblements humains : faits pour réunir, pour créer des solidarités, pour donner accès à l’alimentation  et au travail, ils excluent, ils enferment. Il y a urgence à ce que dans le monde entier soit  pris à bras le corps le sujet de l’irrigation équilibrée des territoires par tous les moyens de  transport possibles et de la composition de l’espace autour de la circulation qui, seule, peut  apporter aux populations les moyens de survivre dans l’immensité des mégapoles.

Les projets évoqués ici montrent comment, à travers la planète, des responsables de villes,  des concepteurs, des investisseurs, mettent en place des facilités de se mouvoir et des espaces où l’on passe qui sont en même temps des lieux où l’on peut vivre un temps de vie urbaine.

Ces projets sont autant de lueurs d’espoir de la possibilité que les villes se recomposent autrement dans les décennies à venir autour de nouveaux espaces et de nouvelles architectures, pour retrouver leur finalité d’être des lieux de rencontres pour tous et d’enrichissement par l’accueil de la différence.

Présentation des séquences, textes de Jean-Marie Duthilleul extraits du catalogue Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes. Co-éditions Alternatives/Cité de l’architecture  & du patrimoine

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes 3

Accès libre pour les visiteurs munis d’un billet d’accès à l’exposition Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes. Entrée gratuite pour les moins de 12 ans / 12-25 ans : 5€

Visite-atelier à partir de 7 ans

Mercredi et samedi à 15h30 du 4 avril au 30 juin Lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi à 15h30 du 14 au 29 avril Durée : 1h30 - Tarif de l’atelier : 8€

Le billet de l’atelier donne également accès à l’exposition

Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes pour le jour même.

 

Cycle de colloque & conférences Colloque - Mercredi 23 mai 2012, toute la journée

Un débat autour de projets-phare architecturaux qui redéfinissent les espaces de circulation dans le paysage urbain. Les projets seront présentés par leurs architectes, suivra une discussion sur l’enjeu et les ressources de ces espaces multimodaux face aux exigences des grandes métropoles et de leur rayonnement.

Rencontres - Mercredis 16, 23, 30 mai 2012 de 19h à 20h30

Trois rencontres et quatre conférences magistrales scanderont le temps de l’exposition. Elles permettront des échanges entre penseurs et acteurs de la mobilité (transporteur, aménageur, constructeur).

Conférences -Mardi 5, mercredi 6, jeudi 7 et vendredi 8 juin 2012 de 19h à 21h

Quatre conférences magistrales approfondiront les points de vue développés par les auteurs qui ont participé au catalogue.

Accès libre dans la limite des places disponible. Sous réserve de modifications, plus d’informations et programme complet sur citechaillot.fr

Rencontres Architecture & littérature Territoires mobiles

En introduction à l’exposition, rencontres entre architectes et écrivains autour de la question des «Territoires mobiles»

Vendredi 9 mars à 19h

Jean-Marie Duthilleul, architecte-ingénieur, et Joy Sorman, auteur notamment de L’inhabitable et de Paris Gare du Nord, animée par Philippe Trétiack, ELLE et Beaux Arts magazine.

Vendredi 16 mars à 19h

Alexandre Chemetoff, architecte, urbaniste et paysagiste, et Jean-Christophe Bailly, auteur notamment de Le dépaysement. Voyages en France (prix Décembre 2011), animée par François Chaslin, Métropolitains, France Culture.

Programme élaboré en partenariat avec l’AFEX, avec le soutien d’AMC, de France Culture et du Salon du Livre. Entrée libre dans la limite des places disponibles

Exposition Circuler. Quand nos mouvements façonnent les villes

Cité de l’architecture & du patrimoine Palais de Chaillot / 1 place du Trocadéro / Paris 16e Mo Trocadéro

Ouverture tous les jours de 11h à 19h - le jeudi jusqu’à 21h - fermeture le mardi

Plein tarif : 8€ / Tarif réduit : 5€

Exposition conçue et réalisée par la Cité de l’architecture & du patrimoine et l’AREP

Commissariat: Jean-Marie Duthilleul Scénographie: AREP

CIRCULER – Quand nos mouvements façonnent les villes 4


Comprendre la formation et la dérive des continents

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Shema_plaques_tectoniques.pngComprendre la formation et la dérive des continents

Nicolas Coltice et Stéphane Labrosse du Laboratoire de Géologie de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1/CNRS/ENS de Lyon), associés à Tobias Rolf et Paul Tackley de l'Institute of Geophysics de l'E.T.H. (Zurich, Suisse), ont élaboré un nouveau modèle de convection du manteau terrestre permettant d’illustrer l'importance du rôle des continents et de prédire leur évolution, ainsi que reconstituer leur passé.

Publié dans la revue Science, ce nouveau modèle inscrit donc une phase primordiale dans la compréhension de l'expression en surface de la convection qui se déroule dans le manteau terrestre.

Même si le modèle actuel admet à présent que les plaques tectoniques sont portées par les mouvements du manteau asthénosphérique, partie dure du manteau supérieur terrestre sous-jacent, et subissent des interactions dont les trois types principaux sont :

A° la divergence : se dit d'un mouvement éloignant deux plaques l'une de l'autre, couplé à une remontée du manteau entre elles. Leur frontière divergente correspond à une ride océanique ou dorsale, lieu de création de lithosphère océanique et théâtre de volcanisme intense. Le volcanisme au niveau des dorsales est généralement basaltique, avec une géochimie tholéiitique. C'est à travers ce mouvement que se crée la croûte lithosphérique (couche rigide située au-dessus du manteau supérieur) ;

B° la convergence : se dit d'un mouvement rapprochant deux plaques l'une de l'autre, compensant ainsi l'expansion océanique en d'autres zones du globe. Trois types de frontière de plaques convergentes accommodent le rapprochement :

- une zone de subduction là où une plaque (en général la plus dense et plus précisément la plaque océanique, d = 3,2) s'incurve et plonge sous une autre, moins dense (généralement la plaque continentale, d = 2,7) avant de s'enfoncer dans l'asthénosphère. A noter que la subduction est liée au fait que la plaque plongeante devient plus dense et plus épaisse à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale, son lieu de production. Elle ne sera plus en équilibre sur l'asthénosphère ( de par sa densité trop importante et de la viscosité de l'asthénosphère qui ne peut plus la supporter).

- une zone de collision, là où deux plaques se confrontent. Il s'agit généralement de deux plaques continentales. Ainsi quand deux plaques continentales de même nature et de même densité se rencontrent, le moteur du mécanisme se bloque. Il n'est pas assez puissant pour faire plonger l'une des plaques dans l'asthénosphère à cause de leur faible densité. Les deux plaques se soudent pour n'en former qu'une seule. C'est le cas notamment de la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre la plaque indienne et la plaque eurasienne ; cette rencontre s'est produite il y a 65 millions d'années à la faveur de la fameuse migration du continent indien. Les Alpes et les chaînes de l'Atlas sont des exemples de chaîne de collision. Il faut noter que pendant la collision, le matériel sédimentaire est transporté en hauteur pour former des chaînes de montagnes où les roches sont plissées et faillées. La collision conduit au raccourcissement de l'écorce terrestre.

- une zone d'obduction, là où une lithosphère océanique est transportée sur un continent. On ne connaît pas d'obduction actuellement active à la surface du globe terrestre.

C° le coulissage ou transcurrence : se dit du glissement horizontal de deux plaques, l'une à côté et le long de l'autre. Il s'agit d'un déplacement latéral d'une plaque contre une autre. Pendant le déplacement de cette faille se produisent des séismes très violents.. La faille de San Andreas en Californie et la faille nord-anatolienne en Turquie en sont deux exemples.

Alors que la climatologie dispose de modèles physiques et numériques pouvant être utilisés pour la prédiction, la tectonique terrestre n'avait jusqu'à présent pas de modèle suffisamment réaliste pour prévoir les déplacements futurs des continents ou reconstituer l'évolution des fonds marins dans le passé lointain (avant 200Ma). En particulier, les modèles des mouvements de convection du manteau terrestre, basés essentiellement sur la mécanique des milieux continus, ne pouvaient pas expliquer la distribution des âges de fonds océaniques, dont dépendent les forces tectoniques, la chaleur perdue par le globe, le niveau des mers et par conséquent le climat à long terme. Dans les modèles classiques, les plaques rentrent en subduction lorsqu'elles sont suffisamment froides, c'est-à-dire suffisamment anciennes et lourdes. Or sur Terre on observe que des plaques jeunes et chaudes ont la même probabilité de plonger dans le manteau dans une zone de subduction que les plaques anciennes.

Dans ce nouveau modèle, les chercheurs présentent les premiers modèles 3D sphériques qui permettent de rendre compte de ce phénomène grâce à l'introduction dans les calculs de continents simplifiés et d'un comportement mécanique permettant la formation de plaques. La combinaison de ces deux ingrédients produit une tectonique de surface suffisamment proche de la tectonique terrestre pour reproduire la distribution des âges des fonds marins. Elle permet aussi d'explorer la variabilité tectonique et d'estimer les changements de vitesse d'expansion du plancher océanique et de dérive des continents liés à la formation et la disparition de nouvelles frontières de plaques.

Depuis que la tectonique des plaques a été établie, il y a 50 ans, ce sont les premiers modèles qui font un lien aussi direct entre les mouvements profonds et les observations de surface. Il est donc maintenant envisageable d'utiliser ces modèles, à l'instar de la climatologie, pour prédire l'évolution tectonique à venir, à l'échelle de 100 millions d'années et probablement de reconstituer la tectonique des plaques à l'œuvre avant même que la Pangée n'ait été formée.

Shema_plaques_tectoniques-3D.jpg© Droits réservés

Répartition des âges de fonds océaniques synthétiques (en couleur) dans un modèle de convection du manteau terrestre avec 3 continents à gauche et 6 continents à droite (les continents sont en gris). Les modèles mettent en jeu un comportement mécanique produisant naturellement en surface une tectonique des plaques. Les distributions d'âges présentées correspondent à des instants précis dans les évolutions calculées : à gauche la répartition des âges a la particularité de reproduire statistiquement celle des fonds marins terrestres la Terre, notamment des zones où des fonds d'âges jeunes passent en subduction sous les continents. On observe des dorsales avec des jonctions triples, des failles transformantes ; à droite la répartition des âges correspond à un état où de nouvelles frontières de plaques apparaissent et notamment des dorsales océanique (on observe en nombre des zones d'âges très jeunes).

CIMA DA CONEGLIANO - MAÎTRE DE LA RENAISSANCE VÉNITIENNE - 5 avril au 15 juillet 2012

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CIMA DA CONEGLIANOCIMA DA CONEGLIANO - MAÎTRE DE LA RENAISSANCE VÉNITIENNE - 5 avril au 15 juillet 2012

Après avoir présenté l’exposition consacrée à un maître majeur du Quattrocento et peintre des Anges, l’Illustre Fra Angelico, au musée Jacquemart, le Musée du Luxembourg consacre une exposition à Cima Da Conegliano, un maître de la Renaissance vénitienne.

Aux côtés de Giovanni Bellini et de Vittore Carpaccio, Giovanni Battista Cima da Conegliano (1459-1517) compte parmi les grands peintres qui travaillent à Venise à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, à l’époque où la ville devient un des pôles les plus brillants de la Renaissance italienne.

CIMA DA CONEGLIANO 3Giambattista Cima da Conegliano (1459-1517/8) - Musée des Beaux-Arts, Strasbourg, France

À Venise, Cima s’impose très vite comme le maître des grands retables en explorant des effets de composition inédits, où se mêlent de manière originale nature et architecture. Il introduit des asymétries et des échappées insolites, ménage des ouvertures surprenantes, comme dans la Vierge à l’Enfant entre l’archange saint Michel et l’apôtre saint André (Parme, Galleria Nazionale). Partout apparaît son amour des vastes étendues, exaltées par la lumière, encadrées de montagnes et de collines, qui évoquent les reliefs caractéristiques de sa région natale. A la peinture de paysage, il donne un souffle nouveau. Nul autre avant Cima, n’a su rendre l’atmosphère argentée et légère de la Vénétie avec cette poésie qui n’appartient qu’à lui.

La vie de Giovanni Battista Cima est celle d’un jeune homme sorti du lot, porté par son talent à faire une carrière remarquable. En effet, rien dans ses origines ne le prédestine à réussir à Venise en tant qu’artiste. Il n’y est même pas né, mais a grandi dans l’arrière-pays, dans une bourgade nommée Conegliano, située au pied du massif montagneux des Dolomites. De plus, son père travaille dans le textile (le nom « Cima » vient d’ailleurs du métier de cimatore exercé par son père). C’est donc un destin hors du commun que celui de ce provincial qui parvient à s’imposer comme un maître réputé, et cela en dépit de la concurrence qui fait rage à Venise où des dynasties de peintres, comme celles des Bellini ou des Vivarini, sont déjà fort bien implantées. Dans les années 1490, il est reconnu à Venise comme le peintre d’art sacré par excellence. Dans ce domaine, le doge lui-même le considère meilleur que Bellini ou que Carpaccio.

Cette ascension sociale, Cima la doit d’abord à une forme de perfection, fondée sur la minutie de son dessin, sa maîtrise de la peinture à l’huile (une technique alors relativement nouvelle dans l’histoire de la peinture vénitienne), l’étendue de sa palette aux couleurs lumineuses. Ce métier virtuose lui permet d’atteindre un haut niveau de précision dans la représentation des détails : la ciselure d’un bijou, la texture chatoyante d’une draperie, les boucles cuivrées d’une chevelure. Le soin fascinant avec lequel il décrit les visages, les expressions et les regards, souvent mélancoliques, lui permet de conférer à ses peintures une profonde humanité, perceptible notamment dans ses nombreuses Vierges à l’Enfant, comme celle conservée aux Offices de Florence.

