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RSE : Un décret en Conseil d’État et un arrêté précisant les modalités de vérification de ces informations devront être en vigueur d’ici fin 2012

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RSE.jpgRSE : Un décret en Conseil d’État et un arrêté précisant les modalités de vérification de ces informations devront être en vigueur d’ici fin 2012

Les grandes entreprises, cotées ou non, devront communiquer des informations comparables, vérifiées par un tiers indépendant, la législation va être étendue avec la prochaine entrée en application de l’article 225 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement pour l’environnement (Grenelle 2).

Le commissariat général au Développement Durable a fait paraître indique qu’un cadre de reconnaissance des labels RSE est à l’étude.

Cette démarche permettra de proposer des outils pour les entreprises qui veulent structurer leur démarche et obtenir une reconnaissance de leur engagement. Des labels valorisant les bonnes pratiques sociales et environnementales.

Inscrite dans trois des neuf défis de la stratégie nationale de développement durable 2010-2013 « vers une économie verte et équitable » adoptée par le Comité interministériel pour le développement durable le 27 juillet 2010* (consommation et production durables, gouvernance et défis internationaux en matière de développement durable et de pauvreté dans le monde), la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une démarche volontaire qui vise à intégrer les questions sociales et environnementales dans le fonctionnement quotidien de l’entreprise, elle représente la réponse des entreprises aux enjeux de développement durable.

La RSE apporte de multiples bénéfices aux entreprises car elle permet d’améliorer l’image de marque, d’anticiper les évolutions réglementaires, de mobiliser les salariés ou encore d’appréhender les opportunités offertes par la croissance verte et équitable.

La RSE n’est pas qu’une affaire de grandes entreprises. Les PME, portées par l’engagement de leurs dirigeants, sont de plus en plus nombreuses à revendiquer une performance globale associant réussite économique, respect de l’environnement et participation au bien-être social. La RSE se diffuse également dans les relations entre donneurs d’ordre et fournisseurs par des questionnaires ou des évaluations, ainsi que dans les marchés publics. Les entreprises peu impliquées prennent donc le risque de perdre des marchés au profit de concurrents plus engagés.

Les tables rondes du Grenelle Environnement ont souligné l’intérêt de la RSE pour mobiliser les entreprises en faveur du développement durable. L’article 53 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement (Grenelle 1) reprend les principales conclusions.

Pour les grandes entreprises, l’obligation de publier des informations sociales et environnementales dans leurs rapports annuels date de la loi NRE (loi relative aux nouvelles régulations économiques) du 15 mai 2001. Ce dispositif favorise le dialogue avec les investisseurs, les institutions représentatives du personnel et les autres parties prenantes (riverains, ONG environnementales, consommateurs, etc.). Celui-ci positionne la France en précurseur au plan international dans ce domaine.

C’est pourquoi cette législation va être étendue avec la prochaine entrée en application de l’article 225 de la loi du 12 juillet 2010 portant engagement pour l’environnement (Grenelle 2). Les grandes entreprises, cotées ou non, devront communiquer des informations comparables, vérifiées par un tiers indépendant.

Enfin, une plate-forme d’actions globale RSE sera mise en place sous le pilotage du Premier ministre. Pour aider les entreprises, le ministère a soutenu la création, par l’association Orse, d’un site de ressource dédié aux rapports RSE, www.reportingrse.org, qui présente les principaux référentiels, notamment les principes directeurs de l’OCDE, la déclaration tripartite de l’Organisation internationale du travail (OIT), les dix principes du Pacte mondial, les lignes directrices Iso 26000 et le référentiel de la Global reporting initiative GRI.


Un souffle d’hydrogène à partir d'EnR dans le réseau de gaz naturel… Projet GRHYD

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Un-souffle-d-hydroge-ne-a--partir-d-EnR-dans-le-re-sea.jpgUn souffle d’hydrogène à partir d'EnR dans le réseau de gaz naturel… Projet GRHYD

Dernièrement, le blog a publié deux articles sur l’hydrogène, l’un précisait de la production d’hydrogène à moindre coût par du Cobalt à la place du platine, l’autre mentionnait la conversion de l’énergie solaire en hydrogène. L’hydrogène au cœur de processus innovant… :

Instruit dans le cadre du programme des Investissements d’Avenir et suite au lancement de l’Appel à Manifestations d’Intérêt « hydrogène et piles à combustible » piloté par l’ADEME, une solution innovante a vu le jour et qui a pour ambition d’offrir une solution de flexibilité, couplant la gestion des énergies électrique et gazière, via le vecteur hydrogène.

Initié par GDF Suez, et McPhy Energy, spécialiste du stockage d’énergie stationnaire, le projet GRHYD verra sa première expérimentation à grande échelle puisqu’elle débutera prochainement et pour 5 ans dans un éco-quartier autour d’une injection d’hydrogène, produit à partir d’énergies renouvelables, dans le réseau de gaz naturel.

Une deuxième expérimentation permettra en parallèle de tester le carburant Hythane©, carburant plus vert, sur des véhicules circulant au GNV.

Le projet GRHYD est aussi ambitieux qu’astucieux, puisqu’il doit permettre de valoriser, à terme, la production d’énergie « verte », notamment celle issue de l’éolien, dont le rendement très fluctuant, car dépendant des conditions climatiques, peut parfois dépasser la demande et saturer le réseau électrique. Cela entraîne généralement l’arrêt d’unités de production, comme les champs d’éoliennes, faisant perdre une énergie précieuse à la France. En utilisant le réseau gazier pour stocker ce surplus d’électricité, GDF Suez et ses partenaires se positionnent sur une filière d’avenir en apportant une réponse efficace à cette problématique. Ils entendent également ainsi s’aligner sur la directive européenne 2009/28/C, qui fixe à la France l’objectif de 23% d’énergies renouvelables dans sa consommation globale d’énergie brute à l’horizon 2020.

Le principe général consiste à récupérer le surplus d’énergie généré notamment par l’éolien et de le transformer en hydrogène, un gaz combustible et stockable. Celui-ci sera ensuite réinjecté à la demande dans le réseau gazier existant en fonction des besoins. C’est ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de « Power to Gas », qui fait déjà des émules en Allemagne et outre-Atlantique. Et les avantages sont nombreux : valorisation des énergies renouvelables, utilisation d’une infrastructure existante pour leur transport (celle du réseau gazier) et production d’électricité à la demande et valorisation dans les usages du gaz naturel voire production d’électricité à la demande.

Entreprise française innovante, McPhy Energy, qui a pour mission d'industrialiser et de commercialiser une technologie innovante de stockage de l'hydrogène, sous forme d'hydrures de magnésium, ne pouvait qu’être intéressée par ce projet, qui s’inscrit parfaitement dans son champ de compétences. En effet, cette société, fondée en janvier 2008, a su développer un concept unique de stockage d’hydrogène solide sous forme d’hydrure de magnésium. Ces composés chimiques fournissent une densité bien plus importante qu’un gaz comprimé ou liquéfié et assurent un stockage, ainsi qu’un transport de l’hydrogène sécurisés, réversibles et d’un excellent rendement énergétique. McPhy Energy apporte ainsi à GDF Suez son expérience en matière de production et de stockage d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.

Les unités de stockage McPhy Energy offrent ensuite la possibilité de distinguer production et distribution pour mieux contrôler la qualité de l’énergie transmise. L’injection de cet hydrogène dans le réseau de gaz naturel constitue donc un véritable pont entre les réseaux d’énergies électriques et gaziers.

« C’est le premier projet structurant pour canaliser toutes les énergies produites en France et nous sommes fiers d’y participer. Notre rôle consistera notamment à maitriser et à lisser les fluctuations trop brutales de production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, et ainsi de faire concorder l’offre et la demande. C’est aussi l’occasion pour nous de nous inscrire pleinement dans une filière d’avenir, qui nous permettra par la suite de dupliquer ce modèle dans des projets à l’international », souligne Pascal Mauberger, Président du Directoire de McPhy Energy.

Déclaration obligatoire des nanomatériaux au 1er janvier 2013

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Nanomate-riaux.jpgDéclaration obligatoire des nanomatériaux au 1er janvier 2013

La direction générale de la Prévention des risques a mentionné l’entrée en vigueur le 1er janvier 2013 de la déclaration obligatoire concernant les substances à l’état nanoparticulaire, mélanges et articles qui auront été produits, distribués, importés en 2012, afin de mieux connaître ces substances. Les modalités d’application de l’article 185 de la loi Grenelle 2 ont été définies par le décret n° 2012-232 du 17 février 2012, puis les informations à déclarer ont été précisées par l’arrêté du 6 août 2012.

L’évaluation des risques liés aux formes nanométriques des substances chimiques en est à ses débuts, les études sur les dangers et les voies d’exposition étant insuffisamment développées pour s’assurer de l’innocuité de ces substances et certaines études montrant déjà des dangers spécifiques à ces formes.

Réglementairement, les substances à l’état nanoparticulaire sont encadrées au niveau européen par la réglementation REACH au même titre que les autres produits chimiques. L’application des dispositions de cette réglementation à ces substances est néanmoins difficile, notamment du fait de l’existence de dispositions liées à des seuils de quantités peu compatibles avec le marché des nanomatériaux. La France considère que le cadre réglementaire devra donc être révisé. Plusieurs réglementations européennes plus récentes, relatives notamment aux cosmétiques ou aux produits biocides, visent déjà spécifiquement les substances à l’état nanoparticulaire, quelles que soient les quantités mises sur le marché.

Les nanomatériaux, caractérisés par leur taille ou leur structure de base, qui se situe dans l’échelle de 1 à 100 milliardièmes de mètre, sont passés en dix ans du stade de la recherche fondamentale à celui de la commercialisation. Des milliers de produits dans divers secteurs (articles de sport, cosmétiques, alimentaire, électronique, bâtiment...) intègrent des nanomatériaux. Pour autant, ce marché en pleine expansion reste mal connu, et l’évaluation des risques sanitaires et environnementaux potentiels de ces substances nouvelles est encore très incomplète. Le développement des nanotechnologies et des nanomatériaux pose également des questions d’ordre social ou éthique, notamment sur la finalité ou l’opportunité de certaines applications qui se développent très rapidement.

Ces nanomatériaux sont développés et mis sur le marché pour les propriétés techniques radicalement nouvelles qu’ils peuvent présenter, en raison de leur taille, de leur forme et structure, de l’état de leur surface, de leur rapport surface/poids (surface spécifique)... Leurs propriétés techniques inédites laissent augurer des capacités d’action sur le vivant également radicalement nouvelles par rapport à ce que produisent les matériaux sous des formes conventionnelles. Leur taille leur permet, notamment, d’atteindre les parties profondes de l’arbre respiratoire, de passer des barrières biologiques que l’on croyait étanches (barrières hémato-méningée et fœto-maternelle) et de pénétrer dans les cellules, ce qui peut être un facteur favorisant l’atteinte des noyaux et de l’ADN. À cela, s’ajoutent de possibles propriétés de persistance dans les milieux ou de bioaccumulation.

Le manque de connaissances sur les effets sur l’environnement et sur l’homme résulte notamment, dans un contexte de développement rapide et encore récent, de l’absence d’obligation formelle de conduire des études toxicologiques pour de nombreux usages, des difficultés métrologiques liées à la taille des particules pour réaliser ces études et de délais de réalisation incontournables pour les études à long terme.

L’observation des océans sous l’œil d’Argo

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Argo.jpgL’observation des océans sous l’œil d’Argo

Le programme international Argo, regroupant pas moins de 30 pays, a modifié de manière significative l'observation globale des océans grâce notamment à ses 3 000 flotteurs profilants (petits robots autonomes) qui mesurent la température et la salinité depuis la surface jusqu'à 2 000 mètres de profondeur sur l'ensemble des océans.

Premier réseau mondial d'observation in situ des océans en temps réel, Argo possède un nouveau profileur repoussant les limites de cette observation jusqu'à 3 500 mètres de profondeur. Ce profileur, Deep Arvor, a subi une série de tests qui ont permis des plongées et des mesures à une profondeur aussi importante. Deep Arvor amorce une nouvelle génération de flotteurs-profileurs profonds possédant des performances accrues pour un coût raisonnable. Cette nouvelle génération répond au besoin de suivi des masses d'eau profondes qui jouent un rôle clé dans l'étude du changement climatique.

Deep Arvor a été mis au point par l'Ifremer dans le cadre du projet Equipex NAOS (Novel Argo observing system), résultant d'un partenariat fort entre l'Ifremer, l'UPMC (co-porteur du projet), le CNRS, le PRES UEB (UBO/IUEM), le SHOM (1) et deux entreprises privées : CLS pour les aspects de télécommunications par satellite et la PME NKE qui est en charge de l'industrialisation et de la commercialisation des flotteurs français Argo. NAOS vise en particulier à développer les technologies du programme Argo pour la prochaine décennie.

Argo-.jpg Ifremer/

Pour permettre à Deep Arvor de fonctionner plus profondément et de résister à une pression plus importante, de 360 bars (pression de 360 kg au cm2), des travaux conséquents ont été nécessaires sur le flotteur : capteurs de salinité et de température adaptés, moteur hydraulique, antenne satellite, énergie...



