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How Much does your Building Weigh, Mr Foster ? – 16 mai 2012-

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Foster.jpgHow Much does your Building Weigh, Mr Foster ? – 16 mai 2012-

Un documentaire qui évoque à travers un voyage dans divers pays l’ascension de Norman Foster, né dans une famille populaire de Manchester et reconnu aujourd’hui comme l’un des architectes les plus brillants de son époque.

Le projet a été initié par Antonio Sanz, photographe, réalisateur, scénariste et commissaire de plusieurs expositions internationales prestigieuses. Sa collaboration étroite avec Ivory Press l’a conduit à proposer cette idée dans la continuité du travail monographique entrepris par cette société d’édition de livres et de magazines artistiques. Ce documentaire est le premier long–métrage produit par Art Commissioners, société apparentée à Ivory Press et dont Antonio Sanz est le directeur général. Spécialisée dans le commissariat et la promotion d’artistes comme Richard Long, Anish Kapoor, Sol Lewitt ou Cai Guo-Qiang, Art Commissionners souhaite entreprendre avec ce film une série de productions sur les figures clefs de l’art et de la culture au XXIème siècle.

ELENA OCHOA FOSTER - PRODUCTRICE

Elena Ochoa est présidente d’Ivory Press et Art Commissioners. Professeur de Psychopathologie, collaboratrice de plusieurs journaux dont El País, journaliste à la radio et à la télévision espagnole, Elena Ochoa fonde la maison d'édition Ivory Press en 1996. Elle y dirige le CPhoto Project visant à promouvoir la photographie et l'art contemporain, via des publications comme C International Photo Magazine, des expositions et des supports académiques. Membre du conseil d’administration de Mutual Art Trust, de la fondation Isamu Noguchi et de la Tate Fondation de 2004 à 2008, elle préside le Conseil International de la Tate Gallery. Elle est également curatrice d'expositions. Elena Ochoa Foster est mariée à l’architecte Norman Foster avec qui elle a deux enfants.

Trajectoire du film

Ce documentaire anglo-espagnol écrit et narré par Deyan Sudjic (directeur du Design Museum et l’un des grands écrivains et critiques actuels du monde de l’architecture) a demandé deux ans de travail. Montré pour la première fois lors du 60ème Festival de Berlin, où il était sélectionné dans la section Berlinale Special, il a remporté le prix TCM du public en tant que meilleur film européen au Festival de San Sebastián, le prix du meilleur documentaire au Festival international du film documentaire de Louvain « Docville » et le Grand Prix Documentaires au Festival2Valenciennes.

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NORMAN FOSTER :

Norman Foster est né dans une famille modeste à Manchester le 1er juin 1935. Il quitte l'école à l'âge de 16 ans pour rentrer dans la vie active et effectuer son service militaire dans la Royal Air Force. Tout en travaillant pour gagner sa vie, notamment à la mairie de Manchester, il suit des cours d'architecture et d'urbanisme à l'université de Manchester d’où il sort diplômé en 1961. Une bourse lui permet de rejoindre l’Université de Yale où il obtient sa Maîtrise d’Architecture. En 1963 il fonde le cabinet Team 4, en compagnie de Richard Rogers et de leurs épouses respectives, Wendy Cheesman Foster et Su Rogers. Leur travail pour les usines Reliance de Swindon pose les bases de l'architecture dite High tech, qui sera leur marque de fabrique. En 1967, Team 4 est dissout. Rogers travaille alors avec Renzo Piano, tandis que Foster monte le cabinet Foster Associates, aujourd'hui rebaptisé Foster + Partners.

Norman Foster a remporté plus de 300 récompenses et prix d'excellence à travers le monde, et plus de 60 victoires en concours nationaux et internationaux. En 1990 il est fait chevalier par la Reine d’Angleterre puis décoré de l’Ordre du Mérite en 1997. Titulaire du prestigieux Prix Pritzker en 1999, il est anobli la même année. Il devient alors Baron Foster of Thames Bank. Foster + Partners fait partie des plus importants cabinets mondiaux. Il compte plus de 500 collaborateurs répartis dans plusieurs agences à travers le monde et travaille sur des projets dans plus d’une vingtaine de pays.

 

En quoi ce film peut-il intéresser un cinéphile ?

Pourquoi un film autour d’un architecte ?

Norberto López Amado (NLA) : J’ai toujours été attiré par l’architecture et le mystère de la création de chefs-d’œuvre qui transcendent l’aire d’intervention de leurs créateurs. C’est ce qu’accomplit Norman Foster et j’espère que dans 50 ans, ce documentaire pourra toujours permettre de connaître la personne à l’origine de ces bâtiments qui traverseront le temps. Carlos Carcas (CC) : Je ne suis pas architecte et je n’ai pas une grande culture architecturale. La question principale pour moi est donc : « pourquoi devrais-je me soucier d’architecture et en quoi m’importe-elle ? ». Je crois que le film pose cette question et démontre qu’un bâtiment n’est pas qu’une jolie chose, mais que la différence entre une création intelligente et une création médiocre a un grand impact sur la vie des gens, en particulier dans les grandes villes.

Quand et comment l’idée du documentaire est-elle arrivée ?

CC : Antonio Sanz et moi avons travaillé sur plusieurs projets avant celui-là. Cette idée de documentaire venait de façon récurrente dans nos conversations. En 2007, Foster a reçu le Prix Aga Khan d’architecture et j’ai été chargé de suivre l’événement. Le voyage comprenait la visite de l’aéroport de Pékin avant son inauguration. Foster avait obtenu la permission de filmer pour la première fois depuis le début des travaux. J’ai donc filmé la remise du prix à Kuala Lumpur mais aussi la visite de Foster à l’aéroport. C’est durant ce déplacement que l’idée du film s’est vraiment concrétisée. Les choses s’étaient très bien passées, nous nous étions bien entendus et Elena, qui vient plutôt du monde de l’art, a compris que ce film était une bonne idée.

aire un documentaire est comme faire un grand puzzle sans savoir à quoi ressemblera l’image finale... Pouvez-vous expliquer quel a été votre travail de préparation ?

NLA : Il s’agit d’un processus de construction lent, rigoureux et exigeant. Tout cela pour arriver à la conclusion que « moins est plus », comme l’a appris Norman Foster de Buckminster Fuller, l’un de ses mentors. C’est devenu notre mot d’ordre. CC : En plus de potasser une montagne de livres sur l’architecture, le plus important pour moi a été de passer du temps avec Foster et les personnes qui travaillent avec lui. A Pékin, j’ai pu constater la pression extraordinaire exercée sur l’équipe d’architectes chargée de construire le plus grand bâtiment du monde en un temps record. Je me souviens de notre arrivée au terminal. Il n’y avait ni passagers avec leurs bagages ni taxis pour les attendre. Alors que nous approchions, j’ai découvert cette gigantesque lame futuriste se détacher dans un ciel bleu et clair. Ma respiration s’est arrêtée. C’était comme atterrir sur Mars et tomber sur une colonie perdue. J’ai réalisé à ce moment que j’étais entouré de personnes très spéciales. C’est pourquoi, lorsque nous avons réellement débuté le travail sur le film, la première étape a été d’aller à la rencontre de ces gens dans le bureau de Londres. J’ai assisté à des réunions, fait des interviews mais au lieu de prendre des notes, j’ai utilisé la caméra qui est mon support de travail habituel. J’ai donc beaucoup tourné au début mais l’intérêt pour moi n’était pas forcément de faire des rushes mais de connaître ces gens et de me faire connaître d’eux.

Vous aviez déjà réalisé d’autres films, qu’il s’agisse de documentaires, d’œuvres de fictions ou de séries télévisées. Etait-ce très différent de réaliser ce documentaire ?

CC : La principale différence était d’arriver à capturer le portrait d’une personne en perpétuel mouvement et qui traverse de grandes distances à grande vitesse. Ajoutez à cela qu’au fond de lui, Foster n’avait pas envie que l’on fasse un film sur lui. Il a une liste impressionnante de choses à faire et cela ne faisait certainement pas partie de ses priorités. Faire un film avec quelqu’un dont vous comprenez qu’il préférerait ne pas vous croiser avec une caméra, voilà la véritable difficulté de ce film ! Mais finalement Foster s’est montré très généreux.

Que trouvez-vous le plus difficile : travailler avec des acteurs ou des bâtiments ?

NLA : Filmer l’architecture est très compliqué. Je me suis fait une promesse : «Filmons comme personne ne l’a jamais fait avant nous». Nous avons d’abord voulu comprendre les bâtiments pour être capable d’en rendre compte sans utiliser de mots. Nous avons voulu laisser parler l’architecture, caressant chaque bâtiment pour mettre en valeur les détails qui permettent sa compréhension.

L’esthétique du film est impeccable, les images montrent les bâtiments depuis des points de vues privilégiés, inhabituels et parfois inédits... Qu’avez-vous voulu montrer ? Quelles techniques de tournage avez-vous utilisées ?

NLA : Nous avons voulu capter les émotions qui se dégagent de chaque bâtiment : l’apesanteur, la spiritualité, la prise de risques. J’ai envisagé les bâtiments comme des personnages, avec leurs conflits et leurs vertus. CC : Il était évident que ce film nécessitait deux approches. D’une part, la mise en valeur de l’architecture requérait une technique cinématographique très aboutie avec le matériel, le temps et le soin qu’elle exige. D’autre part, les personnes devaient être filmées sur le vif, avec un équipement léger. En ce qui concerne l’architecture, Tito a su très vite qu’il devait faire une sélection de bâtiments pour raconter l’histoire. Faire un film sur des structures colossales et immobiles a quelque chose de terrifiant. Tito et Valentin Alvarez, le directeur de la photographie, ont fait un travail formidable parce qu’ils ont réussi à créer une danse avec le public qu’ils parviennent à faire voler.

Travailler avec un artiste de cette envergure est toujours impressionnant... Comment décririez-vous Norman Foster après avoir passé tout ce temps avec lui ?

NLA : Norman Foster est un homme qui ne rend jamais les armes, il sait ce qu’il veut et n’est jamais satisfait de ses créations car il pense que tout est perfectible si on ne craint pas de prendre des risques. CC : Je pense avoir eu la chance de côtoyer de nombreuses personnalités remarquables, mais je n’avais jamais rencontré de personne aussi impliquée, aussi passionnée, aussi dévouée à son art que Norman Foster. Foster est quelqu’un qui aime la beauté et veut partager cette beauté. Il n’est pas issu d’un milieu privilégié, il s’est battu, a travaillé et pris des risques pour tout ce qu’il a accompli. Je crois aussi qu’il inspire tous ceux qui travaillent avec lui. D’ailleurs ma façon de filmer a évolué à son contact.

Quel aspect de Norman Foster avez-vous mis en valeur dans ce documentaire ?

NLA : Je voulais que le documentaire soit comme un miroir et j’étais donc le plus heureux des hommes lorsqu’en découvrant le dernier montage du film, Norman a déclaré : « ce documentaire, c’est moi ». CC : L’expérience professionnelle de Foster est longue et réunit une large variété de travaux. Pour chacun d’eux, il y a beaucoup de réflexion mais aussi beaucoup d’amour et d’âme. C’est ce que nous voulions montrer.

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LIEUX DE TOURNAGE

Viaduc de Millau, Gorges du Tarn, France Torre Collserola, Barcelone, Espagne Ancien siège social de Swiss Re, Londres, Angleterre Siège social de Hearst, New York, Etats-Unis Sainsbury Centre for Visual Arts, Norwich, Angleterre Agence Foster + Partners à Londres, Madrid et New York Immeuble HSBC, Hong Kong City Hall / More London, Londres, Angleterre American Air Museum, Duxford, Angleterre Siège social de Willis Faber, Ipswich, Angleterre McLaren Technology Centre, Woking, Angleterre Institut de Technologie Petronas, Malaisie Millennium Bridge, Londres, Angleterre The Sage, Gateshead, Angleterre Tour Al Faisaliah, Riyad, Arabie Saoudite Aéroport de Londres Stansted, Essex, Royaume-Uni Great Court du British Museum, Londres, Angleterre Carré d’Art, Nîmes, France Université libre de Berlin, Allemagne Nouveau parlement allemand, Reichstag, Berlin, Allemagne Aéroport International de Hong Kong, Chek Lap Kok, Chine Aéroport International de Pékin, Chine Masdar, Abu Dhabi, E.A.U. Métro de Bilbao, Espagne Vallée de l'Engadine, Suisse Casa de Campo, Madrid, Espagne

 


Pensée du Jour

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Eugene-Delacroix.jpgPensée du Jour

« L'adversité rend aux hommes toutes les vertus que la prospérité leur enlève.  »

Eugène Delacroix  1798 - 1863

Court-circuité le Linky ???

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Bloquer-ralentir-compteur-edf-201x300Court-circuité le Linky ???

Le Compteur Linky répondrait-il aux exigences normatives européennes et nationales ?

Telle est la question actuellement posée par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir qui estime que la réponse est non.

Le compteur dit « intelligent » Linky ne répondrait pas aux exigences claires des Directives « énergie » rappelées par la Commission européenne, et des lois nationales, et souffrirait de 3 carences majeures.

En cela, UFC-Que Choisir a décidé de saisir le Conseil d’Etat afin qu’il annule sa généralisation et en diffusant aux  consommateurs un vrai/faux sur Linky.

Cette intervention fait suite à la rupture des négociations entre ERDF et la FNCCR sur la propriété des compteurs Linky, interprétée parfois à tort comme un blocage du déploiement généralisé de ce compteur dit « intelligent ».

Les carences perçues par UFC :

- L’absence d’évaluation probante préalable à la généralisation

 La décision de généralisation a été prise bien que les objectifs assignés aux expérimentations menées en Touraine et à Lyon n'ont pas été atteints. Le planning des poses n'a pas été tenu et de nombreuses défaillances techniques ont été relevées (les compteurs sautaient un peu trop facilement et la télétransmission des données ne se faisait pas). Mais au-delà de ces difficultés techniques, l'impact sur la maîtrise de la demande énergétique n'a pas été évalué. 

- L’affichage déporté, le grand oublié

Contrairement aux exigences européennes et aux promesses du Grenelle, les compteurs communicants ne permettent pas aux consommateurs de « mieux connaître leur consommation d'énergie en temps réel et ainsi de la maîtriser ». Pour maîtriser sa consommation d'électricité, il est indispensable de disposer, dans l'espace de vie, d'informations en temps réel sur sa consommation ainsi qu'un bilan de sa consommation, c'est ce que l'on appelle l'affichage déporté.

- La privatisation de l’accès aux données essentielles de consommation

En vertu de la loi, les données de comptage relèvent d’une mission de service public incombant à ERDF. Pourtant, l’arrêté a délégué la gestion de ses données aux fournisseurs ne garantissant pas l’accès de tous à ses informations.

La généralisation du compteur Linky actée depuis l’arrêté du 4 janvier 2012, fait face à de rudes négociations entre EDF et FNCCR notamment sur le plan de son financement. Le prix d’un compteur étant évalué entre 120 et plus de 200 euros. Et ce malgré l'engagement gouvernemental, pris d'une gratuité pour les consommateurs, il faut rappeler que le décret de 2010 prévoit que les consommateurs le paieront via le TURPE (le tarif d'utilisation du réseau public d'électricité). Or, le coût de l’appareil et de son installation est particulièrement élevé (entre 120 euros et 240 euros par compteur, voire selon les récents chiffres d’EDF, de 200 à 300 euros) si l'on compare avec les exemples étrangers (80 euros en Italie, où ce dernier est financé par le fournisseur Enel), précise UFC, ajoutant que le Linky est conçu essentiellement dans l’intérêt exclusif du gestionnaire de réseau et des fournisseurs d’énergie.

A noter qu'un recours devant le Conseil d’Etat contre le Compteur Linky a été lancé par l'ONG Robin des Toits en décembre 2011 ...

La Rive Gauche se pare de deux nouvelles tours « DUO » signées par Jean Nouvel

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tours---DUO---signees-par-Jean-Nouvel1.jpgLa Rive Gauche se pare de deux nouvelles tours « DUO » signées par Jean Nouvel

A l’issue d’une consultation internationale, le jury, présidé par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris chargée de l’urbanisme, a en présence notamment de Jérôme Coumet, Maire du 13e arrondissement et président de la SEMAPA, de Pierre Gosnat, maire d'Ivry sur Seine, de Cédric Klapisch, réalisateur a désigné le projet lauréat, le mardi 24 avril 2012.