CIMA DA CONEGLIANO 2L’incrédulité de saint Thomas et l’évêque saint Magne, vers 1504-1505, Venise, Galleria dell’Academia © Giovanni C.F. Villa, Centro di Arti Visive, Università degli Studi di Bergamo

La réussite de Cima réside aussi dans sa réceptivité aux idées nouvelles et dans son extraordinaire capacité d’assimilation. Dans le sillage d’Antonello da Messina et de Giovanni Bellini, notamment, il forge d’abord ses premières armes. Il ne tarde pas à proposer à son tour de nouveaux modèles auxquels Bellini lui-même ne sera pas insensible. De passage à Venise, Albrecht Dürer, attiré par la renommée de Cima, lui rend visite et est frappé par ses œuvres. Son influence est aussi déterminante pour les maîtres de la génération suivante, Lorenzo Lotto, Sebastiano del Piombo, Titien, qui tous sauront retenir les leçons de sa peinture et y puiser des idées pour leurs propres compositions. Au sommet de sa carrière, Cima sait encore reconnaître les avancées d’un peintre plus jeune, Giorgione, et modifier sa manière de peindre, en optant pour une touche plus vibrante et suggestive dont le Saint Jérôme au désert des Offices est un des plus beaux exemples. Ainsi, autour de Cima, ce sont plusieurs générations d’artistes qui ne cessent de dialoguer entre elles.

L’exposition Cima maître de la Renaissance vénitienne réunit des œuvres exceptionnelles, dont de grands tableaux d’autel, qui pour la première fois sont présentés hors de l’Italie. Elle permet de découvrir ainsi l’œuvre d’un artiste en phase avec son temps et de porter un nouveau regard sur la prestigieuse histoire de Venise.

L’exposition est organisée par la Rmn-Grand Palais en collaboration avec Artematica.

CIMA DA CONEGLIANO 1Cima da Conegliano, Endimione dormiente. Parma, Galleria Nazionale

Les origines de Cima Les documents d’archives concernant Cima sont peu nombreux. Bien des aspects de sa vie restent donc enveloppés de mystère, à commencer par sa date de naissance, traditionnellement située entre 1459 et 1460. Fils de Petrus cimator, un tondeur de draps qui a acquis une position sociale et économique confortable, Cima bénéficie d’une excellente éducation et peut installer son atelier à Venise dès 1486. Le peintre, qui vit et travaille dans la cité lagunaire, revient chaque été à Conegliano, son village natal, dont des vues d’une précision topographique étonnante figurent dans plusieurs de ses retables et panneaux. Entre 1500 et 1515, Cima entrecoupe son séjour à Venise de fréquents voyages en Émilie, entre Parme, Bologne et Carpi, où il reçoit de prestigieuses commandes pour de nombreux autels. Sa vie, sereine, connaît peu d’événements marquants. De son premier mariage avec Corona, il a deux fils Pietro et Riccardo. Aussitôt après son veuvage au tournant du siècle, il épouse Maria, beaucoup plus jeune que lui et qui lui survit plusieurs dizaines d’années. Elle donne naissance à Pellegrina (1502) puis à Corona (1504) et Petronilla (1506), Riccardo (1508), Sebastiano (1510) et Luca (1512). Cima subvient aux besoins de sa nombreuse famille grâce à la solidité financière que lui garantit son art. Ses revenus lui permettent de louer à Venise, pour un loyer très élevé (20 ducats par an), une « maisonnette » située dans la cour de la demeure officielle des Corner Piscopia, l’actuel palais Loredan. Donnant sur le Grand Canal, à proximité du Rialto, ce bâtiment se trouve non loin de l’église San Luca, à laquelle est rattachée la corporation des peintres. Cima en est un membre important, puisque c’est lui qui demande, en 1511, la modification du règlement très strict que cette corporation impose à ses membres.

Le dernier témoignage le mentionnant en vie date du 19 août 1516. Mais un doute subsiste sur l’année de sa mort. Il est « enseveli le 3 septembre [1517 ou 1518] en l’église des frères mineurs » de Conegliano.

Pendant vingt ans, Cima occupe les sommets de la peinture vénitienne sacrée. Dès ses débuts, il parvient à conjuguer magistralement, dans un style d’un classicisme raffiné, la leçon expressive et formelle d’Antonello da Messina, la palette d’Alvise Vivarini, la statuaire de Tullio Lombardo et l’atmosphère de Giovanni Bellini. Il propose ainsi une nouvelle manière de concevoir le rapport entre l’homme et la nature, dans des panneaux qui marquent la naissance du coloris et du paysage vénitiens, et qui inaugurent l’âge d’or de la peinture vénitienne avec Giorgione, Sebastiano del Piombo, Titien et Lorenzo Lotto.

Le secret de son art tient à sa simplicité, à l’aisance et à la clarté de son propos religieux : Cima est en effet un peintre sacré par excellence. Une lecture plus approfondie, plus attentive au jeu des symboles et des allégories ainsi qu’à la disposition des figures, révèle également un artiste à la culture raffinée, porte-parole de l’humanisme vénitien.

2. Venise aux temps de Cima « C’est la cité la plus glorieuse que j’aie jamais vue, celle qui accorde les plus grand

honneurs aux ambassadeurs et aux étrangers » : c’est ainsi que l’ambassadeur Philippe de Commynes décrit Venise en 1495 dans ses Mémoires. Toute l'originalité de son urbanisme organique apparaît dans la Vue perspective de la ville de Venise de Jacopo de’ Barbari, chef d’œuvre de la cartographie urbaine et de la gravure, dont l’édition constitue à elle seule un événement culturel exceptionnel. Le 30 octobre 1500, le riche marchand allemand Anton Kolb obtient de la Sérénissime République le privilège de l’imprimer. Trois ans de travail, passés à tailler minutieusement le bois de poirier des six matrices, sont nécessaires pour obtenir cette impressionnante xylographie qui deviendra l’icône d’une ville triomphante et grandiose, forte de ses succès commerciaux et consciente de la puissance de son image. Cette image de gloire et de puissance sera diffusée par les nombreux artistes qui contribueront à écrire une page de l’histoire de l’art.

Parmi eux, Cima da Conegliano occupe une place de premier ordre. Il sait très tôt s’imposer dans la capitale et devenir non seulement un maître reconnu dans la peinture des retables, mais aussi l’interprète original d’un paysage champêtre digne des Géorgiques de Virgile, essence même d’une poésie humaniste qui trouve sa meilleure expression dans le milieu vénitien. Perpétuellement en quête de perfection et de formules nouvelles, virtuose dans le rendu des couleurs et des lumières, il est, dans l’histoire de l’art, un maillon essentiel entre Giovanni Bellini et Giorgione.

Cima, peintre d’art sacré « Une œuvre de Cima doit être analysée avec une attention particulière. Alors

seulement il est possible de comprendre le raffinement de sa créativité et le sentiment subtil qui envahit toutes ses pensées » (Rodolfo Pallucchini, 1962)

Au moment où Giovanni Bellini se consacre entièrement à la commande reçue pour la décoration des grandes toiles (teleri) de la salle du Grand Conseil du palais des Doges – détruite par la suite dans un incendie – et s’appuie sur son atelier pour la réalisation plus traditionnelle des œuvres destinées à la dévotion privée, la peinture vénitienne est polarisée autour de deux artistes, auxquels les commanditaires s’adressent en priorité. Les cycles narratifs appréciés par les confréries laïques (Scuole) sont ainsi confiés à Vittore Carpaccio. Cima est quant à lui le peintre du sacré, en particulier celui qui orne les autels. Il en devient le maître incontesté dans la zone d’influence de l’art vénitien : ses retables parviennent jusque dans les vallées autour de Bergame, à l’ouest, et en Istrie, à l’est.

À coté de deux de ses premiers grands tableaux d’autel, on peut admirer ici les premiers exemples de sujets dévotionnels conçus pour des commanditaires privés : la Vierge et l’Enfant, que l’on trouve alors dans presque toutes les maisons vénitiennes, et Saint Jérôme pénitent. On perçoit dans ces œuvres la recherche d’un nouveau souffle émotionnel et d’une tension dans la composition. L’artiste se fonde sur les canons classiques, il réutilise des motifs comme le contrapposto (déhanchement propre à la sculpture classique) et confère aux corps une puissance sculpturale.

Cima et le paysage « Aucun maître de son temps n’a su rendre comme lui l’atmosphère argentée, légère

et enveloppante qui baigne le paysage italien » (Bernard Berenson, 1919) La peinture sereine de Cima cherchait à produire un effet immédiat sur les fidèles. Elle est illustrée dans cette salle par quelques-uns de ses tableaux d’autel les plus significatifs. Ils offrent une description de la réalité que Cima orchestre de façon limpide, en jouant avec une ligne nette qui délimite la couleur. La technique très raffinée de l’artiste porte toujours le coloris à son plus haut degré d’intensité et de pureté. Cima applique parfois plus de dix couches de glacis pour obtenir les précieuses nuances de ses manteaux orangés ou les variations chromatiques de ses laques. Les ombres modèlent avec une grande netteté les figures qui se tournent de trois-quarts vers la lumière. La plasticité des corps, que viennent rehausser les jeux d’éclairage, témoigne d’un classicisme subtil qu’il

partage avec le sculpteur Tullio Lombardo. On retrouve, dans les paysages de ces œuvres, la ville de Conegliano si chère à

Giovanni Battista. Cette précision topographique incite à une réflexion spirituelle sur « l’ici et le maintenant », dans une perspective humaniste. Cima souhaitait en effet que le spectateur puisse reconnaître un lieu réel, s’émerveiller de son authenticité pour mieux apprécier les formes des corps idéaux et sacrés qui s’y révélaient.

Cima et l’humanisme vénitien Dans la Venise de la fin du XVe siècle, Cima est le peintre humaniste par excellence

qui dialogue sur un pied d’égalité avec des commanditaires au goût raffiné et sophistiqué. En témoignent ses œuvres profanes, qui constituent presque un cas unique au sein de la production vénitienne de l’époque. Il s’affirme en outre comme l’artiste capable d’interpréter les fables des Anciens, en particulier celles d’Ovide. Cima puise plus d’un motif dans cette mine de sujets narratifs, appréciés notamment dans les cours pour les grands décors érudits. Les panneaux destinés à être insérés dans de riches coffres de mariage (cassoni) et dont certains sont parvenus jusqu’à nous, montrent le caractère enjoué et flatteur d’un peintre qui connaissait bien les rituels courtois et les élégances décoratives. Les précieux petits panneaux que l’on peut admirer ici illustrent l’influence du roman initiatique de Francesco Colonna, le Songe de Poliphile, des reliefs narratifs des Lombardo, des bronzes « à l’antique » d’Andrea Riccio et des plaquettes de l’atelier de Moderno, petits objets de valeur qui venaient satisfaire la passion des collectionneurs pour l’Antiquité. Ce dialogue entre la peinture et la sculpture inspire aussi à Cima des œuvres sacrées, comme Daniel dans la fosse aux lions. Ce tableau se révèle un véritable tour de force et on note la virtuosité avec laquelle il évoque avec des rehauts d’or le relief d’un bronze.

Cima et ses contemporains « La sérénité est le miroir dans lequel l’artiste voit se refléter l’image du monde,

limpide, avec une splendeur toujours renouvelée. Cima da Conegliano est le peintre de la sérénité » (Luigi Coletti, 1959)

Bien qu’attentif à maintenir un haut niveau de perfection, Cima ne cherche pas à faire évoluer radicalement son style pour suivre les nouveautés impulsées par Giorgione, icône moderne, et ses suiveurs. Il reste fidèle à un monde qui est celui de l’humanisme d’Aldo Manuzio. Vers le début du XVIe siècle, toute la génération des artistes du siècle précédent est dépassée par la révolution tonale. Des peintres comme Bartolomeo Montagna ou Vittore Carpaccio n’ont pas su s’adapter. De son côté, Cima préfère explorer jusqu’au bout la voie qui était la sienne et parvient ainsi à parfaire son propre mode d’expression.

Giorgione, originaire de Castelfranco, dans la région de Trévise, n’a pas été l’élève de Cima. Peut-être a-t-il été ébloui par la lumière du maître de Conegliano, par le timbre chromatique qu’il donnait à toute chose. Cette lumière doit beaucoup à l'éclat de la peinture flamande, que Cima combine avec la perspective atmosphérique propre à Venise. L’illusion de la profondeur naît en effet de la couleur et de la modulation progressive des tons qui adoucissent la représentation de la nature. Une poésie du paysage qui renforce la grande finesse psychologique de la mise en scène voit ainsi le jour. La synthèse de ces deux leçons, flamande et vénitienne, donne naissance, à la génération suivante, à l’ère triomphale de la couleur : ce grand XVIe siècle vénitien ouvert par un Cima qui « [...] mourut, lucide et sans remords, au moment où Titien peignait son Assomption » (Roberto Longhi, 1946).

CIMA DA CONEGLIANO 4Cima da Conegliano, San Girolamo penitente nel deserto, Budapest

Infos pratiques :

Horaires

Le musée réouvrira le 5 avril avec l’exposition Cima da Conegliano, maître de la Renaissance vénitienne qui y sera présentée jusqu’au 15 juillet 2012.