L'innovation principale est l'utilisation d'un tube en matériau composite offrant des avantages de légèreté et  de simplification de fabrication. Ainsi, le poids du flotteur ne passe que de 20 kg à 26 kg pour une profondeur d'investigation augmentée de 70% (de 2000 à 3500 mètres). 



Deep Arvor intègre de nouvelles fonctionnalités telle que la télécommande à distance, la haute résolution (échantillonnage en profil tous les mètres). En plus de la salinité et de la température, il est capable d'effectuer des mesures d'oxygène. 



D'une durée de vie de 4 ans, Deep Arvor devrait exécuter 150 cycles générant 150 profils salinité, température, oxygène. L'Ifremer va réaliser le transfert industriel de Deep Arvor vers son partenaire NKE qui fabriquera et testera deux prototypes en 2013. Une série de 24 flotteurs profonds sera ensuite testée par l'Ifremer en Atlantique Nord à partir de 2014. 



Argo-2.jpgArgo Float

L'objectif de NAOS est de consolider la participation française et européenne au réseau international Argo par le déploiement de 10 à 15 flotteurs profilants supplémentaires par an entre 2012 et 2019. Les développements technologiques mis en œuvre doivent en améliorer la fiabilité, la durée de vie, les économies d'énergie et les coûts. Il s'agit aussi de les rendre opérationnels à de plus grandes profondeurs, ainsi que dans les régions polaires, et à les équiper avec des capteurs variés (chlorophylle, oxygène dissous, turbidité de l'eau, sels nutritifs).

Le projet NAOS est lauréat de l'appel à projets Equipex et bénéficie d'une aide de l'Etat au titre du programme « Investissements d'Avenir ».  Cette aide est gérée par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR-10-EQPX-40).



Compléments indispensable des mesures satellitaires, les données d'Argo, transmises de manière automatique via satellite dans la base de données Coriolis consultable par tous sur Internet, permettent d'observer, comprendre, et à terme, prévoir le rôle de l'océan sur le climat de la planète. Elles ont déjà permis d'améliorer grandement l'estimation de la chaleur stockée par les océans, de mieux comprendre l'élévation globale du niveau des mers, et d'analyser les variations de la circulation océanique et les zones de convection profonde. Les 200 publications scientifiques liées aux données Argo qui paraissent chaque année témoignent de l'apport remarquable de ces observations pour la recherche sur l'océan et le climat.

Argo-3.jpg

Quelques dates clés :



Fin 1999 : Premiers déploiements des flotteurs ARGO. 


Novembre 2007 : L'objectif de 3000 flotteurs déployés est atteint.  


Depuis, le nombre de flotteurs opérationnels n'a jamais été sous la barre des 3000. Ils fournissent chaque année 100 000 profils de température et de salinité.


Janvier 2011 : NAOS, lauréat de la première vague de l'appel à projets "équipements d'excellence".


Juin 2011 : Lancement du projet EQUIPEX-NAOS.


Juin 2012 : Première réunion annuelle du projet NAOS à Brest.


Eté 2012 : Essais réussis de Deep-Arvor, prototype de flotteur nouvelle génération.


Décembre 2019 : Fin du projet NAOS

Argo-1.jpgArgo Float

Nantes prend le titre de Capitale verte de l'Europe…

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Nantes-prend-le-titre-de-Capitale-verte.jpgNantes prend le titre de Capitale verte de l'Europe…

En octobre 2010, le blog avait publié le résultat émis par la Commission Européenne qui avait vu 17 villes postulées pour ce titre de Capitale verte européenne… « NANTES, CAPITALE VERTE DE L'EUROPE !!! 2013 »

Une cérémonie a eu lieu à Bruxelles pour introniser la Ville de Nantes au titre de Capitale verte de l'Europe détenue par la ville espagnole de Vitoria-Gasteiz pour cette année 2012.

Le commissaire Potočnik a déclaré à cette occasion: «Je tiens à féliciter Nantes d'avoir remporté le titre de Capitale verte de l'Europe 2013, qui s'accompagne d'une grande responsabilité. Le prix récompense les bonnes pratiques environnementales, notamment dans les domaines de la contribution locale au transport durable et à l'utilisation des sols, aux espaces verts urbains, à la consommation d'eau et à la lutte contre le changement climatique mondial».

Nantes dispose de nombreuses références «vertes» qui l'ont aidé à remporter le titre. Par exemple:

Tous les habitants de Nantes vivent dans un rayon de 300 mètres d'une zone verte

La ville compte 57 m² d’espace vert par habitant

La ville compte 100 000 arbres

15 % des habitants utilisent les transports publics quotidiennement

Nantes dispose d'un plan d'action ambitieux en matière de climat, qui vise à réduire de 30 % les émissions de CO2 par habitant d'ici à 2020 par rapport au niveau de 2003, 60 % de la superficie terrestre de Nantes sont consacrés, ou à l'agriculture, ou à des espaces verts.

La ville compte quatre sites Natura 2000 et 33 zones naturelles d'intérêt floral, faunistique ou écologique.

Nantes a également mis sur pied une exposition itinérante intitulée Aéroflorale II. Cette exposition, qui passera dans les villes européennes tout au long de l’année 2013, comprend un spectacle intitulé «Expédition végétale», qui illustrera la contribution de Nantes aux meilleures pratiques environnementales et fera connaître le prix de la Capitale verte de l'Europe aux visiteurs, au moyen d'expériences en biologie et de découvertes en biologie. Bruxelles accueillera l'exposition Aéroflorale en mai 2013.

Nantes a également établi un vaste calendrier d'événements afin de partager ses expériences avec le monde et de célébrer ses réalisations. Au calendrier figure notamment le cinquième forum mondial des droits de l'homme, intitulé «Développement durable et droits de l'homme: une lutte commune?» (mai 2013); la dixième édition de la conférence ECOCITY (septembre 2013); et le sommet du tiers-monde des villes signataires du pacte de Mexico dans le cadre du mouvement «Ecocity Builders».

Le prix de la Capitale verte de l’Europe récompense une ville montrant l’exemple en matière de mode de vie urbain respectueux de l’environnement. Un groupe d’experts évalue les villes candidates sur la base de douze indicateurs environnementaux, et un jury les évalue ensuite sur leur engagement en faveur d’objectifs constants et ambitieux pour améliorer l’environnement et favoriser le développement durable, sur leurs actions en matière de communication et sur la mesure dans laquelle ils peuvent servir de modèle et promouvoir les meilleures pratiques dans d'autres villes européennes. Outre le fait d'inspirer d'autres villes, ce gain en terme d'image contribuera à améliorer la réputation et l'attrait de la ville lauréate en tant que destination de voyage, de travail et de résidence.

Cinq villes ont reçu le titre de Capitale verte de l’Europe depuis la création du prix en 2010. Stockholm a remporté le titre inaugural, suivie d'Hambourg en 2011 et de Vitoria-Gasteiz (Espagne) en 2012; Nantes cédera le titre à Copenhague en 2014.

Nantes est située sur le point de confluence de la Loire, de l'Erdre et de la Sèvre, à  55 km de la côte atlantique de la France, et constitue le cœur de l'agglomération de Nantes Métropole. Elle est la sixième plus grande ville de la France métropolitaine, avec une population d'environ 600 000 habitants et une superficie urbaine de 534,9km².

Lauréats 2012 des Rubans du développement durable

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Rubans-De-veloppement-Durable-.jpgLauréats 2012 des Rubans du développement durable

8 nouveaux territoires ont été labellisés et 11 collectivités ont été renouvelées en 2012 au 10ème palmarès des Rubans du développement durable. Découvrez-les !

 

Huit collectivités obtiennent le label des Rubans : La Roche-sur-Yon (85), Valenciennes (59), Villefranche-sur-Saône (69), la communauté d’agglomération de Pau-Pyrénées (64), la communauté de Lorient agglomération (56), le Conseil général de la Somme (80), le Conseil général de la Réunion (974), le Conseil général de la Seine-Saint-Denis (93).

 

Onze collectivités obtiennent le renouvellement de leur Ruban : Beynat (19), Bordeaux (33), Carquefou (44), Colmar (68), Créon (33), Echirolles (38), Mellé (35), Orléans (45), Grand Alès-en-Cévennes (30), Pays de Montbéliard Agglomération (25), Grand Nancy (54).

 

 

Les 19 collectivités labellisées 2012-2014

8 nouvelles collectivités lauréates

11 renouvellements du label 2010

 

Beynat

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Beynat, une comune engagée

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Depuis 2006, l'Agenda 21 de Beynat concrétise l'ambition des élus en faveur d'un territoire où il fait bon vivre. Le premier plan d'actions a permis d'améliorer le cadre de vie et dynamiser la vie locale. Soutenu par l'adhésion croissante des acteurs locaux, le second programme d'actions est piloté à la fois par la commune et ses partenaires. Le volet social y a été renforcé via la nouvelle épicerie sociale, la mise en place de collecte de vêtements et le label tourisme et handicap. Ces actions bénéficient à la fois à la population de la commune et des territoires alentours.

Avis du jury

Le jury félicite les élus pour leur motivation toujours très forte, visible dans ce second plan d'actions et dans la capacité de la commune à conduire des projets lourds et longs - comme la Maison pluridisciplinaire de santé -, et à engager également les communes et l'intercommunalité de son territoire.

 

Bordeaux

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Agenda 21et Plan climat énergie territorial

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

La Ville de Bordeaux s'attache à conduire son Agenda 21 en parfaite articulation avec les deux autres piliers du mandat municipal : le Projet social n°3 et le projet d'aménagement urbain durable Bordeaux 2030. Les questions d?énergie climat et d'innovation sont au coeur de ses préoccupations actuelles, à travers la réactualisation du Plan Climat Energie Territorial, la construction de cinq écoquartiers et la signature prochaine d?une charte Energie Climat avec les acteurs économiques. Habitants, scolaires, scientifiques, universitaires et associations se retrouvent aussi bien à la Maison écocitoyenne que dans les conseils de quartier et ateliers de fabrique qui permettent de territorialiser l?Agenda 21 dans les huit quartiers bordelais.

Avis du jury

Le jury salue la belle mobilisation des acteurs bordelais, notamment sur les actions en faveur de l'agriculture, ainsi que la qualité de la collaboration avec la Communauté urbaine sur le développement durable.

 

Carquefou

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Agenda 21 2010-2014

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

L’Agenda 21 carquefolien est à sa sixième année de réalisation. Parmi ses 29 actions, certaines sont spécifiquement dédiées à la mise en œuvre des parties prenantes du territoire : Entreprises 21, Groupe des Ecocitoyens, Conférence des présidents d’association, agriculteurs, Conseil municipal des enfants. L'innovation dans les actions, la participation des acteurs et l'intégration du développement durable dans les documents juridiques et les projets sont au cœur des préoccupations de l'équipe municipale. Ainsi, le projet urbain Carquefou 2015 découle de l'Agenda 21 et en décline les valeurs et les préoccupations citoyennes sur les opérations d'aménagement de la Ville (zones d'activités, écoquartier, future Maison de l’environnement).

Avis du jury

Le jury a particulièrement remarqué le travail structuré avec les groupes de parties prenantes du territoire ainsi que la réflexion prospective engagée grâce aux travaux de recherche dans lesquels la Ville s'inscrit. Celle-ci montre ici sa capacité de réflexion sur elle-même et d'anticipation.

 

Colmar

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Pour un développement durable et éco-responsable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Depuis la première labellisation aux Rubans du développement durable en 2010, l'Agenda 21 de Colmar s'est fortifié grâce à la concertation engagée avec les acteurs locaux et de nouvelles actions déclinant des objectifs de la Convention des Maires et du Plan Climat du Grand Pays de Colmar. Enrichi de 30 actions inédites à caractère social, - comme le plan de lutte contre le bruit ou la charte de lutte contre la solitude -, le programme d'actions est désormais équilibré entre les cinq finalités du développement durable. Il fait l'objet d'un suivi semestriel assuré par les élus et les services, et d'une communication régulière de la Ville envers ses habitants et ses partenaires. Ceux-ci - la Colmarienne du logement et les SEM locales en particulier - sont très engagés à ses côtés.

Avis du jury

Le jury a reconnu la qualité de ce dossier très chiffré, notamment sur l'éclairage public ou encore les économies d'eau : la Ville illustre bien que l'action sur l'amélioration des rendements est rentable et bonne pour la préservation de l'environnement comme pour les finances publiques. De plus, Colmar a su construire des partenariats techniques et financiers adéquats pour mettre en oeuvre sa stratégie.

 

Communauté d'agglomération de Pau Pyrénées

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Agenda 21

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Adopté à l'unanimité en juin 2011, l'Agenda 21 de la Communauté d'agglomération Pau Pyrénées (CADPP) reflète la vision béarnaise du développement durable qui met en avant les sciences et technologies vertes, le terroir et la transmission aux générations futures, à travers l'importance accordée à l'éducation au développement durable. Déclinaison opérationnelle du projet communautaire, l'Agenda 21 est construit dans une approche globale et mis en ?uvre de façon collective, en lien avec les communes, les habitants, le milieu économique, la recherche.