Paris a donc choisi l’équipe regroupant les Ateliers Jean Nouvel et les investisseurs Ivanohé Cambridge et Hines pour redonner à ce territoire situé dans la ZAC Rive gauche au sud-est de la capitale un nouveau signal urbain.

Implanté aux portes de Paris sur le site de Masséna- Bruneseau, dans le XIIIe arrondissement sur la ZAC Paris Rive Gauche, à la jonction entre Paris et Ivry-sur-Seine, la tour « DUO », dans la perspective de l’avenue de France, sera le premier projet du secteur Bruneseau, « quartier des grandes hauteurs » amené à accueillir les projets les plus ambitieux.

Se développant en bord de Seine, parfaitement desservi par les Maréchaux, le périphérique et dès 2012, par le tramway T3, ce secteur attractif va étendre le dynamisme de Paris Rive Gauche jusqu’aux portes de la capitale. Bien au-delà, il offrira un ancrage parisien au projet Seine Amont (regroupant aujourd’hui Alfortville, Choisy-le-Roy, Ivry- sur-Seine, Orly et Vitry-sur-Seine) qui représente un potentiel exceptionnel pour le développement économique et urbain de la métropole.

Perceptible à l’échelle du grand paysage parisien, « DUO » contribuera à donner une identité dynamique et contemporaine au quartier.

Deux bâtiments forment le projet. Deux édifices distincts mais conçus pour se répondre l'un à l'autre, pour former un dialogue entre eux, et avec leur environnement. Pour mettre en scène ce dialogue, Jean Nouvel s'appuie à la fois sur des jeux d'inclinaison des façades, et sur leurs rythmes et matérialités. L'ensemble, par son expressivité, acquiert un statut de repère en totale résonance avec le site et annonce le développement urbain du quartier qui doit être mis en œuvre lors des 10 prochaines années.

Le bâtiment le plus haut est placé côté boulevard périphérique. D'une hauteur de 175 m, il s'incline doublement: vers l'axe de l'avenue de France d'une part, et vers le périphérique d'autre part. Ce déhanchement le rend visible dans la perspective de l'avenue de France, tout en laissant largement ouverte la vue vers Ivry ainsi que le préconisent les directives urbaines. Il est également l'occasion de renvoyer, par des jeux de façades, le reflet des voies ferrées et de leurs mouvements.

Le second bâtiment, côté boulevard du Général Jean Simon, est plus bas (115 m) et assure ainsi une transition avec les immeubles en vis à vis. Depuis sa base, il s'écarte de la première tour par des retraits successifs qui forment autant de terrasses arborées. L'écart ainsi obtenu entre les deux bâtiments, augmente à la façon d'un "V" au fur et à mesure que l'on monte, et permet de laisser passer la lumière du sud et de l'ouest vers l'hôtel industriel Berlier (conçu par Dominique Perrault), et au-delà vers le futur quartier d'habitation.

Les bâtiments s'implantent de façon classique le long des espaces publics, sur lesquels s'ouvrent des commerces et les halls des autres composantes du programme: bureaux, activités, hôtel. Entre les deux tours, un passage permet de relier la rue Bruneseau à un large belvédère paysager en balcon sur les voies ferrées, également accessible depuis le boulevard des Maréchaux.

En partie haute, des jeux d'obliques affirment l’identité de la silhouette générale, et signalent des lieux privilégiés par leur panorama: un espace de rencontre dédié au programme tertiaire et un restaurant panoramique ouvert au public.

Programme

            Bureaux : 91.225 m2 avec auditorium

            Hôtel : 7.737 m2 – 237 chambres (4 étoiles)

            Activités : 4.456 m2

            Commerces : 1.832 m2 dont un restaurant panoramique

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L’ensemble immobilier, qui sera relié à la ville d’Ivry, représente un budget de 500 à 600 millions d’euros et devrait être livré en 2018 au terme d’un chantier de quatre ans.

Ce projet s’inscrit dans une rénovation plus globale du Sud-Est parisien. Paris Rive Gauche s'ouvre sur un secteur en pleine mutation.

La dimension du territoire de Paris Rive Gauche et son étirement en bordure de Seine sur près de 3 km entre le jardin des Plantes et la limite d’Ivry-sur-Seine induisent une mise en œuvre de longue durée et une réflexion urbaine basée sur la constitution progressive de quartiers reliés entre eux, mais aux fonctions et aux identités différenciées.

Des territoires de projets sont donc successivement identifiés et donnent lieu à des consultations d’urbanisme qui permettent de développer une organisation urbaine, quartier par quartier, s’inscrivant dans le projet d’ensemble. Ce processus de mise en œuvre enrichit progressivement, dans la durée, le projet urbain.

Aujourd’hui, la ZAC Paris Rive Gauche est à peu près à mi-parcours de sa réalisation. Son programme qui s’articule autour de la mixité des fonctions comprend :

-            7 500 logements dont 1 500 logements étudiants avec un objectif de moitié de logements sociaux, soit environ 22.000 habitants

-            750 000 m2 H.O de bureaux, essentiellement destinés à des activités tertiaires qui généreront plus de 50.000 emplois

-            405 000 m2 H.O dédiés à des activités, commerces et services divers, et équipements privés,

-            la Bibliothèque de France François Mitterrand (250 000 m2),

-            des locaux d’enseignement supérieur pour 210 000 m2, regroupant, dans les quartiers des Grands Moulins et Masséna Chevaleret, le pôle universitaire de Paris 7 –

Denis Diderot, l’école d’architecture Paris Val de Seine, et l’Inalco,

-            des programmes hospitaliers liés à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière,

-            des équipements ferroviaires, notamment la restructuration de la Gare d’Austerlitz,

-            des équipements de proximité : six écoles, deux collèges, dix équipements dédiés à la petite enfance, un centre d’animation, un centre de PMI, trois gymnases, un terrain de sport, une piscine , un théâtre

-            100 000 m2 d’espaces verts publics 

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Crédits photographiques © Ateliers Jean Nouvel   

L’écologie au cœur de la campagne présidentielle de 2012 ???

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2012.jpgL’écologie au cœur de la campagne présidentielle de 2012 ???

8 Organisations non gouvernementale ont présenté une invitation aux deux candidats pour l’élection présidentielle de 2012 dans le but d’exprimer leur politique en faveur de l’écologie sur i-télé…

Dans un communiqué de FNE, France Nature Environnement, et comme annoncé la semaine dernière, huit ONG de défense de l’environnement invitent François Hollande et Nicolas Sarkozy à présenter leurs propositions et répondre à leurs questions sur un thème trop peu abordé lors de la campagne : la crise écologique.

Au soir du premier tour, une fois de plus, l’environnement été totalement négligé par les candidats et leurs états majors. Nicolas Sarkozy a proposé à François Hollande trois débats, sans citer l’environnement parmi les sujets à aborder. Quant au candidat socialiste, il semblait vouloir se contenter du grand débat traditionnel de l’entre-deux tours. Qu’est devenu le temps d’échanges sur l’environnement, évoqué il y a quelque temps par François Hollande à l’occasion d’une rencontre avec les ONG et souhaité pour l’entre-deux tours ?

Les Français en attente de propositions sur l’environnement

Santé, agriculture, prix de l’énergie, nucléaire et renouvelables, biodiversité, eau : les questions écologiques rejoignent aujourd’hui les préoccupations sociales et économiques des Français. Comme le soulignent différents sondages publiés récemment, la crise écologique demeure une priorité pour la majorité de nos concitoyens, qui ne sentent pas suffisamment associés aux décisions prises en la matière.

Le prochain président de la République devra donc répondre aux attentes des Français sur ces sujets, en apportant des réponses concrètes pour lutter contre la crise climatique, protéger la biodiversité, faire face à la raréfaction des ressources naturelles et entamer les indispensables transitions énergétique et agricole.

Le principe

Les Amis de la Terre, la Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, Greenpeace, Humanité et Biodiversité, la Ligue pour la protection des oiseaux, le Réseau Action Climat France et le WWF invitent François Hollande et Nicolas Sarkozy à venir préciser les solutions qu’ils proposent aux Français. Lors d’une émission qui sera diffusée en direct sur I-télé, en prime time, d’ici au second tour, chaque ONG posera une question, les deux candidats répondront tour à tour et exposeront leurs propositions. Un droit de réponse sera ensuite réservé à l’ONG. 

Concours 2012 pour les Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité

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Concours-2012-pour-les-Infrastructures-pour-la-Mobilite-et.jpgConcours 2012 pour les Infrastructures pour la Mobilité et Biodiversité

Sous l ’égide de l ’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité ( IDRRIM ) , ce prix est organisé collectivement par les signataires de la convention d ’ engagement volontaire du 25 mars 2009.

Pour la troisième édition de ce concours, le président du jury est Mr Philippe LAGAUTERIE, Membre permanent du Conseil général de l'environnement et du développement durable - Commission permanente des ressources naturelles Autorité environnementale.

Le jury est composé de représentants des différentes parties prenantes et de personnalités réputées pour leur compétence dans le domaine de l’aménagement, de l’écologie, de l’environnement ou de la biodiversité. Les prix seront décernés selon les 5 catégories thématiques suivantes :

- Paysage et biodiversité (urbain et rural)

- Continuités écologiques (transparence écologique, prise en compte de la trame verte et/ou bleue),

- Sensibilisation et communication (des acteurs, riverains et usagers),

- Entretien et gestion des infrastructures pour la mobilité (par exemple prise en compte des réservoirs de biodiversité / habitat)

- Et une catégorie transversale1 : les petits projets mettant en œuvre le Génie écologique.

En matière de protection de la biodiversité, de nombreuses initiatives sont prises par les acteurs publics et privés ( services de l ’ État, communes, intercommunalités, départements, bureaux d’études, entreprises... ) impliqués dans la conception, la construction, l’entretien, l’aménagement et l’exploitation des infrastructures routières, voiries diverses, aménagements urbains, fluviales, ferroviaires ou aéroportuaires, qu’elles soient routières, ferroviaires, fluviales ou liées aux voiries diverses et aux aménagements urbains, et ayant un impact sur la préservation, la restauration, la réalisation ou la valorisation des espaces naturels et de la biodiversité.

Dans ce cadre, ce concours vise à identifier et à valoriser les meilleurs projets de préservation, de restauration, de valorisation ou de création de la biodiversité... y compris les projets les plus petits et les plus ingénieux !

Un prix qui récompense les initiatives prises, en France métropolitaine ou Départements d’Outre-mer, par les acteurs impliqués dans la construction, l’entretien, l’aménagement et l’exploitation des infrastructures.

Les projets ou actions éligibles peuvent relever d’une action générale (vision stratégique, politique, avec ses applications territoriales) ou d’une action ou d’un projet plus ponctuel de portée technique lors des phases de conception, de construction, d’exploitation, d’entretien, de requalification d’infrastructures :

-            routières (autoroute, route nationale ou départementale),

-            de voiries communales,

-            de rues,

-            de voies « vertes »

-            d’aménagement d’espaces publics urbains,

-            ferroviaires

-            fluviales

-            aéroportuaires

Les candidats :

Toute structure ou organisme tel que :

-            Commune,

-            Intercommunalité,

-            Conseil général (équipe maitrise d’œuvre ou maitrise d’ouvrage, service spécifique « Espace Naturel Sensible », biodiversité, environnement, développement durable...),

-            Service de l’Etat (DREAL ; DIR ; Services Navigation ; ...),

-            Etablissement public d’aménagement,

-            Société concessionnaire d’autoroute,

-            Gestionnaire de voies ferrées,

-            Société d’ingénierie ou bureau d’études,

-            Entreprise…

Les projets sont appréciés en fonction des critères généraux suivants :

o Efficacité environnementale (pour les petits et grands projets),

o connaissance des territoires concernés au regard de la biodiversité (faune, flore...) et qualité des études préalables (pertinence du projet au regard du contexte local)

o sensibilisation du personnel impliqué ( privés et public ), des usagers, et qualité de la communication (amont et aval),

o Suivi du projet en terme de biodiversité ( bilan quantifié ) et retour d’expérience du projet lui-même

o Concertation auprès des associations, des riverains, des usagers, des élus.

Remise des prix le 4 octobre 2012 à l ’ occasion du congrès de l’ I DRRIM Interoute & Ville à Lyon Eurexpo

 

 

La date limite de réception des dossiers est fixée au Vendredi 27 juillet 2012 et a envoyer :

- Par mail à l’adresse concours-imb@developpement-durable.gouv.fr  

- Par l’intermédiaire d’un site de transfert de gros fichiers (par exemple : http://dl.free.fr/ ) à la même adresse : concours-imb@developpement-durable.gouv.fr   

Envoi des fichiers sur un support informatique« gravé » (Cédérom ou clef USB) à l’adresse postale suivante :

CETE de l’Est Concours I.M.B 1 , boulevard de la Solidarité Metz Technopôle BP 85230 57076 METZ cedex 3

‘BIOMIMETISME - QUAND LA NATURE INSPIRE DES INNOVATIONS DURABLES’ Janine M. BENYUS

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BIOMIMETISME-.gif‘BIOMIMETISME - QUAND LA NATURE INSPIRE DES INNOVATIONS DURABLES’ Janine M. BENYUS

I) Introduction Citation clé :

-            « La nature fonctionne à l’énergie solaire.

-            La nature n’utilise que l’énergie dont elle a besoin.

-            La nature adapte la forme à la fonction.

-            La nature recycle tout.

-            La nature récompense la coopération.

-            La nature parie sur la diversité.

-            La nature valorise l’expertise locale.

-            La nature limite les excès de l’intérieur.

-            La nature transforme les limites en opportunité.»

Résumé :

« Le biomimétisme est une approche scientifique révolutionnaire qui consiste à imiter les plus belles inventions de la nature – l’efficacité énergétique de la photosynthèse, la solidité du corail, la résistance des fils de soie de l’araignée, les propriétés adhésives des filaments de la moule – pour les adapter au service de l’homme. Dans Biomimétisme (Quand la nature inspire des innovations durables) – le livre qui a rendu cette théorie populaire à travers le monde – Janine M. Benyus nous fait découvrir des applications efficaces et respectueuses de l’environnement, développées par des chercheurs pionniers dans les domaines de l’agriculture, des matériaux, de l’informatique, de l’industrie, etc. Elle nous révèle surtout la merveilleuse richesse de la nature, et nous incite à mieux l’observer pour... l’imiter. »

Raisonnements :

« Imiter la nature. Pourquoi le biomimétisme aujourd’hui ? »

Dans une société accoutumée à dominer ou à améliorer la nature, cette imitation respectueuse constitue une véritable révolution. La révolution du biomimétisme ouvre une ère qui ne repose pas sur ce que nous pouvons prendre dans la nature, mais sur ce que nous pouvons en apprendre.

Les biomiméticiens repèrent ce qui fonctionnent dans la nature et surtout, ce qui dure. Après 3,8 milliards d’années de recherche et développement, ce qui a échoué est devenu fossile, et ce qui nous entoure est le secret de la survie. Plus notre monde se rapprochera de la nature, plus nous aurons de chances de vivre longtemps sur cette Terre dont nous ne devons jamais oublier que nous n’en sommes pas les seuls habitants.

Comment allons-nous nous nourrir ?

L’agriculture adaptée à la terre : cultiver la nourriture selon le modèle de la prairie »

Le but du Land Institute (fondé en 1976 aux Etats-Unis par le biologiste Wes Jackson) est de « concevoir une communauté végétale domestique qui fonctionne comme une prairie, mais qui soit suffisamment prévisible en terme de rendement en grain pour mériter d’être cultivée ». Dans l’idée, il faudrait être quelque part entre le champs de blé à la rigueur contrôlée et la prairie à l’état sauvage.

La prairie se définie par quatre types de plantes : les graminées d’été et ceux d’hiver, les légumineuses et les composées. Au Land Institute, la culture de céréales pérennes dans une polyculture devient une évidence où les quatre types de plantes seraient représentés.

On arrive à obtenir des communautés persistantes en sélectionnant seulement huit espèces de cultures pérennes. Alors que dans une prairie sauvage, il y a plus de deux cents espèces ! Or, depuis le milieu du XXe siècle, la plus grande partie de la nourriture qui est consommée dans le monde, ne provient que de vingt espèces et aucune n’est pérenne.

Afin de cultiver des plantes pérennes et faire en sorte qu’elles le restent, il faut les cultiver en polyculture. La nature elle-même nous a montré que seules les polycultures sont capables de subvenir à leurs propres besoins et pourquoi pas aux nôtres. Mais une polyculture est une communauté qui a un historique. Cela peut prendre plusieurs années pour obtenir un système complexe et persistant. L’environnement élimine en filtrant ce qui ne fonctionne pas pour obtenir la combinaison la plus fiable. Le stade exploitable arrive uniquement à ce moment clef.