Horaires d’ouverture :

tous les jours de 10h à 19h30

nocturne le vendredi soir jusqu’à 22h


Clôture des caisses 30 minutes avant l’heure de fermeture.
Début de l’évacuation des salles d’exposition 15 minutes avant l’heure de fermeture.

Fermeture exceptionnelle le 1er mai 2012.

 

 

Accès

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tél. : 01 40 13 62 00

En transports en commun :

RER : ligne B, arrêt Luxembourg (sortie Jardin du Luxembourg)

Métro : ligne 4, arrêt Saint Sulpice ; ligne 10, arrêt Mabillon

Bus : lignes 58, 84, 89, arrêt Luxembourg ; lignes 63, 70, 87, 86, 93, arrêt Saint Sulpice

En voiture :

Parking Marché Saint-Germain : accès par la rue Lobineau, Paris 6e

Parking Place Saint Sulpice, Paris 6e

En Vélib’ :

Stations n° 6009, 6030, 6017

 

Tarifs :

Billet d’entrée

Plein Tarif : 11,00 euros

Tarif Réduit : 7,50 euros

Billet Famille (2 adultes et 2 jeunes de 13 à 25 ans) : 29,50 euros

Gratuité pour les moins de 13 ans et pour les bénéficiaires des minima sociaux, les personnes handicapées (liste complète et justificatifs demandés en téléchargement ci-dessous)

 

Pensée du Jour

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Robert-Penn-Warren-.jpgPensée du Jour

« Ce que la poésie célèbre avec le plus de force, c'est la capacité de l'homme à se confronter à l'intériorité profonde et obscure de sa nature et de son destin. »

Robert Penn Warren  1905 - 1989

Ductal® en façade = Des solutions pour l’ITI ou l’ITE

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La crèche Pierre BudinDuctal® en façade = Des solutions pour l’ITI ou l’ITE

Les nouveaux enjeux environnementaux exigent une stratégie globale pour diminuer la consommation énergétique des bâtiments. Plus que jamais, la façade est investie, au-delà de sa mission esthétique, d’une mission de protection et d’isolation.

Offrir aux architectes la possibilité de respecter ces enjeux sans brider leur créativité, telle doit être la mission de la recherche et développement des fournisseurs de matériaux. Ductal propose ainsi des solutions de façades répondant aux contraintes et aux exigences imposées par différentes réglementations thermiques nationales.

L’épuisement des énergies non renouvelables conduit les pays industrialisés à promouvoir la réduction de la consommation énergétique des bâtiments. En France, une réglementation thermique beaucoup plus exigeante s’imposera à toutes les constructions neuves à partir du 1er janvier 2013. La consommation énergétique moyenne devra être réduite de 60 % et respecter une limite 50 kWh/m2 par an (standard BBC-Effinergie) contre plus de 200 kWh/m2/an en moyenne aujourd’hui.

Parallèlement, les donneurs d’ordre, sensibilisés aux enjeux du développement durable, sont de plus en plus nombreux à vouloir inscrire leur projet dans une certification environnementale. Il en existe plusieurs, à portée nationale ou internationale : HQE® en France, BREEAM® ou LEED dans les pays anglo-saxons. Les architectes doivent intégrer ces nouvelles contraintes et trouver des solutions innovantes pour concilier leur expression architecturale avec les impératifs d’isolation thermique et les exigences des différents standards.

Ductal® apporte des réponses originales en Isolation Thermique par l’Intérieur (ITI) comme en Isolation Thermique par Extérieur (ITE), qui améliorent la performance du bâti, tout en offrant la durabilité d’une façade en béton.

ITI : un rupteur thermique durable et robuste en Ductal® armé

En France, 80 % du logement collectif neuf est isolé thermiquement par l’intérieur. Cette technique, très bien maîtrisée par les entreprises de la construction, permet de produire des bâtiments à coût contenu avec une façade minérale durable. Cependant, l’existence de ponts thermiques importants ne permet plus à ce mode constructif de répondre aux exigences de la RT 2012. Ces ponts thermiques, identifiés dans les façades béton, se situent au niveau des raccordements entre les dalles, les murs et le voile. La chaleur passe à travers le plancher pour rejoindre la façade et se diffuser vers l’extérieur.

Pour réduire les pertes de chaleur, qui peuvent représenter jusqu’à 30 % des déperditions totales du bâtiment, il faut soit utiliser un béton spécial (comme le Thermédia® de Lafarge, par exemple, qui réduit de 40 % les déperditions), soit mettre en place des rupteurs thermiques pour isoler thermiquement façades et balcons, des dalles intérieures.

En réduisant les ponts thermiques de 70 % (Psi=0.3), le rupteur thermique Ductal® apparaît comme une solution innovante, performante et indispensable pour les façades béton. Placé entre la dalle et le voile, et au niveau des balcons, il permet à l’immeuble collectif d’atteindre les performances d’un Bâtiment Basse Consommation (BBC-Effinergie ou future RT 2012). 

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La liaison mécanique entre le plancher et la façade est assurée par des nervures en Ductal® espacées de 60 cm et renforcées par deux fers. Elle permet d’offrir toutes les garanties de durabilité d’un béton (Ductal®) armé. Ces nervures sont entourées de laine de roche pour assurer l’isolation. Le rupteur thermique Ductal® permet de conserver une excellente qualité de parement de la façade. De faible encombrement côté voile (10 cm), il permet de couler une talonnette en partie supérieure de banche, afin d’éviter plusieurs reprises de bétonnage inesthétiques.

Il se décline en modèle voile-dalle, modèle refend, modèle balcon, modèle sismique. (Contact : Equipe Ductal® ou Fehr-Technologies)

L’ITE renoue avec la façade minérale

L’isolation thermique par l’extérieur est de plus en plus favorisée par les concepteurs pour résoudre le problème des ponts thermiques. Elle implique souvent le recours à des solutions façades plus fragiles telles l’enduit sur isolant ou des bardages, en rupture dans l’environnement minéral de la ville. Grâce à Ductal®, l’ITE peut désormais conjuguer l’esthétisme du minéral et la légèreté des autres matériaux, tout en traitant les problèmes d’étanchéité et d’isolation du bâti. Ductal® peut être utilisé comme bardage. Il permet la réalisation de grands panneaux (2 m par 3 par exemple) qui viennent se placer par-dessus l’isolation et le pare-pluie recouvrant la structure en béton traditionnel. Ductal® peut également assurer l’étanchéité complète de la façade, en rendant superflu le coulage d’un mur béton classique.

La crèche Pierre Budin, imaginée par Dominique Marrec dans le 18e arrondissement de Paris démontre les possibilités de Ductal® dans ce domaine.

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Une finesse inégalable

La composition fibrée du Ductal® – entre 2 et 4 % selon qu’il s’agisse de fibres métalliques ou organiques contre 1 % en moyenne pour les bétons fibrés classiques – permet de s’affranchir des armatures passives. Ductal® est, par ailleurs, un matériau particulièrement résistant, naturellement étanche à l’eau et à l’air grâce à sa très faible porosité. Matériau durable, il présente enfin une résistance aux agressions extérieures telles que les chocs, le climat marin ou le gel-dégel, bien supérieure aux bétons classiques.

La façade étanche en Ductal®, combinée avec un habillage interne plâtre et une structure poteaux-dalles ou dalle-refend, permet de réduire significativement l’encombrement global du mur pour une épaisseur donnée d’isolant. Il permet ainsi de gagner en m2 utiles. Un argument non négligeable dans des zones à forte densité urbaine où le prix du m2 atteint souvent des sommets.

Des façades durables et esthétiques

La flexibilité du Ductal® lui permet de trouver sa place dans les projets esthétiques les plus divers. Il est particulièrement adapté pour la réalisation de courbes, coques et formes organiques et souples. Il permet la création de dentelles minérales inédites.

Il peut être teinté dans la masse grâce à des pigments minéraux. Composé de poudres fines, il reprend exactement l’empreinte du moule dans lequel il est coulé. Il permet ainsi une déclinaison infinie de textures.

Caméléon, il peut devenir façade bois, offrant toute la chaleur et les nuances de ce noble matériau sans les contraintes associées à son entretien. Il est apprécié des Architectes des Bâtiments de France pour faire renaître, sous une forme plus durable, les matériaux épuisés, tels que la pierre de tuffeau chère aux Pays de Loire. Toutes ces solutions et ces références doivent stimuler notre imagination pour pousser encore plus loin les utilisations du Ductal®, et inventer les solutions façade du futur qui permettront de répondre aux enjeux de la sobriété thermique pour le neuf comme pour la rénovation.

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Une créche aux façades créatives et onduleuses , la crèche Pierre Budin…

Située dans un quartier à l’architecture très hétérogène, en plein cœur du XVIIIe arrondissement, la crèche collective Pierre Budin devait relever le défi d’exister à l’ombre de l’immeuble de 11 étages qui la surplombe. En enveloppant l’ensemble du bâtiment d’un ruban de 520 m2 de Ductal® Blanc FO titane, d’où surgit la végétation du jardin intérieur, les architectes définissent une lecture paysagère novatrice pour cet angle de rue d’un faubourg parisien.

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Une nouvelle utilisation du Ductal® par l’agence ECDM (Emmanuel Combarel et Dominique Marrec) qui signe ici sa troisième mise à profit des performances du matériau. Entretien avec Dominique Marrec, architecte.

Alors que, par essence, une crèche est un paysage de libertés, de découvertes et d’expérimentations pour les plus petits, les exigences sécuritaires du programme, combinées à celles du Plan Climat adopté par la Ville de Paris et une certification fondée sur le référentiel des bâtiments d’enseignement, contraignent le projet jusqu’au paradoxe.

Il en résulte une façade entre bunker et cocon, à la fois protectrice et d’une grande douceur, qui enserre un jardin suspendu de “pleine terre”, ouvrant résolument ce petit équipement introverti sur le quartier.

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Réalisée en panneaux préfabriqués de Ductal® de 3 cm d’épaisseur, présentant des courbes et contre-courbes de 20 cm d’amplitude, la façade de la crèche est autoportante, désolidarisée de la structure poteau-poutre du bâtiment, étanche à l’eau et à l’air. Associée à 25 cm d’isolant, la façade répond aux exigences du plan Climat de la Ville de Paris, avec une consommation énergétique de 50kwh/m2 par an. Une contre cloison intérieure parachève le dispositif de façade.

La crèche Pierre Budin3

Deux moules ont été mis au point pour les panneaux de Ductal® afin de réaliser les courbes et contre-courbes de la façade. Les raccordements entre panneaux ont été étudiés afin d’assurer, tant dans le plan vertical qu’en retournement sur l’acrotère, une parfaite étanchéité à l’eau et à l’air. Une pièce spécifique permet d’assurer la continuité des courbes de la façade dans les angles. Des fourrures spécifiques ont été réalisées au droit des perforations des fenêtres afin de permettre de les positionner à des hauteurs variables. La façade a été mise au point en partenariat entre ECDM, les équipes Lafarge et le Bureau d’études C&E.

Lieu : Paris 18e
Maître d'ouvrage : Ville de Paris
Architecte : Agence ECDM
Bureau d'études : C&E Ingénierie

La-creche-Pierre-Budin6.jpg

UN ÉCRIN PÉTILLANT ET DORÉ AUX COULEURS DU CHAMPAGNE – LE CAPITOLE EN CHAMPAGNE

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CAPITOLE EN CHAMPAGNE

UN ÉCRIN PÉTILLANT ET DORÉ AUX COULEURS DU CHAMPAGNE – LE CAPITOLE EN CHAMPAGNE

Lancés en octobre 2010, les travaux du Capitole en Champagne devraient s’achever en août 2012 et sera inauguré lors de la 66ème édition de la Foire-Exposition.

Ce projet phare de la Capitale de la région Champagne-Ardenne s’inscrit dans la volonté de renforcer l’attractivité de la ville, du département de la Marne et de la région Champagne-Ardenne.

Au cœur de l’agglomération Châlonnaise, qui avec ses cours d’eau (elle en comptait 13 autrefois) et sa centaine de kilomètres de berges, la préfecture de la Marne dévoile les trait du futur parc des expositions situé à deux heures de Paris.

Châlons-en-Champagne s’est aussi les charmes d’une ville provinciale pleine d’attraits. D’une passerelle à l’autre, de la rivière du Mau au Nau, bras de la Marne qui apparaissent et disparaissent au hasard d’un pont, d’un tunnel ou d’une arche de verdure, du canal Louis XII au canal Saint-Martin ou entre deux méandres de la Marne, on ne se lasse pas de flâner aux premiers rayons de soleil, à pied, à vélo, en barque, en train ou en segway !

Mais, c’est en barque, que Châlons-en-Champagne révèle ses curiosités, de son pont des Archers, sous l’ancien château du Marché, au pont des Mariniers aux arches inégales, en longeant l’élégant couvent Sainte-Marie... jusqu’au pont des Viviers aux arches décalées ou au pont des Sept Moulins.

Comme une ville à la campagne, elle étend ses nombreux parcs et jardins, son petit Jard et ses curiosités botaniques, son grand Jard, son kiosque à musique et son Jard anglais. L’ancienne ville drapière dresse fièrement sa cathédrale Saint-Etienne, particulièrement lumineuse avec ses magnifiques vitraux, sa grande et imposante église Notre-Dame-en-Vaux (inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco), sa majestueuse porte Sainte-Croix, ses belles maisons à pans de bois et ses hôtels particuliers aux façades en « appareillage champenois » associant craie et brique.

A découvrir également la superbe façade à pans de bois de l’Office de tourisme. Les amateurs d’histoire s’attarderont au musée des Beaux-arts et d’Archéologie et dans quelques lieux environnants réputés tels la basilique de l’Epine ou le moulin de Valmy.