Avis du jury

Adopté à l'unanimité en juin 2011, l?Agenda 21 de la Communauté d?agglomération Pau Pyrénées (CADPP) reflète la vision béarnaise du développement durable qui met en avant les sciences et technologies vertes, le terroir et la transmission aux générations futures, à travers l'importance accordée à l'éducation au développement durable. Déclinaison opérationnelle du projet communautaire, l'Agenda 21 est construit dans une approche globale et mis en oeuvre de façon collective, en lien avec les communes, les habitants, le milieu économique, la recherche.

 

 

Communauté urbaine du Grand Nancy

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Le projet d’agglomération comme projet territorial de développement durable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Le projet d'agglomération du Grand Nancy, mis à jour en juillet 2011, constitue la stratégie territoriale de développement durable et vise à faire « une communauté urbaine et humaine ». La stratégie est aujourd'hui déclinée dans les grands programmes stratégiques pleinement articulés les uns avec les autres : l?Agenda 21, le Programme local de l?Habitat durable, le Plan Climat Air Energie Territoire, le Plan de Déplacement urbain et le programme Nature en ville. Tout en renforçant l'exemplarité de son fonctionnement, la Communauté urbaine soutient de plus en plus les acteurs locaux dans leurs initiatives de développement durable via des conventions cadres et des contrats d'objectifs.

Avis du jury

Le jury salue le travail important réalisé pour mettre en cohérence les programmes territoriaux et les stratégies de planification sur le territoire du Grand Nancy.

 

 

Conseil général de la Réunion

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Plan d'Action Départemental pour le Développement Durable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Le Plan d'Action Départemental pour le Développement Durable (PA3D) a été adopté à l'unanimité en mars 2009. En mobilisant élus et services, il a permis au Conseil général de la Réunion de fondre le développement durable dans l'ensemble de ses politiques et services et de concrétiser des actions nouvelles en matière de déchets, énergie, espaces naturels, gestion des collèges et équipements publics. Il a été relancé par le Conseil général en 2011 et intègre désormais davantage les dimensions sociales, économiques et pédagogiques du développement durable. Le PA3D a des actions dans tous les services et implique plus largement collégiens et associations dans la protection du patrimoine naturel, les économies d'énergie (GERRI, Plan Climat Energie Territorial, etc.), l'insertion, etc.

Avis du jury

Le jury salue les actions de pointe conduites par le Conseil général pour valoriser et protéger le patrimoine naturel, en y intégrant les mesures en faveur de l'insertion. L'éducation est un des points forts de la démarche, avec le concours "La Réunion, mon île durable" auprès des collèges et les actions d'incitations exemplaires envers les habitants comme la Case Demete ou les « Chèques DD ».

 

 

Conseil général de la Seine-Saint-Denis

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Agenda 21 de la Seine-Saint-Denis

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Au-delà de sa démarche éco-responsable, le Conseil général de Seine-Saint-Denis s'est lancé dans un Agenda 21 en 2009 avec pour ambitions de renforcer l'équilibre territorial et réduire les inégalités sociales, économiques et environnementales. Une mise à jour de l'Agenda 21 a été engagée en 2011 avec un double objectif : prendre en compte les évolutions du territoire, positives (opportunités du Grand Paris, projets de transports, etc.) et négatives (crises économique et sociale, changement climatique, contraintes budgétaires) mais aussi clarifier et assurer la réappropriation du projet pour les élus et les agents. Le Département souhaite consolider l'Agenda 21 au travers quatre projets stratégiques, structurants et visibles : le Plan climat énergie territorial (PCET), le projet d'aménagement et de développement métropolitain, le projet éducatif et le projet social, tous conduits avec les acteurs séquano-dionysiens.

Avis du jury

Le jury a été sensible à la mobilisation des élus et des services sur la démarche de développement durable et la recherche par le Conseil général de cohérence territoriale autour du développement durable, au travers des quatre projets stratégiques compris dans l'Agenda 21. L'Observatoire de la biodiversité et le développement exemplaire du Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et Randonnées témoignent de l'action environnementale portée sur ce département très urbain.

 

 

Conseil Général de la Somme

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Agenda 21

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Dès son élection en mars 2008, la nouvelle majorité du Conseil général de la Somme, emmenée par Christian Manable, a confirmé sa volonté de concrétiser une politique en faveur du développement durable à travers le projet prioritaire d'Agenda 21. 2010 a marqué l'adoption du plan d'actions articulé en « 80 projets pour une Somme durable » dont l'emblématique « Grand Projet Vallée de Somme » pour l'aménagement concerté et durable des rives du fleuve. La préoccupation majeure du Département est de veiller au bien-être des habitants de ce « poumon vert ». Si l'ensemble des services est impliqué, il s'agit désormais de mobiliser les partenaires du Conseil général et d'essaimer des Agenda 21 sur le territoire, sur lequel la collectivité fait figure de pionnière.

Avis du jury

Le jury salue tout d'abord la volonté politique, visible et forte, ainsi que les réalisations notables et chiffrées. Très bien structuré en interne, l'Agenda 21 permet d'impliquer tous les services dans le développement durable. Le Conseil général revisite pleinement ses missions dans le domaine social, en investissant par exemple le champ de la consommation éco-responsable.

 

 

Créon

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Pacte social citoyen et durable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Afin d'améliorer la gouvernance communale globale, la commune de Créon a instauré au printemps 2008 un « Pacte social, citoyen et durable ». A partir d'évaluations citoyennes régulières, le Pacte est révisé chaque année et se fixe des objectifs annuels. Depuis la labellisation aux Rubans du développement durable en 2010, la commune a établi un dispositif ainsi qu'un premier rapport de bilan prospectif, et a placé la mobilité durable au coeur de l'action municipale. Elle a concrétisé de nouvelles initiatives parmi lesquelles l'obtention de la certification internationale Cittaslow ; le lancement du premier réseau de vélos partagés en milieu scolaire ; ou encore l'ouverture prochaine d'un centre de télétravail.

Avis du jury

Le jury apprécie particulièrement la méthode employée par la commune pour engager les acteurs du territoire à agir. La démarche innovante s'appuie sur une vision prospective, prend racine dans l'élaboration du PLU, puis mobilise tous les publics autour d'un objectif et d'actions visibles de la Mairie, notamment sur le vélo. La sensibilisation poussée dans les écoles témoigne d'un vrai parti pris pédagogique pour changer les comportements.

 

 

Echirolles

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Echirolles : une ville solidaire, citoyenne et durable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Déjà récompensée par le renouvellement de ses Rubans du développement durable en 2010 et son label Cit'ergie en 2010, la ville d'Echirolles continue à oeuvrer pour sa qualité de vie et son environnement. La volonté politique du Maire et la dynamique impulsée quotidiennement par le Service développement durable dans les services et les projets municipaux, lui permet d?investir de nouvelles thématiques et de ré-ouvrir continuellement le dialogue avec les acteurs de son territoire.

Avis du jury

Le jury salue la cohérence dans la gouvernance de la démarche et dans la vision qui la porte. Echirolles garde son identité, sa vision et son action propres en matière de développement durable au sein de la communauté d?agglomération de Grenoble, tout en créant des synergies avec la Ville de Grenoble et l?agglomération pour des actions lourdes - réseaux de chaleur et rénovation du patrimoine bâti notamment.

 

 

Grand Alès

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Agenda 21 du Grand Alès

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Depuis sa deuxième labellisation aux Rubans en 2010, la Communauté d'agglomération du Grand Alès a obtenu de nouvelles distinctions grâce aux efforts soutenus des élus et des directions pour faire aboutir les projets d'une part, et à l'investissement des acteurs économiques locaux d'autre part : communes, entreprises et leurs réseaux, ou encore les acteurs de la santé. L'élaboration du Plan climat énergie territoire s'inscrit enfin dans la culture du risque déjà diffusée depuis quelques années sur ce territoire sensible aux fortes chaleurs et aux inondations.

Avis du jury

Le jury salue le travail remarquable conduit avec le tissu économique local et avec les autres échelles de collectivité sur la voie de l'économie verte.

 

 

La Roche-sur-Yon

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Agenda 21 local

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

L'équipe municipale yonnaise, accompagnée par les services, a mené entre 2005 et 2007 un état des lieux des pratiques communales en matière de développement durable, intitulé « Pour une démarche de progrès en matière de développement durable ». De nombreux projets ont émergé en faveur du développement durable à partir de ce premier Agenda 21 « patrimoine et services ». Afin de mettre toutes les actions dans une cohérence stratégique et faire partager ses actions, la Ville s'est engagée fin 2010 dans une seconde phase de l'Agenda 21. Le programme d'actions de l'Agenda 21 doit être rédigé à la fin du premier semestre 2012 suite au diagnostic et aux ateliers participatifs de 2011. La plus grande visibilité de la politique municipale de développement durable permettra de mobiliser davantage les agents, citoyens, associations, écoles, exploitants agricoles et entreprises dans une dynamique constante de démocratie participative.

Avis du jury

L'action municipale intègre très fortement et depuis longtemps le développement durable et la concertation avec les habitants. Toutes les dimensions du développement durable sont prises en compte dans la stratégie, et le jury a apprécié les chiffres significatifs présentés dans le dossier.

 

 

Lorient Agglomération

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Agenda 21 - Plan Climat Territorial

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Pour le territoire de Lorient qui est à la fois rural, urbain et maritime, l'océan est à la fois facteur de crainte sur les effets du changement climatique, mais aussi source d'opportunité, notamment en matière d'énergies renouvelables. C'est sur ce constat que Lorient agglomération a conçu son Agenda 21. Il sera déployé sur la période 2012-2020 et intègre le Plan Climat Energie Territorial (PCET). L'objectif principal de l'Agenda est de réduire de 20% les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, par rapport à leur niveau de 1990. Les 21 « chantiers », qui visent en priorité les transports et l?habitat, sont menés dans une logique de transversalité et de concertation. L'Agence d'urbanisme s'est particulièrement impliquée, et une société d'économie mixte a été créée pour faciliter le développement des énergies renouvelables.

Avis du jury

Le jury a fortement apprécié cette démarche, reflet de l'identité du territoire. Bien que récent, l'Agenda 21 concrétise des démarches opérationnelles anciennes et aborde des dimensions très variées : culture, maitrise des risques, déchets. Le jury a également noté que les actions vont au-delà des orientations réglementaires, notamment sur l'énergie.

 

 

Mellé

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Mellé, village durable ; un exemple d'agenda 21 en milieu rural

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

La qualité de vie, le lien social et la participation, clés de voûte de l?ancrage territorial du développement durable, sont les points forts des communes rurales : c?est ce que Mellé s?attache à démontrer grâce à son Agenda 21. Porté en continu depuis 2007, celui-ci lui permet d?avancer en continu sur la voie d?un village durable, et de démontrer qu?il est possible d?agir à l?échelle d?une petite commune sur le développement durable avec le soutien permanent des citoyens à travers le bénévolat et la présence des habitants au comité de pilotage.

Avis du jury

Le jury a salué l?implication de 60 bénévoles dans l'animation de l'Agenda (soit 10% de la population), et le travail continu et dynamique du maire et de son équipe.

 

 

Orléans

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Démarche d'amélioration continue suite à l'Agenda 21, au Plan Biodiversité et au Plan Climat

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Depuis 2006, Orléans anime son Agenda 21 avec le soutien sans faille des 450 membres du Forum 21. En 2010, la ville a structuré son dispositif d'évaluation participative, avec une définition partagée des indicateurs et l'édition de deux rapports annuels de développement durable. La contractualisation avec l'ensemble des acteurs locaux est le levier majeur d'implication de la ville auprès des acteurs de son territoire, des associations sportives aux délégataires de services publics ou encore à l'Université et aux pôles de compétitivité.

Avis du jury

Le jury salue la démarche systémique et globale conduite à Orléans. Au-delà de la politique de formation très structurée en interne, la Ville montre une volonté notable d'impliquer le monde de la recherche et l'université dans les problématiques territoriales de développement durable.

 

 

Pays de Montbéliard Agglomération (anciennement Commmunauté D'agglomération Du Pays De Montbéliard)

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Projet urbain d'agglomération

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

En juillet 2009, Pays de Montbéliard agglomération (PMA) s'est engagée dans une démarche prospective à 20 ans qui s'appuyait sur les objectifs et principes du développement durable. Ce projet d'agglomération, dont l'axe premier est de faire du territoire une éco agglomération, reste largement partagé avec les acteurs locaux et s'appuie sur la méthodologie d?un Agenda 21. Deux ans après son premier Ruban du développement durable, l'agglomération a approfondi ses ambitions en faveur d?un territoire durable avec l'obtention du label Cit'ergie, la mise en place du label « agglomération durable du Pays de Montbéliard » pour ses communes et l'élaboration participative du projet urbain d'agglomération.

Avis du jury

Le travail à l'échelle métropolitaine, les partenariats avec les constructeurs locaux et l'appui sur les observatoires pour l'évaluation du territoire sont les points forts du dossier présenté en 2012 par la Communauté d'agglomération du Pays de Montbéliard.