On constate d’ailleurs que les rendements sont supérieurs à ceux des monocultures, les plantes sont plus à même de repousser les insectes et les maladies grâce à leur diversité. Ces résultats intéressent forcément les agriculteurs dans la mesure où il est question de supprimer les pesticides. Enfin, la culture de légumineuses revient à cultiver une plante qui produit en même temps qu’elle fertilise le sol. Cela annoncerai peut être la fin des engrais azotés fabriqués à base de pétrole...

Bien entendu, il n’est absolument pas question de généraliser le mode de culture de la prairie dans le monde entier; les différences de climat et d’écosystèmes ne le permettraient pas. Par contre, mettre en place une agriculture basée sur les systèmes naturels conçue à l’image de la nature serait davantage envisageable. En bref, le «génie du lieu» dicte le meilleur système agricole en fonction du groupement végétal, du climat, du type de sol et de la culture de la région.

« Comment allons-nous produire de l’énergie ? De la lumière à la vie : recueillir l’énergie à la manière d’une feuille »

La photosynthèse qui signifie « assembler avec de la lumière » est le processus par lequel les végétaux verts, certaines algues et bactéries transforment du dioxyde de carbone, de l’eau et de la lumière naturelle en oxygène et en sucres riches en énergie.

Les rayons du soleil arrivant sur terre produiraient largement assez d’énergie pour couvrir la totalité de nos besoins énergétiques, sans que nous ayons à brûler une goutte de pétrole – si seulement nous avions un moyen de nous brancher.

Jusqu’à présent, nous avons vécu grâce aux végétaux verts : nous leur devons la vie et nos modes de vie : les plantes et les arbres recueillent pour nous notre énergie solaire et la stockent sous forme de combustible.

Néanmoins, il ne faut pas oublier de mentionner les dispositifs photovoltaïques en silicium mais qui ne sont pas encore capables de faire de la « vraie chimie » c’est-à-dire fabriquer un combustible stockable à partir de la lumière comme le font les végétaux.

Le secret de la photosynthèse est encore bien gardé malgré les prouesses et les efforts considérables des équipes scientifiques depuis les années 1990.

« Comment fabriquer nos matériaux ? Adapter la forme à la fonction : tisser des fibres à la manière d’une araignée »

Les matériaux sont fabriqués par la nature seule, et par le passé, nous puisions dans ce que nous avions à disposition, bois, cuir, soie, laine, os, pierre. Tout au long de l’histoire, les progrès de l’humanité ont été désignés en fonction du type de matériaux que l’homme utilisait: âge de pierre, âge de bronze, âge de plastique... A chaque stade de la civilisation, il semble que nous nous soyons éloignés un peu plus des matériaux naturels et desleçons que nous pouvions en tirer.

Les biomiméticiens se sont rendu compte que la première astuce de la nature est qu’elle fabrique des matériaux à partir des substances chimiques les plus communes (carbone, calcium, eau, phosphate) dans des conditions respectant la vie : dans l’eau, sur terre, à température ambiante, sans produits chimiques dangereux ni hautes pressions. La nature réussit à fabriquer des matériaux d’une complexité et d’une fonctionnalité dont nous ne pouvons rivaliser. La coquille interne de l’ormeau (mollusque marin) est 2 fois plus solide que nos céramiques de haute technologie. Chaque once de soie d’araignée est 5 fois plus résistante que l’acier. La colle des moules résiste à l’eau et adhère à tout. La corne du rhinocéros est capable de se régénérer alors qu’elle ne contient pas de cellules vivantes. Les matériaux organiques comme l’os, le bois, la peau, les défenses, la ramure, et les muscles, vont au bout de leur durée de vie utile avant de dépérir et d’être absorbé par une autre forme de vie. La boucle est alors bouclée.

« Comment pouvons-nous nous soigner ? Des experts parmi nous : trouver des remèdes à la manière des chimpanzés »

Dans un monde chimiquement chargé, la vie des animaux sauvages consiste à savoir s’orienter et évoluer dans le labyrinthe des poisons, en sorte d’y trouver de l’énergie, voire des doses de « médicaments ».           

Nous, humains, procédions autrefois de la même façon qu’eux, et nous étions capables de faire la différence entre ce qui est bon, mauvais ou simplement désagréable.

Aujourd’hui, nous commençons à retourner dans la nature, à la recherche de nouveaux remèdes et de cultures inconnues. Cependant, notre goût et notre odorat « domestiqués » ont perdu en acuité, si bien que lorsque nous passons la forêt au peigne fin

à la recherche de plantes vertueuses, nous perdons notre temps. Or, la vitesse à laquelle les espèces végétales et animales disparaissent ne nous laisse plus le loisir de procéder de façon aussi approximative.

Il nous reste encore plus de 400 000 plantes, et autant de substances chimiques uniques, à analyser, à la recherche de médicaments ou d’aliments potentiels. Les biomiméticiens qui se consacrent à découvrir des cultures et des médicaments « biorationnels » estiment que            nous devons interroger les « talentueuses papilles gustatives des connaisseurs de la nature et des pharmaciens à poil » avant qu’elles aient toutes disparu. Après tout, ces fins connaisseurs étaient déjà là des millions d’années avant nous. Ils savent ce qu’ils peuvent manger et ce qu’ils doivent éviter, ce qui les rendra malades, retardera une naissance, leur donnera de l’énergie ou soignera une diarrhée. Ils sont les experts que nous n’avons pas su consulter à cause de notre arrogance. Il est maintenant grand temps pour nous de les « questionner » pour connaître leurs secrets.

III) Conclusion de l’auteur

Les étapes vers un avenir biomimétique que Janine M. Benyus propose sont tirées de sa propre expérience. Il s’agit d’abord d’étudier, d’observer les sources des bonnes idées de la nature, puis de les protéger en agissant afin qu’elles puissent continuellement s’épanouir.

- « Se taire : s’immerger dans la nature. »

- « Ecouter : interroger la flore et la faune de notre planète. »

- « Encourager les biologistes et les ingénieurs à collaborer. »

- « Gérer : préserver la diversité et le génie de la vie. »

 

 

Née en 1958 aux Etats-Unis dans le New jersey, Janine M. Benyus est une scientifique américaine, diplômée en gestion des ressources naturelles.

En 1998, elle co-fonda la "Guilde de la Biodiversité" et le "Conseil en Innovation". Ces deux organismes aident les inventeurs à comprendre les modèles naturels et à les répliquer pour concevoir des produits durables, des méthodes et des politiques favorables à la vie. Elle est aussi la Présidente de "l’Institut de Biomimétique" une association dont la mission est de promouvoir la biomimétique dans la culture. Elle s’en assure en favorisant la diffusion des idées, concepts, stratégies depuis la biologie jusqu’aux conceptions humaines renouvelables. Elle a écrit six livres sur le biomimétisme, parmi lesquels Biomimicry: Innovation Inspired by Nature publié en 1998 aux Etats-Unis et traduit en français en 2011.

Aujourd’hui, elle est à la tête d’un bureau de consultants en innovation, et elle est sollicitée par des entreprises telles que General Electric, Hewlett Packard, Nike, etc.

Broché: 408 pages

Editeur : Rue de l'échiquier (5 mai 2011)

Collection : Initial(e)s DD

Langue : Français

ISBN-10: 2917770236

ISBN-13: 978-2917770238

Prix : 23,33 €

Empreintes - Anne Lauvergeon, l’art de dire non - Vendredi 11 mai 21.30-France 5

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Empreintes---Anne-Lauvergeon--l-art-de-dire-non---Vendred.jpgEmpreintes - Anne Lauvergeon, l’art de dire non - Vendredi 11 mai 21.30-France 5

Anne Lauvergeon, l’art de dire non

Collection documentaire

Durée 52’ mm

Auteur-réalisateur Mohamed Ulad

Production France télévisions/avec Productions année 2012

Adolescente, Anne Lauvergeon détestait la physique. Mais une remarque blessante de son père, puis la rencontre avec un enseignant captivant vont changer le cours de sa vie. Après une agrégation de sciences physiques, la jeune femme devient ingénieure du corps des mines et, des années plus tard, prend la direction du leader mondial du nucléaire : la Cogema, future Areva. Brillante trajectoire que celle de cette femme qui se dit dépourvue d’ambition personnelle, mais qui, jeune trentenaire, est nommée secrétaire générale adjointe de l’Elysée et sherpa de François Mitterrand. Rencontre avec cette personnalité volubile que le président de la république appréciait parce qu’elle savait dire non avec le sourire. Elle parle ici de ses origines, de son parcours professionnel, du nucléaire, mais aussi de ses regrets.

« J’ai dit non à des tas de choses parce qu’on m’avait   dit de dire non. Et j’ai regretté, bien sûr. On m’a proposé  des jobs dont j’avais une envie folle. On m’avait par  exemple proposé d’être la patronne de Virgin Megastore.  Ah, le rêve ! J’aurais adoré ça ! Et tout le monde m’a   dit : “Mais non, non, non...” On dit non alors qu’on pense :  “Oh ! oui, oui, oui !” »

« Mon entrée en sixième est un élément constitutif de ce que je suis. Je me vois, avec  mon cartable en bandoulière dans le dos, en train de faire ma rentrée, terrorisée, et me  disant : “Anne, ils vont essayer de te changer, mais ils n’y arriveront pas.” A chaque fois  que je rentre dans un milieu nouveau, je fais ma rentrée de sixième : “Ils vont essayer de  te changer. Ils n’y parviendront pas.” »

« Le vrai ambitieux se dit : “C’est normal que je sois là. Mais maintenant que je suis là, quel  est le prochain coup ?” Moi, jamais. »

« Un débat sur l’énergie suppose de mettre tout sur la table. (...) C’est un sujet complexe.  Ça mérite qu’on prenne le temps et non pas qu’on soit dans les diktats idéologiques,  dans les “y a qu’à, faut que” ». 


Pensée du Jour

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Martin-Gray.jpgPensée du Jour

« Faire que les blessures deviennent, si l'espérance l'emporte sur la souffrance, les veines dans lesquelles ne cesse de battre le sang de la vie. »

Martin Gray  1922

Quelles sont les régions les plus qualifiées dans les énergies renouvelables ???

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regions-france_300_292.gifQuelles sont les régions les plus qualifiées dans les énergies renouvelables ???

Telle est la question que s’est posée Qualit’EnR, organisme qui gère les qualifications dans le domaine des énergies renouvelables (EnR).

Quelles sont les régions qui proposent une offre engageante en matière d’entreprises qualifiées dans les énergies renouvelables, Qualit’EnR a souhaité répondre en réalisant pour la 2ème année consécutive le palmarès des régions. Une étude élaborée à partir des données INSEE pour la densité démographique par région et des données Qualypso pour le nombre d’entreprises qualifiées par marque millésimées 2011. Couvre l’ensemble du territoire métropolitain.

Avec la hausse annoncée du prix de l’électricité et l’envolée actuelle du prix du pétrole, les Français prennent pleinement conscience de l’opportunité que représentent les énergies renouvelables et souhaitent de plus en plus équiper leur foyer de ces systèmes écologiques afin de réduire leur facture énergétique. Ainsi, les qualifications des professionnels sont un levier indispensable pour offrir aux particuliers toutes les chances d’avoir un équipement EnR adapté à leur habitat et à leurs besoins.

A travers cette étude, Qualit’EnR identifie la répartition des installateurs qualifiés par région et par type d’énergie renouvelable, rapportés au nombre d’habitants par région en 2011. Les énergies renouvelables concernées dans cette étude sont :

le solaire thermique via le nombre d’installateurs « Qualisol », 

le solaire photovoltaïque via le nombre d’installateurs « QualiPV »,

le bois-énergie via le nombre d’installateurs « Qualibois »,

l’aérothermie et la géothermie via le nombre d’installateurs « QualiPAC »

 

Classement des Régions par densité d’entreprises EnR qualifiées (par filière)

Solaire thermique :

1. Corse

2. Poitou-Charentes

3. Auvergne

4. Alsace

5. Midi-Pyrénées

Solaire photovoltaïque :

1. Poitou-Charentes

2. Pays de la Loire

3. Midi Pyrénées

4. Rhône-Alpes

5. Languedoc-Roussillon

Bois énergie :

1. Limousin

2. Poitou-Charentes

3. Auvergne

4. Rhône-Alpes

5. Basse-Normandie

Aérothermie - Géothermie :

1. Poitou-Charentes

2. Limousin

3. Alsace

4. Rhône-Alpes

5. Bourgogne

 

Les changements par rapport à 2010 : la région Poitou-Charentes toujours leader

Par rapport au palmarès 2010, la région Poitou-Charentes conserve la tête du classement grâce à une place de leader dans les 4 filières EnR : solaire thermique, solaire photovoltaïque, bois-énergie et PAC. La Corse se hisse en 2011 à la 2ème position grâce au solaire thermique. Le Limousin conserve quant à lui sa 3ème place aux filières bois-énergie et PAC.

« Avec près d’un tiers des Français ayant aujourd’hui l’intention de s’équiper en énergies renouvelables contre 25% en 2011 et 3/4 d’entre eux accordant plus leur confiance à un installateur disposant d’une qualification, les particuliers ont besoin d’être rassurés dans le choix d’un professionnel énergétique pour concrétiser leur démarche. Avec 10 000 professionnels qualifiés chaque année - Qualisol, QualiPV, Qualibois et QualiPAC – et le soutien des pouvoirs publics à travers la mention «Reconnu Grenelle Environnement », Qualit’EnR conditionne la croissance du taux d’équipement de qualité des particuliers en EnR.», précise André Joffre, Président de Qualit’EnR.

Télécharger l'étude du palmarès des régions 2011 (format pdf)

Villavenir + Atlantique, lancement des travaux pour 3 modes constructifs en BEPOS

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Villavenir---Atlantique--lancement-des-travaux-pour-3-modes.jpgVillavenir + Atlantique, lancement des travaux pour 3 modes constructifs en BEPOS

Bois, métal, maçonnerie, 3 modes constructifs pour une expérience BEPOS  inédite !

A l’initiative de la Fédération du Bâtiment de Loire-Atlantique, Villavenir + Atlantique crée le logement à énergie positive pour tous avec 6 logements sociaux individuels BEPOS, au cœur d’un éco-quartier.

Les travaux vont débuter le vendredi 27 avril 2012, en présence des 3 équipes projet.

Dans la continuité de Villavenir, la Fédération du Bâtiment de Loire-Atlantique, avec le soutien de la Fédération du Bâtiment des Pays de la Loire, ont poursuivi l’aventure du projet de construction de six maisons individuelles dénommé VILLAVENIR + ATLANTIQUE : des logements sociaux à énergie positive au sein d’un éco-quartier, un cahier des charges RT 2020, un lieu de formations professionnelles pendant 2 ans… Un caractère inédit au service de la construction à coûts maîtrisés.

Louis RICHARD, Président de la FFB 44, « il ne s’agit pas de mettre en œuvre des techniques complexes, mais bien de développer des savoir-faire innovants, maîtrisés par nos entreprises locales et facilement reproductibles pour favoriser le développement d’un logement social durable ».

Pour réaliser ce projet d’avenir, la FFB s’est entourée de partenaires engagés parmi lesquels : EDF, Nantes Métropole Aménagement, La Nantaise d’Habitations, Bouvet, Deltadore, Wienerberger, Ubbink, Excellium. La FFB 44 a choisi d’attribuer la conception et la réalisation de chaque ensemble constructif (3 ensembles de 2 maisons) à des équipes projet distinctes, chargées respectivement des maisons Bois, Métal et Maçonnerie. Les équipes sont constituées d’une entreprise de bâtiment mandataire, d’un Bureau d’Etudes techniques et d’un architecte.