Châlons-en-Champagne se débride aujourd’hui, non seulement l’été avec ses festivals et ses concerts, mais aussi tout au long de l’année avec son Centre National des Arts du Cirque qui fête son 25e anniversaire en 2011 et la Comète, Scène nationale. Qualifiée de ville fleurie, Châlons-en-Champagne est reconnue pour ses grands aménagements d’espaces verts, ses fleurissements sur les

ponts, ainsi que ses plantations de fleurs et d’arbres rendant la ville de toute beauté.

Le Jard, vaste jardin qui enthousiasme les visiteurs de passage, constitue un ensemble paysager unique. « Ce qui frappe vraiment l’œil de l’étranger, c’est une

promenade, la plus belle peut-être que possède aucune ville de la République. On la nomme le Jard. Les allées en sont magnifiques pour la longueur et la

beauté des arbres. Le dessin des différents quinconces élégant et varié, et le soin que l’on apporte à son entretien apporte un charme au plaisir que l’on

éprouve à le parcourir. » Châlons-en-Champagne possède trois jardins : le Grand Jard, le Petit Jard et le Jard Anglais. On découvre ce dernier au pied  de la passerelle du canal. Dotées de pièces d’eau, ses allées ont été conçues pour être praticables à pied, en rollers ou en vélo.

Au-delà de la verdure, l’eau est un élément phare dans la Ville qui est traversée par de nombreuses rivières. Depuis une vingtaine d’années, des balades en barque sur le Mau et le Nau sont organisées chaque été. Ces promenades commentées permettent d’admirer les plus beaux ponts de la ville et de découvrir Châlons-en-Champagne sous un angle insolite.

CAPITOLE EN CHAMPAGNE1

Ce complexe répond aux attentes des habitants de l’agglomération châlonnaise, mais aussi de l’ensemble de l’Est de la France, au cœur du réseau de dix intercommunalités de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes.

Cet écrin permettra d’accueillir 200 000 visiteurs de la 2e Foire agricole de France qui se tient tous les ans à Châlons et dont ce sera la 66e édition, en août 2012, date de la fin des travaux.

Multifonctionnel, cet espace de 24 500 m2 a pour ambition de devenir une terre d’accueil pour recevoir des congrès, séminaires, salons, événements sportifs..., mais également des artistes nationaux et internationaux.

Le Capitole en Champagne permet de tracer un parallèle avec le nom de la ville (en-Champagne) tout en rappelant l’histoire antique. Le Capitole, c’est l’une des sept collines de Rome, sur laquelle était dressé le centre du pouvoir.

Grâce à sa polyvalence et à son confort, le futur Parc des Expositions proposera une salle de spectacles modulable : 800, 1 500 et 3 000 places assises grâce aux gradins mobiles ou 7 000 et 12 000 places debout lors des concerts en configuration Hall 3 et salle de spectacles réunis. Allié aux équipements de Reims (5 000 places) et d’Épernay (8 000 places), le Capitole en Champagne se positionne d’ores et déjà comme un espace stratégique permettant de développer la politique événementielle de la Marne. A cet effet, un Bureau des Congrès unique va être mis en place. Il aura la charge de la gestion et de la répartition des manifestations dans la Région.

CAPITOLE EN CHAMPAGNE4

Le hall de 15 200 m2 est divisé en 3 parties : congrès, expositions et salle polyvalente. Cet aspect multifonctionnel différencie le Capitole en Champagne des autres salles de spectacles qui ont davantage tendance à attribuer un espace défini pour chaque type de représentation.

Le projet s’est aussi inscrit dans la logique du Développement Durable, à cet effet les différentes actions en faveur de cette démarche apporteront :

- Lumière naturelle abondante et diffuse, provenant de la toiture et des façades, limitant le recours aux éclairages artificiels,

- Ventilation naturelle, gage de confort l’été, assurée par les ouvrants en toiture,

- Chauffage limité par un renforcement thermique du bâtiment. Une autonomie qui permettra de réaliser des économies d’énergie en chauffant seulement les espaces utilisés,

- Maîtrise des consommations électriques :

Ø Luminaires performants,

Ø Commande d'éclairage : adaptation des niveaux d'éclairement aux besoins (fractionnement, régulation en fonction de la lumière ambiante et

ou de la présence),

Ø Ventilation et chauffage équipés de variateurs de vitesse.

- Maîtrise des consommations d'eau :

Ø Robinetteries à limitation de débits,

Ø Standardisation des équipements techniques pour faciliter la gestion des stocks et le remplacement des consommables,

Ø Élimination naturelle des apports de chaleur : les hauts volumes avec leurs ouvertures en partie haute permettront d’évacuer les apports de chaleur.

- Récupération des eaux pluviales pour l’arrosage, le nettoyage des sols et les sanitaires,

- Noues de récupération d’eaux pluviales pour faciliter leur régulation,

- Matériaux pérennes et sans entretien : métal thermo laqué et verre organique, -

- Réemploi des terres extraites du site lors de la mise en œuvre des fondations afin de limiter les rotations de camions et donc l’émission de CO2.

- Charpente en bois de l’actuel Parc des Expositions recyclée en Allemagne.

CAPITOLE EN CHAMPAGNE2

Sur le plan architectural, le Parc des expositions, par sa superficie, sa position à l’entrée de Châlons-en-Champagne et ses usages variés (foire annuelle, expositions, concerts, congrès, parc urbain pour les habitants) offrira un aménagement urbain et paysager exemplaire et cohérent, où l’architecture du bâtiment et l’aménagement des espaces extérieurs ont été pensés en totale symbiose,

un objectif architectural d’image : le bâtiment constituera un équipement public remarquable dans son écriture et son image architecturale afin de se positionner comme Le symbole vivant de la ville et de la région,

un objectif fonctionnel : la polyvalence des activités proposées nécessitait un bâtiment et des espaces extérieurs à forte modularité spatiale et technique,

un objectif d’exploitation performante et de maintenance minimale :

l’équipement, par sa simplicité, la qualité et la pérennité de ses matériaux, les choix techniques retenus, la facilité de modularité d’espaces et de mobiliers nécessitera un minimum de personnel pour l’exploitation au jour le jour, la maintenance et la modification des activités,

un objectif environnemental : véritable parc urbain à l’est de l’agglomération, le projet s’appuie sur une démarche environnementale forte, en phase avec la politique menée depuis de nombreuses années par la Ville.

L’enveloppe extérieure, en référence à la ville de Châlons-en-Champagne et à la région, joue sur la mise en scène du champagne, au travers de la couleur, des bulles et du mouvement dynamique de la volumétrie.

Tel un voilage, elle vient recouvrir de sa peau translucide les façades du projet. Ce voile, aux teintes dorées et changeantes, est incrusté graphiquement d’une multitude de pastilles : des bulles pétillantes qui contribuent à créer dynamisme et variation sur les façades du projet.

La lumière naturelle et artificielle, qui filtre au travers de la façade en verre organique, offrira une vision changeante du projet, selon la course du soleil et l’éclairage ambiant. Cette peau translucide laissera deviner l’animation en arrière plan de l’occupation des locaux. La présence diaphane du bâtiment permettra également de l’inscrire en douceur dans le paysage.

La mise en valeur du bâtiment de nuit par une illumination architecturale spécifique renforcera son attractivité. Elle permettra de susciter l’émotion et le plaisir du spectacle visuel. Au travers de la mise en valeur du bâtiment, c’est toute l’ambiance nocturne de l’espace public alentour qui se trouvera requalifiée, en liaison avec le quartier et la ville.

Tout en cherchant à constituer un ensemble unitaire et cohérent, deux traitements lumineux distingueront les deux volumes du bâtiment.

Les objectifs majeurs sont à la fois d’accompagner la transparence de la peau-verre organique, en projetant de nombreuses bulles ou tout autre motif au gré des activités, mais également d’éclairer les façades translucides par un jeu de couleurs changeantes.

 CAPITOLE EN CHAMPAGNE3

Un projet de 54 M€,

24 500 m2 de surface bâtie,

13 hectares d’espaces extérieurs à usage des professionnels, du public et des habitants,

41 500 m2 de terrains aménagés,

Une salle de spectacles modulable : 800, 1 500 et 3 000 places assises grâce aux gradins mobiles ou 7 000 à 12 000 places debout lors des concerts en configuration Hall 3 et salle de spectacles réunis.

Des salles de congrès et de séminaires modulables : de 200 à 600 personnes, et des salles de réunions : 15, 25 et 40 personnes,

Un restaurant d’une capacité de 150 couverts et un bar de 50 personnes,

Un investissement public de 29,8 M€ : Ville de Châlons-en-Champagne (10 M€), Département de la Marne (8 M€), Cités en Champagne (7 M€), Région Champagne- Ardenne (3 M€), État (1 M€), Europe (FEDER : 0,8 M€),

Des travaux en 3 phases (2010, 2011, 2012) afin de préserver l’organisation de la Foire-Exposition de Châlons,

Livraison complète du Parc des Expositions « Le Capitole en Champagne » : le 8 août 2012.

 

Bourses pour jeunes chercheurs et plasticiens, pour l’année 2012 attribuer par La Fondation Le Corbusier

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Fondation-Le-Corbusier.jpgBourses pour jeunes chercheurs et plasticiens, pour l’année 2012 attribuer par La Fondation Le Corbusier

Une bourse sera attribuée par La Fondation Le Corbusier et est destinée à des chercheurs désireux de se consacrer à l’étude de l'œuvre de Le Corbusier.

Elle attribuera également une bourse à une ou un jeune plasticien désireux de réaliser un travail à partir de l'œuvre architecturale, plastique ou graphique de Le Corbusier.
Les propositions devront concerner en priorité des aspects de son œuvre qui n’ont pas fait l’objet de recherches suffisamment approfondies, ou proposer pour des thématiques déjà traitées des approches originales (pluridisciplinaires, comparatistes ou transversales, etc.). Tous les aspects de l’œuvre de Le Corbusier et de sa réception peuvent être abordés : l’œuvre construit, les projets d’architecture ou d’urbanisme non réalisés, le mobilier, l’œuvre plastique – peinture, dessin, tapisserie, expositions, etc. – l'œuvre littéraire et théorique ; toutes propositions contribuant à la connaissance de l’homme et à la compréhension de l'héritage qu'il nous a laissé.
Cet appel à propositions s’adresse à de jeunes chercheurs (maximum 35 ans) en cycle terminal de leurs études – niveau mastère - ou en post-diplôme (beaux-arts, architecture, histoire, urbanisme, histoire de l’art, etc.), inscrits, de préférence, dans un laboratoire de recherche ou une structure scientifique de même nature.
Le projet faisant l’objet de la demande devra mettre en évidence la façon dont cette étape particulière, pour laquelle un soutien est demandé à la Fondation, s’insère éventuellement dans un programme plus vaste ou dans une plus longue durée (doctorat, habilitation, recherche institutionnelle, projet de livre, etc.). Les candidats devront justifier l’utilisation de l’aide accordée par la Fondation et la nécessité d’y recourir pour faire face à des besoins spécifiques liés à l’approfondissement de cet aspect de leur recherche (voyages, disponibilité, investissement matériel, droits, etc.).
Le dossier est constitué par : le projet de recherche en une vingtaine de pages (méthodologie, hypothèses, nature des résultats attendus, bibliographie sommaire, calendrier) ; un curriculum vitae, la liste des travaux déjà réalisés et deux lettres de recommandation émanant de chercheurs, d’enseignants, d’architectes ou de personnalités reconnues. Les candidats devront également informer la Fondation des aides sollicitées ou obtenues auprès d’autres institutions publiques ou d’organismes privés relatives au projet proposé.
Le montant maximal de la bourse est de 10 000 €. Cette somme est versée par tiers à la signature du contrat avec la Fondation, à mi-parcours sur rapport d'étape, à la remise du rapport final.

Les propositions pourront concerner tous les supports et tous les médias disponibles aujourd'hui. Il pourra également s'agir d'œuvres destinées à figurer définitivement dans un site particulier ou, au contraire, d'installations éphémères. Elles devront avoir un lien explicite ou implicite avec l'œuvre théorique, architecturale, plastique ou littéraire de Le Corbusier.

Cet appel à propositions s’adresse à de jeunes plasticiens (maximum 35 ans) pouvant justifier d'une pratique avérée, reconnue par des organismes ou institutions privées ou publiques et s'insérant dans les réseaux professionnels de diffusion artistique.

Le projet faisant l’objet de la demande devra mettre en évidence la façon dont cette étape particulière, pour laquelle un soutien est demandé à la Fondation, s’insère éventuellement dans un parcours plus vaste ou dans une plus longue durée. Les candidats devront justifier l’utilisation de l’aide accordée par la Fondation et la nécessité d’y recourir pour faire face à des besoins spécifiques liés à la réalisation du projet.

Le dossier est constitué par : la description du projet et la nature du lien avec l'œuvre de Le Corbusier ; le calendrier et les conditions de réalisation (dans le cas d'un projet in situ, le candidat devra présenter toutes les documents et autorisations nécessaires à la création et à la conservation de l'œuvre réalisée) ; un curriculum vitae ; un dossier de presse ; la liste ou une sélection d'œuvres déjà réalisées avec leurs reproductions, les projets ou commandes en cours. Deux lettres de recommandation émanant d'institutions publiques ou privées ou de personnalités reconnues. Les candidats devront également informer la Fondation des aides sollicitées ou obtenues auprès d’autres institutions publiques ou d’organismes privés relatives au projet proposé.
Le montant maximal de la bourse est de 10 000 €. Cette somme est versée par tiers à la signature du contrat avec la Fondation, à mi-parcours sur rapport d'étape, à la remise du rapport final.