 

 

Valenciennes

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Agenda 21

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

Depuis 1995, la ville de Valenciennes est engagée dans un Agenda 21 local. Il est l'expression concrète de la volonté politique de développer une culture commune fondée sur le bien-être, la solidarité et le vivre-ensemble pour les individus, en vue d'améliorer l'attractivité, l'emploi et le cadre de vie du territoire valenciennois. De nombreuses actions démontrent l'envie d'agir pour les habitants et avec l'ensemble des acteurs locaux : les réseaux d'acteurs (CHEDD, pôle Syneo) et les projets innovants (réseaux de chaleur, projets d'économie circulaire, écoquartier, trame verte le long d'un Escaut reconquis), ateliers et rencontres entre les habitants, les entreprises, les associations et la Ville, etc.

Avis du jury

Le jury salue cette démarche ancienne, impulsée en 1995, et qui a réussi à améliorer l'attractivité, l'emploi et le cadre de vie du territoire valenciennois. Aujourd'hui encore, de nombreuses actions démontrent l'envie d'agir avec tous et au service de tous : les réseaux d'acteurs, les projets innovants, l'organisation de rencontres entre la Ville et les habitants, les entreprises, les associations.

 

 

Villefranche-sur-Saône

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Plan Environnement et Développement Durable

Lauréat 2012-2014

Résumé de la démarche

La ville de Villefranche-sur-Saône a adopté son Plan Environnement et Développement Durable (PEDD) en mars 2009 et s'engage ainsi dans la préservation de l'environnement, le bien-être de ses habitants, la lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable. L'élaboration comme le suivi du plan sont marqués par une volonté de mener un travail transversal et participatif avec les services, les habitants et les acteurs locaux. Programmé sur la période 2009-2014, le PEDD se distingue par une démarche de management interne exemplaire, un engagement fort dans l'éducation au développement durable et une prise en compte majeure des enjeux climatiques.

Avis du jury

Le jury a constaté que la ville prend en compte l'ensemble des problématiques du développement durable à travers ses initiatives : actions proactives vers la CCI et les commerçants, amélioration de l'accessibilité du bâti, cohérence et imbrication des dimensions environnementales et sociales dans les actions. La communication innovante (journées d'accueil des nouveaux arrivants, page internet, exposition, journée portes ouvertes aux habitants, etc.) permet une bonne mobilisation autour de la démarche.

 

La construction modulable et l'habitat durable. Où en sommes-nous ?

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Algeco-.jpgLa construction modulable et l'habitat durable. Où en sommes-nous ?

 

Auparavant, le choix des matériaux et des techniques constructives était motivé par l’esthétique (règlement urbanistique, choix du maître d’ouvrage...) avec la prise en compte des contraintes techniques, stabilité, résistance au feu,… dans un cadre économique lié aux coûts de la construction.

Les préoccupations d’autrefois ont évolué, celles d’aujourd’hui modifient notre perception et la manière d’aborder ces choix des techniques et des matériaux de construction en intégrant les priorités permettant de réduire nos impacts sur la santé et l’environnement, mais aussi sur les consommations énergétiques.
Ces préoccupations orientent les acteurs vers une utilisation rationnelle de l’énergie dans le but de réduire les consommations énergétiques des bâtiments. Si cet objectif est primordial, il est cependant important de considérer l’impact environnemental du projet d’architecture dans son ensemble. En effet, la consommation énergétique d’un bâtiment ne se résume pas au chauffage, à la production d’eau chaude sanitaire et à la consommation électrique. Elle est liée plus globalement à la conception architecturale notamment par le biais de l’implantation (réseaux de distribution et impétrants...), de l’orientation du bâtiment (apports solaires ; éclairage naturel...), du choix des matériaux et des techniques constructives (énergie grise des matériaux...), de la capacité d’adaptation dans le temps du bâtiment à des usages variables.

Certes la construction depuis des siècles abonde de techniques traditionnelles, pierre, bois, argile qui a permis de mobiliser le savoir-faire transmis de génération en génération.

Mais notre époque contemporaine et son contexte morphologique ainsi que l’émergence de l’industrie a ouvert la voie à une nouvelle forme d’habitat, et transformé le dessin de nos villes.

Algeco:architecture[s] élémentaire[s]

Confrontées à des problématiques sociétales, nos villes doivent aujourd’hui permettre de diversifier l’offre de logements et d’ouvrir le champ des solutions techniques afin de mieux répondre aux situations nouvelles, notamment celles dictées par les objectifs de rénovation urbaine ou de relance du logement social, qui imposent une production en plus grand nombre et à un rythme de réalisation plus élevé.

Aux côtés des filières techniques existantes, qui manifestent des performances et niveaux de qualité élevés, l’objectif de multiplier les solutions constructives innovantes a pour but de répondre à des besoins spécifiques, et notamment, à un besoin de variété et d’innovation architecturale, ainsi qu’aux nouvelles exigences réglementaires, thermiques principalement dont on sait qu’elles vont profondément bousculer les conceptions des logements et les modes de construire.

L’un des principes innovants est celui de la construction modulable conçue par Algeco. Elle ouvre ainsi un nouveau champ d’expérimentation pour l’habitat, et le tertiaire.

A l’heure de la mondialisation, nos sociétés sont en constante mutation, et deviennent « globe-trotteuses ».

La construction modulaire ouvre des perspectives conceptuelles sur lesquelles l’approche flexible et fonctionnelle de l’ouvrage donnant lieu à de nouveaux espaces de vie hybrides.

Une nouvelle réflexion sur la représentation de nos concepts architecturaux dans nos cités urbaines et cette approche d’Algéco ouvrent de nouvelles possibilités d’applications du module tridimensionnel «en tant que matière première constructive» dans l’habitat individuel et durable.

Algeco:architecture[s] élémentaire[s]-agraphe urbaine1

Temporalité et mobilité, l’acte de construire  en atelier un module spatial pour le transporter en entier sur son site de destination répond évidemment aux besoins d’une architecture mobile : salles d’exposition, bureaux temporaires, écoles provisoires, locaux commerciaux, accueil sportifs, logements temporaires.

L’adaptabilité, l’efficacité économique et les performances relatives à l’environnement, depuis la conception jusqu’à la fin de vie et la maintenance du bâtiment, en passant par la préfabrication et le montage, sont les principaux aspects qui influencent la conception. Le modulaire est une réponse propre à cette évolution conceptuelle constante : les modules sont facilement déplacés et réutilisés, ou bien réhabilités en les transformant selon les besoins, ou même démontés pour recycler la matière première... Ce système constructif propose différentes alternatives de fin de vie, voir de prolongation de vie, le tout proprement avec une filière de récupération bien organisée.

Face à la domination des matériaux non recyclables et à l’utilisation d’énergies non renouvelables, la construction modulaire apparaît donc comme une nouvelle alternative, vers un urbanisme ou une architecture durables.

Sans limitation d’usage, la construction modulaire commence à faire ses preuves dans les domaines du tertiaire, du scolaire, de la santé ou encore de l’hôtellerie, et surtout dans celui du logement.

Par nos villes bétonnées qui doivent répondre à l’incessante demande de logement, la construction modulaire peut servir ces raisons vers une nouvelle destination conceptuelle. Habitat éphémère, provisoire, durable, elle offre une multitude d’organisation urbaine, prenant en compte depuis sa démolition jusqu’à sa renaissance… d’un lieu à un autre… donnant naissance à de nouvelles pratiques urbaines …

C’est parce que sa terminaison est prévue qu’elle s’inscrit dans une logique de durabilité et qu’elle peut être une réponse qualitative au développement d’une ville durable. Elle est un moyen de parvenir au développement de villes agréables et modernes, permettant de penser l’urbanisme, l’architecture et l’habitat de façon différente.

algeco.jpg

Rénovation énergétique pour un ensemble de bâtiment édifié au 18ème siècle dans le quartier du Marais…

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50--rue-Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie3.jpgRénovation énergétique pour un ensemble de bâtiment édifié au 18ème siècle dans le quartier du Marais…

La livraison, en été dernier, d’un chantier de réhabilitation de 22 logements au 50, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie dans le 4e arrondissement de Paris constitue un bel ensemble qui s’inscrit dans le cadre du Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) du quartier du Marais.

Situé entre la rue du Temple et la rue des Archives dans le 4e arrondissement de Paris, la parcelle d’assiette du projet, environ 700 m2, s’aligne en léger retrait sur la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, et se développe en profondeur, sur environ 45 mètres, suivant une forme plutôt irrégulière, tandis que le bâti articule clairement quatre corps distincts élevés sur quatre ou cinq étages et donnant sur deux cours séparées.

50--rue-Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie2.jpg

Des bâtiments anciens

Deux bâtiments datent de la seconde moitié du 18e siècle et deux autres de la première moitié du 19e. À l’origine, les constructions du 18e devaient sans doute faire partie d’un hôtel particulier transformé au 19e siècle en un immeuble plus classique.

Il comprend des logements de tailles diverses. Par ailleurs, en fond de parcelle et sans doute sur le jardin d’origine ou à l’emplacement d’un corps de bâtiment détruit, toujours au début du 19e, une structure métallique est édifiée pour accueillir des activités d’ateliers. En effet, cette partie s’adosse pour la moitié de son périmètre aux mitoyens voisins plus anciens.

Paris Habitat-OPH a souhaité réhabiliter cet ensemble, afin de créer 22 logements sociaux se répartissant du studio au 5 pièces .

Préserver et moderniser un patrimoine

L’immeuble étant situé dans un secteur sauvegardé, la modification des éléments de façades et de certains détails intérieurs remarquables ont complexifié l’atteinte des objectifs énergétiques envisagés.

Le premier immeuble Plan climat réhabilité dans le 4e arrondissement

Ce sont ces difficultés qui ont orienté les choix techniques fondamentaux et le système énergétique afin d’établir un niveau de performance de l’ordre de 80kWhep/m2/an demandés par la ville de Paris :

- Isolation thermique des combles et des toitures par une laine minérale d’environ 30 cm.

- Isolation par l’extérieur sur la façade exposée au Nord sur cour, avec un isolant en laine de roche de 10 cm.

- Isolation thermique «répartie» ou intégrée pour l’extension en ossature bois, d’une épaisseur de 30 cm.

- Isolation par l’intérieur des autres façades conservées de type polystyrène graphité de 10 cm.

- Menuiserie bois, double vitrage à lame d’argon.

- Chauffage au gaz par chaudière collective à condensation et diffusion par radiateurs basse température.

- VMC avec moteur performant et regroupement des conduits, entrées d’air hygro B.

- Énergie solaire : environ 40 m2 de panneaux photovoltaïques intégrés à la toiture situés sur le versant Sud.

- Pour compléter la démarche environnementale de l’opération, la peinture utilisée dans les logements est sans COV.

On atteint ainsi une déperdition de l’ordre de 76.03 kWhep/m2/an pour la partie sur rue et cour du projet et de 79.81 kWhep/m2/an pour la partie intermédiaire et la partie dite «industrielle». Cette opération a été certifiée « Patrimoine Habitat et Environnement » par l’organisme Cerqual.

50--rue-Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie.jpg

Accessibilité pour les Personnes à Mobilité Réduite (PMR)

Un ascenseur a été installé à l’angle du bâtiment sur cour à la place de l’excroissance qui abritait les commodités. Il dessert 12 logements sur 14. La cour pavée a été entièrement réaménagée pour installer une rampe d’accès et absorber les marches qui donnaient accès au hall 1.

Le travail de F+L tourne autour de trois axes majeurs :

- un axe sociétal tournant principalement autour de l’amélioration des conditions de « l’habité »,

- un axe environnemental et énergique qui nous semble aujourd’hui incontournable dans une pratique raisonnée de notre profession,

- un axe de recherche et de développement se traduisant dans l’expérimentation de nouveaux modes de construction mais aussi dans différents travaux de recherche sur la densité urbaine.

Chaque projet est l’objet d’une refonte de ces trois axes, cherchant ainsi à trouver le bon équilibre entre eux. Si l’agence travaille aujourd’hui principalement sur des programmes de logements pour la commande publique, elle n’est pas pour autant cantonnée à ce secteur et élargit dès que possible ses réflexions aux questions urbaines, programmatiques et sociales de la ville.

 50--rue-Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie1.jpg

SHON :1 725 m2

22 logements sociaux

Maître d’ouvrage : Paris Habitat-OPH

Maître d’œuvre :

F+L architectes

Entreprise Générale :

Bati Rénov

Début des travaux : mars 2011

Livraison : juillet 2012

 

Photos réalisées par Henri Pinhas


Autonomie énergétique pour le futur lycée de Clisson (44)

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Lyce-e-Clisson.jpgAutonomie énergétique pour le futur lycée de Clisson (44)

Actuellement en construction, le futur lycée BEPOS de Clisson (44) parviendra à un niveau global de performance encore jamais atteint en France !

Un lycée décidé par le Conseil Régional des Pays de la Loire, pour une meilleure répartition de l’offre de formation sur le territoire compte tenu de la forte poussée démographique (+20 % de 1999 à 2015).