 

Le Projet BOIS

Villavenir---Atlantique--lancement-des-travaux-pou-copie-3.jpg

Entreprise mandataire : M. André LEFEVRE - CRUARD Charpente SA

Architecte : M. Sylvain GASTE - ALTERSMITH

Bureau d’Etudes Fluides : M. Vincent BRAIRE - POUGET Consultants

L’agence Altersmith a présenté un ensemble de construction entièrement bâti en bois : murs périphériques en panneaux d’ossature bois. Le bardage est en lames verticales bois. Ces logements répondent à des exigences architecturales, comme par exemple l'accessibilité : chaque logement est conçu de plain-pied de façon à ce que chaque pièce de vie (cuisine, salon-séjour, chambres) soit en contact direct avec l’extérieur, et facilement accessible pour tous les usagers potentiels. Compte tenu de ces objectifs d'accessibilité la couverture de ces logements est en terrasse. L’architecte répond également à une exigence d'orientation : les différents paramètres de ce projet (terrain, programme, ...), conduisent à privilégier une orientation sud pour les pièces dites «de jour» (cuisine, salon-séjour). Ces éléments du programme sont donc largement ouverts (portes-fenêtres) sur un jardin orienté sud-sud-est. Côté confort, la terrasse (pour le logement Est), et le patio (pour le logement Ouest), sont les accès au logement. Le patio de la maison Ouest constitue une «pièce supplémentaire» au logement. Il permet un accès extérieur en préservant l’intimité des occupants. La terrasse du logement Est est un prolongement des pièces de vie avant l’accès au jardin. Hormis l’orientation privilégiée, le salon est traversant entre le jardin sud et une terrasse/patio. L’ensemble des pièces est accessible aisément de plain-pied.

 

Le Projet METAL

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Entreprise mandataire : M. Jacques DAVID - Ateliers DAVID (GUERANDE 44)

Architecte : M. Pierre-Edouard CHENET - FLAHAULT DESIGN

Bureau d’études Fluides : M. Marc PERROCHAUD – ISOCRATE

Le projet de l'agence Flahault Design & Associés qui sera réalisé par les Ateliers David est conçu sur le principe d'une ossature porteuse métallique. Il a été choisi de réaliser l'ensemble des parements extérieurs en métal, afin d'assumer jusqu'au bout ce mode constructif. Les pentes de toiture sont dictées par l'orientation optimale des panneaux photovoltaïques qui contribueront à l'indépendance énergétique de la maison. Les façades exposées au Nord sont volontairement peu ouvertes. En façade Sud, deux options sont présentées afin de garantir une architecture bio-climatique : protection solaire d'été par une pergola, elle aussi en métal, ou présence d'une serre permettant de réchauffer les volumes intérieurs en hiver, équipée d'une protection solaire pour les périodes chaudes. De légers décrochés de façade et de toiture et des variations de teintes obtenus par des parements différenciés permettent d'atténuer l'effet de masse d'une construction qui se doit d'être la plus compacte possible. Les espaces intérieurs bénéficient d'une ambiance originale apportée par la structure métallique qui restera visible.

 

Le Projet MACONNERIE :

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Entreprise mandataire : M. Olivier BRIAND - Groupe énorA (LA BAULE 44)

Architecte : M. Rodrigue GOULARD - MAGNUM

Bureau d’Etudes Fluides : M. Gilles GUYOT- POUGET Consultants

L’agence Magnum a choisi de positionner ses 2 maisons au centre de la parcelle, ainsi l’implantation Nord/Sud permet de libérer un maximum de jardin au Sud et de maximiser les apports solaires gratuits. L’accès aux maisons se faisant par le Nord de la parcelle. Le projet de l’architecte propose un travail sur le profil des maisons, la compacité des volumes, et sur les pentes de toit qui sont dictées par les technologies mises en œuvre, en l’occurrence les panneaux solaires installés en toiture. Les pentes de toit s’enchainent harmonieusement pour s’ouvrir largement au Sud par un ensemble de claustra bois. Ces pentes de toit sont retranscrit dans l’aménagement intérieurs des maisons par un travail sur les plafonds qui suivent les rampants et délimite les espaces intérieurs : séjours/cuisine, chambre/salle de bain … Sur la façade Sud, l’ensemble de claustra bois horizontaux permet la protection solaire et vient refermer les 2 loggias : une loggia fermée qui est plutôt une extension des pièces à vivre comme jardin d’hiver pour la maison à l’Est et une loggia ouverte pour la maison à l’Ouest qui réserve un espace extérieur protégé des vents. Ainsi ces deux configurations nous permettront de comparer les performances énergétiques obtenues. On constate que les apports solaires de la loggia fermée contribuent fortement à réduire les besoins de chauffage (Bbio et Cep), sans pour autant dégrader la qualité du confort en été (Tic). Les deux maisons mitoyennes sont conçues avec une toiture continue et un mur de séparation entre les deux habitations. La mitoyenneté des maisons réduit les déperditions thermiques et il n’y a pas de déperdition à travers le mur de séparation (2 logements chauffés). Celui-ci est cependant isolé de manière à traiter l’acoustique entre logements. Les partenaires du projet interviendront notamment dans la fourniture d’équipements et de matériels, ou pour le cas d’EDF d’accompagnement et de formation de ses partenaires (bureaux d'études et installateurs Bleu Ciel) aux solutions déployées dans le domaine de la maîtrise de la demande d'énergie. 

Quid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement…

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Crédit d'impôt ddQuid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement…

La maîtrise des dépenses d’énergie passe nécessairement par une diminution des besoins de chauffage, de refroidissement et d’éclairage du logement et par l’utilisation d’équipements performants.

Dans le cadre d’un projet de construction neuve ou de rénovation, l’isolation constitue un des facteurs clés pour diminuer les besoins d’énergie du logement et améliorer son confort. Le recours à des équipements performants adaptés à ces besoins, l’installation de matériels utilisant les énergies renouvelables et des comportements raisonnés contribuent à une bonne maîtrise des dépenses d’énergie.

Cette démarche apportera un triple bénéfice: un logement confortable, économe en énergie, des factures d’énergie maîtrisées et une valeur patrimoniale préservée voire accrue. Une palette d’aides existe pour accompagner le particulier dans ses efforts d’investissement.

En 2012, concernant les logements neufs, constitue la dernière année pour bénéficier du crédit d’impôt développement durable. Pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2013, le crédit d’impôt sera réservé aux travaux réalisés dans des logements achevés depuis plus de 2 ans. S’agissant de la rénovation, l’accent est mis sur la réalisation de bouquets de travaux (bonification du crédit d’impôt développement durable et éco-prêt à taux zéro) et sur des exigences accrues pour les matériaux et les équipements.

Crédit d’impôt développement durable.

- Connaître ou améliorer la performance globale du logement : sur le coût du diagnostic de performance énergétique : DPE réalisé hors obligation réglementaire

- Améliorer l’isolation thermique : sur le coût des matériaux, éventuellement de la main d’œuvre : Parois opaques (coût de la main d’œuvre également pris en compte), parois vitrées, portes d’entrée donnant sur l’extérieur, calorifugeage des installations (chauffage et eau chaude)

- Améliorer les installations de chauffage et de production d’ECS : sur le coût des équipements, éventuellement de la pose : Chaudière à condensation, chaudière micro- génération gaz, régulation et programmation du chauffage, chauffe-eau solaire individuel, chauffage solaire, appareil de chauffage au bois, pompe à chaleur (pose de l’échangeur comprise pour PAC géothermique), chauffe eau thermodynamique

- Se raccorder à un réseau de chaleur : sur le coût des équipements

- Produire de l’électricité en utilisant le solaire, l’éolien ou l’hydraulique : sur le coût des équipements

Le crédit d’impôt «développement durable» est sans doute l’aide que les particuliers connaissent le mieux. Mais attention, il ne s’applique pas de façon identique à tous les types de travaux et d’équipements. Cette disposition fiscale permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique portant sur une résidence principale (qu’ils occupent ou dont ils sont bailleurs).

Chaque contribuable peut bénéficier du crédit d’impôt, qu’il soit imposable ou pas. Si le montant du crédit d’impôt dépasse celui de l’impôt dû, l’excédent est remboursé au ménage.

Conditions d’obtention :

Locataire, propriétaire occupant, propriétaire baillleur, occupant à titre gratuit ; fiscalement domicilié en France.

Bailleur : Si vous optez pour le crédit d’impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers.

Le logement est :

- une maison individuelle ou un appartement,

- votre résidence principale (si vous n’êtes pas bailleur),

- si vous êtes bailleur, un logement de plus de 2 ans, que vous vous engagez à louer nu comme résidence principale pendant au moins 5 ans,

- un logement existant (achevé depuis plus de 2 ans) pour les travaux d’isolation, les chaudières (condensation, micro-génération), les équipements de régulation et la réalisation d’un DPE,

- un logement neuf ou existant pour l’installation d’équipements utilisant les énergies renouvelables (bois, solaire, éolien, hydraulique), les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur.

Les matériaux et les équipements achetés doivent :

- être fournis par l’entreprise qui effectue leur installation, ou intégrés par le vendeur ou le constructeur dans le neuf,

- répondre à des exigences techniques précises pour être éligibles.

Le montant des dépenses est :

- plafonné à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple soumis à l’imposition commune, avec une majoration de 400 € par personne à charge,

- pour les bailleurs, plafonné à 8 000 € par logement dans la limite de 3 logements par an,

- calculé sur le montant TTC des dépenses éligibles, déduction faite des aides et subventions reçues par ailleurs,

- apprécié sur une période de 5 années consécutives comprises entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015 (pour les bailleurs, comprises entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2015).

Exemple :

Si un couple (plafond des dépenses éligibles 16 000 €) a effectué pour 10 000 € de travaux éligibles en 2005 et pour 6 000 € supplémentaires en 2007, il ne peut bénéficier du crédit d’impôt en 2008 et 2009. À partir de 2010, il a pu en bénéficier à nouveau dans la limite de 10 000 € puis de 6 000 € supplémentaires en 2012.

Le crédit d’impôt est cumulable :

- avec l’éco-prêt à taux zéro si le montant des revenus de l’an- née n-2 du foyer fiscal n’excède pas 30 000 €, pour les offres de prêt émises en 2012, a

- avec les aides de l’Anah et des collectivités territoriales.

Domaines d’application

En 2012, les taux du crédit d’impôt subissent un rabot et, dans certains cas, une majoration.

Le diagnostic de performance énergétique :

Faire réaliser un diagnostic de performance énergétique (DPE) vous permet de faire le point sur la consommation énergétique de votre logement et ses émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de cibler les travaux les plus efficaces pour l’améliorer. En dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire (en cas de vente ou de location), la réalisation d’un DPE peut donner droit à un crédit d’impôt.

Pour quel logement ? existant (achevé depuis plus de 2 ans)

À quel taux ? 32%

À quelle condition ? ne peut être perçu qu’une seule fois pour un même logement, sur une période de 5 ans

 

L’isolation thermique :

Pour quel logement ? 

                        existant (achevé depuis plus de 2 ans)

Travaux éligibles au bouquet de travaux*

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- isolation des parois opaques donnant sur l’extérieur (attention aux clauses particulières, voir **)

15% dans la limite d’un plafond par m2 de 150 € TTC (isolation par l’extérieur) et de 100 € TTC (isolation par l’intérieur)

23% dans la limite d’un plafond par m2 de 150 € TTC (isolation par l’extérieur) et de 100 € TTC (isolation par l’intérieur)

2- isolation des parois vitrées (attention aux clauses particulières, voir **)

En collectif 10%

En maison individuelle 0%

10 % si les travaux portent sur moins de 50% des fenêtres mais qu’un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

18 %

Travaux non éligibles au bouquet de travaux

Taux

3- volets isolants

En collectif 10%

En maison individuelle 0%,

10 % si un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

4- isolation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur

En collectif 10%

En maison individuelle 0%,

10 % si un bouquet de travaux est réalisé par ailleurs

5- calorifugeage des installations de production ou de distribution de chaleur ou d’ECS

15%

À quelles conditions ?

1- crédit d’impôt calculé sur les dépenses d’achat de matériel et le coût de main d’œuvre

2, 3, 4 et 5- crédit d’impôt calculé sur les dépenses d’achat de matériel

* ensemble de travaux dont la réalisation conjointe permet d’améliorer sensiblement l’efficacité énergétique du logement. Dans le cas du bouquet de travaux pour l’attribution de l’éco-prêt à taux zéro, les travaux éligibles sont détaillés.

** pour ces travaux portant sur des éléments multiples, la dépense doit porter sur une partie significative du logement.

Pour donner droit au crédit d’impôt, les matériaux et les équipements doivent offrir des performances suffisantes :

Pour les parois opaques (murs, toit, plancher) La résistance thermique R d’un matériau traduit sa capacité à empêcher le passage de la chaleur, pour une épaisseur donnée. Elle est exprimée en m2.K /W. Plus R est grande, plus le matériau est isolant.

Pour les parois vitrées (fenêtres ou portes-fenêtres) et les portes Le coefficient de transmission thermique U qualifie la performance des parois vitrées, exprimée en W / m2.K.

Plus U est faible, meilleure est l’isolation de la paroi vitrée. Ug (=U glass) est utilisé pour les vitrages,Uw (=U window) pour les fenêtres et portes-fenêtres (vitrage + menuiserie), Ujn

(=U jour nuit) pour l’ensemble vitrage + menuiserie + volets, Ud (=U door) pour les portes. Le facteur de transmission solaire Sw traduit la capacité de la fenêtre à transmettre l’énergie solaire arrivant sur la paroi. Il est compris entre 0 et 1, plus il est grand plus la quantité d’énergie transmise est importante.

 

Les matériaux et équipements

Les performances

1

isolants des planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert

R3 m2 K/W

isolants des toitures-terrasses

R 4,5 m2 K/W

isolants des planchers de combles perdus

R 7 m2 K/W

isolants des rampants de toiture et plafonds de combles

R 6 m2 K/W

isolants des murs extérieurs en façade ou en pignon

R3,7 m2 K/W

2

fenêtres ou portes-fenêtres composées en tout ou partie de PVC

Uw 1,4 W/m2 K

fenêtres ou portes-fenêtres composées en tout ou partie de bois

Uw 1,6 W/m2 K

fenêtres ou portes-fenêtres métalliques

Uw1,8W/m2K

fenêtres ou portes-fenêtres (tous matériaux)

Uw1,3W/m2K

et sw 0,3

fenêtres de toiture

Uw 1,5 W/m2 K

et sw 0,36

doubles fenêtres (seconde fenêtre sur la baie) avec un double vitrage renforcé.

Ug 1,8 W/m2 K

et à compter du 1er janvier 2013 sw 0,32

vitres

Ug 1,1 W/m2 K

3

volets isolants caractérisés par une résistance thermique additionnelle apportée par l’ensemble volet-lame d’air ventile

R 0,22 m2 K/W

4

matériaux d’isolation des portes d’entrée donnant sur l’extérieur

U 1,7 W/m2 K

5

matériaux de calorifugeage

R 1,2 m2 K/W

 

En 2012, pour être éligibles au crédit d’impôt, les fenêtres doivent être choisies en fonction du matériau de la menuiserie avec une unité Uw ou quel que soit le matériau, avec une combinaison Uw-Sw (avec 2 possibilités, voir tableau p. 13). À partir de 2013, seules les fenêtres avec la combinaison Uw-Sw seront éligibles.

 

Le chauffage - régulation et production d’eau chaude :

Pour quel logement ?

Attention, les taux en bouquet ne s’appliquent qu’aux logements existants. Travaux hors bouquet : voir ci-contre

• neuf ou existant (achevé depuis plus de 2 ans) pour les équipements utilisant les énergies renouvelables, les pompes à chaleur et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur

• existant pour les autres

Equipements éligibles au bouquet de travaux*

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- chaudière à condensation

10 %

18 %

2- chaudière à micro-génération gaz

17  %

26 %

3- chauffe-eau solaire individuel et système solaire combiné (chauffage solaire)

32% dans la limite d’un plafond de 1 000 € TTC par m2 de capteur solaire

40% dans la limite d’un plafond de 1 000 € TTC par m2 de capteur solaire 

4- appareil de chauffage bois ou biomasse (poêle, foyer fermé, insert, cuisinière utilisée pour le chauffage, chaudière)

15 %,

26% si remplacement d’un chauffage bois ou biomasse existant

23 %,

34 % si remplacement d’un chauffage bois ou biomasse existant

5- pompe à chaleur air/eau pour le chauffage et l’ECS

15 %

23 %

6- pompe à chaleur géothermiques pour le chauffage et l’ECS, pose de l’échangeur de chaleur souterrain comprise

26 %

34 %

7- chauffe-eau thermodynamique (hors air/ air), pose de l’échangeur de chaleur souterrain comprise le cas échéant

Travaux non éligibles au bouquet de travaux

Taux

8- appareil de régulation et de programmation du chauffage*

15 %

9- équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables

ou par une installation de cogénération **

15 %

* Équipements de régulation et de programmation éligibles : robinets thermostatiques, systèmes de limitation de la puissance électrique du chauffage électrique en fonction de la température extérieure, systèmes gestionnaires d’énergie ou de délestage de puissance du chauffage électrique. Spécifiques  aux immeubles collectifs : matériels nécessaires à l’équilibrage des installations de chauffage permettant une répartition correcte de la chaleur délivrée à chaque logement, matériels permettant la mise en cascade de chaudières, à l’exclusion de l’installation de nouvelles chaudières, systèmes de télégestion

de chaufferie assurant les fonctions de régulation et de programmation du chauffage, systèmes permettant la régulation centrale des équipements de production d’eau chaude sanitaire dans le cas de production combinée d’eau chaude sanitaire et d’eau destinée au chauffage, compteurs individuels d’énergie thermique et répartiteurs de frais de chauffage.