Les dossiers pourront être présentés en Français, Anglais, Espagnol ou Italien.

Les candidats devront transmettre leur dossier de candidature sur support numérique (fichier numérique transmis par courrier électronique, cd-rom, etc. info@fondationlecorbusier.fr).

Pour les bourses réservées aux plasticiens, les catalogues ou documents illustrés pourront faire l'objet d'un envoi séparé par voie postale (8, square du Dr. Blanche 75016 Paris).

Les réponses à l'appel à propositions devront parvenir à la Fondation avant le 16 juillet 2012.

La publication des résultats est prévue pour le 1er octobre 2012.

LA FOIRE DE PARIS 2012 - DU 27 AVRIL AU 8 MAI 2012

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Foire-de-Paris-2012.jpgLA FOIRE DE PARIS 2011 - DU 27 AVRIL AU 8 MAI 2012

SOUS LE SIGNE DE LA JOIE  

La Foire de Paris place la joie au cœur de sa 108e édition : une thématique « happy », en symbiose avec l’événement commercial le plus

festif et convivial d’Europe, véritable référence dans son domaine. Cet immense terrain de jeu et de découvertes de 220 000 m2 ouvrira ses portes pour 12 jours de fête, du 27 avril au 8 mai. Pas moins de 3 400 exposants et marques attendent les 700 000 visiteurs curieux, qui se pressent chaque année dans les trois univers de consommation dédiés : « Maison et Environnement », « Cultures du Monde » et « Bien-être & Loisirs ». Les mots clés de l’édition 2012 : couleurs, dépaysement, enthousiasme, optimisme, innovations, plaisirs, découvertes, surprises et inspiration ! 

 Chaque année, la Foire de Paris se renouvelle et met tout en œuvre pour que ses visiteurs vivent un grand moment de fête et de shopping malin !

Des efforts récompensés, puisque le public de la Foire est fidèle avec 92%1 de visiteurs satisfaits. La Foire de Paris demeure ainsi la manifestation référente en matière d’art de vivre.

Par ailleurs, elle attire autant d’hommes (51%) que de femmes (49%)1, majoritairement âgés de 35 ans et plus (75%)1.

65%  viennent pour découvrir des nouveautés et 61% s’y rendent pour se promener et passer un bon moment1. Sans oublier que 80%  des visiteurs réalisent au moins un achat.

Foire de Paris édition 2012

Un véritable hymne à la joie !

Succès des comédies au cinéma, multiplication des flash mobs, engouement pour les ateliers du rire, plaisir du « fait maison »... : la joie, l’optimisme et l’enthousiasme sont dans l’air du temps.

Toujours dans la tendance, la Foire de Paris, telle une énorme « boîte à joie », ouvre ses portes et diffuse son influence positive dans tous les secteurs de l’art de vivre à travers des animations, une offre de produits et d’équipements utiles et efficaces et des conseils personnalisés pour un quotidien plus agréable.

Aux côtés des organisateurs, les exposants et partenaires font de cette nouvelle édition un moment festif. Déclinée en plusieurs espaces de jubilation, la Foire de Paris propose ainsi une immersion totale dans la joie, à l’image d’une friandise géante à croquer sans modération !

UNE ALLÉE CENTRALE HAUTE EN COULEURS

A peine auront-ils franchi les portes de la Foire de Paris, que les visiteurs se sentiront immédiatement imprégnés de l’ambiance festive qui règne sur cette 108e édition. Motifs arlequin, sucres d’orge,

Candy Box et ballons multicolores laissent éclater la joie dans une multitude de matières et de formes. Un accueil tout en légèreté, imaginé et conçu par le studio Benjamin Poulanges. De quoi donner envie de voir la vie en rose bonbon et de poursuivre le voyage avec le sourire !

 

HAPPY PARADE

C’est incontestablement l’un des rendez-vous les plus attendus et appréciés de la Foire de Paris. La grande parade réunit environ 300 à

400 personnes par défilé, s’annonçant cette année plus féerique et magique que jamais. De Venise à l’Île-de-France, en passant par Trinidad et les Antilles : 2 heures d’un joyeux charivari, peuplé de créatures fantastiques, de costumes époustouflants et de masques

étincelants pour danser, s’extasier et rêver !

Où ? Départ devant la scène de l’allée centrale Quand ? Les week-ends et jours fériés à partir de 14h15

FESTIVAL TROPIQUES EN FÊTE :

La joie exulte sous le soleil

Pour sa 11e édition, le festival Tropiques en Fête, qui rend hommage aux artistes de l’outre-mer et des îles tropicales, fera vibrer la Foire de Paris avec 55 spectacles et concerts gratuits live. Une programmation ensoleillée sous le signe de la joie, rythmée par des répertoires variés (tamou- ré, gwo ka, maloya, biguine, zouk, reggaetown, samba...) et des voix envoûtantes, à l’image de celle de Loalwa Braz, leader charismatique du groupe Kaoma et interprète de la célébrissime Lambada.

Où ? Sur la scène devant le Pavillon 4             Quand ? Tous les jours de 11h à 19h

HAPPY POP NIGHT

Un spectacle de folie en fluo

Paillettes, boucles d’oreilles en plastique fluo, tee-shirts flashy... La nocturne de la Foire de Paris s’annonce Happy ! Une soirée revival, sur le thème des années 80-90, qui bénéficie d’une programmation électrisante. Le groupe « Kid Creole and the Coconuts » viendra ainsi faire vibrer la scène de la Happy Pop Night, suivi de DJ Zebra qui prendra les commandes des platines pour un mix live euphorisant. De quoi réveiller et faire danser la Foire ! En partenariat avec France Bleu - 107.1.

Où ? Allée centrale - sur la scène Quand ? Le vendredi 4 mai à partir de 20h

HAPPY GARDEN

Déambulation récréative au pays des merveilles

On entre dans ce jardin en sautant à pieds joints ! Ludique et fantasque, le Happy Garden a été pensé par Pierre Alexandre Risser, paysagiste renommé, transformé pour l’occasion en « chapelier fou ». Un retour en enfance où l’on respire l’odeur des fleurs, où l’on sème de petits cailloux derrière soi, où l’on retrouve ses 10 ans dans les cabanes. Au cœur de la Foire, le Happy Garden est une parenthèse joyeuse et décalée de 250 m2, véritable remède anti-morosité.

Des ateliers de jardinage sont mis en place pour ceux qui souhaitent se mettre au vert.

Où ? Péristyle du Pavillon 1

 

HAPPY CUISINE

ATELIERS « SALÉ DÉCALÉ »

Quand la gastronomie met en scène les joies de l’enfance

L’atelier des Chefs, pour cette nouvelle édition, propose des ateliers décalés, détournant contenants et contenus : gourde de tomates aux épices, l’œuf dans l’œuf, sardine dans sa conserve... Des ateliers pour 10 personnes, d’une durée de 20 minutes chacun, pour partir à la découverte d’une cuisine amusante et originale.

Où ? Pavillon 7/2 - Stand D31

ATELIERS « MANÈGE EN CUISINE »

Un tourbillon de saveurs

Haut de Forme (l’Académie de l’Art de Vivre) et Chef Martial proposent une animation étourdissante avec le « Manège en Cuisine ». Dans un décor pop et gourmand, ces ateliers culinaires aux noms évocateurs – Bubble Fever, Youpi Whoopie Pies ou encore Bonbons en Folie – encouragent les participants à revisiter desserts et boissons sucrées dans une ambiance très festive. Des animations délicieusement adulescentes, qui se succèdent toutes les heures.

Où ? Pavillon 5/2 / stand E120

 

HAPPY CONSEILS

CHAMPIONNAT DE FRANCE DE CUISINE À LA PLANCHA Une compétition qui réveille le goût

La seconde édition du Championnat de France de cuisine à la plancha, met cette année le Pays Basque à l’honneur. Sous l’impulsion du chef Alain Darroze, Président de la Fédération Française de la Cuisine à la Plancha, cette compétition valorise un mode de cuisson authentique, qui respecte les aliments et réveille leur goût. La Foire de Paris reçoit cette année l’ensemble des phases finales du championnat, des huitièmes jusqu’à la finale, qui se déroulera le 8 mai. Les visiteurs pourront aussi à leur tour s’amuser derrière les fourneaux lors de sessions quotidiennes d’une heure et demie à 15h30 et 17h. Des stars viendront également s’essayer à ce mode de cuisson lors d’une animation exceptionnelle.

Où ? Pavillon 1 - Stand F004

CONSEILS D’EXPERTS

Des idées utiles pour améliorer son quotidien

Depuis de nombreuses années, la Foire de Paris offre à ses visiteurs l’opportunité de bénéficier gracieusement de nombreux conseils utiles, concrets, délivrés par des professionnels, sur les problématiques du quo- tidien.

Les experts habitat : Un environnement de salons et produits, propice aux questions concrètes des visiteurs sur leurs projets de rénovation, d’embellissement de leur habitat et d’amélioration de leur conditions de vie.

-Construction/Rénovation/Agrandissement/Architecture. - Recherches d’un artisan, experts d’un savoir-faire spécifique. - Décoration/ Mise en couleurs/ Gain de place / Optimisation d’un bien immobilier à vendre (Home Staging)/ Optimisation du rangement de l’espace intérieur (home organizing ) Les experts de la médiation : Contentieux, litiges : conseils en négo- ciation constructive des médiateurs professionnels présents sous l’égide delaChambreProfessionnelledelaMédiationetNégociation(CPMN). Les experts « Co » : de nouveaux modes de vie Un contexte économique difficile favorise souvent le développement de nouveaux modes de vie et les initiatives pertinentes tournées vers le partage,l’entraide,lamutualisation,laconvivialité,pouroptimiserlequotidien. - Colocation sénior/étudiant. - L’échange de biens,            de services, de savoir-faire.

- Le Coworking : espace de travail partagé. - Le homesitting : un échange de services entre particuliers.

Où ? Pavillon 7/2

ATELIERS DE BRICOLAGE

l’Académie du Bricoleur assurera plus de 60 ateliers de bricolage. Première école de bricolage en France, L’Académie du Bricoleur propose une nouvelle génération de cours de qualité :pluspratiques,plusconcrets,adaptésàtous,encadrés par des professionnels. En direct de la Foire de Paris, des ateliers gratuits, ludiques, dynamiques, pédagogiques, pour mettre en confiance et rendre autonomes messieurs, mesdames, débutants ou passionnés.

Où ? Pavillon 6 APPART À PART

L’exposition APPART à PART, portée par le Conseil Général du Bas Rhin, se penche sur la question souvent délicate de l’habitat adapté aux séniors et aux personnes dépendantes. Organisés autour de 3 thèmes : sécurisation du foyer, bien- être et vie facilitée, ce sont 11 espaces mis en scène qui présenteront produits et équipements innovants. La joie pour nos séniors n’est-elle pas de pouvoir rester chez soi en toute sécurité et le plus longtemps possible ? 

 

Le Grand Prix de l’Innovation

Les nouveautés de demain en exclusivité

• Rendez-vous incontournable, la 7ème édition du Grand Prix de l’Innovation 2011 présente en avant-première, une vingtaine de nouveautés en électroménager, cuisine et salle de bains.

Le jury, réunit le 27 avril, présidé par Brigitte Kahane*, a pour mission de désigner les 4 lauréats, dans les catégories technologie, design et éco-conception et un prix spécial du jury. Le Grand Prix de l’Innovation récompense le « must » en matière de design, de technicité, de confort et de gain de temps.

Cette édition est mise en lumière sur une scène de 200m2 aux couleurs et motifs vintage. Où : Salon Cuisine, salle de bains & électroménager Pavillon 7 niveau 2

 

Le Podium Jard’innov’

Les dernières tendances jardin

• S’il y a un domaine où le slow s’impose naturellement, c’est bien le jardin. Qu’il soit balcon, terrasse ou jardin plus classique.

39% des Français pratiquent le jardinage (enquête GIFAM/TNS).

La Foire de Paris 2012 présente les lauréats du Concours Jard’innov’ 2012. Ce podium est une vitrine des innovations en matières de végétaux, de traitements, d’équipements, d’ameublement et de décoration, de piscine et de spas ... Il réunit les lauréats des 13 catégories, choisis par les professionnels de la distribution et par la presse, parmi les 101 produits mis en compétition.

Organisé par le Groupe J*, ce concours récompense les innovations les plus marquantes de la saison 2011/2012.

A leur côté sont également présentés les Eco Trophées 2010 récompensant les 6 meilleurs éco-produits et démarches environnementales des univers jardin, fleuristerie et animalerie.

Où : Salon du Jardin - Pavillon 1

 

Maison & environnement

Etre bien chez soi, on y aspire tous... Adeptes du cocooning, du feng-shui, de la déco écolo, du design solidaire et bien sûr du slow design, nouvelle manière de penser sa décoration : l’univers Maison & environnement est fait pour vous !

Il rassemble certainement les plus créatifs, les inventeurs les plus étonnants pour proposer au public 1001 idées dans le but d’améliorer son quotidien : construction et rénovation, énergies nouvelles, cuisines, salles de bains et électroménager, piscine, ... tout y est pour faire de son intérieur et de son extérieur un véritable nid de bien-être.

Priorité cette année à l’écologie et l’esthétisme ! Le slow design par exemple, en réaction à l’invasion d’objets déco standardisés, soutient la création des objets uniques, en édition limitée, les objets faits à la main, le recyclage des matériaux ou leur utilisation encourageant le développement durable, l’utilisation de techniques traditionnelles.