Pour répondre aux attentes clairement exprimées de la part de l’ensemble des acteurs afin de conforter un pôle secondaire au cœur du Vignoble. Le lycée satisfait aussi une offre de proximité pour l’enseignement général et d’identité spécifique concernant l’enseignement professionnel autour de l’éco-construction, en cohérence avec l’attente du territoire. La capacité d’accueil est calibrée pour 800 jeunes avec une extension possible de 100 élèves. Le Conseil Régional avait voté et adopté en commission permanente, le 5 juillet 2010 le choix de maîtres d’œuvres, ATAUB Architectes.

Lycée Clisson1© 2012 Ataub Architectes

Le projet retenu est d’un niveau global de performances et d’exigences encore jamais atteint en France pour un lycée de par sa démarche de certification HQE, son niveau très faible de consommation énergétique et son recours important aux énergies renouvelables.

D’une surface de près de 15 000 m2, le coût global de 37 M€ sera financé à 99 % par la Région des Pays de la Loire, et le reste par la Communauté de communes de la vallée de Clisson.

La Communauté de communes de la vallée de Clisson et la Ville de Clisson viendront compléter la construction du lycée par des aménagements extérieurs (voies routières, parkings) et par la construction d’un gymnase pour lesquels la Région des Pays de la Loire apportera une aide financière.

Outre l’obligation ou la volonté de construire aujourd’hui un lycée éco-responsable répondant aux exigences de la haute qualité environnementale, la conception d’un lycée est un exemple éducatif, d’autant plus lorsque celui-ci dispense des formations de bâtiment éco-construction.

Son architecture et la qualité de ses espaces, la stratégie d’économies d’énergie doivent être au service du projet éducatif dont la démarche de développement durable impliquera chaque membre de la communauté.

La conception et la réalisation de ce lycée répondront aux exigences d’une démarche de certification HQE Certivéa avec labellisation BBC Effinergie – bâtiment basse consommation. Il atteindra également le niveau BEPOS (bâtiment à énergie positive), c'est- à-dire qu’il produira autant d’énergie électrique qu’il en consommera. Ce projet anticipe la nouvelle règlementation thermique puisqu’il répond au Grenelle 1 en terme de performance et va au-delà jusqu’à l’énergie positive.

Les bâtis sont conçus pour répondre à de nouvelles exigences et favoriser une différenciation de la prise en charge pédagogique : salle de travail autonome, lieux de recherche, petits groupes, grands groupes... tout en permettant à l’enseignant d’être dans une situation qui le sécurise.

Une plateforme régionale d’innovation en lien avec la spécificité de l’établissement y sera implantée, véritable espace de convergence entre l’économie, la recherche et la formation en réponse concrète et adaptée aux attentes des entreprises de toute taille et à leurs besoins en matière d’innovation.

Lyce-e-Clisson2.jpg© 2012 Ataub Architectes

Conçu comme un établissement au cœur et pour le territoire, il est prévu une « ouverture » pour certaines fonctions :

•            Une résidence hébergement de 80 lits ouverte potentiellement toute l’année,

•            Des locaux pédagogiques adaptés à une diversité de publics,

•            Une ouverture d’espace (espace numérique régional, salle polyvalente à usage associatif et culturel...).

•            Agora professionnelle positionnée au cœur du lycée, valorisée par un large espace d’échanges et de rencontres offrant ainsi tous les atouts pour la mise en place de la plateforme régionale d’innovation autour de la filière d’éco-construction

Chaque espace dédié, administration, espace des enseignants et personnels, vie scolaire et maison des lycées, espace d’enseignement général et professionnel, CDI sont repérables avec une grande facilité, avec une cohérence de fonctionnement respectant les usages de chaque entité.

La modularité des locaux répond aux attentes des pratiques pédagogiques actuelles tout en offrant la faculté d’évolution pour les usages futurs.

La résidence d’hébergement, constituée en quatre plots de 20 chambres individuelles permet une accroche architecturale en cohésion avec l’environnement et offre une souplesse de fonctionnement au regard des besoins variés, conjuguant à la fois lieux de sommeil individuel intime et espaces groupes pour la détente et le travail collectif.

Les huit logements de fonction, sous forme de pavillons individuels accolés avec espaces privatifs extérieurs, permettent un isolement vis-à-vis du lycée tout en conservant la proximité.

Lyce-e-Clisson3.jpg© 2012 Ataub Architectes

Un lycée où il fait bon vivre

De part sa configuration, la conception favorise les échanges sociaux entre les différents membres de la communauté éducative.

Larges espaces de circulation offrant des zones de rencontres,

Relation entre l’intérieur et les visions extérieures variées privilégiant les espaces de qualité,

Organisation des locaux favorisant l’appropriation des lieux.

En Chiffres

• 44,7M€

• 17 500m2 de surface des locaux

• 920 élèves dont 715 pour l’enseignement général et 205 pour l’enseignement professionnel sous statut scolaire et par apprentissage

• 100 lits en résidence hébergement

• Restauration : 820 rationnaires et un accueil pour 200 visiteurs

 Lyce-e-Clisson4.jpg© 2012 Ataub Architectes

Maîtrise d’ouvrage : Région des Pays de la Loire

Mandataire maîtrise d’ouvrage : SPR des Pays de la Loire

Maître d’œuvre : ATAUB Architectes (Bois-Guillaume 76 )

Mandataire Architecte co-traitant : LINEA Architecture et Urbanisme (Ancenis)

Entreprise Générale mandataire : QUILLE Construction Nantes

Assistant maître d’ouvrage programmation : GALAND MENIGHETTI – Varades (44)

Assistant maître d’ouvrage H.Q.E. : APAVE Saint-Herblain (44)

 

La région picarde s’engage en faveur de la recherche et de l’innovation…

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Re-gion-picardie.jpgLa région picarde s’engage en faveur de la recherche et de l’innovation…

A l’occasion de la semaine régionale de la recherche et de l’innovation qui s’est tenue du 27 novembre au 28 novembre dernier, la région Picarde a mobilisé tous les acteurs de l’innovation en Picardie lors des séminaires scientifiques et des ateliers thématiques.

Afin de dynamiser ses territoires, de développer de nouveaux marchés, la région Picardie mise sur les leviers que représentent la recherche et l’innovation.

Cette volonté de décloisonner la recherche et l’innovation conduit à de nombreux projets permettant d’impulser des avancées significatives face aux enjeux environnementaux et sociétaux.

Ainsi, la mise en œuvre de trois pôles de compétitivité picards et les projets », P.I.V.E.R.T, Store-Ex, Robotex, Figures …, lauréats des Investissements d’avenir traduisent les efforts fournis par la région.

Plus encore, ces résultats permettent à la Picardie de se positionner sur des secteurs porteurs en termes de compétitivité industrielle et de recherche : la mécanique, les matériaux composites et les fibres ; le secteur des agro-ressources et de la chimie verte et celui des transports innovants et durables, de l’énergie, de l’intermodalité et de la logistique avancée. Tous ces secteurs constituent de véritables atouts économiques et les projets d’envergure portés par les pôles de compétitivité à vocation mondiale, IAR et i-Trans, ou encore par IndustriLab, plateforme d’innovation pour l’industrie, en témoignent.

Panorama de ses choix stratégiques en matière de recherche et d’innovation… :

La Picardie et le secteur des agro-ressources :

Grâce à des choix stratégiques très précoces et partagés, la Picardie a su prendre le virage des agro-ressources, en réinventant son identité agricole et industrielle. Elle célèbre aujourd’hui les 30 ans d’un engagement qui laisse présager un développement prometteur de la recherche, du transfert de technologies, des ressources et de l’emploi de demain.

La réussite du projet P.I.V.E.R.T, porté par Jean-Marie Tarascon, qui explore et développe les filières de valorisation du végétal à des fins industrielles, concrétise aujourd’hui cette ambition.

Ainsi, la Picardie a su saisir l’opportunité de construire une véritable culture de réseaux entre centres de recherche et centres techniques, industrie et agriculture, partenaires publics et privés. Elle a également la chance d’avoir, sur son territoire, une solide « réserve de matière grise » : l’Université de technologie de Compiègne, l’Université de Picardie Jules-Verne, de nombreuses grandes écoles, qui ont su mutualiser leurs moyens et échanger leurs expériences au bénéfice de l’excellence, comme c’est le cas pour Industries et Agro-Ressources. D’ailleurs, elle aide les jeunes chercheurs, par l’ouverture d’un nombre important de bourses de recherche. Pour valoriser ce socle universitaire, une chaîne d’outils techniques et financiers a été mise en place, allant de la maturation de projets au tour de table bancaire.

 

Picardie, et sa puissance éolienne installée

Avec pour objectif de passer d’une capacité de production d’énergie éolienne de 1 014 MW en 2012 à 2 800 MW en 2020, la Picardie effectue de gros efforts en matière de recherche. Avec des enjeux aussi variés que de développer la robustesse, la fiabilité et la performance des différents composants des éoliennes ; optimiser le rendement, les raccordements et les pilotages de réseaux ; améliorer les systèmes de maintenance et stocker l’énergie. Autant de sujets sur lesquels planchent les entreprises et les centres de recherche picards. L’UPJV en collaboration avec Mersen travaille sur l’optimisation du fonctionnement des éoliennes (orientation des pales, température, vitesse du vent…). De nombreux projets de recherche sont déjà bien avancés à l’image des projets suivants :

Projet Tribal  sur l’amélioration des contacts dédiés au transfert de signal

Windsignal : création d’un analyseur embarqué dédié à la maintenance in situ

Phyleas : transfert sans contact du signal, une solution de communication d’avenir, notamment pour les éoliennes offshore.

Des éco-matériaux toujours plus performants

Le végétal s’invite de plus en plus comme matériau de construction dans nos bâtiments. Avec à la clé, toujours plus de performance, à l’image des laines à base de lin ou de chanvre pour l’isolation thermique des habitations, des bétons verts, ou agro-bétons qui se développent à leur tour. À base de liant (chaux ou ciment) et de végétaux (lin, chanvre, miscanthus…), ces blocs béton intéressent de plus en plus les constructeurs. La future révolution pour une construction « renouvelable » viendra sûrement des polyuréthanes et autres mousses isolantes « vertes ». Les mousses isolantes, notamment issues de la chimie du végétal, obtiennent des performances d’isolation thermique de 25 à 35 % supérieures aux isolants classiques.

 

Le design au cœur de la recherche : Adream

A l’initiative de la Région et de l’Etat libre de Thuringe, qui partagent les mêmes préoccupations environnementales, le concours Adream, premier concours européen d’architecture et de design en matériaux écologiques et renouvelables ouvert aux architectes, designers et étudiants d’Europe, encourage les idées innovantes, c’est un véritable tremplin vers la commercialisation.

Panneaux de chaume modulaire, couches recyclables pour bébés, pots en marc de café, luminaires capteurs de neige, cloches de conservation écologiques, ombrages de façade, vaisselle comestible fabriquée à partir de fécule de pommes de terre…Voilà un aperçu des «pépites» d’innovation durable dévoilées à l’occasion du concours Adream 2012. Au total, 532 projets ont été déposés, 22 nominés, 8 primés.

 

La Picardie, fière de ses chercheurs

La Région Picardie a depuis longtemps fait de la recherche et de l’innovation une priorité avec des projets reconnus dans le monde entier qui ont vu le jour dans notre région, sous l’impulsion de chercheurs d’exception.

Mais si l’on connaît les enjeux de ces projets pour le développement de la Picardie, on connaît mal ceux qui les portent. L’image d’Epinal du chercheur en blouse blanche, reclus dans son laboratoire tel un ermite, a bel et bien vécu. C’est pour cette raison que la Région a souhaité mettre à l’honneur des chercheurs à travers une exposition. A l’occasion de la semaine de la Recherche et de l’innovation, le Conseil régional de Picardie a exposé des chercheurs… Les chercheurs qui se dévoilent dans cette exposition sont des femmes et hommes d’action, des personnalités singulières au service du collectif, individus aux prises avec des problématiques universelles, scientifiques rigoureux mais non dénués d’humour et de fantaisie, brillants mais modestes… Ceux qui préparent l’avenir de la Picardie - et au-delà celui de la planète - sont des modèles pour notre jeunesse.

Deux Chercheurs :

Antoine Jouglet

Re-gion-Picarde-Antoine-Jouglet.jpg

Enseignant chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne HEUDIASYC - Heuristique et Diagnostic des Systèmes Complexes CNRS.

Quel est votre parcours ?

Je viens de Ham dans la Somme où j’ai fait toute ma scolarité maternelle et primaire. J’ai poursuivi le collège et le lycée à Saint Quentin. J’ai eu mon bac C en 1994.

J’ai alors intégré la Faculté des Sciences de Lille pour y préparer un DEUG de mathématique, informatique et application aux sciences (MIAS). J’ai intégré l’Université de Technologie de Compiègne en 1996 pour suivre le cycle d’ingénieur en informatique. En parallèle de ma dernière année de cycle ingénieur, j’ai fait le DEA en contrôle des systèmes de l’UTC et j’ai poursuivi en septembre 1999 par un doctorat. J’ai soutenu ma thèse en novembre 2002.