** Équipements de raccordement à un réseau de chaleur éligibles : branchement privatif (tuyaux et vannes) pour raccorder le réseau de chaleur au poste de livraison de l’immeuble, poste de livraison ou sous-station (échangeur de chaleur), matériels pour l’équilibrage et la mesure de la chaleur (pour la répartition correcte de celle-ci).

Pour remplacer le système de chauffage et/ou de production d’eau chaude sanitaire à bois ou biomasse par un système à bois ou biomasse plus performant, le taux est majoré. Pour cela il faut fournir la facture de l’installateur indiquant les coordonnées du ferrailleur qui a repris l’ancien équipement et un bordereau de suivi rempli par l’installateur et validé par le ferrailleur.

A noter :

Pour les chaudières Le rendement d’une chaudière traduit son efficacité, c’est-à-dire l’énergie qu’elle peut fournir par rapport à l’énergie consommée. Plus le rendement est élevé, plus la chaudière est efficace.

Pour les pompes à chaleur Le coefficient de performance COP d’une pompe à chaleur (PAC) est le rapport entre la quantité de chaleur qu’elle produit et l’énergie qu’elle consomme, dans des conditions normalisées. Il traduit donc l’efficacité de la PAC.

Plus le COP est élevé, plus la PAC est performante.

Les matériaux et équipements

Les performances

2

chaudières micro-génération gaz

Puissance de production électrique ≤3kV-ampère par logement

3

capteurs solaires thermiques

Certification CsTBat ou solar Keymark ou équivalente

4

poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieures, cuisinières utilisées comme mode de chauffage

Concentration moyenne de monoxyde de carbone E 0,3 %

Rendement énergétique h≥70 %

Indice de performance environnemental i2

chaudières < 300 kW à chargement manuel

Rendement ≥ 80%

chaudières < 300 kW à chargement automatique

Rendement ≥ 85%

5

PAC air/eau

CoP≥3,4 pour une température d'entrée d'air de 7°C à l'évaporateur et des températures d'entrée et de sortie d'eau de 30°C et 35°C au condenseur

6

PAC géotermique sol/sol ou sol/eau

CoP≥3,4 pour une température d’évaporation de -5°C et une température de condensation de 35°C

PAC géotermique eau glycolée/eau

CoP≥3,4 pour des températures d’entrée et de sortie d’eau glycolée de 0°C et -3°C à l’évaporateur, et des températures d’entrée et de sortie d’eau de 30°C et 35°C au condenseur

PAC géothermique eau/eau

CoP≥3,4 pour des températures d’entrée et de sortie d’eau de 10°C et 7 °C à l’évaporateur, et de 30 °C et 35°C au condenseur

7

chauffe-eau thermodynamique (hors air / air) avec température d’eau chaude de référence de 52,5°C

• Captant l’énergie de l’air ambiant, de l’air extérieur ou de l’énergie géothermique : CoP > 2,3

• Captant l’énergie de l’air extrait : CoP > 2,5

 

Production électrique :

Produire de l’électricité à partir d’énergies renouvelables (énergies solaire, éolienne ou hydraulique).

Pour quel logement ?

 

neuf ou existant (hors bouquet) ; existant seulement (en bouquet)

Équipements éligibles au bouquet de travaux

Taux hors bouquet

Taux en bouquet

1- équipements de production d’énergie utilisant les énergies éoliennes ou hydraulique

32 %

40 %

Équipements non éligibles au bouquet de travaux

Taux

2- panneaux photovoltaïques

11% dans la limite d’un plafond de dépenses fixé à 3 200 € TTC / kWc de puissance installée 

 

Majoration des taux à intégrer au crédit d’impôt

Un «bouquet de travaux» correspond à la combinaison d’au moins deux actions efficaces d’amélioration de la performance énergétique du logement parmi une liste bien définie d’actions (= dépenses) réalisées au titre d’une même année. Attention ! La liste des travaux constitutifs d’un bouquet de travaux est un peu différente pour l’attribution de l’éco-prêt à taux zéro.

Si vous réalisez un bouquet de travaux dans un logement existant, le taux du crédit d’impôt est majoré pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2012. Comme pour l’éco-prêt à taux zéro, pour les travaux portant sur des éléments multiples (matériaux d’isolation des parois vitrées ou opaques), la dépense doit porter sur une partie significative du logement (voir tableau page suivante) pour entrer dans un bouquet de travaux. Cette condition doit être vérifiable sur la facture, qui doit préciser l’ampleur des travaux. Le tableau page suivante liste les 6 catégories concernées par le bouquet de travaux. Les travaux constituant un bouquet doivent relever d’au moins deux des catégories listées et les performances techniques exigées sont les mêmes que pour les actions isolées. Attention ! La réalisation de deux travaux appartenant à la même catégorie ne permet pas de bénéficier de la majoration car il ne s’agit pas d’un « bouquet de travaux ».

 

Pour quel logement ?

existant (achevé depuis plus de 2 ans)

Catégories de travaux pouvant constituer un bouquet de travaux

Détails

1- isolation des parois opaques (murs)

Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface totale des murs donnant sur l’extérieur (murs en façade ou en pignon)

2- isolation des parois opaques (toitures)

Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture (toitures-terrasses, planchers de combles perdus, rampants de toiture ou plafonds de combles)*

3- isolation des parois vitrées

Les travaux doivent conduire à isoler la moitié des parois vitrées du logement en nombre de fenêtres (fenêtres ou portes-fenêtres [PVC, bois ou métalliques], vitrages de remplacement ou doubles fenêtres) * 

4- équipements de chauffage ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou autre biomasse (installation initiale ou remplacement)

poêles, foyers fermés et inserts de cheminées intérieurs, cuisinières utilisées comme mode de chauffage, chaudières fonctionnant au bois ou autres biomasses

5- équipements de production d’eau chaude sanitaire (autre énergie renouvelable)

équipements de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à l’énergie solaire et dotés de capteurs solaires (notamment chauffe-eau solaires et systèmes solaires combinés), pompes à chaleur dédiées à la production d’eau chaude sanitaire (chauffe-eau thermodynamiques)

6- chaudières, équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable (sauf panneaux photovoltaïque et équipements déjà cités aux points 4 et 5), pompes à chaleur (travaux de pose de l’échangeur de chaleur des PAC géothermiques éligibles au taux majoré)

chaudières à condensation, chaudière à micro- cogénération gaz, pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chaleur, équipements de chauffage ou de fourniture d’ECS fonctionnant à l’énergie hydraulique, systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou de biomasse

À quelles conditions ?

Dépenses relevant d’au moins deux des six catégories ci-dessus effectuées au titre d’une même année

Les travaux et équipements suivants ne peuvent participer à un bouquet de travaux :

• l’isolation thermique des planchers bas

• l’installation de volets isolants, l’installation de portes d’entrées donnant sur l’extérieur,

• le calorifugeage des installations de distribution de chauffage et d’eau chaude sanitaire,

• l’installation d’appareil de régulation et de programmation du chauffage,

• l’installation d’équipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération,

• l’installation de panneaux photovoltaïques,

• la réalisation d’un DPE.

Exemple de taux différents selon travaux

Maison individuelle :

- changer seulement les fenêtres : pas de CIDD

- isoler seulement la toiture, taux de CIDD 15 %,

- changer au moins la moitié des fenêtres et isoler la toiture : pour les fenêtres, taux de CIDD de 18 % ; pour la toiture, taux du CIDD de 23%.

- si en installant en plus des volets, ils pourront bénéficier d’un taux de CIDD de 10% (sans bouquet de travaux réalisé par ailleurs, ils n’étaient pas éligibles au CIDD).

 

Pour l’obtention du crédit d’impôt il faut remplir deux conditions :

- remplir la ligne dédiée au crédit d’impôt sur la déclaration de revenus,

- conserver soigneusement la facture de l’entreprise qui a fourni et posé matériaux ou équipements. Cette facture doit clairement faire ressortir la part «fourniture des matériels, TVA comprise», les caractéristiques techniques de ces matériaux ou équipements ainsi que les surfaces d’isolant ou de capteur solaire thermique mises en œuvre et l’ampleur des travaux en cas de bouquet de travaux.

Attention ! C’est la date de facturation qui compte. Bénéficier du crédit d’impôt sur l’imposition 2013 pour les factures datées de 2012. La souscription de la déclaration par internet dispense de l’envoi de la facture, mais il faut être en mesure de la produire, sur demande de l’administration.

Pour le collectif :

Le crédit d’impôt s’applique aussi bien en logement individuel qu’en logement collectif. Plus précisément :

- si une copropriété effectue des travaux d’économies d’énergie ou installe des équipements utilisant des énergies renouvelables, les dépenses de fournitures ouvrent droit au crédit d’impôt pour chaque copropriétaire, à hauteur de sa quote-part (définie par le règlement de la copropriété),

- les travaux éligibles réalisés de manière individuelle en copropriété bénéficient des mêmes dispositions qu’en habitat individuel,

- les gros appareillages de chauffage collectif des immeubles et ceux permettant la régulation, la programmation du chauffage, le comptage individuel et la répartition des frais de chauffage peuvent bénéficier du crédit d’impôt.

Après le crédit d’impôt, quoi d’autres ???

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TVAAprès le crédit d’impôt, quoi d’autres ???

Après avoir présenté le crédit d’impôt durable, « Quid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement… » et ayant présenté dernièrement l’adoption par le parlement le 21 décembre dernier le passage de la TVA 5,5 % à 7 % s’insérant dans le cadre visant à la réduction du déficit public, «  Au 1er janvier la TVA de 5,5 à 7 % … », la TVA réduite s’applique aussi sur certains travaux entrepris dans les logements de plus de deux ans donnent droit à un taux réduit de TVA.

Cette taxe porte sur l’achat de matériel et les frais de main d’œuvre. Son taux était de 5,5 % en 2011 et passe à 7 % pour les travaux facturés à compter du 1er janvier 2012.

A notre qu’une dérogation peut être obtenue pour le taux de 5,5 %. Le taux de 5,5 % reste applicable aux travaux qui ont fait l’objet d’un devis daté et accepté par les deux parties avant le 20 décembre 2011 et d’un acompte encaissé avant cette date.

La TVA à taux réduit ne porte pas sur les travaux qui, sur une période de 2 ans, remettent à l’état neuf à plus des 2/3 chacun des éléments de second œuvre, planchers non porteurs, installations sanitaires et de plomberie, fenêtres et portes extérieures, installations électriques, cloisons intérieures, systèmes de chauffage, ou plus de la moitié du gros œuvre. 

Conditions d’obtention :

- propriétaire occupant, bailleur ou syndicat de propriétaires,

- locataire, occupant à titre gratuit,

- une société civile immobilière.

Le logement faisant l’objet des travaux est :

- achevé depuis plus de 2 ans,

- une maison individuelle ou un appartement,

- résidence principale ou secondaire.

Les autres conditions impératives :

- seuls les travaux et équipements facturés par une entreprise sont concernés,

- l’entreprise qui vend le matériel et en assure la pose applique directement le taux réduit de TVA.

Quelles applications ?

Pour bénéficier du taux réduit de TVA il faut réaliser :

- des travaux d’isolation thermique ;

- l’amélioration de votre système de chauffage :

• régulation,

• changement de chaudière,

• installation d’un chauffage au bois,

• installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude solaires,

• installation d’une pompe à chaleur pour la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire ;

- l’installation d’un système de production électrique par énergies renouvelables : photovoltaïque, éolien, hydraulique,

- en copropriété, également l’amélioration du système de chauffage.

Exception : TVA réduite à 5,5%

• Pour les abonnements relatifs aux livraisons d’énergie calorifique distribuée par réseau.

• Pour la fourniture de chaleur distribuée par réseau lorsqu’elle est produite au moins à 50 % à partir de sources d’énergies renouvelables ou de récupération (biomasse, géothermie, déchets, etc.).

Pas de TVA réduite

Depuis le 1er janvier 2010, les systèmes de climatisation ne bénéficient plus du taux réduit de TVA. Ils sont donc taxés au taux normal.

eco pret

Autre coup de pouce très utile, l’éco-prêt à taux zéro, issu d’un engagement du Grenelle Environnement. Il permet de financer des travaux de rénovation énergétique sans faire d’avance de trésorerie et sans payer d’intérêts. Un prêt sans intérêts disponible selon deux options possibles, soit un bouquet de travaux, soit des travaux aboutissant à une amélioration de la performance énergétique globale du bâtiment. Il est possible d’y inclure aussi les travaux induits par les travaux éligibles (peinture, électricité...) et les frais d’études.

Obtention de l’éco-prêt :

- propriétaire occupant, bailleur ou une société civile

- éventuellement en copropriété.

Le logement est :

- une résidence principale ou un logement loué ou engager à louer en tant que résidence principale,

- une maison individuelle ou un appartement,

- construit avant le 1er janvier 1990, et aussi, si le choix est d’améliorer la performance globale, après le 1er janvier 1948.

Le prêt est attribué :

- une seule fois par logement

- pour des matériaux et des équipements nécessaires à la réalisation de travaux d’amélioration énergétique du logement, qui répondent à des exigences minimales, et fournis et posés par des professionnels,

- pour des travaux qui doivent être réalisés dans les deux ans qui suivent l’obtention du prêt,

- en complément, pour financer

• les frais liés à la maîtrise d’œuvre (par exemple, un architecte) et d’étude thermique,

• les frais éventuels d’assurance maîtrise d’ouvrage,

• tous les travaux induits, réalisés par un professionnel, indissociables des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique.

Le cumul avec d’autres aides est possible, pour les mêmes travaux :

- avec le crédit d’impôt développement durable si les revenus du foyer fiscal demandeur sont inférieurs à 30 000 € l’avant-dernière année précédent l’offre de prêt, et ceci pour les offres émises à compter du 1er janvier 2012,

- avec un prêt complémentaire développement durable.

A noter que : L’éco-prêt à taux zéro peut aussi être attribué pour la réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif (l’éco-prêt «assainissement» ne peut être cumulé avec l’éco-prêt «travaux»). Pour en savoir plus, adresser au service public d’assainissement non collectif (SPANC) de sa mairie.

Montant et durée :

Le montant du prêt couvre l’intégralité de travaux d’économie d’énergie, ainsi que les services ou travaux associés qui leur sont directement liés.

Pour les bouquets de 2 travaux :

Le montant du prêt est de 20 000 € maximum. Sa durée de remboursement est limitée à 10 ans (cette durée concerne aussi les travaux de réhabilitation des dispositifs d’assainissement individuel).

Pour les bouquets de 3 travaux et l’amélioration de la performance globale :

Le montant du prêt est de 30 000 € maximum. Sa durée maximale passe de 10 à 15 ans en avril 2012. Elle peut être réduite à 3 ans à votre demande.

Attention, les travaux constitutifs d’un bouquet de travaux sont un peu différents dans le cas du crédit d’impôt développement durable (majoration du taux).

Bouquet travaux :

2 travaux ou 3 travaux, au moins à réaliser, dans les catégories de travaux énoncées dans le tableau suivant. Les matériaux et les équipements éligibles doivent répondre aux normes en vigueur et présenter les caractéristiques et performances précisées dans le tableau.