 

Cuisine, salle de bains & électroménager : un concentré d’innovations et de bonnes idées

Plus grand show-room d’Europe, l’espace Cuisine, salle de bains & électroménager s’expose sur 22 000 m2 au sein du Pavillon 1.

180 exposants leaders du marché (cuisines équipées, salles de bains, gros et petit électroménager) représentent les marques les plus prestigieuses et proposent une offre unique.

Un must pour découvrir : l’électroménager « green » avec ses « programmes » sprint qui font gagner du temps intelligemment, les équipements design et écolo, les cuisines de demain où riment bien-être et astuces...

« GRAND PRIX DE L’INNOVATION » : PLACE A l’INNOVATION... EN AVANT PREMIERE

Pour la sixième année consécutive, la Foire de Paris met en lumière une vingtaine de nouveautés lauréates du Grand Prix de l’Innovation. En avant-première, les dernières nouveautés en cuisine, salle de bains et électroménager privilégiant gain de temps, respect de l’environnement, facilité d’utilisation.

Environnement vintage, couleurs chaudes, parcours simple et ouvert, la Foire de Paris a imaginé un écrin de sérénité pour mieux apprécier cette sélection. PAVILLON 1

 

Cheminée : créatrice d’ambiance

Au sein du Pavillon 1, le salon Cheminée réunit 45 exposants en cheminées, poêles à bois, inserts, répartis sur 9 000 m2.

Ce salon s’impose comme une référence, avec la présence d’acteurs majeurs et une offre produits la plus vaste.

Cheminée nomade ou 100% écologique, extincteur design,... l’hiver sera slow au coin de la cheminée ! PAVILLON 1

 

Construction & rénovation ‘bâtiment’ : le bâtiment à l’heure de l’éco-construction

Symbiose des tendances les plus actuelles et des innovations les plus performantes pour répondre aux nouveaux modes de vie des consommateurs, le salon Construction & rénovation ‘bâtiment’, implanté au sein du Pavillon 1, présente 170 exposants sur plus de 10 000 m2.

Échantillon représentatif des secteurs du bâtiment – éco-construction, immobilier, matériaux-isolation cloisonnement, menuiseries extérieures-intérieures, revêtements et décoration, sécurité et protection, organismes professionnels et d’information – le salon apporte les réponses à tous les projets de construction, de rénovation, de travaux et d’habitat.

Le linoléum (antibactérien) renait, le stratifié se clipse, les panneaux architecturaux se font translucides, la cotte de maille, le liège, le bois ou la terre cuite reviennent en force : cap sur une maison verte et tendance avec des matériaux écolo ou durables. PAVILLON 1

 

Construction & rénovation ‘énergétique’ : un salon HQE

Au sein du Pavillon 2 sur 17 000 m2, 90 exposants présentent une offre large et diversifiée pour améliorer les performances énergétiques de l’habitat.

L’occasion de rencontrer les acteurs majeurs des différents secteurs : chauffage traditionnel, solaire, éolien, photovoltaïque, climatisation, traitement de l’eau et géothermie. Mais aussi une large offre en matière d’isolation et de menuiserie extérieure.

Du radiateur intelligent au chauffe-eau thermodynamique, c’est sans aucun doute un salon source d’énergies ! PAVILLON 7 niveau 3

 

Véranda : un espace en pleine lumière

Au sein du pavillon 2 niveau 2 un univers intégralement dédié à la véranda, pièce slow par excellence. Des systèmes d’isolation innovants ont permis de faire de cette « pièce en plus » un véritable lieu de vie en toute saison. Jardin d’hiver, pièce fraîcheur l’été, la véranda se prête à toutes les interprétations et les rêveries.

Modulable à souhait, de 20 m2 en moyenne, de style victorien, asymétrique, classique ou design, en aluminium, en pvc, en acier ou en bois, la véranda permet de s’évader du quotidien, de s’offrir du temps pour lire, se reposer, s’isoler ou recevoir dans un cadre atypique.

A découvrir les dernières tendances, notamment l’éco-véranda. PAVILLON 1

 

Jardin : quand la déco « jardine »

16 000 m2, 120 exposants leaders du secteur : c’est le salon Jardin !

Mobilier, décoration et équipements extérieurs, barbecue, motoculture et outillage, préparation et entretien : ode slow à l’outdoor-indoor très attendu par le consommateur en quête de nature et préoccupé d’environnement. Relaxant, épuré, convivial, aquatique, design, sauvage, graphique, exotique, baroque, minimaliste, ... le jardin est un terrain de jeu infini.

Un jardin slow ? En 2011, bienvenue dans l’ère du slacking : l’art de s’affaler avec élégance, de s’initier à une paresse constructive ! On s’enfonce dans du moelleux : poufs, poires, plaids aux coloris vivifiants. Sous la slow attitude, teck et palissandre sont de rigueur. Lanternes, photophores, bougeoirs extérieurs, bougies d’ambiance : la touche finale pour un cadre qui invite à prendre soin de soi, à prendre le temps... au jardin tout simplement.

Au cœur du salon, le podium Jard’Innov’ avec ses animations et ses espaces Slow pour découvrir les treize nouveautés dédiées au jardin et les produits de jardinage récompensés par les Eco’Trophées. PAVILLON 31

 

Piscine : à chacun son bassin

Sur 12 000 m2 et avec plus de 50 exposants au sein du Pavillon 3, le salon piscine fait la part belle aux produits high-tech, esthétiques et respectueux de l’environnement. Reflet des dernières innovations, vitrine des grandes marques et des réseaux, le salon offre un large panel de solutions, de la piscine hors sol à la piscine enterrée avec abris. Sans oublier le spa, le sauna ou le hammam.

Près d’un million et demi de piscines en France : le parc a doublé en 10 ans !*

Démocratisée, elle est considérée comme une source de bien-être à domicile ainsi qu’un moyen de valoriser son patrimoine immobilier. Les bassins s’affranchissent de la forme rectangulaire traditionnelle pour offrir des proportions et des formes adaptées aux souhaits et aux budgets de chacun.

Minipiscines, bassins XS, couloirs de nage, piscines aux formes libres, piscines naturelles, personnalisation du liner, piscines à variations chromatiques, surveillance du bassin à distance, spa éco-citoyen : plongez, savourez !

PAVILLON 1

 

Image et son : espace zen pour innovations technologiques

Implanté au sein du Pavillon 7, sur 2 400 m2, le salon Image et son est le seul salon grand public où les visiteurs peuvent venir découvrir et tester le meilleur des nouvelles technologies en matière de hifi, de home cinéma, de photo, de musique, ...

20 exposants présentent les dernières innovations du secteur avec une large gamme de produits.

Une édition 2011 sans nul doute placée sous le signe de la tablette tactile ! PAVILLON 2 niveau 2 et 3

 

Ameublement & décoration : le plus grand show room dédié à l’univers maison

Implanté au sein du Pavillon 7, réunis sur 40 000 m2, 300 exposants – des marques leaders aux artisans indépendants – proposent une offre large et diversifiée pour meubler et décorer son intérieur : meubles, salons, rangements, literie, luminaires, linge de maison, galeries d’art, tapis, arts de la table, objets de décoration. Le rendez-vous de toutes les tendances et de tous les styles avec 1001 idées pour relooker sa maison.

À l’ère et à l’heure du slow, l’intime et la cohabitation sont les 2 tendances de l’année : mieux vivre à deux ou à plusieurs dans les habitats dans un maximum de confort et de praticité. C’est dans ce salon que le « Slow Hôtel » ouvre ses portes.

PAVILLON 2 niveau 2 et 3

 

Bien-être & loisirs :

Forme & bien-être : prendre du temps pour soi

Un salon unique entièrement dédié aux femmes : beauté, remise en forme et diététique font de ce salon le rendez-vous de toutes les femmes en quête d’épanouissement personnel.

Les exposants proposent une offre complète de produits de bien-être, de programmes anti-âge, font découvrir les dernières tendances manucure, proposent des conseils relooking, des astuces pour avoir de beaux cheveux, des leçons de maquillages, mais aussi des conseils avisés pour les futures et jeunes mamans ... Telle une immense beauty room, le salon Forme & bien-être est le repère de la « pretty woman » qui souhaite prendre du temps pour elle !

PAVILLON 7 niveau 1

 

Accessoires de mode : à chacun son it-bag

L’accessoire... un petit rien qui fait souvent tout ! Bijoux, chapeaux, petite maroquinerie... pièce unique ou accessoire, originaux, arty ou chics.

Un salon où le visiteur flânera à son rythme à la découverte des dernières tendances, de l’accessoire indispensable pour une touche stylée. PAVILLON 5 niveau 2

 

Les ateliers créatifs : créer, inventer, oser...

Activités « slow » par excellence, les loisirs créatifs demandent temps et patience.

Ce nouveau salon s’adresse aux adeptes du « do it yourself » : néophytes à la recherche d’une nouvelle passion ou aguerris venus se perfectionner et trouver de nouveaux produits, de nouvelles idées.

Véritable lieu d’inspiration et d’envie, à la fois coloré, ludique et tendance, s’offre au visiteur un éventail d’idées de loisirs créatifs, des initiations, des ateliers,... ici on coud, on tricote, on peint, on patine, on customise...

C’est le moment de se mettre au scrapbooking et à l’origami, arts de patience, de customiser avec du masking tape et de s’initier à la récupération, au recyclage et au détournement d’objets ... PAVILLON 5 niveau 2

 

Les démonstrateurs : vu, convaincu !

Un salon plein d’astuces et de produits malins pour un public à l’affût des dernières nouveautés qui facilitent le quotidien, lui permettent de gagner du temps pour mieux apprécier ses plages de détente.

Les démonstrateurs : une offre complète en outillage, droguerie, quincaillerie, matériel de chantier, électricité, articles de bureaux et gadgets, produits d’entretien auto/moto/vélo, équipement pour animaux et petit ménager.

Des produits efficaces, simples, astucieux et des séances d’initiation et de démonstration font de ce salon un passage obligé ! PAVILLON 6

 

Résidences & loisirs de plein air : en symbiose avec la nature

Éco-tourisme, sport nature, slow travel sont au rendez-vous de l’année 2011.

4 200 m2 en extérieur à la découverte de nouveautés et activités de 40 exposants et marques des secteurs du camping-car, caravanes, mobil-homes, chalets, toiles de tente et auvents, résidences de camping et bases de loisirs, véhicules de loisirs sans permis, 2 roues, activités sportives de plein air, sports nautiques, vêtements et articles de sport, fédérations et institutionnels.

ESPLANADE

 

Cultures du monde

Richesses du Monde : dépaysement garanti

De l’Asie à l’Amérique du sud, de l’Océanie à l’Afrique, plus de 50 pays viennent sur le salon Richesses du Monde partager la diversité et les trésors de leur patrimoine artisanal, culturel et culinaire.

Les visiteurs seront accueillis par des peuples chaleureux dans une ambiance de marchés locaux : une occasion unique de découvrir les cultures, les objets de décoration, la mode, les accessoires de beauté ethnique et les spécialités culinaires de plus de 300 exposants.

Au programme : artisanat local, créateurs, gastronomie d’ailleurs, marchés du monde, trésors ethniques, beauté, folklore et ambiance festive rythment et enivrent toutes les communautés.

PAVILLON 4

 

Terre des Tropiques : tout en couleurs et en saveurs

Escale slow au Pavillon 4 sur les archipels ! Sur 8 000 m2 d’exposition, Terres des Tropiques est le salon le plus important dédié aux îles tropicales et à l’outre-mer dont il révèle les couleurs, les saveurs, les merveilles et les talents.

Plus de 200 exposants réunis sur 5 secteurs (tourisme, artisanat, gastronomie, mode & beauté, culture) qui constituent le point le plus fréquenté de la Foire de Paris avec 67% de visiteurs !

Ici, c’est le moment de se mettre en mode zouk, fleurs de tiaré autour du cou tout en savourant lentement rhum arrangé, boudin créole et accras.

Au programme : shopping malin dans une ambiance exotique, rencontres chaleureuses, dégustations de spécialités, découverte de destinations, artisanat local, richesses du sol et des mers, démonstrations de coiffures « afro » ou de tatouages polynésiens... PAVILLON 4

 

Evénement incontournable du salon : LE FESTIVAL TROPIQUES EN FÊTE

Un festival qui rend hommage aux talents de l’Outre- Mer et des îles tropicales. Au total : 60 spectacles lives musicaux gratuits durant 11 jours pour vibrer et danser à son rythme !

Temps fort du Festival : sa nocturne et son concert inédit LE rendez-vous festif de la communauté comme des amoureux des îles.

 

Artisanat & métiers d’art : vitrine exceptionnelle du savoir-faire artisanal

Un salon pour prendre le temps de découvrir, d’observer la richesse du patrimoine artisanal français et européen sur 5 000 m2. Conçu dans la volonté de soutenir et de valoriser la création, il est le rendez- vous par excellence de tous les Parisiens souhaitant dénicher un objet fait main, une œuvre inédite, ou encore une trouvaille des plus originales !

Partenaire du salon, Ateliers d’Art de France soutient et valorise la création et les savoir-faire de toutes les régions de France. Le Village Ateliers d’Art de France accueille 50 représentants des métiers d’art sur le salon.

Au programme : rencontres avec des verriers, des tisserands, des ferronniers, découverte de pièces uniques, ... Pavillon 5 niveau 1

 

Vins & gastronomie : prendre le temps d’apprécier et de déguster

12 000 met plus de 200 exposants réunis au Pavillon 5 niveau 2 pour redécouvrir le bonheur de passer à table !