L’année universitaire 2002-2003, j’ai pris les fonctions d’Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche. En septembre 2003, j’ai été recruté en temps que Maître de Conférences à l’UTC.

J’ai soutenu mon habilitation à diriger des recherches en février 2010.

Quels sont vos domaines de recherches actuels ?

Mon domaine de recherche est l’optimisation combinatoire. Mes recherches consistent à trouver des solutions algorithmiques à des problèmes discrets comme les problèmes d’organisation, de planification, d’ordonnancement, de placement.

Quels aspects considérez-vous comme les plus marquants de votre carrière ?

Les soutenances respectives de ma thèse et de mon habilitation à diriger des recherches. Elles ont marqué à chaque fois la synthèse de plusieurs années d’effort pour aboutir à chaque fois à de nouvelles perspectives de recherche.

Quelles sont les applications de vos recherches ? vos recherches concernent-elles plutôt la recherche fondamentale ou appliquée ?

La particularité de mon domaine de recherche est qu’il se situe à la frontière de la recherche fondamentale et appliquée. Les applications sont nombreuses et concernent en particulier les transports, la gestion d’entrepôts, la santé... La recherche est appliquée car elle part souvent d’un problème concret d’aide à la décision qui se pose dans l’industrie et pour lequel il faut trouver une solution. Elle devient fondamentale car la recherche d’une telle solution nécessite souvent la recherche de propriétés mathématiques ou de nouvelles techniques algorithmiques permettant la résolution efficace en pratique du problème.

Le quotidien d un chercheur, c est quoi au juste ?

Un mélange de fastidieuses périodes administratives dans lequel il faut gérer le quotidien, chercher des financements, etc..., de périodes où l’on mature de nouveaux sujets sur lesquels on va travailler, de périodes où l’on commence à développer les recherches sur ces sujets, de longues périodes de doutes où les impasses se succèdent, de courtes périodes intensives où les problèmes se débloquent et de longues périodes de rédaction où il faut rédiger et publier ces résultats.

 

Fabien Saint

Re-gion-Picarde-Fabien-Saint.jpg

Enseignant chercheur à l’Université de Picardie Jules Verne HERVI - Hémostase et remodelage vasculaire post-ischémique Praticien hospitalier au Centre Hospitalier Universitaire Amiens, Service d’urologie-transplantation.

Quel est votre parcours ?

Etudiant en Médecine à Amiens, j’ai fait les deux premiers cycles de mes études médicales dans cette ville. J’ai ensuite poursuivi mon cursus comme interne de chirurgie à Lille et effectué mon Clinicat de chirurgie à Paris. C’est dans le Laboratoire du Pr Dominique Chopin que j’ai été initié à la recherche et que j’ai soutenu mon DEA et ma thèse de Sciences sur l’immunothérapie des tumeurs de vessie (GETUG, Créteil). J’ai poursuivi mon enseignement et ma formation par une année de post- Doc au MSKCC de New York (un des centres anticancéreux les plus réputés sur la côte Est des Etats-Unis). J’ai ensuite été nommé Professeur des Universités à Amiens en 2004. Depuis Janvier 2012 j’ai rejoint le groupe du Pr Philippe Nguyen et du Dr Carole Amant au sein du Laboratoire HERVI et du PRES Amiens-Reims. Je dirige l’équipe chirurgicale du Service d’Urologie- Transplantation au CHU d’Amiens depuis Septembre 2011.

Quels sont vos domaines de recherches actuels ?

La cancérologie, la transplantation rénale.

Quels aspects considérez-vous comme les plus marquants de votre carrière ?

La mise en place d’un rationnel scientifique pour le traitement des tumeurs de vessie par le BCG, et la validation du traitement d’entretien par cette molécule.

Quelles sont les applications de vos recherches ? vos recherches concernent-elles plutôt la recherche fondamentale ou appliquée ?

Pour le projet cancérologie, les objectifs sont d’identifier les mécanismes favorisant l’émergence et le développement des cancers du rein. En précisant ces mécanismes nous pourrons dans l’avenir développer de nouvelles molécules thérapeutiques.

Pour le projet de transplantation, les objectifs sont d’identifier les mécanismes impliqués dans les phénomènes d’ischémie-reperfusion (conditionnement rénal avant transplantation). En précisant ces mécanismes nous pourrons développer des substances additives aux liquides de conservation permettant une meilleure conservation rénale.

Le quotidien d un chercheur, c est quoi au juste ?

Observation, intuition, expérimentation, validation, application.

3ème édition du concours CLER-Obscur

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cler-obscur.jpg3ème édition du concours CLER-Obscur

Le CLER, (Comité de Liaison Energies Renouvelables), qui organise le concours CLER-Obscur, a rendu publique ces lauréats.

Ce concours qui tourne autour de la thématique de l’énergie durable se propose de promouvoir les courts-métrages sous forme de reportages, documentaires, films d’animation et fictions à caractère scientifique, technique, institutionnel et éducatif et d’aborder les aspects liés aux énergies renouvelables et la mobilité durable, de l’efficacité énergétique, de la maîtrise de l’énergie et de la transition énergétique.

L’annonce des lauréats de la 3ème édition de CLER-Obscur, faite au Salon Pollutec 2012 à Lyon Eurexpo, a recueilli plus de 1300 votes. L'objectif de cet événement : valoriser au format vidéo les thématiques liées aux énergies renouvelables, à la mobilité durable et à la transition énergétique. 4 courts-métrages ont été récompensés. La remise des prix s’est tenue sur le site du salon Pollutec à Lyon Eurexpo, le 29 novembre 2012.

Pour cette 3ème édition du concours, organisé par le CLER en partenariat avec l’ADEME,

18 courts-métrages étaient en compétition.

4 films ont été primés comme suit :

1er prix des internautes (1 000 €) : Les amoureux du vélo (Lucile Couvreur et Marta

Lopez) ;

Réalisateur : Lucile Couvreur et Marta Lopez.

Synopsis : Il y a tant de raisons d’adopter le vélo comme moyen de transport…à tel point que pour certains il est même devenu un ami inséparable ! Ce film est une invitation à donner un coup de pédale en faveur de la mobilité durable.

 

2ème prix des internautes (750 €) : Confidences frigorifiques (Ghyslaine Gutierrez-Dejean et les élèves du lycée Saint-Jean de Toulouse);

Réalisateur : Ghyslaine Gutierrez-Dejean (et les élèves du lycée Saint-Joseph de Toulouse).

Synopsis : Une réflexion sur l’alimentation et la précarité énergétique pour inviter petits et grands à s’interroger sur l’origine des produits que nous consommons ; dans un frigidaire, les témoignages bouleversants des aliments qui finissent dans nos assiettes…

 

3ème prix des internautes (500 €) : Planète bureau (Florence Dottin-Alma – productrice Laurence Le Blévec);

Réalisateur : Florence Dottin-Alma (producteur : Laurence Le Blévec).

Synopsis : Les aventures de Marguerite Verdier, fraîchement nommée responsable dd chez Planète Bureau sur le terrain des économies d’énergie et de la mobilité douce.

 

Prix spécial du jury (1000 €): association Hélianthe pour son film consacré à la rénovation d'une ferme des années 70.

Réalisateur : Hélianthe.

Synopsis : Comment rénover une ancienne ferme en logement performant d’un point de vue énergétique ? Matériaux, équipements, aides financières…le témoignage d’un porteur de projet.

 

Rendez-vous en 2013 pour la quatrième édition !

La banquise de l'Arctique a perdu quelque 11,83 millions de km2 entre mars et septembre 2012.

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La-banquise-de-l-Arctique-.jpgLa banquise de l'Arctique a perdu quelque 11,83 millions de km2 entre mars et septembre 2012.

Selon l’OMM, Organisation Météorologique Mondiale, l’année 2012 a vu une fonte record des glaces de l'Arctique.

Les données enregistrées sur les périodes 2001 et 2011 sur les températures ont montré qu’elles étaient les plus chaudes jamais enregistrées et, d'après l'Organisation météorologique mondiale, les dix premiers mois de 2012 laissent à penser que selon toute vraisemblance, la courbe suit son tracé malgré l'influence, en début de période, du phénomène La Niña qui a normalement pour effet de refroidir le climat.

La déclaration provisoire de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2012 fait aussi état d'une fonte record de la banquise de l'Arctique et d'une multiplication des extrêmes météorologiques et climatiques dans de nombreuses régions du monde.

L’OMM a rendu publique cette déclaration à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques organisée à Doha, le 28 novembre dernier.

La période janvier-octobre 2012 se classe au neuvième rang des périodes les plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés, en 1850. La température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) pour cette période présente une anomalie estimée à environ 0,45°C (0,81°F) au-dessus de la normale calculée pour les années 1961 à 1990 (14,2°C), d'après la déclaration.

L’année a débuté par un épisode La Niña d'intensité faible à modérée, qui était apparu en octobre 2011. En début d'année, un tel phénomène a tendance à faire baisser la moyenne mondiale des températures, et 2012 n'a pas fait exception à la règle. Après la dissipation de La Niña, en avril2012, la température moyenne à la surface des terres et des océans a continué d'augmenter mois après mois, creusant l'écart par rapport à la normale. La moyenne semestrielle pour les mois de mai à octobre 2012 se classe parmi les quatre plus élevées jamais enregistrées pour cette période de l'année.

«La variabilité naturelle du climat est due à des phénomènes comme El Niño et La Niña qui ont une incidence sur les températures et les précipitations aux échelles saisonnières et annuelles mais ne remettent pas en cause la tendance générale au réchauffement sur le long terme imputable aux changements climatiques anthropiques», a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.

«L'étendue des glaces de l'Arctique a atteint un nouveau minimum record. La banquise a fondu cette année à un rythme alarmant qui met en lumière les profonds bouleversements survenant dans les océans et la biosphère», a ajouté M. Jarraud. «Le climat évolue sous nos yeux et continuera de le faire à cause des gaz à effet de serre dont la concentration dans l'atmosphère ne cesse d'augmenter, atteignant une fois encore des niveaux records».

La banquise de l'Arctique a atteint le 16 septembre son minimum saisonnier – 3,41 millions de km2, soit l'étendue la plus réduite qui ait été constatée depuis le début des observations par satellite. Inférieur de 18% au précédent minimum record observé le 18 septembre 2007, le chiffre de cette année représente une diminution de 49%, soit près de 3,3 millions de km2 (environ la superficie de l'Inde), par rapport à la moyenne des minima saisonniers calculée pour la période 1979-2000.

La banquise de l'Arctique a perdu quelque 11,83 millions de km2 entre mars et septembre 2012.

L'OMM publiera le 4 décembre prochain un rapport décennal sur l'état du climat mondial intitulé «2001-2010, A Decade of Extremes» (2001-2010, la décennie des extrêmes). Ce rapport met en lumière la tendance au réchauffement de la planète entière, des continents et des océans durant la décennie écoulée, en soulignant les répercussions sur la santé, la sécurité alimentaire et le développement socio-économique.

La-banquise-de-l-Arctique-1.jpgAnomalie de la température près de la surface (°C) par rapport à la période de référence 1961-1990

Phénomènes marquants mentionnés dans la déclaration provisoire sur l'état du climat mondial en 2012

Températures: Pendant les dix premiers mois de l'année, des températures supérieures à la moyenne ont été constatées sur la majeure partie des terres émergées, plus particulièrement en Amérique du Nord (la partie continentale des États-Unis d'Amérique, à l'exception de l'Alaska, est en passe de connaître l'année la plus chaude de son histoire), en Europe méridionale, dans l'ouest et le centre de la Fédération de Russie et dans le nord-ouest de l'Asie. Une grande partie de l'Amérique du Sud et de l'Afrique ont connu durant les dix premiers mois de l'année des températures supérieures à la normale, les anomalies positives les plus marquées concernant certaines régions du nord de l'Argentine et de l'Afrique. Les températures ont également dépassé la moyenne dans la majeure partie de l'Asie, avec toutefois des anomalies négatives dans le nord de la Chine. Enfin, l'Asie méridionale et la région du Pacifique ont connu dans l'ensemble un temps anormalement chaud, à l'exception de l'Australie.

Extrêmes: Des phénomènes extrêmes ont été observés un peu partout dans le monde, mais certaines régions de l'hémisphère Nord ont connu une multiplication des extrêmes entre janvier et octobre 2012.

Vagues de chaleur: de grandes vagues de chaleur se sont abattues sur l'hémisphère Nord pendant l'année; les plus importantes sont survenues entre mars et mai sur le territoire continental des États-Unis d'Amérique (à l'exception de l'Alaska) ainsi qu'en Europe. En mars, de nombreux records de chaleur ont été battus en Europe et près de 15000 nouveaux records quotidiens de température ont été enregistrés aux États-Unis. La Fédération de Russie a connu le deuxième été le plus chaud de son histoire, après celui de 2010, et de nombreux records de chaleur ont été battus au Maroc pendant l'été.