Catégories de travaux éligibles

Caractéristiques et performances

1- Isolation de la toiture

Les travaux doivent conduire à isoler l’ensemble de la toiture

isolants des planchers de combles perdus

R 5 m2 K/W

isolants des rampants de combles aménagés

R 4 m2 K/W

isolants des toitures terrasses

R 3 m2 K/W

2- Isolation des murs donnant sur l’extérieur

Les travaux doivent conduire à isoler au moins 50 % de la surface des murs donnant sur l’extérieur

isolants (par l’intérieur ou par l’extérieur)

R 2,8 m2 K/W

3- Remplacement des fenêtres et des portes-fenêtres donnant sur l’extérieur et remplacement éventuel des portes donnant sur l’extérieur

Les travaux doivent conduire à isoler au moins la moitié des parois vitrées du logement, en nombre de fenêtres

fenêtre ou porte-fenêtre

Uw 1,8 W/m2 K

fenêtre ou porte-fenêtre munie de volets

Ujn 1,8 W/m2 K

seconde fenêtre devant une fenêtre existante

Uw ou Ujn 2,0 W/m2 K

porte donnant sur l’extérieur (uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw1,8 W/m2 K

réalisation d’un sas donnant sur l’extérieur (pose devant la porte existante d’une 2e porte)-(uniquement si réalisé en complément des fenêtres)

Uw ou Ujn 2,0 W/m2

4- Installation ou remplacement d’un système de chauffage (associé le cas échéant à un système de ventilation performant) ou d’une production d’eau chaude sanitaire

chaudière + programmateur de chauffage

à condensation ou basse température, mais seulement en bâtiment collectif quand l’installation d’une chaudière à condensation est impossible)

PAC* chauffage + programmateur de chauffage

CoP3,3

PAC* chauffage + ECS + programmateur de chauffage

CoP3,3

5- Installation d’un système de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable

chaudière bois + programmateur

classe 3 au moins

poêle à bois, foyer fermé, insert de cheminée intérieure

rendement 70%

6 - Installation d’un système de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable

 

capteurs solaires

certification CsTBat, solar Keymark ou équivalente

 

L’amélioration de la performance énergétique globale ouvre l’éligibilité à l’éco-prêt. Les travaux doivent permettre d’atteindre une certaine performance énergétique, modulée selon l’implantation géographique et définie par une étude thermique. Les exigences sont les suivantes :

Consommation du logement avant travaux

Résultat exige

Plus de 180 kWh/m2.an*

au plus 150 kWh/m2 an*

Moins de 180 kWh/m2.an*

au plus 80 kWh/m2 an*

·       modulé selon la localisation du logement (zone climatique et altitude).

Après avoir identifié les travaux nécessaires, faire réaliser des devis et remplir le formulaire type « devis ».  S’adresser à sa banque muni de ce formulaire et des devis relatifs aux travaux retenus.

Une fois le prêt accordé, faire réaliser les travaux dans les 2 ans qui suivent. Il faudra retourner voir la banque à l’issue des travaux, muni du formulaire type « factures » accompagné de toutes les factures.

Les formulaires type « devis » et type « factures », ainsi que leur guide d’utilisation, sont téléchargeables sur le site ecocitoyens.ademe.fr/financer-mon-projet/eco-pret-a-taux- zero

L’éco-prêt à taux zéro, s’il n’est pas suffisant pour couvrir l’intégralité du montant des travaux, peut être complété par un ou plusieurs prêts destinés à l’amélioration de l’habitat, voir la suite :…

Aides de l’Anah, aides des collectivités territoriales, prêts bonifiés... Les organismes et instances qui peuvent aider financièrement à la réalisation d’un projet d’amélioration énergétique d’un logement sont nombreux. Une petite revue de détail s’impose, mais les informations plus complètes seront prises auprès de leurs instances.

anah-subvention-proprietaire-particulier

L’Anah, en direction des propriétaires :

L’Anah octroie des aides destinées :

- à lutter contre l’habitat indigne,

- à adapter le logement à la perte d’autonomie,

- à lutter contre la précarité énergétique,

- à favoriser la réalisation de travaux importants par les bailleurs privés qui s’engagent à respecter des plafonds de loyers - et à privilégier la maîtrise des consommations d’énergie,

- à traiter les copropriétés dégradées.

Dans les secteurs où existent des opérations d’amélioration d’habitat (Opération programmée d’amélioration de l’habitat ou OPAH, Programme d’intérêt général ou PIG), mises en place par une collectivité et l’Anah, les propriétaires peuvent bénéficier d’une assistance gratuite pour leurs travaux d’amélioration de l’habitat (voir www.lesopah.fr).

Etre propriétaire occupant (sous condition de ressources) :

L’Anah apporte des subventions: l’aide complémentaire du programme « Habiter mieux » peut aider à améliorer la performance énergétique du logement. Elle complète les aides de l’Anah pour l’amélioration des logements des propriétaires occupants aux ressources modestes (20 ou 35 % du montant total des travaux). Pour en bénéficier, il faut être accompagné par un organisme reconnu, réaliser des travaux qui permettent d’améliorer d’au moins 25% la performance énergétique du logement et être situé dans un territoire où un contrat local d’engagement contre la précarité énergétique a été conclu. L’aide complémentaire est une prime forfaitaire d’un montant minimum de 1600 € (pouvant être majorée jusqu’à 2100 €).

Etre propriétaire bailleur :

Pour bénéficier d’une aide de l’Anah dès lors que les travaux, indépendamment des améliorations qu’ils génèrent, permettent d’atteindre un certain niveau de performance énergétique (au moins le niveau «E» sur l’étiquette énergie, et même « D » ou « C » en fonction de choix locaux). C’est le principe d’éco-conditionnalité des aides.

www.anah.fr

 

Des aides liées à votre lieu de résidence :

Pour un certain nombre de travaux d’amélioration de la performance énergétique, certaines régions, départements, communes, intercommunalités... peuvent accorder des aides, comme par exemple l’exonération temporaire de la taxe foncière.

Plusieurs organismes tiennent à jour la liste des aides des collectivités territoriales :

- les adil (agences départementales d’information sur le logement) mènent tous les ans une enquête pour recenser les aides aux particuliers en matière d’accession à la propriété, d’amélioration de l’habitat, de maîtrise des dépenses d’énergie et d’adaptation des logements au handicap et au vieillissement ;

- le Cler (Comité de liaison énergies renouvelables) liste les aides des collectivités territoriales pour les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie. Contactez ces organismes et l’Espace le plus proche de chez vous pour savoir comment en bénéficier.

Site www.anil.org , Sitewww.cler.org

 

Exonération temporaire de la taxe foncière :

Conditions d’obtention

La commune où se situe le logement a pris la délibération d’exonération de la taxe foncière. Propriétaire d’un logement et faire réaliser des travaux d’amélioration énergétique donnant droit au crédit d’impôt développement durable.

Le logement a été achevé avant le 1er janvier 1989, mais certains logements neufs peuvent aussi en bénéficier.

Le montant des travaux est supérieur :

- à 10 000 € par logement au cours de l’année précédant l’application de l’exonération,

- ou à 15 000 € par logement au cours des 3 années précédant l’application de l’exonération.

Application

On peut être exonéré du paiement de 50 ou 100 % de la taxe foncière, pendant 5 ans, à compter de l’année suivant celle du paiement total des travaux. À l’issue de ces 5 ans, on ne peut bénéficier à nouveau de l’exonération avant 10 ans.

Les démarches

Se renseigner auprès de sa mairie. Pour bénéficier de l’exonération, faire les démarches nécessaires auprès du centre des impôts de la commune où se situe le logement.

Site vosdroits.service-public.fr

 

Des prêts pour l’amélioration énergétique :

Les prêts sur le Livret développement durable :

Avec la mise en place du Livret de développement durable depuis le 1er janvier 2007, les banques doivent proposer des prêts spécifiques pour financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements.

Les travaux éligibles sont les mêmes que pour le crédit d’impôt, mais les prêts couvrent tous les frais, y compris l’installation. Ils peuvent être demandés pour une résidence principale comme pour une résidence secondaire, en individuel ou en collectif. Les conditions du prêt sont fixées par l’organisme financier. Il lui faut remettre une fiche type, remplie avec le ou les professionnels devant réaliser les travaux. Cette fiche type est téléchargeable sur le site ecocitoyens.ademe.fr/financer- mon-projet/renovation/eco-pret-et-autres.

 

Le prêt d’accession sociale (PAs)

Son obtention dépend des ressources, de la région où habite le demandeur et du nombre de personnes composant le ménage. Se renseigner sur ce prêt auprès des établissements de crédit, dans le cadre de réaliser des travaux d’amélioration ou d’économies d’énergie. Ce prêt peut couvrir jusqu’à 100 % de leur coût.

 

Le prêt d’épargne logement

Dans le cadre d’un plan d’épargne logement ou un compte épargne logement arrivé à échéance, on peut bénéficier d’un prêt pour l’achat ou la rénovation de l’habitat.

 

Le prêt à l’amélioration de l’habitat

Dans le cas d’allocations familiales et sous conditions de ressources, on peut bénéficier de ce prêt qui concerne, entre autres, les travaux d’amélioration et d’isolation thermique. Il peut couvrir 80 % de leur montant (montant plafonné). Pour plus d’informations, s’adresser à la caisse d’allocations familiales (CAF). .

 

Les prêts des collectivités territoriales, des caisses de retraites...

Certains de ces organismes peuvent proposer des prêts intéressants ou des offres particulières. Se renseigner auprès d’eux pour plus d’informations.

 

Les prêts des distributeurs d’énergie, des professionnels du chauffage et de l’isolation

La plupart des distributeurs d’énergie, certains professionnels de matériel de chauffage ou d’isolation peuvent proposer des prêts intéressants ou des offres particulières. Se renseigner auprès d’eux pour plus d’information.

Dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), les fournisseurs et distributeurs d’énergie doivent permettre à leurs clients, par exemple en leur octroyant des prêts bonifiés, de réaliser des économies d’énergie.

Les fournisseurs d’énergie (fioul domestique, gaz, électricité...) et les distributeurs (stations services...) ont vocation à participer à l’effort de réduction de la consommation d’énergie.

Ils sollicitent les particuliers pour les inciter à adopter des technologies efficaces et à s’équiper de matériels performants leur permettant de réduire leurs consommations (électroménager performant, isolation, matériel de régulation du chauffage, chauffe-eau solaires, pompes à chaleur...). Afin d’aider les personnes à financer ces investissements de réduction des consommations d’énergie et répondre ainsi aux obligations que leur fixe l’État dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie, certains distributeurs et fournisseurs proposent des incitations financières : prime pour l’acquisition d’un équipement, aides aux travaux, services de pré-financement, diagnostic gratuit... des certificats d’économies d’énergie sont alors alloués à ces acteurs économiques en contrepartie de ces actions. S’ils ne remplissent pas leurs obligations dans un certain délai, ils devront s’acquitter d’une pénalité.

 

Des incitations spécifiques :

En direction des bailleurs

La contribution du locataire aux travaux d’économies d’énergie

Dans le cas de travaux d’amélioration énergétique dans un logement en location, le propriétaire peut demander au locataire une contribution aux travaux d’économie d’énergie, perçue en même temps que le loyer : Pour cela, il faut engager une concertation préalable avec le locataire sur le contenu des travaux, leur efficacité prévue, la durée et le montant de sa contribution.

Les travaux engagés doivent permettre de réduire les charges pour le locataire et faire partie d’au moins deux des catégories de travaux éligibles définis par la réglementation 

Travaux éligibles détaillés sur le site ecocitoyens.ademe. fr/financer-mon-projet/renovation/contribution-du-locataire-aux-travaux-deconomies-denergie

Son montant sera de 10 à 20 € par mois selon le nombre de pièces (logement construit avant le 1er janvier 1948) ou limité à 50% des économies mensuelles estimées après travaux (logement construit après le 1er janvier 1948).

Cette contribution est fixe et non révisable.

Le dispositif scellier pour certains cas de rénovation

Depuis le 1er janvier 2012, la réduction d’impôt est réservée aux logements énergétiquement performants, c’est à dire qu’elle n’est accordée qu’aux logements pour lesquels le contribuable justifie d’un niveau supérieur de performance énergétique globale : logements neufs « BBC 2005 » ou logements anciens rénovés bénéficiant du label « BBC Rénovation », du label « HPE Rénovation » ou respectant au moins deux exigences de performance énergétique sur quatre équipements ou matériaux, dans des conditions définies par l’arrêté du 5 mars 2012.

 

En direction de l’habitat collectif

Si la copropriété effectue des travaux d’économies d’énergie ou installe des équipements collectifs utilisant des énergies renouvelables, on peut bénéficier d’aides spécifiques. Pour connaître les modalités des aides ADEME pour l’habitat collectif, se renseigner auprès de la direction régionale de l’ADEME concernée.

Il existe certaines modalités d’application spécifiques à l’habitat collectif pour le crédit d’impôt développement durable et la TVA à taux réduit. Le crédit d’impôt développement durable s’applique aussi (voir p. 16) aux équipements réservés à l’habitat collectif (gros appareils de chauffage collectif, équipements collectifs de programmation, de régulation et de comptage des frais de chauffage, chauffe-eau solaire collectif, chaufferie bois, production collective de chaleur ou d’eau chaude sanitaire géothermiques, raccordement à un réseau de chaleur) aux taux précisés p. 12-13.

En tant que copropriétaire, vous pouvez percevoir le crédit d’impôt : votre syndic vous fournit une attestation précisant votre quote-part du prix d’acquisition des équipements installés et la date du paiement des travaux

à l’entreprise qui les a réalisés. Conservez précieusement cette attestation. La TVA à taux réduit, en collectif, ne s’applique qu’à la pose pour le gros appareillage de chauffage collectif et les équipements permettant la régulation, la programmation du chauffage, le comptage individuel et la répartition des frais de chauffage. Elle s’applique à la fourniture et à la pose des équipements utilisant les énergies renouvelables.

 

Dans le neuf, construire des logements très économes en énergie est l’un des objectifs du Grenelle Environnement. Des aides sont disponibles pour équiper votre nouveau logement en utilisant les énergies renouvelables et soutenir votre projet de construction d’un bâtiment basse consommation.

À partir de 2013, tous les logements neufs devront, pour satisfaire à la réglementation thermique, consommer moins de 50 kWh/m2 par an. Les aides financières devront donc évoluer à compter de cette date.

En 2012, vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt développement durable pour certains équipements dans les constructions neuves. À compter du 1er janvier 2013, ce dispositif ne sera pas reconduit pour les logements neufs. À cette date, la nouvelle réglementation thermique RT 2012 imposera une efficacité énergétique importante aux bâtiments neufs à usage d’habitation.

Une date à retenir

À compter du 1er janvier 2013, le crédit d’impôt développement durable est supprimé pour les dépenses afférentes

à un logement achevé depuis moins de deux ans.

Le logement devra donc avoir été achevé avant le 1er janvier 2011 pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt à compter du 1er janvier 2013.

Le crédit d’impôt peut être accordé dans le neuf pour l’achat de matériels utilisant les énergies renouvelables pour la production de chaleur et d’électricité (solaire, éolien, hydraulique, bois ou autre biomasse), de pompes à chaleur et d’équipements de raccordement à un réseau de chaleur. Voir article « Quid du crédit d’impôt 2012 pour financer la performance énergétique de son logement… »

pret-taux-zero-plus-logo

Pour être propriétaire le PTZ+ :

Le prêt à taux zéro+ est sans intérêts, plus avantageux si vous optez pour un logement dont le niveau de performance énergétique est certifié par l’obtention du label «bâtiment basse consommation, BBC 2005 ». Prêt sans intérêts et sans frais de dossier. Il est modulable en fonction des revenus, du nombre de personnes composant le ménage, de la zone de localisation du logement et de sa performance énergétique.

Il ne faut pas confondre le PTZ+ qui aide à acquérir un logement et l’éco-prêt à taux zéro qui aide à rénover un logement existant.

Conditions d’obtention

- Ne pas être propriétaire de sa résidence principale au cours des deux dernières années*,

- si les revenus n’excèdent pas un plafond fonction de la localisation du logement et de la composition du ménage. Ce plafond de revenus varie ainsi de 26 500 € (logement en zone B2 ou C avec un seul occupant) à 139 200 € (logement en zone A avec 8 occupants ou plus).

* sauf titulaire d’une carte d’invalidité correspondant au classement dans la 2e ou 3e catégorie, bénéficiaire de l’allocation adulte handicapée ou de l’allocation d’éducation spéciale, victime d’une catastrophe ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive sa résidence principale.

Le logement sera:

- la résidence principale occupée au moins 8 mois par an,

- une maison individuelle ou un appartement, Il s’agit:

- d’un logement à construire,

- d’un logement neuf jamais occupé**,

- d’un local non destiné à l’habitation, aménagé en logement,

- d’un logement existant, mais seulement pour les locataires du parc social qui acquièrent leur logement.

** à compter du 1er juin 2012, les logements qui font l’objet d’une remise à neuf au sens de la TVA sont éligibles au PTZ+

Ce prêt ne peut faire l’objet que d’une seule demande par ménage.