Prendre le temps de déguster, de choisir, d’être à l’écoute de ses sensations gustatives, de retrouver le plaisir de goûter, manger local, varier les aliments, découvrir des traditions culinaires, cuisiner, partager des produits sains et du terroir, échanger des recettes originales dans la bonne humeur : une édition à découvrir avec les « Pauses Cuisines ».

Au programme : dégustations, vins, restauration régionale, spécialités européennes, matériel de cave, ustensiles de cuisine, écoles de cuisine, « slow » ateliers, produits sains et malins pour gagner du temps,... PAVILLON 7 niveau 3

 

Informations pratiques :

 

DATES & HORAIRES :

– La Foire de Paris 2012 se tiendra à Paris Porte de Versailles du vendredi 27 avril au mardi 8 mai 2012

– Horaires d’ouverture - De 10h à 19h sans interrup- tion

– Nuit de la Foire - Le vendredi 4 mai jusqu’ à 23h

TARIFS :

– Plein tarif individuel : 12 €

– Pass2jours:18€ –Tarif enfant (7à14ans) :7€

– Entrée gratuite pour les enfants - de 7 ans

BILLETS EN VENTE :

www.foiredeparis.fr et chez les revendeurs.

VENIR AU SALON :

– En transport en commun :

• Métro Ligne 12 : Station Porte de Versailles.

• Ligne 8 : Station Balard.

– Tramway : Ligne T2/T3 arrêt Porte de Versailles.

– Bus : Ligne 80 arrêt Porte de Versailles.

– En vélib’ : Station 15049 - 2 Rue Ernest Renan Station 15107 - 42 Boulevard Victor Station 15061 - 12 Square Desnouettes

– En taxis: Des stations de taxis à la Porte de Versailles : Boulevard Lefèbvre et Boulevard Victor Nouvelle organisation des stations et un numéro unique d’appel : 01 45 30 30 30 (prix d’une communication locale).

– En voiture : Depuis les autoroutes A1, A3, A14, A15 : Prendre direction Paris, accès par le périphérique Ouest.

• Depuis les autoroutes A3, A4, A6, A10 : Prendre direction Paris, accès par le périphérique Sud.

• Depuis le périphérique : Sortie Porte de Versailles. Les parkings du Parc des expositions sont situés aux

portes C, F, et R.

SERVICES VISITEURS :

– Espace enfants – Pavillon 5 niveau 1 : Les visiteurs peuvent laisser leurs enfants âgés de 4/8 ans deux heures maximum auprès de nos animateurs pour découvrir et participer aux différents Ateliers de jeux.

– Nurserie : Tout est prévu pour ne rien changer au rythme des bébés agés de 0 à 3 ans : coin repas, tables à langer, coin allaitement, jeux, prêt de poussettes.


Sur les traces de Van Gogh, entre mythe et vérités - Jeudi 10 mai 21.40 – France 5

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Van-Gogh-Auvers-sur-Oise.jpgSur les traces de Van Gogh, entre mythe et vérités - Jeudi 10 mai 21.40 – France 5

Comme disait Vincent Van Gogh « N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.  » Vincent Van Gogh à travers ses œuvres nous a laissé un héritage d’offrandes impressionnantes.

Vincent Van Gogh : le plus connu des peintres par le grand public. Qui, en effet, ne connait pas 'Les Tournesols', reproduits a des millions d'exemplaires sur des cartes postales, 'L'autoportrait a l'oreille coupee', 'La mairie d'Auvers-sur-Oise' ? Vincent Van Gogh, tout le monde s'accorde a voir en lui le mythe absolu du genie, du fou, du misereux, artiste meconnu et condamne au malheur. C'etait un genie : sa carriere n'a dure qu'a peine dix ans, il n'a commence a peindre qu'a l'age de 27 ans et se serait suicide en laissant derriere lui plus de 2 000 toiles et dessins.

Peintre ' instinctif ' qui jetait les couleurs sur sa toile sans aucun preparatif. C'etait un fou : alcoolique, drogue, il aurait ete en proie a de profonds troubles psychiatriques qui auraient impose son internement.
Il se serait coupe l'oreille avec une lame de rasoir dans un acces de demence a la veille de Noel et l'aurait offerte a l'une de ses amies prostituee. C'etait un misereux : il aurait vecu dans le plus strict denuement. C'etait un suicidaire : il aurait mis fin a ses jours en se tirant une balle de pistolet dans le ventre, dans un champ a Auvers-sur-Oise, ou il meurt apres deux jours d'agonie. Des chercheurs, des passionnes, des specialistes de Van Gogh remettent aujourd'hui en question ce que l'on tenait pour acquis sur la vie de l'artiste. L'ambition du film est d'accompagner Laurence Piquet sur les traces de Van Gogh, dans sa recherche pour demeler le mythe de la realite. Au fil de ses rencontres, ponctuees par des comparaisons entre les oeuvres et les paysages qu'il a immortalises et qui demeurent encore intacts aujourd'hui, en se plongeant dans l'abondante correspondance que Vincent eut toute sa vie avec son frere Theo, Laurence mene l'enquete, des Pays-Bas a Auvers-sur-Oise en passant par Paris et Arles.

Il n’a vendu qu’une seule toile de son vivant et pourtant il est devenu le peintre le plus célèbre au monde. Mais le connaît-on vraiment ? Guidée par des spécialistes et des passionnés, Laurence Piquet part à la découverte de Van Gogh, à travers les lieux qui l’ont inspiré.

Il aurait pu être pasteur comme son père, s’il n’avait pas abandonné si vite ses études de théologie. il aurait pu devenir prédicateur laïc, si sa compassion envers les plus pauvres, jugée excessive, n’avait effarouché le clergé. alors, à défaut de dieu, c’est l’art que Vincent van Gogh va servir.

Point de départ du voyage entrepris par Laurence Piquet, la petite ville de Nuenen, aux Pays-Bas, où elle retrouve Nienke Bakker, conservatrice au musée Van Gogh d’Amsterdam. fuyant en 1883 des déboires amoureux, Vincent, sans le sou, y trouve refuge auprès de ses parents. investissant une dépendance du presbytère transformée en atelier, il décide de se consacrer à la peinture. le labeur des humbles, « paysans, fileuses, tisserands », l’inspire et ses premières œuvres sont aussi sombres que l’existence de ses modèles est âpre : « Je fais de mon mieux, écrit-il à son frère Théo, avec lequel il a échangé une impressionnante correspondance. Je ne dessine pas pour ennuyer les gens, mais pour les amuser, pour attirer leur attention sur ce qui en vaut la peine et qu’on ne voit pas toujours.» travaillant dès lors sans relâche, Il va exécuter jusqu’à sa mort, en 1890, plus de deux mille tableaux et dessins.

De Montmartre à Auvers-sur-Oise

direction ensuite la France, où, en 1886, Vincent rejoint Théo, qui gère alors une galerie d’art à Montmartre : «Je suis très heureux que tu accueilles favorablement mon projet de venir à Paris, lui écrit-il. Je crois que j’y ferai des progrès, car je suis persuadé que je finirais par échouer dans le gâchis et que je continuerais à tourner en rond dans le même milieu si je n’y allais pas. » fréquentant l’atelier Cormon, il rencontre Toulouse-Lautrec, Pissarro, Signac ; se lie d’amitié avec Emile Bernard et Paul Gauguin. sa vision de la peinture se renouvelle, sa technique gagne en maturité, la déception finit pourtant par le gagner : « van Gogh n’est pas asocial, il est intraitable, relève l’historien de l’art Pascal Bonafoux. La médiocrité ne le concerne pas : elle lui est intolérable. dès qu’il sent ici ou là une sorte de lâcheté, il devient odieux (...). c’est un homme qui se condamne lui-même à vivre seul. »

Quand, deux ans plus tard, il pose ses chevalets à Arles, il ne vient pas chercher seulement les fulgurances de la lumière provençale : « Je me retire quelque part dans le midi pour ne pas voir tant de peintres qui me dégoûtent comme hommes », explique-t-il. Puisant son inspiration dans les beautés simples de la nature, il fait exploser les couleurs. les jaunes, les orangés, les rouges, les bleus, les verts irradient ses peintures. cette période, commentée par Geneviève Roux-Pinet, membre de l’académie d’Arles, la plus féconde de sa vie artistique, est aussi celle où sa santé mentale commence à vaciller. après une violente altercation avec Gauguin, van Gogh se tranche un morceau du lobe de l’oreille gauche. ses voisins font circuler une pétition pour mettre un terme à l’agitation qu’il provoque. interné à l’asile Saint-Paul-de-Mausole, près de Saint-Rémy-de-Provence, en mai 1889, il ne parvient pas à lâcher ses pinceaux : en un an, il peint 143 nouvelles huiles. Jean-Marc Boulon, qui y travaille en tant que psychiatre, répertorie les quatre maladies dont il souffre : « un trouble bipolaire, des moments d’épilepsie temporale, deux addictions, au tabac et à l’absinthe, ainsi qu’une psychopathologie sur fond de trouble de la personnalité qui le rend difficilement sociable. » après avoir recouvré sa liberté de mouvement, son dernier voyage va le mener jusqu’à Auvers-sur-Oise. a l’auberge Ravoux, poussant la porte de la chambre n° 5, austère mansarde de 7 mètres carrés où il a vécu 70 jours et peint encore 80 tableaux avant de se tirer une balle dans la poitrine, Laurence Piquet se laisse gagner par l’émotion. Propriétaire des lieux et président de l’institut van Gogh, Dominique-Charles Janssens ne désespère pas d’y accrocher l’une de ses œuvres, exauçant ainsi le vœu de l’artiste, qui rêvait d’en faire un lieu d’exposition. en attendant ce jour, venus du monde entier, les curieux affluent là pour se recueillir dans « la chambre du peintre qui a tout loupé de son vivant ». tout, sauf son art.

christine Guillemeau

SUR LES TRACES DE VAN GOGH, ENTRE MYTHE ET VERITES
Jeudi 10 Mai 2012 - 21:40
Durée : 00:52
Documentaire de 52' ecrit par Nathalie Bourdon et Erwan Luce, realise par Catherine Aventurier, coordonne et presente par Laurence Piquet et produit par MFP, avec la participation de France Televisions et du CNC. 2012.

Congo : le rafiot de l’enfer - Mardi 8 Mai 15.05 - France 5

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Congo - le rafiot de l’enferCongo : le rafiot de l’enfer - Mardi 8 Mai 15.05 -  France 5

En république démocratique du Congo, un bateau sans âge assure de façon dantesque la ligne Kinshasa-Kisangani sur l’un des plus dangereux fleuves au monde. entassés comme du bétail, des centaines de passagers courent un péril permanent tout au long de la traversée. Ce documentaire, extrait de la série Les Routes de l’impossible, a été plusieurs fois primé.

Il n’existe plus de route pour assurer la liaison entre Kinshasa, la capitale, et Kisangani, la troisième ville de la république démocratique du Congo.

seuls les plus fortunés ont la possibilité de se payer le luxe d’un billet d’avion. alors, pour le reste de la population, le fleuve Congo est devenu l’unique itinéraire. Pour 40 euros, l’équivalent d’un mois de salaire, les congolais choisissent l’option la plus économique. ils empruntent cette longue voie de 1 700 kilomètres, souvent dans l’espoir de retrouver des membres de leur famille ou pour tenter leur chance dans des mines de diamants situées au nord du pays. ce documentaire entraîne le téléspectateur à bord du Gbemani, un bidonville flottant, transporteur de fret et de personnes en partance depuis le port de Kinshasa. sur le pont, 800 « clients » de tous âges attendent depuis un interminable mois, dans des conditions d’hygiène déplorables, que le Gbemani largue les amarres, destination Kisangani. le ravitaillement est compromis tant que l’armateur refuse de payer un bakchich au livreur de carburant. a force de plaintes, des clients à bout de nerfs et épuisés finissent par le faire céder, débloquant une situation proche du chaos. le Gbemani appareille enfin, mais le cauchemar ne fait que commencer. dès les premières manœuvres, le danger est palpable. les prières du capitaine, payé à la traversée, ne sont pas anodines. chaque jour, il invoque le seigneur pour ne rencontrer aucun incident sur son parcours.