Sécheresses: selon les critères de l'Observatoire américain de la sécheresse, près des deux tiers (65,5%) du territoire continental des États-Unis d'Amérique (à l'exception de l'Alaska) étaient dans une situation de sécheresse modérée à exceptionnelle au 25 septembre 2012. En Fédération de Russie, la sécheresse a frappé certaines régions du sud-ouest ainsi que l'ouest de la Sibérie en juin et juillet, tandis que le sud-est de l'Europe, les Balkans et certains pays méditerranéens ont été également touchés pendant l'été. En Chine, la province du Yunnan et le sud-ouest de la province du Sichuan ont connu une grave sécheresse en hiver et au printemps, et le nord du Brésil a été frappé par la pire sécheresse des 50 dernières années. En Australie, le cumul des précipitations pour la période avril-octobre a accusé un déficit de 31% par rapport à la normale.

Inondations: de nombreuses régions d'Afrique de l'Ouest et le Sahel, en particulier le Niger et le Tchad, ont été frappées par de graves inondations entre juillet et septembre à cause d'une mousson très active. Les fortes pluies survenues entre fin juillet et début octobre ont provoqué des inondations exceptionnelles au Nigéria. Certaines régions de Chine méridionale ont connu en avril et en mai les précipitations les plus abondantes des 32 dernières années, et en septembre des crues dévastatrices dues à la mousson ont frappé le Pakistan. Le centre et certaines régions du nord de l'Argentine ont connu en août des pluies et des inondations records, et des précipitations abondantes se sont abattues sur certaines régions de Colombie la majeure partie de l'année.

Chutes de neige et froid extrême: de fin janvier à mi-février, le continent eurasien a été frappé par une vague de froid remarquable par son intensité, sa durée et ses répercussions. Dans l'est de la Fédération de Russie, les températures étaient comprises entre -45 et -50°C à la fin du mois de janvier, et plusieurs régions d'Europe orientale ont enregistré des minima de -30°C. En Europe du Nord et dans le centre de la Fédération de Russie, des températures inférieures à -40°C ont été relevées par endroits.

Cyclones tropicaux: Avec un total de 81 tempêtes (vitesse du vent supérieure ou égale à 34 nœuds, ou 63 km/h) pour les dix premiers mois de l'année, l'activité cyclonique à l'échelle du globe a été proche de la moyenne calculée pour la période 1981-2010 (85 tempêtes). Le bassin de l'Atlantique a connu pour la troisième année consécutive une saison des ouragans plus active que la normale, le nombre total de tempêtes s'établissant à 19, dont dix ont atteint la force d'un ouragan. Le plus notoire a été Sandy, qui a eu des effets dévastateurs dans les Caraïbes et sur la côte est des États-Unis d'Amérique. L'Asie orientale a été durement frappée quant à elle par de puissants typhons qui se sont succédé tout au long de l'année. Le typhon Sanba, le plus puissant de l'année 2012 à l'échelle du globe, a frappé les Philippines, le Japon et la péninsule coréenne, déversant des pluies torrentielles et provoquant inondations et glissements de terrain qui ont touché des milliers de personnes et causé des dégâts se chiffrant en millions de dollars des États-Unis.

Cette déclaration provisoire est diffusée à l’occasion de la dix-huitième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui a lieu à Doha, au Qatar. Les informations et chiffres définitifs pour 2012 seront publiés en mars 2013, sur la base des données climatiques transmises par divers réseaux de stations météorologiques et climatologiques terrestres ainsi que par des navires et des bouées et par des satellites. L’analyse des températures mondiales réalisée par l’OMM repose donc principalement sur trois ensembles de données complémentaires. L’un de ces ensembles est le jeu de données combiné tenu à jour par le Centre Hadley du Met Office du Royaume-Uni et l’Unité de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (Royaume-Uni). Le deuxième ensemble est le jeu de données tenu à jour par l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA), et le troisième est fourni par le Goddard Institute for Space Studies (GISS), qui relève de la NASA. D’autres informations sont tirées de l’ensemble de données fondé sur les réanalyses ERA-Interim, qui est tenu à jour par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT).

La-banquise-de-l-Arctique-2.gifAnomalie de la température moyenne (°C) pour l'ensemble du globe / Année

Centre Hadley et Section de recherche sur le climat (Royaume-Uni)
Centre national de données climatologiques (NOAA)
Goddard Institute for Space Studies (NASA)

 

La-banquise-de-l-Arctique-3.jpgAnomalies de la température à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) depuis le début de l'année par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990)

Dieu(x) Modes d’emploi

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Dieu-x--Modes-d-emploi-.jpgDieu(x) Modes d’emploi

25 octobre 2012 au 3 février 2013 au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris….

Croyants, agnostiques ou athées, chacun a pris en France l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs. Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau : à la faveur des échanges migratoires et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont devenues le creuset des religions du monde. Cette rencontre n’est pas facile. Les croyants connaissent leur propre religion, très peu celle des autres ; les non-croyants appréhendent mal le fait religieux, pourtant présent dans l’actualité de la planète. Aussi est-il urgent de comprendre ce phénomène, qui risque d’être la grande affaire du XXIe siècle.

Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, en association avec Tempora/Musée de l’Europe relèvent ce défi et proposent un voyage à travers les religions d’aujourd’hui, pratiquées aux quatre coins du globe et à Paris. On y croise les trois religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam), les religions asiatiques (bouddhisme, hindouisme, taoisme...) et l’animisme, de l’Afrique à l’Océanie en passant par les Amériques.

Comment l’homme se représente-t-il le divin dans ces différents systèmes de croyance ? Comment communique-t-il avec lui et dans quel but ? Comment organise-t-il l’espace et le temps pour faire place au sacré ? Quel est l’impact de la religion dans les activités sociales – rites de passages, contrôle du corps ? Quel rôle la religion joue-t-elle dans certains des conflits qui embrasent le monde ? Autant de questions qu’aborde l’exposition en un spectaculaire parcours confrontant art sacré et anthropologie.

160 chefs d’œuvre issus du patrimoine spirituel de l’Humanité seront ainsi prêtés par les plus grands musées : Musée du Quai Branly, Musée du Louvre, Musée Guimet, British Museum, Victoria and Albert Museum, Musée d’Israël, Musée de Cluny, Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, pour ne citer que les principaux contributeurs. Sculptures, objets d’art, peintures, manuscrits côtoieront maquettes, photos, films et bornes interactives pour tenter d’éclairer la variété des croyances et des cultes dans le monde.

Cet événement s’inscrit résolument dans des pratiques actuelles et vivantes. Que l’on soit croyant ou non, la visite permet une découverte d’univers différents, manifestant le foisonnement et la richesse des expressions du religieux et du sacré.

Dieu-x--Modes-d-emploi.jpegBouddha sous la neige, Koyâ-San (Japon) ©Ferrante Ferrant

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Cette exposition propose un large panorama des pratiques religieuses dans le monde d’aujourd’hui au travers de thématiques voulues comme autant de portes d’entrée sur le fait religieux : « Divinités », « Cultes », « Passages », « Intercesseurs », «Corps», « Conflits et coexistence », « Voix », « Lieux », « Cycles », « Au-delà ».

Chaque section est abordée selon un angle particulier et une muséographie originale et mêle une approche anthropologique et artistique. Ainsi, selon les thèmes, l’art sacré cède la place aux multimédias, des maquettes d’architecture côtoient l’actualité des dessins de Plantu. Ce renouvellement permet une pluralité d’approches en concordance avec les multiples enjeux du thème universel que constitue le fait religieux.

C’est pourtant un symbole unique qui accueille le visiteur : mains de l’homme tendues vers le divin, mains de Dieu dirigées vers la terre. Trois chefs d’œuvre d’ère et d’époque différentes montrent la continuité de cette quête :

•            La stèle d’Hazor (Musée d’Israël, XIIIè siècle av. JC) figurant deux mains levées vers un symbole astral ;

•            La statuette dege (Dogon, Mali, musée du Quai Branly) implorant pour l’arrivée des pluies fécondantes de ses mains tendues vers le ciel;

•            La châsse de Saint-Aignan (Cathédrale de Chartres, XIIIè siècle) où l’action de Dieu lors de la Pentecôte est symbolisée par ses mains faisant descendre sur les douze apôtres les flammes de l’Esprit saint.

Dieu-x--Modes-d-emploi1.jpgStèle d’Hazor © AVPV

SECTION 1. DIVINITÉS

Peut-on représenter Dieu, ou plus largement le divin, et tout ce qui le peuple selon les systèmes religieux: dieux, déesses, esprits, ancêtres, nature divinisée, animaux sacrés.... ? Cette section entend donner un aperçu de la façon dont les images, au sens matériel (peintures, sculptures, objets) renseignent sur les réponses à cette question selon les différents systèmes religieux.

Car les images liées au sacré ne sont pas des images comme les autres. Elles se heurtent à l’essence même du religieux qui est lien avec une autre dimension relevant de l’invisible, du transcendant, de l’illimité. L’on pourrait croire alors que la réponse serait dans le renoncement à représenter ce qui ne peut se voir, ou se concevoir. Pourtant l’Homme « fait à l’image de Dieu », selon la conception biblique de la Genèse, fait souvent Dieu à son image.

L’anthropomorphisme, surtout présent dans les polythéismes, en est l’exemple le plus frappant. Les dieux prennent visage humain, ils boivent, mangent, ont des histoires d’amour et de guerre. Ils sont alors représentés sous une forme humaine ou sous une forme assez proche (dieux à plusieurs têtes et plusieurs membres comme Shiva dans l’Hindouisme).

Mais l’impossibilité de représenter Dieu peut également s’ériger en règle absolue. Le Judaïsme et l’Islam écartent toute possibilité d’image matérielle voulant donner une forme humaine à Dieu. Le Christianisme a au contraire favorisé l’image du Christ, se fondant sur la théologie de l’Incarnation : Dieu s’étant donné à voir dans son Fils Jésus-Christ, il peut être représenté.

La question est encore posée différemment dans l’Animisme. Le monde invisible y est peuplé de divinités aux visages humains, mais également d’esprits, d’ancêtres, d’une nature et d’animaux doués d’âme et vénérés en tant que tels. La plupart du temps, les objets qui actualisent la présence de ces entités visent à établir un contact avec ces dernières plus qu’à rendre compte de leur forme.

Ainsi, quelle que soit l’approche retenue, l’ensemble de ces courants cherche à rendre compte du divin, à lui donner une forme, à le rendre présent afin d’entrer en relation avec lui. Cette salle en montre les possibilités au travers d’un voyage au sein d’une sélection de chefs d’œuvres issus du patrimoine spirituel de l’humanité, présents grâce à des prêts consentis par les plus grands musées, les Monuments Historiques et des collections particulières.

Religions asiatiques : cette section est bâtie grâce à des prêts exceptionnels du British Museum et du Musée Guimet. Y sont notamment présentés le Shiva Nataraja , Inde, XIè-XIIè siècles (Musée Guimet) et les sculptures de Vishnu, et de Shiva lingodbhavamurti, Kâli Durga prêtées par le British Museum.

Religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) : y figurent notamment le Rideau d’arche sainte et son lambrequin du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, Dieu donnant les tables de la Loi à Moïse de Chagall (dessin, Musée d’Israël), Le Christ en Croix (Le Puy, XIIè, Musée de Cluny), Le buste du Christ d’après Le Bernin (Cathédrale de Sées), « Tu manques même à mon ombre», de Rachid Koraïchi ( installation d’art contemporain inspirée des 99 noms d’Allah) .

Religion animiste : cette section, bâtie grâce à un partenariat exceptionnel avec le Musée du Quai Branly, présente des objets d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie (par exemple Drapeau vaudou (Haiti), masque de la Diablada (Bolivie), Effigie d’ancêtre de Sumatra...)

Dieu-x--Modes-d-emploi3.JPGShiva dansant ©RMN - musée Guimet/ Hervé Lewandowski

SECTION 2. CULTES

Cette section présente une variété d’objets cultuels destinés à la communication avec le divin. Par leur diversité, ces objets témoignent de l’extraordinaire richesse de l’imagination humaine autour de cet enjeu aux aspects multiples : prières, louanges, supplications, demandes de protection, sacrifice, délivrance d’une parole, que celle-ci relève de la révélation ou de la divination.

Le Cabinet de curiosités

La plupart de ces objets sont présentés à la manière d’un cabinet de curiosités du XVIIIe siècle permettant de les comparer et d’en comprendre la fonction.

•            Autels portatifs, retables et mirhab côtoient crucifix, icônes, mandalas, comme autant de support de prière et de méditation.

•            Amulettes, fétiches, charmes, épées de protection, talisman, ex-votos sont réunis pour leur fonction de protection et d’éloignement des forces du mal.

•            Lampes et encensoirs signes de la présence divine dans le culte

•            objets de dévotion personnels emportés en voyage ou rapportés : livre de prières portatifs, nécessaire de voyage pour le shabbat, souvenirs de pèlerinage, malle-chapelle du bateau-école de la Jeanne d’Arc renfermant une soixantaine de pièces utiles à la messe, chapelets permettant une déambulation intérieure....