Montant et durée

Son montant est calculé en appliquant un pourcentage au coût de revient TTC de l’opération (hors frais de notaire et droits d’enregistrement), dans la limite d’un plafond et ne peut excéder le montant du ou des autres prêts d’une durée supérieure à deux ans concourant au financement de l’opération. Il dépend de la localisation du logement, de son niveau de performance énergétique et de son caractère neuf ou ancien.

Logement

Zone A

Zone B1

Zone B2

Zone C

Neuf, avec le label BBC 2005

38 %

33 %

29 %

24 %

Neuf, sans le label

26 %

21%

16 %

14 %

Existant, parc social *

10 %

* le prix de vente doit être inférieur de 35% au prix de l’évaluation des Domaines.

Sa durée de remboursement est comprise entre 8 et 25 ans et est fonction des revenus de l’emprunteur : plus ses revenus sont élevés, plus cette durée est courte.

L’occupation du logement

- Le logement qui a bénéficié du prêt doit être occupé par l(les)’emprunteur(s) comme résidence principale au plus tard 1 an après son achat ou son achèvement, sauf si l’achat a été fait pour être occupé par l’emprunteur à son départ en retraite (sous réserve que ce départ intervienne au plus tard 6 ans après l’achat ou l’achèvement du logement), 

- en cas de mutation professionnelle, de divorce, de dissolution de Pacs,

- en cas d’invalidité, de chômage sur plus d’un an (justificatifs exigés).

La démarche est la suivante, contacter sa banque qui appréciera les garanties de remboursement. Les documents à fournir sont notamment les avis d’imposition des 2 dernières années, éventuellement un justificatif de l’obtention du label BBC 2005, un bail et la ou les dernière(s) quittance(s) de loyer (ou éventuellement un justificatif d’hébergement). Pour des renseignements supplémentaires ou pour faire établir un plan de financement, consulter une ADIL ou les établissements de crédit conventionnés.

Habiter mieux

Le dispositif Scellier :

Destiné aux investisseurs et encourage l’achat de logements dont le niveau de performance énergétique est certifié par l’obtention du label «bâtiment basse consommation, BBC 2005 ».

Il permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu pour l’achat d’un logement destiné à la location. (entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012) Pour mieux connaître ce dispositif, consulter une ADIL, les sites www.anil.org ou vosdroits.service-public.fr.

Pour en bénéficier, il faut être fiscalement domicilié en France. On ne peut en bénéficier que pour l’achat ou la construction d’un seul logementdans une même année par foyer fiscal. On peut être une personne physique ou une SCI* soumise à l’impôt sur le revenu.

Le logement doit être

- neuf, porteur du label BBC 2005 **,

- loué non meublé comme résidence principale pendant au moins 9 ans, sous plafond de loyers,

- situé dans certaines zones du territoire ***,

Il peut être

- acheté neuf ou en l’état de futur achèvement,

- construit par le contribuable, transformé (locaux transformés en logements), réhabilité ou remis à neuf ****.

* SCI, société civile immobilière.

** pour un logement existant, voir page 31

*** zones A, B1 et B2 de l’arrêté du 29 avril 2009.

**** le champ des logements éligibles a été légèrement étendu par la loi de finances pour 2012, il ne s’agit alors que des logements pour lesquels la demande de permis de construire a été déposée après le 1er janvier 2012.

Le locataire :

- ne doit pas faire partie de votre foyer fiscal,

- doit habiter le logement au plus tard 1 an après l’achat ou l’achèvement des travaux.

Le montant :

- est accordé dans la limite de 300 000 € par logement pris en compte, dans la limite d’un prix au m2.

Les taux sont de :

13% pour les permis de construire déposés à compter du 1er janvier 2012 *. L’avantage fiscal peut être renforcé si les revenus du locataire sont inférieurs à des plafonds de ressources, et que le loyer se situe en dessous de plafonds spécifiques au «Scellier intermédiaire».

Par ailleurs, le taux du complément de réduction d’impôt accordé aux investissements dont la location reste consentie dans le secteur intermédiaire après la période initiale de l’engagement de location est de 4 % du prix de revient du logement par période triennale.

Dans les mêmes conditions, on peut bénéficier de la réduction d’impôt Scellier pour la souscription des parts de SCPI **.

* pour les permis de construire déposés avant le 31 décembre 2011, voir l’article 199 septvicies du code général des impôts et le rescrit (RES n° 2012/4(FP)), publié le 14 février 2012 sur le « portail fiscal » (impots.gouv.fr) pour les taux applicables.

** SCPI société civile de placement immobilier.

L’art de bâtir avec le bioclimatisme …

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Golden PalaceL’art de bâtir avec le bioclimatisme …

Concevoir bioclimatique, c’est renouer avec l’art de bâtir en symbiose avec l’environnement, la nature, le site d’implantation de la maison, la course du soleil. C’est recouvrer quelques règles de bon sens.

L’art de bâtir bioclimatique est l’architecture probablement la plus ancienne, car la 1ère notion tient compte de l’utilisation de matériaux locaux, mais aussi de la volonté de se protéger des contraintes climatiques, ainsi que des recours à des systèmes ingénieux pour améliorer le confort, habitations troglodytes ou vernaculaires, etc. Hors avec le 20 XXème siècle, l’architecture s’est modifiée s’éloignant quelque peu de son environnement. Le retour vers des concepts d’habitat bioclimatique est inévitable en regard de la difficulté dans les prochaines années à accéder à l’énergie primaire face et son coût qui sera sans cesse croissant, l’architecture bioclimatique permet de résoudre en partie cette problématique. L’enjeu est donc de proposer des habitations confortables et éco­ nomes énergétiquement en utilisant au maximum les ressources disponibles à proximité (ressources matérielles, main­ d’œuvre, valeurs culturelles également). 

Ayant présenter plusieurs pages consacrées aux différentes solutions pour une meilleure efficacité énergétique, solutions architecturales pour  un habitat durable, 7 grands principes fondent la définition du bioclimatisme, … :

1. Capter

Il faut pouvoir profiter de l’énergie solaire en hiver et s’en protéger efficacement en été. Pour les logements, le principe est d’ouvrir largement au sud et dans une moindre mesure dans les autres orientations (étude de l’orientation des ouvertures et de leurs dimensions).

2. Conserver

Au plus les déperditions sont réduites, au plus la conservation de la chaleur se fera facilement, ce qui marque l’intérêt pour une bonne isolation, sans ponts thermiques, et une bonne étanchéité. La conservation de la chaleur concerne tant la chaleur qui découle de l’ensoleillement, d’apports internes ou du système de chauffage. Cela révèle l’intérêt d’orienter les pièces selon leur fonction et de créer des zones d’ambiances thermiques différenciées.

3. Stocker

La capacité d’accumulation des matériaux du bâtiment permet de stocker en plus ou moins grande quantité la chaleur captée lorsqu’elle n’est pas nécessaire, dans le but de la restituer à un moment plus propice (cela reflète l’intérêt d’avoir de l’inertie). Stocker participe à minimiser les écarts de température intérieure entre le jour et la nuit et à augmenter le confort thermique dans le logement. C’est surtout la présence d’inertie au niveau des dalles de plancher, des murs intérieurs, etc. qui permet ce stockage.

4. Distribuer

La notion de distribuer doit être vu comme une homogénéisation de la température, évitant les surchauffes des pièces exposées au sud et transférant cette chaleur excédentaire vers les pièces au nord. L’effet de cheminée joue un grand rôle dans la distribution de l’air au sein d’un logement. Par ailleurs, l’installation de plus en plus fréquente de systèmes de ventilation double flux performants permet, outre le renouvellement de l’air hygiénique, l’homogénéisation des températures dans l’ensemble du logement. La distribution doit être fonction des pièces et de leur occupation.

5. Protéger

La stratégie de « se protéger » se décline envers tous les extrêmes du climat, vents, précipitations, grands froids et canicules. Parmi ces extrêmes, seule la réponse aux canicules est plus complexe, et doit être nuancée. Il faut se protéger des surchauffes en été tout en gardant une luminosité et visibilité suffisante. (Voir plus loin, au point Protections solaires.)

6. Dissiper

Le rafraichissement par la ventilation naturelle permet de dissiper les surchauffes. Il peut s’établir sur différentes bases : les différences de pressions du vent entre façade ou encore les gradients de température. Elle se retrouve sous différentes formes : ventilation unilatérale, ventilation transversale ou en produisant un effet de cheminée. Disposer d’ouverture en partie supérieure du bâtiment (par exemple au dessus de la cage d’escalier) permet d’assurer un refroidissement naturel efficace durant la nuit

7. Minimiser

Il faut minimiser les gains internes pouvant causer des surchauffes notamment en été. La densité d’occupation de locaux ou encore ses équipements en sont à l’origine. Favoriser l’éclairage naturel et choisir des luminaires performants permettent de diminuer l’impact des équipements.

L’architecture bioclimatique utilise le potentiel local (climats, matériaux, main­d'œuvre...) pour recréer un climat intérieur respectant le confort de chacun en s’adaptant aux variations climatologiques du lieu. Elle rétablit l’architecture dans son rapport à l’homme et au climat. C’est pourquoi on ne peut définir une unique typologie de l’architecture bioclimatique : il y en a autant que de climats. Ceci est d’autant plus vrai que le confort de chacun se déplace avec les conditions climatologiques. L’architecture bioclimatique passe donc inévitablement par une excellente connaissance de son environnement.

L’intégration du bâtiment dans son environnement est le premier fondement de l’architecture bioclimatique: il est indispensable d’avoir une parfaite connaissance des vents dominants, de la radiation solaire incidente et des masques solaires voisins, des risques d’inondations, de la végétation environnante et des objectifs de confort... Faut­il se protéger du vent dominant ? Peut­on en tirer parti ? A­t­on besoin de gains solaires ? Si oui, comment trouver un juste milieu entre ces derniers et la limitation des risques de surchauffe? Une construction sur pilotis est­elle nécessaire contre les risques d’inondation ? La réponse à ces questions permettra d’optimiser la forme géométrique du bâtiment, son implantation, la position et le type d’ouvertures ou encore l’aménagement intérieur. L’implantation du bâtiment doit aussi tenir compte de son impact futur sur l’environnement immédiat.

L’architecture bioclimatique impose également des bases de conception :

– Utiliser des matériaux de construction locaux : le coût sera plus faible, la main­d’œuvre plus adaptée tant au niveau de la construction que de l’entretien.

– Les revêtements de façade influent sur le rayonnement thermique.

– Faut­il valoriser l’inertie thermique ?

– Faut­il isoler le bâtiment?

– Comment gérer les radiations solaires ?

– Comment exploiter la ventilation naturelle ?

– La valorisation de l’énergie solaire et/ou éolienne et/ou biomasse pour la production d’énergie (électrique ou thermique) fait aussi partie du concept de bioclimatisme. Elle tire parti de la nature et limite les problèmes d’accès à l’énergie ainsi que l’impact global sur l’environnement.

Tous ces principes de conception sont à adapter suivant les contraintes climatiques, socio­économiques et architecturales. Malgré tout, une excellente conception du bâtiment peut devenir dérisoire si l’usage qui en est fait est en contradiction avec la réflexion globale du projet. C’est là que le rôle de l’occupant intervient. Si tout est mis en œuvre pour limiter les risques de surchauffe, l’occupant se doit de limiter la dissipation de chaleur interne. De ce fait, les appareils de cuisson ou autres équipements producteurs de chaleur (compresseur des réfrigérateurs ou d’appareils de climatisation) doivent être impérativement disposés à l’extérieur des zones de vie. Un comportement responsable influera sur le choix de luminaires

(influence de l’éclairage naturel, basse consommation si possible) et de tout appareil électrique : une stratégie de développement durable est à adopter à tous les niveaux. Le bon fonctionnement du bâtiment quant à lui nécessite une sensibilisation : utilisation des protections solaires et de la ventilation naturelle si celles­ci ne sont pas automatisées, entretien du bâtiment et des équipements...

Deux stratégies sont à adopter suivant les besoins :

– La stratégie du chaud consiste à capter l’énergie solaire et la stocker dans la masse pour un déphasage et un écrêtage des pics de température. La redistribution de cette chaleur se fait lorsque les températures extérieures sont plus faibles que les températures intérieures désirées.

– La stratégie du froid consiste à se protéger des apports solaires, adopter des solutions passives de refroidissement par humidification ou ventilation naturelle et limiter les charges internes.

Les résultats attendus sont difficilement quantifiables économiquement ou énergétiquement car ce n’est qu’au cas par cas que l’on peut les évaluer.

Une architecture bioclimatique permet de se passer ou de limiter toute consommation d’énergie annexe, notamment le recours à la climatisation, à la ventilation mécanique, à l’éclairage artificiel, ceci avec un très faible surcoût à la construction. L’exploitation de l’énergie solaire permet également de chauffer l’eau (systèmes thermiques) ou produire de l’électricité (systèmes photovoltaïques) par exemple pour le pompage d’eau, l’éclairage ou la production de froid pour le stockage de nourriture.

Outre des phénomènes objectifs, c’est toute une série de phénomènes subjectifs que le bioclimatisme apporte. Si c’est une consommation énergétique que l’on économise, c’est une ambiance intérieure, une qualité architecturale, un confort visuel, thermique ou acoustique que l’on valorise.

L’architecture bioclimatique permet de retrouver les principes de construction d’antan et de les adapter aux progrès effectués en la matière. L’efficacité de tous ces concepts est reconnue et prouvée et permet de proposer des bâtiments exemplaires en termes d’architecture, de confort, d’efficacité énergétique et environnementale. Elle valorise en outre les cultures et traditions locales en dégageant une architecture spécifique à chaque région du monde. Plus que de l’architecture, c’est tout un paysage qui est travaillé car l’intégration optimale des bâtiments par le choix des matériaux ou l’implantation d’un quartier respecte le lieu. Finalement, elle s’inscrit dans un cadre global de développement durable.

MACHines - 13 Avril, 2012 - 1 Juillet, 2012 - Centre des arts

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MACHines - 13 Avril, 2012 - 1 Juillet, 2012 - Centre des arts

Rendez-vous à l’échelle d’un presque continent, tend à rendre compte de la diversité mais aussi du caractère prolifi que de la création contemporaine outre-Atlantique.

Associé à Elektra, festival international d’art numérique à Montréal, le Centre des arts propose une sélection pancanadienne d’artistes dont le propos interpelle l’humain dans sa relation ambiguë avec les technologies qu’il conçoit. What we can’t do ourselves, will be done by machines which we will invent. Silence - John Cage « Ce que nous ne pouvons concevoir par nous-mêmes, sera fait par les machines que nous inventerons». D’emblée, la complexité des rapports est posée et cette phrase du célèbre compositeur américain prend tour à tour la forme de préfi guration ou d’avertissement. Présentes au quotidien, elles deviennent un paysage à part entière, convoquant tour à tour l’imaginaire et de nouveaux possibles... mais aussi au- delà des représentations, révèlent aussi les artifi ces et les limites du voyage, ce petit détail qui dit l’illusion, le quotidien.

L’exposition « MACHines », c’est aussi une référence à la vitesse de propagation que l’on utilise notamment pour le son. « Mach », c’est une double référence aux domaines des sciences et de la perception, ce qu’il est possible d’évaluer dès lors qu’il s’agit d’éprouver un son, soit par sa résonance - l’ouïe -, soit par ses vibrations - le corps entier. Ce double propos convoque la question sonore mais aussi technologique, comme une interface possible entre le corps et son environnement. Une vision néoromantique, où l’homme ne maîtrise plus ce qu’il a généré, en proie à des émotions d’une nature nouvelle, avec au programme, des installations numériques et sonores, des MACHines à visualisation, à rêves, des MACHines à disparition des souvenirs.

Elektra est une manifestation culturelle montréalaise présentant des oeuvres et des artistes qui allient musique électronique de pointe et création visuelle issue des nouvelles technologies (l’animation, l’installation et la robotique). Elektra crée des liens entre les médiums de création comme la musique, la vidéo, le cinéma, le design, le jeu et l’installation sonore ou interactive en conjonction avec les plus récentes technologies numériques. Co-commissariat ELEKTRA/CDA en partenariat avec le Centre culturel canadien Edition d’une publication spécifi que. Une collection conçue et dirigée par le CDA.