La croisière est loin d’être idyllique : absence d’eau potable et de provisions, d’électricité, de cabines, de gilets ou de canaux de sauvetage, installation d’un vieux bidon en guise de pommeau de douche et des toilettes à l’arrière du bateau qui défient l’entendement... les gens se retrouvent les uns sur les autres, à même le sol. les moins chanceux jouent les funambules à quelques centimètres du vide. le moindre déplacement sur le rafiot peut être fatal. Personne n’est à l’abri d’une chute ou d’un accident. certains dorment sur les jonctions entre les différentes barges venues s’accrocher au Gbemani au fur et à mesure du voyage. de 800 hommes, femmes et enfants, le rafiot va passer progressivement à 2 000 âmes. de jour comme de nuit, les membres de l’équipage sont sur le qui-vive et naviguent à vue. la dernière carte date de la colonisation belge et il n’existe pas de balisage ni de panneaux de signalisation indiquant les obstacles. le fleuve charrie de nombreuses épaves ou troncs d’arbres pouvant à tout moment éventrer la coque. au cours de son périple, le Gbemani prend du retard. rien ne lui est épargné : panne de moteur, enlisement dans le sable, colmatage de brèches avec trois fois rien, maladies... mais le capitaine doit assurer le transport coûte que coûte, car les caisses du Gbemani sont vides et seulement 36 individus ont pour le moment payé leurs billets ! derrière la misère humaine se révèlent cependant des moments forts de solidarité et d’émotion, notamment

lorsqu’une mère met au monde un bébé dans des conditions rocambolesques. le Gbemani a parcouru la moitié du chemin en douze jours, au lieu des six prévus. les combats s’intensifiant dans la région, l’équipe du reportage va être débarquée par le commandant pour des raisons de sécurité. le navire arrivera à destination dans un mois. il a eu de la chance... car les naufrages ne sont pas rares sur ce type d’embarcation précaire et infernale.

ariane Dadier

Crédits photographiques © Productions tony comiti

 


Consommateurs pris au piège - Dimanche 13 mai 20.35 - France 5

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Superette-2-finaleConsommateurs pris au piège - Dimanche 13 mai 20.35 -  France 5

Dans la grande distribution comme dans n'importe quelle boutique, les commercants ont le meme objectif : vendre a tout prix. Pour inciter a acheter, il existe des methodes redoutables mises en place a notre insu. Sans que le client le sache, les magasins n'hesitent pas a manipuler ses sens : musique, visuels ou parfums... Tout est minutieusement etudie pour declencher l'acte d'achat. De nos jours, des technologies medicales sont detournees pour decrypter le comportement du consommateur et etudier ses desirs reels. Il s'agit de capter son regard ou meme, plus incroyable encore, de lire directement dans son cerveau. C'est ce que l'on appelle le neuro-marketing : deviner ce que veut le client sans meme qu'il ait a le dire ! Un business florissant venu tout droit des Etats-Unis, que les industriels francais commencent a assimiler. Jusqu'ou les marques sont-elles pretes a aller pour vendre leurs produits? Comment ces strategies marketing sont-elles concues ?

Bien naïf celui qui pense encore disposer de son libre-arbitre lorsqu’il court les magasins! Pour encourager le client à remplir son caddie, les professionnels du marketing ont une imagination débordante. Petit tour d’horizon de leurs dernières trouvailles.

Quand vous faites vos courses, vous devenez une marionnette. Vous faites ce qu’ils vous demandent et vous le faites selon leur plan », prévient Alan Penn, professeur au University College London. grâce à un parcours labyrinthique bien étudié, 68 % des achats réalisés dans les magasins du géant suédois de l’ameublement Ikea seraient ainsi des achats d’impulsion, un score sept fois plus élevé que celui des enseignes traditionnelles. dans la grande distribution, rien n’est laissé au hasard : des paniers à roulettes conçus pour porter ses achats sans effort jusqu’à la « scénarisation » de la marchandise pour créer l’illusion de l’abondance, les astuces pour tenter le consommateur sont légion, dévoile de son côté Olivier Dauvers, un expert. Pour manipuler nos sens, tout est bon. Pour attirer le chaland, les espaces commerciaux ont de plus en plus recours au marketing olfactif. Délicats effluves de cappuccino s’échappant du stand des cafetières électriques ou saine odeur « de propre » émanant de celui des lave-linge parviennent en effet à augmenter de plus de 20 % la fréquentation des rayons d’électroménager. d’après Pascal Charlier, directeur général d’air Berger, numéro un du marketing olfactif en France, en agissant directement sur notre humeur, la diffusion de senteurs artificielles boosterait les achats d’impulsion de 38 %. « on arrive grâce à cela à toucher aux émotions des gens sans qu’ils s’en aperçoivent », relève Caroline Ardelet, chercheur en marketing olfactif et spécialiste des odeurs. leader du marketing sensoriel en Europe, Mood Media s’est fait quant à elle une spécialité de la réalisation de bandes-son sur mesure pour guider les achats. Plus de 25 000 points de vente dans l’Hexagone et des dizaines de milliers d’autres en Europe font ainsi confiance au flair artistique de ses dJ pour composer des play-lists adaptées aux moments de la journée et aux jours de la semaine.

Jouer sur l’inconscient... ou sur la bonne conscience !

L’utilisation des technologies médicales monte, elle aussi, en puissance. grâce à l’imagerie à résonance magnétique, une société comme neurosense, spécialisée dans le neuromarketing, travaille sur l’observation des zones cérébrales de clients-cobayes. ayant ses entrées au département de recherche sur les maladies psychiatriques du King’s College London, le Pr Williams explique : «le neuromarketing est une façon d’aller fouiller l’inconscient des gens sans leur demander de réfléchir à ce qu’ils aiment ou pas. nous avons remarqué qu’il existe une grande différence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. en période de crise, les entreprises ne peuvent pas se permettre de dépenser des millions pour lancer des produits qui seront un échec et nos études les aident bien mieux que les techniques marketing classiques comme les sondages consommateurs, qui peuvent se tromper. » mais pousser à l’hyperconsommation n’est pas l’unique stratégie payante développée par les industriels. « notre but est d’alerter les consommateurs sur la situation dans laquelle se trouve notre planète. si l’on continue de faire du business comme aujourd’hui, on va droit dans le mur ; ce n’est pas viable sur le long terme », explique Rick Ridgway, vice-président de Patagonia. en misant sur une production responsable et sur le recyclage des produits usagés, la marque de vêtements et d’équipements de plein air surfe sur le succès. l’an dernier, elle a même atteint un chiffre d’affaires record...

christine Guillemeau

CONSOMMATEURS PRIS AU PIEGE
Dimanche 13 Mai 2012 - 20:39
Durée : 00:52
Documentaire de 52' d'Emmanuelle Menage, produit par Magneto Presse, avec la participation de France Televisions. 2012.

24ème BATICUP ! Du 28 juin au 1er juillet 2012 à Bénodet

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BATICUP.png24ème BATICUP ! Du 28 juin au 1er juillet 2012 à Bénodet 

Un succés qui ne se dément pas, d'années en années la BATICUP fait le plein de participants.

Cette année encore vous serez nombreux à régater au départ de Benodet pour une 24ème édition qui vous réserve de nombreuses surprises.

47 équipages prêts à en découdre !

D’ores et déjà la flotte de 47 Grand Surprises affiche complet, et fidèle à sa réputation la BATICUP aura le plaisir d’accueillir parmi les équipages « historiques » de nouvelles entreprises qui viendront partager les valeurs qui ont fait son succès : compétition convivialité et bonne humeur !



Un programme de 4 jours en Bretagne. En mer, les parcours côtiers et bananes vous emmèneront de l’embouchure de l’Odet à l’archipel des Glénan. A terre, le bar des équipages et les groupes de musiques rythmeront vos retours au port.



Une nouveauté cette année, BATICUP propose de faire participer vos invités au-delà de votre équipage de régate, à travers le package accompagnateur dont le programme vous est détaillé.



Enfin, BATICUP a souhaité inscrire la Baticup dans une logique solidaire à travers un partenariat monté avec le skipper professionnel Jean Pierre Dick ; permettant à des enfants malade ou en difficulté de naviguer sur des bateaux du team Virbac Paprec lors de sorties en mer organisées.


La BATICUP se déroule sur des bateaux à voile de 7 à 8 équipiers depuis 24 ans.

Initialement dénommée "Trophée Eurodisneyland" et réservée aux bureaux d'études et entreprises titulaires d'un contrat dans le cadre de la construction d'Eurodisneyland, elle est depuis 1992 ouverte à toute société exerçant ses activités dans le secteur du bâtiment et de l'immobilier.

Depuis 2010 la Baticup se déroule sur des « Grand Surprise ».

LA BATICUP est remise en jeu chaque année et le nouveau vainqueur assure l’organisation de l'édition suivante.

Jeudi 28 Juin 2012

12h00 : chaîne d'inscription
- Accueil
- Formalités, chaînes d'inscription


14h00-18h00 : entraînement libre des équipages et poursuite de la chaîne d'inscription

18h00: Fermeture de la chaîne d'inscription


19h30 : Cocktail d'ouverture de la 24ème de la BATICUP

Apéritif ambiance Bretagne avec la présence d'un groupe local BAGAD KEMPER

Vendredi 29 Juin 2012

08h15 : Briefing des skippers

08h30 : Embarquement des accompagnants à bord de la vedette et départ des pontons pour les équipages

09h30 : Mise à disposition du Comité de Course pour une ou deux courses

12h30 : Pique-nique dans l'Archipel des Glénan

Escale à St Nicolas pour les accompagnants avec animation kayak en mer

14h00 : Mise à disposition du Comité de Course pour une ou deux courses

15h30 : Départ des Glénan pour les accompagnants

18h30 : Arrivée ligne

Débarquement des accompagnants

19h00 : Apéritif sur le port

Terrains de pétanques à disposition

Groupe LOU ORLEANS

Samedi 30 Juin 2012

08h15 : Briefing des skippers

08h30 : Embarquement à bord de la vedette pour les accompagnants et départ des pontons pour les équipages

09h30 : Mise à disposition du Comité de Course pour une ou deux courses

12h30 : Pique-nique en mer

Remontée de l'Odet pour la vedette et débarquement à Sainte-Marine

14h00 : Mise à disposition du Comité de Course pour une ou deux courses

17h30 : Retour au port des accompagnants

18h00 : Arrivée ligne

Tournoi de pétanque pour les accompagnants suivi d'un apéritif sur le port

Ambiance musicale type Brésil

21h00 : Grande soirée des équipages sous le chapiteau

Concert MAS BAJO et soirée discothèque pour ceux qui le souhaitent

Dimanche 1er Juillet 2012

08h00 : Accueil des équipages sous la tente

08h30 : Briefing des skippers

09h30 : Mise à disposition du Comité de Course pour une ou deux courses

11h30 : Fin des règates

12h30 : Buffet de clôture et remise des prix, tirage de la tombola "solidaire" Baticup

15h30 : Fin de la manifestation

Aux arts citoyens III - Jeudi 17 mai 21.40 - France 5

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Aux-arts-citoyens-III---Jeudi-17-mai-21.40----France-5.jpgAux arts citoyens III - Jeudi 17 mai 21.40 -  France 5

Un documentaire facétieux, ludique, poétique et joyeux
écrit et réalisé par Daniel Schick

Diffusé jeudi 17 mai 2012 à 21h35 
à l'occasion de la Nuit européenne des musées (samedi 19 mai),  
dans Un soir? présenté par Laurence Piquet

Pour ce troisième volet de Aux arts citoyens, des guides originaux, des « Art-moureux », un pêcheur, un mineur, un rappeur, un chorégraphe, un prêtre, un chef cuisinier, nous font découvrir quatre lieux de culture inattendus : le centre historique minier de Lewarde, le Silo à Marine dans le Val d'Oise, le Musée des Beaux-arts de Caen et le Musée Paul Valéry de Sète.

Ces musées  font entrer dans leurs murs différentes formes d'expressions artistiques (danse,  musique, rap, art culinaire?) afin d'être encore plus vivants. Des performances sur mesures ont été créées spécialement pour le film.

Daniel Schick est le conteur du film, ainsi qu'une silhouette qui passe humoristiquement, laissant aux guides le soin d'approcher les ?uvres. Le film est rythmé, perturbé, et porté par la musique originale du compositeur suisse Pascal Auberson.

Le dernier opus de Daniel Schick, hommage aux « art-moureux », fait entrer d'autres formes d’expression artistique dans quatre musées, dans le Nord-Pas-de-calais, le Val-d’Oise, à Caen et à Sète. un documentaire sensuel, ludique et poétique.

Le rap d’un jeune chanteur et d’un ancien mineur de fond dans les salles du centre historique minier de Lewarde ; le tango d’un couple de danseurs dans le musée des Beaux-arts de Caen; les facéties de Daniel Buren* au Silo, lieu d’exposition d’art contemporain ; ou encore le ballon en forme de poisson qui passe et repasse devant les toiles du musée Paul-Valéry de Sète... Pour cette troisième édition d'Aux arts citoyens !, Daniel            Schick            a souhaité que l’expression artistique vivante pénètre au cœur des musées sous forme de performances exclusives, et a conçu son film comme une mise en scène où ses personnages ainsi que lui-même jouent avec les œuvres. comme pour les précédents films, des guides-citoyens, mais cette fois particulièrement originaux, transmettent leur passion pour les musées. ainsi, l’ancien mineur devenu guide, près de Douai, dans une mine reconvertie en musée, raconte son émotion devant un portrait de mineur réalisé par Lucien Jonas. a marines, en région parisienne, au Silo, où un couple passionné expose sa collection d’art contemporain, un retraité de la garde républicaine, fils du dernier directeur de cet ancien silo à grains, joue avec les formes et les couleurs de son œuvre fétiche.

Tous les sens en éveil

A Caen, au musée des Beaux-arts, un chef cuisinier réalise un plat inspiré d’un tableau flamand du XVIIe siècle et l’offre en dégustation aux visiteurs. un prêtre explique son engouement pour l’œuvre du peintre normand Stanislas Lépine, disciple de Corot. a Sète, au musée Paul-Valéry, un artisan pêcheur dit son bonheur à se plonger dans un tableau d’Albert marquet représentant le port de la cité. Tandis que Daniel Mesguich fait résonner les vers du poète, l'artiste Hervé di Rosa partage sa fascination pour un courbet.

la silhouette facétieuse de Daniel Schick surgit comme un clin d’œil et la musique originale du compositeur suisse Pascal Auberson accompagne en ruptures de rythmes ce documentaire atypique où tous les sens sont sollicités pour mieux donner envie de se précipiter au musée !

anne-laure Fournier

Auteur : DANIEL SCHICK

Durée : 52 minutes

Realisateur : DANIEL SCHICK

Production : CINÉTÉVÉ

Participation : FRANCE TÉLÉVISIONS

Edition 2011

 


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