MACHines

du 13 avril au 1er juillet 2012

Exposition en entrée libre

du mardi au vendredi de 11h à 19h

le samedi de 14h à 19h

le dimanche de 14 h à 18h

Centre des arts

12/16, rue de la Libération

95880 Enghien-les-Bains

tél : 01 30 10 85 59

http://www.cda95.fr/fr/content/machines

MACHines-OOOO_Dcmnttn.jpg© P.Wickramasinghe

 

Crédits photographique photo1 © S.Jones


Léonard de Vinci - L'énigme de "La Belle Princesse" - SAMEDI 5 MAI 2012 À 20.45 - ARTE

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Leonard-de-Vinci---L-enigme-de--La-Belle-Princesse--.jpgLéonard de Vinci - L'énigme de "La Belle Princesse" - SAMEDI 5 MAI 2012 À 20.45 - ARTE

Apparu dans une vente aux enchères, un petit portrait d’une jeune femme est aujourd’hui attribué à Léonard de Vinci. Enquête sur une fascinante énigme.

Il y a une dizaine d’années, un marchand d’art, Peter Silverman, repère un dessin d’un artiste allemand inconnu du XIXe siècle au cours d’une vente aux enchères chez Christie’s. L’enchère atteignant près de 22 000 dollars, il renonce à l’acquérir mais ne peut se défaire de l’impression que ce dessin a l’air plus ancien. Neuf ans plus tard, Silverman se voit proposer à nouveau le tableau. Cette fois, il n’hésite pas, il l’achète et cherche à savoir ce qui se cache derrière ce dessin.

VRAI OU FAUX ?

Le réalisateur retrace l’histoire de ce tableau énigmatique, examiné par les plus grands spécialistes du monde de l’art. Il se lance dans une véritable enquête policière pour percer le mystère de cette œuvre. Qui était cette jeune femme représentée sur le tableau ? D’où vient-elle ? Et si elle vivait à la même époque dans la même ville que Léonard de Vinci, ne serait-ce pas une preuve que le tableau pourrait être un portrait oublié du grand peintre italien ? Les experts consultés vont chercher des indices, analyser en profondeur les couches de pigment, reconstituer l’exécution de l’œuvre à partir des matières utilisées, et tenter de lever le voile sur l’identité du modèle et l’origine de ce portrait.

Pour comprendre également ce qui est en jeu dans cette découverte, David Murdoch revient aussi sur d’autres cas semblables, lorsque des tableaux reconnus se sont avérés être des faux, et des faux être des vrais. Une investigation scientifique et artistique haletante avec, au final, l’authentification d’une nouvelle œuvre de Léonard de Vinci ?

DOCUMENTAIRE DE DAVID MURDOCK (ETATS-UNIS, 2011, 52MN)

PRODUCTION : NATIONAL GEOGRAPHIC TELEVISION

EN ASSOCIATION AVEC NOVA/WGBH BOSTON ET ARTE France

 

SUIVI À 21.35

LA JOCONDE DÉVOILÉE

DOCUMENTAIRE DE KLAUS T. STEINDL (ALLEMAGNE/AUTRICHE, 2012, 53 MN)

La Joconde n'a pas encore livré son plus grand secret : qui était « Mona Lisa » ? De nouvelles techniques d’analyse picturale pourraient le révéler.

Léonard de Vinci n'a laissé aucune esquisse préparatoire du portrait de la jeune femme vêtue de sombre, sans aucun bijou, au mystérieux sourire et au regard pénétrant. Sous la surface de la peinture où ne transparaît aucun trait de pinceau, elle semble un être de chair et de sang incroyablement vivant. L'artiste l'a-t-il peinte d'un seul élan, ou en plusieurs années de travail minutieux ? Et surtout : qui était le modèle ?
À ce jour, deux hypothèses coexistent. La plus connue est celle du biographe Giorgio Vasari, reprise aujourd'hui par l'historien d'art Giuseppe Pallanti, qui voit dans ce portrait celui de Lisa, l'épouse de Francesco del Giocondo, négociant en soies à Florence, lequel aurait commandé l'oeuvre en 1503. Cependant, une note du chroniqueur Antonio de Beatis datée de 1517 et citant Vinci lui-même, indique qu'il s'agit d'une commande de Julien de Médicis. L'historien Roberto Zapperi s'en inspire pour conclure que derrière "Mona Lisa" se cache Pacifica Brandani, qui avait eu du commanditaire un fils illégitime. Les analyses scientifiques auxquelles le musée du Louvre a soumis son bien le plus précieux, éclairage infrarouge, rayons ultraviolets ou spectroscopie Raman entre autres, permettent-elles de trancher ?

Pensée du Jour

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Rene-Huyghe.jpgPensée du Jour

« L’ivresse du seul progrès matériel nous a fait oublier que nous possédons une âme. »

René Huyghe  1906 - 1997

1WTC dans la Skyline de New York…

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1-WTC-.jpg1WTC dans la Skyline de New York…

Depuis le 30 avril, une tour s’est élevée au dessus de l’horizon New-Yorkais, située au sud de l’île de Manhattan (Lower Manhattan), appelé Ground zero, à l’emplacement du World Trade Center anéanti lors des attentats du 11 septembre 2001.

Le maire Michael Bloomberg y voit comme un symbole et le "témoignage de la force et de la détermination des New-Yorkais, et de notre foi dans une ville qui ne cesse de monter". "Aujourd'hui notre ville a un nouveau gratte-ciel le plus haut, et un nouveau sens d'un avenir radieux", a-t-il annoncé, en complimentant les équipes de construction.

Une tour qui s’élevera à 1 776 pieds, faisant référence à l’année d’indépendance des États-Unis, soit 541 mètres et offrira 240.000 m2 de bureaux. Elle sera dominée par une antenne de 124,3 mètres qui en fera celle la plus haute du monde. Par ailleurs, l’organisation des bâtiments permettra d’obtenir une illumination des emplacements des deux anciennes tours. Le mémorial sera situé sous terre, où un musée sera créé en mémoire des victimes. À l’emplacement des deux anciennes tours seront construits deux grands bassins d’où coulera de l’eau et sortira de la lumière. Le mémorial pourra être atteint depuis le One World Trade Center.

Les travaux, débutés en avril 2006, devraient s’achever en 2013. La tour sera composée de 108 étages.

La 1 WTC, d’une structure de verre et d’acier, dont l’assise sera constitué d’une ossature béton armé, conçue pour résister aux camions piégés.

À l’intérieur de la tour s’installeront des bureaux, un accès direct au mémorial, mais aussi un restaurant et un observatoire sur les étages les plus élevés.

Sous-sol : garage et transport

Rez-de-chaussée : hall d’entrée

1er-19e étages : base renforcée (étages non occupés, excepté par le Lobby)

20e-63e étages : bureaux

64e étage : Sky lobby

65e - 88e étages : bureaux

89e et 90e étages : équipement de transmission

91e - 100e étages : étages techniques

100e - 101e étages : restaurant

102e étage : panorama

103e - 108e étages : étages techniques

Toit : second panorama

C’est donc dans l’après-midi du 30 avril que les 1250 pieds de l’empire State Building ont été dépassés par une poutre métallique du 1 WTC devenant ainsi l’édifice le plus haut de New York. Une circonstance symbolique, qui se dresse dans la partie nord-ouest du site dévasté il y a 10 ans, à proximité immédiate du mémorial du 11-Septembre rendant hommage aux quelque 3.000 morts des attentats du 11-Septembre, mais aussi un signal fort puisqu’elle sera visible à des kilomètres à la ronde, jusqu'à la tour de contrôle de l'aéroport de La Guardia.

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Un nouveau World Trade Center qui redéfinit l’horizon de New York, en réaffirmant la prééminence du centre-ville de Manhattan comme un centre d'affaires tout en établissant une nouvelle icône architecturale pour la ville.

Conçu par le célèbre architecte David Childs, de Skidmore, Owings et Merrill, LLP, One World Trade Center intègre de nouvelles normes architecturales et environnementales, la fixation d'un nouveau niveau de responsabilité sociale dans la conception urbaine.

Une tour appelée ‘’freedom’’ et rebaptisée ‘‘1 WTC’’ aux angles taillés et profilés, répondra aux enjeux environnementaux en obtenant la certification LEED Or, traduisant ainsi  par des dépenses énergétiques plus faibles, des frais d'exploitation réduits, un accès à la lumière naturelle à travers le plancher aux fenêtres vitrées et de l'air hautement filtré.

Une conception ultra-moderne mêlant l’innovation architecturale un mélange innovant de l'architecture, structurelle afin d’accroître sécurité et durabilité. La simplicité de la construction et la clarté de ses contours forment une unité intemporelle, qui étend la longue tradition des gratte-ciels New Yorkais. One World Trade Center sera un nouveau point de repère visuel pour New York et les États-Unis.

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Sa structure est conçue autour d'une base solide, béton et acier tramé redondant constitué de cadres et poteaux reliés par un assemblage de soudage et boulonnage. Une alliance matérielle pour rompre les effets du cisaillement avec un cadre prêtant une grande rigidité tout en offrant une colonne sans travées intérieures pour un maximum de flexibilité.

Grâce à des collaborations inédites avec les leaders technologiques, l'équipe de design One World Trade Center a utilisé les dernières méthodes pour maximiser l'efficacité, réduire les déchets et la pollution, économiser l'eau, améliorer la qualité de l'air et réduire les impacts de la conception.

Profitant de la prochaine génération de sources d'énergie innovantes, telles que la cogénération et des piles à combustible, One World Trade Center établira une nouvelle norme de conception.

 

Le DPE imposé pour les centres commerciaux …

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performance energetiqueLe DPE imposé pour les centres commerciaux …

L’arrêté du 18 avril 2012 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les centres commerciaux existants proposés à la vente ou à la location en France métropolitaine qui entrera en vigueur dès le 1er juillet 2012 définit l’obligation aux centres commerciaux de France métropolitaine d’établir un diagnostic de performance énergétique, DPE, lorsque ceux-ci sont mis en vente ou en location.

Un DPE s’appliquant aux parties communes et privatives des centres commerciaux pourvues d'un mode commun de chauffage, de refroidissement ou de production d'eau chaude sanitaire, auxquelles des énergies communes sont délivrées par le gestionnaire de l'ensemble immobilier.

Le diagnostic de performance énergétique comporte les éléments suivants :


1. L'identification du bâtiment abritant le centre commercial, la surface thermique des parties communes considérées ainsi que la surface commerciale contractuelle des parties privatives considérées. Ce descriptif est établi selon l'annexe 2.1 du présent arrêté.


2. L'indication des énergies utilisées ainsi qu'un descriptif des caractéristiques thermiques et géométriques du bâtiment ou de la partie de bâtiment et des équipements énergétiques, y compris les équipements installés à demeure utilisant ou produisant des énergies d'origine renouvelable. Ce descriptif est établi selon les annexes 2.2 et 2.3 du présent arrêté.


3. a) Par usage, la moyenne annuelle des quantités d'énergie commune finale nécessaires à l'éclairage, au chauffage, à la production d'eau chaude sanitaire, au refroidissement, aux transports mécaniques et aux autres usages, établie selon l'annexe 3.1.
Cette moyenne est déterminée sur la base des relevés de consommation du bâtiment ou de la partie de bâtiment considérée des trois dernières années précédant le diagnostic ou sur les trois derniers exercices approuvés ou, à défaut, sur la durée effective de consommation pendant les trois années précédant le diagnostic ou, à défaut, sur la base de la dernière année précédant le diagnostic.


Dans le cas où la segmentation par usage des quantités d'énergie commune finale n'est pas disponible, les moyennes sont indiquées par type d'énergie.


Les informations données sur les quantités d'énergie le sont dans l'unité qui a présidé à leur achat.


3. b) Par usage, ou par énergie si la segmentation par usage n'est pas disponible, les quantités annuelles d'énergie commune primaire résultant des quantités mentionnées au 3 (a) exprimées en kilowattheures, établies selon l'annexe 3.2.


3. c) Une évaluation en euros du montant annuel des frais de consommation inhérents aux quantités d'énergie commune finale mentionnées en 3 (a), calculée suivant les dispositions de l'annexe 5 du présent arrêté, accompagnée de la date indiquée en 7.


3. d) Le classement de la quantité totale d'énergie primaire mentionnée en 3 (b), diminuée de la quantité d'énergie électrique primaire produite à demeure, selon une échelle de référence indiquée en annexe 3.3, en fonction de la valeur du rapport de cette quantité à la surface thermique commune considérée ajoutée à la surface commerciale totale desservie par cette énergie.


4. a) La quantité annuelle indicative de gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère du fait des quantités d'énergies finales mentionnées en 3 (a), exprimée en quantité équivalente de dioxyde de carbone, suivant les conventions mentionnées en annexe 4.1.


4. b) Le classement de la quantité annuelle de gaz à effet de serre mentionnée en 4 (a) selon une échelle de référence indiquée en annexe 4.2, en fonction de la valeur du rapport de cette quantité à la surface thermique commune considérée ajoutée à la surface commerciale totale desservie par cette énergie.


5. La part de la quantité d'énergie primaire d'origine renouvelable produite par les équipements installés à demeure, lorsque cette quantité peut être estimée ou mesurée.


6. Des recommandations, spécifiques au bâtiment ou à la partie de bâtiment, d'amélioration de la gestion des équipements énergétiques et de travaux visant à réduire les consommations d'énergie.


7. La mention de la période de relevés de consommations considérée.

ÉCHELLE DES CONSOMMATIONS D'ÉNERGIE :

 

DÉSIGNATION

de la classe

 

PLAGE DE CONSOMMATIONS

(kWhEP/m².an)

 

A

 

Inférieur ou égal à 80

 

B

 

De 81 à 120

 

C

 

De 121 à 180

 

D

 

De 181 à 230

 

E

 

De 231 à 330

 

F

 

De 331 à 450

 

G

 

Strictement supérieur à 450

 

ÉCHELLE DES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE :

 

DÉSIGNATION

de la classe

 

PLAGE DE CONSOMMATIONS

(kgéqCO2/m².an)

 

A

 

Inférieur ou égal à 10

 

B

 

De 11 à 15

 

C

 

De 16 à 25

 

D

 

De 26 à 35

 

E

 

De 36 à 55

 

F

 

De 56 à 80

 

G

 

Strictement supérieur à 80

Arrêté du 18 avril 2012 relatif au diagnostic de performance énergétique pour les centres commerciaux existants proposés à la vente ou à la location en France métropolitaine

Quel influence l’architecte a-t-il pour le choix des produits de la construction ?

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Architecte.jpgQuel influence l’architecte a-t-il pour le choix des produits de la construction ?

Une enquête réalisée par Arch'Vision auprès de 1.200 architectes dans les six pays de l’Union européenne révèle l’influence manifeste du rôle de l’architecte dans la prise de décision concernant la prescription de produits de la construction.

L’étude montre par exemple que dans la majorité des bureaux d'architecture en Europe, les produits de marques devant être inclus dans le cahier des charges qui seront prescrits, sont décidés par les architectes et non par les économistes.

Une étude trimestrielle menée auprès de 1200 architectes européens.

L'architecte en chef ou designer est le plus influent dans le processus décisionnel lorsque le type de produits à inclure dans le cahier des charges pour un projet doit être sélectionné. En Espagne, en Italie et en France, ce mécanisme domine majoritairement.

Leur rôle est également important au Royaume-Uni et en Allemagne, mais dans ces pays, la personne (l’économiste) qui prescrit les spécifications au devis joue également un rôle (respectivement 16% et 21%) dans le choix des produits devant être inclus dans le cahier des charges.

La situation aux Pays-Bas semble être légèrement différente. Une part importante (un tiers) d’architectes annoncent que la prise de décision intervient après l’information d’une tierce personne. Un examen plus détaillé des données démontre qu'il existe trois réponses mentionnées par les différents acteurs, en les confrontant une à une. Une confrontation entre l’architecte en chef, l ‘économiste et un tiers qui serait un autre architecte, un chef de projet ou membre de l'équipe travaillant sur le projet dans son ensemble.

En outre, les mêmes conclusions dans une large mesure valident la sélection de la marque du produit devant être prescrit dans le cahier des charges.

Cette étude trimestrielle a été menée en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume-Uni et les Pays-Bas par Arch-Vision.

Outre les indicateurs de prévision des volumes de constructions européennes, un sujet spécifique est mis en surbrillance chaque trimestre. Au 1er trimestre 2012, ce sujet a été l '«unité de décision". Les architectes usent de leur référence quant à la prise de décision et renforcent les volumes d'informations à venir, un rôle important puisqu’ils induisent et influent sur l’exécution des projets de construction et des matériaux à utiliser.

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