Connaissance de la parole divine

L’importance de l’accès au divin par la connaissance de sa parole est abordée en fin de ce parcours. Le visiteur est amené à découvrir les différents enjeux de ce domaine. La Révélation, au cœur des trois religions du Livre y tient une place importante, mais également d’autres modes de connaissance comme la divination, qui permet d’interpréter la volonté divine par le biais de la parole du devin.

Ces deux tendances sont symbolisées par la confrontation de deux chefs d’œuvre:

•            Le Bras-reliquaire de saint Luc (Musée du Louvre), formé d’un bras en cristal de roche tenant une plume, symbole de l’écriture de l’Evangile auquel se livra cet Apôtre sous l’inspiration divine

•            La Boîte à divination Baoulé (Côte d’Ivoire, Musée du Quai Branly)

Torah, Bibles, Corans sont évoqués en complément. Le visiteur pourra notamment comparer deux grandes étapes du travail d’édition de la Bible : la traduction de la Bible établie par Luther grâce à un prêt de la réserve des livres rares de la Bibliothèque nationale, mais également le travail en cours d’édition d’une Bible numérique avec l’ensemble de sa réception dans les différentes religions et les arts, mise en chantier par des équipes internationales sous la houlette de l’Ecole biblique de Jérusalem. La place de la prédication et de l’enseignement complète cette évocation autour de la connaissance, symbolisée par Bouddha enseignant à ses disciples présent sur une stèle prêtée par le British Museum. La place du catéchisme dans l’ensemble des religions est en particulier évoquée grâce à la présence de livres contemporains d’usage courant, mais également d’un Jeu de l’oie du XIXè siècle (Musée d’art sacré de Sées), d’une Tablette coranique d’apprentissage nord-africaine (Musée du Quai Branly) et d’une Torah pour enfant (MAHJ).

Cultes séculiers

Les cultes séculiers apparus au XXe siècle (Lénine, Mao...) sont également évoqués en complément de ce parcours grâce à des prêts du Musée de L’Europe et d’autres musées d’histoire contemporaine.

Dieu-x--Modes-d-emploi4.jpgYoruba, Nigeria, Bâton de danse oshe shango ©Archives Musée Dapper -Hughes Dubois.

SECTION 3. PASSAGES

Les rites de passages jalonnent la vie de la naissance à la mort. Ils permettent de franchir une série d’étapes et apaisent les angoisses individuelles et collectives. La communauté propose ainsi de faire le lien entre le sacré et le profane, la vie et la mort, l’individu et la collectivité. Elle marque le passage d’un âge de la vie à un autre, d’une saison à la suivante, d’un moment historique à un autre. Ces rites sont censés résoudre les crises de l’existence humaine. L’individu acquiert ainsi une identité propre et un rôle social.

Quatre documentaires de Serge Moatti évoquent ces rites de passage autour de quatre moments-clés de la vie :

•            L’entrée dans la communauté commence avec la naissance : elle offre à l’enfant un nom, la reconnaissance d’une filiation par le biais de la circoncision, du baptême ou de rites de délivrance africains, etc.

•            Le passage à l’âge adulte arrive avec la puberté. Des épreuves initiatiques (scarifications...) ou des cérémonies (bar-mitsva) sont proposées à l’individu pour être reconnu par la communauté ou accepter son autorité.

•            Le rite du mariage, quant à lui, répond à la volonté de perpétuer l’espèce. Il va donner un cadre légitime et sacré à l’acte charnel. L’individu est souvent considéré comme véritablement adulte lorsqu’il fonde une famille.

•            Le passage vers l’au-delà. Les rites mortuaires rendent supportables la disparition : ils offrent la survie de l’âme, la résurrection du corps ou des possibilités de réincarnation....

Dieu-x--Modes-d-emploi6.jpgBuste du Christ Salvator Mundi © Cathédrale de Sées-

SALLE 4. INTERCESSEURS

Les intercesseurs communiquent avec le divin et cherchent à rendre favorable les forces de l’au-delà. Une série de portraits les présente avec leur biographie dans des bornes multimédias. Ces intercesseurs favorisent le lien entre le visible et l’invisible, et ont une action protectrice. Ils servent de porte-parole aux puissances surnaturelles, interrogent le bon vouloir des dieux, des ancêtres. Il en existe deux grandes catégories : des représentants officiels nommés par la communauté, comme les prêtres catholiques ou orthodoxes, qui vont œuvrer par les prières et les cérémonies ; des représentants élus directement par Dieu, comme les prophètes ou les chamanes, dotés de pouvoirs spirituels (voyance, songes sacrés, miracles...). Ces derniers sont reconnus socialement pour leur talent charismatique et suscitent à la fois l’admiration et la crainte.

La vie des intercesseurs est aussi multiple : ils mènent une vie d’ascètes (les moines Jaïn ou les moines bouddhistes), sont guérisseurs ou sorciers (en Afrique). Est également abordée la question des sectes et de l’auto-proclamation de leur chef comme guides spirituels.

SECTION 5. CORPS

Dans toutes les religions, le lien avec la religion passe également par le corps. Une projection grand format sur toile basée sur un scénario d’après une idée originale de Tempora illustre ce thème. Il s’agit de discipliner son corps en se l’appropriant ou en le méprisant (s’agenouiller, se prosterner, marcher sur des braises, s’auto-flageller et même se faire crucifier). De même, les interdits alimentaires vont consister à appliquer des périodes de jeûne ponctuelles ou des interdits permanents (proscription du porc par l’Islam et le Judaïsme ou du sang dans le Bouddhisme et l’Hindouisme).

Le corps est un lieu où luttent le sacré et le profane : il va être marqué par des tatouages ou des scarifications. Des habits spécifiques vont permettre d’identifier l’appartenance, la fonction ou le degré de piété (les Amishs, Bouddhistes, Juifs, Musulmans, Sikhs). La pérennité de la communauté ne peut être abandonnée à l’individu, d’où l’existence d’interdictions liées à la sexualité. La divinité peut prendre possession du corps, comme dans les rites vaudou où il devient alors le réceptacle de forces plus ou moins bénéfiques ou maléfiques.

Dieu-x--Modes-d-emploi5.jpgPendentif Hei-Tiki, © Quai Branly

SECTION 6. CONFLITS ET COEXISTENCE

Cette section pose la question du rôle de la religion dans les conflits : conflits interreligieux, mouvements religieux intégristes qui remettent en question le pouvoir de l’Etat, conflits de civilisations menés au nom de la religion. Des caricatures de Plantu permettent de parcourir le thème, replongeant le visiteur dans l’actualité des dernières années : par exemple, montée de l’intégrisme islamique, guerres incluant des facteurs religieux comme la guerre civile du Liban, poids des intégristes dans le conflit israëlo-arabe.

Le propos est ancré dans l’histoire par la présentation du tableau de Nicolas Poussin, La destruction du Temple de Jérusalem (Musée d’Israël), évènement symbolique où les ambitions politiques du pouvoir romain s’attaquèrent au cœur de l’institution judaïque qu’était le Temple de Jérusalem, lieu du Saint des Saints, détruit en 70 par Titus.

Une création sonore («Voix») de Cédric Dambrain composée de 150 sons de musiques sacrées du monde donne un contrepoint à la notion de conflits en suggérant la coexistence entre les religions.

SECTION 7. LIEUX

Le sacré peut se définir comme ce qui n’est pas profane. La délimitation de l’espace sacré pour des lieux spécifiquement dévolus à cet usage (naturels ou construits) mais également l’organisation du temps entre jours profanes et jours de fête en sont des exemples éclairants.

La question du lieu sacré est traitée de deux manières:

• le visiteur est baigné dans des photos de lieux saints du photographe Ferrante Ferranti prises aux quatre coins de la planète (montagnes sacrées, architectures, lieux de pèlerinages), fréquentés par les femmes et les hommes d’aujourd’hui venus y vivre l’expérience du sacré.

• dix maquettes de projet d’architecture récents complètent le propos en voulant donner à voir la façon dont les architectes d’aujourd’hui répondent à la question de construire un édifice cultuel, en France, en Allemagne ou au Japon.

SECTION 8. CYCLES

Instituer des jours de fêtes au milieu du temps profane participe à la cohésion sociale du groupe en voulant lier par ce moyen supplémentaire l’humain et le divin.

Alors que le polythéisme s’interroge sur les cycles des réincarnations, les trois monothéismes abrahamiques envisagent le temps comme linéaire et se décomposant en trois temps : celui de la création, celui de la connaissance, et celui de la fin du monde ouvrant sur la dimension de l’Eternité.

Une borne multimédias explore les différentes fêtes de l’année dans les différentes religions, permettant des comparaisons et des rapprochements comme ceux des Pâques juive, chrétienne et orthodoxe, par exemple. Une présentation de masques et costumes africains, dont trois venus du musée national du Burkina Faso, illustrent également le propos. Portés au cours de fêtes, ils montrent les différents enjeux présents dans les rituels. Ils peuvent ainsi répondre à des mythes comme les danses masquées qui servent de passerelles entre le temps sacré et le temps profane (mythe de la création, mythe du chasseur, le mythe des divinités de la nature qui intercèdent entre les hommes et le dieu créateur...).

SECTION 9. AU-DELÀ

« Que croyez-vous qu’il va advenir de vous après votre mort ? ». Dans cette installation artistique de Gilles Remiche, huit personnes sont interrogées et proposent leur réponse à cette question selon leur religion ou leur absence de croyances dans le cas de l’athéisme. Ces témoignages, filmés individuellement, restent personnels et renvoient le visiteur à son propre questionnement.

 Dieu-x--Modes-d-emploi2.jpgAblution au temple d’or d’AMRITSAR (Inde) © Ferrante FERRANTI

INFORMATIONS PRATIQUES

Dieu(x) Modes d’emploi

Exposition présentée au Petit Palais Du 25 octobre au 3 février 2013

PETIT PALAIS Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Avenue Winston Churchill - 75008 Paris Tel: 01 53 43 40 00 Accessible aux personnes handicapées.

Transports Métro: lignes 1 et 13 Station Champs-Élysées Clémenceau

RER : ligne C, station Invalides ligne A, station Charles de Gaulle-Étoile

Bus : 28, 42, 72, 73, 83, 93 www.petitpalais.paris.fr

OUVERTURE Du mardi au dimanche de 10h à 18h Nocturne le jeudi jusqu’à 20h Fermeture le lundi et les jours fériés

TARIFS

Entrée gratuite dans les collections permanentes Entrée payante pour les expositions temporaires

Tarifs de l’exposition Plein tarif : 10 euros Tarif réduit : 7,5 euros Demi -tarif : 5 euros Gratuit jusqu’à 13 ans inclus

Petit journal : 3 euros

Pensée du Jour

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Samuel-Butler.jpgPensée du Jour

« Le vice et la vertu sont comme la vie et la mort, ou comme l’esprit et la matière : des choses qui ne sauraient exister sans être définies par leur contraire »

Samuel Butler  1835 - 1902

2,4 millions d’hectares de forêt guyanaise certifiés PEFC

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Fore-t-guyanaise-.jpg2,4 millions d’hectares de forêt guyanaise certifiés PEFC

La filière forêt-bois guyanaise renforce son engagement dans la certification PEFC.

Suite à la certification de PEFC Guyane par Bureau Veritas et à l’adhésion de l’Office National des Forêts (ONF) à l’association: plus de 2,4 millions d’hectares de forêt guyanaise sont désormais certifiés PEFC et la certification PEFC est rendue possible pour la filière forêt-bois locale. Ce double événement concrétise le travail de fond initié depuis plus de 10 ans avec les acteurs locaux et représente la première étape d’un déploiement opérationnel à fort potentiel.

Une avancée majeure pour la gestion forestière durable française

La forêt est indissociable du territoire guyanais : près de 90% de sa surface est couverte par le grand ensemble forestier amazonien, géré majoritairement par l’ONF. La forêt guyanaise abrite également des essences rares et diversifiées, dont 3 parmi les plus recherchées comme l’angélique (Dicorynia guianensis), le grignon franc (Ocotea rubra) et le gonfolo rose (Qualea rosea). Pour préserver ce patrimoine fondamental, la gestion forestière durable semble primordiale.

Avec plus de 2,4 millions d’ha certifiés supplémentaires en Guyane, PEFC France représente aujourd’hui plus de 7,4 millions d’hectares. Pionnier de la certification forestière en France où il a été créé en 1999.

Il s’agit d’une avancée considérable soutenue historiquement par l’Etat français. « La préservation et la gestion durable du domaine forestier d’exception guyanais représente un enjeu majeur pour l’Etat français engagé pour cela depuis près de 10 ans auprès des acteurs locaux », explique Xavier Vant, directeur de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF) en Guyane.

Dynamiser l’engagement de la filière forêt-bois guyanaise

Cet engagement pris par l’ONF garantit l’application des standards PEFC guyanais, annexés au Schéma national 2012-2017, qui demandent par exemple, « « un opti- mum de prélèvement d’arbres de 5 tiges/hectare, juste équilibre entre la préservation de la biodiversité, la reconstitution de la forêt et les enjeux économiques de la filière », explique Nicolas Karr, directeur régional de l’ONF. Cette bonne mise en œuvre de la gestion durable, est contrôlée par Bureau Veritas dans le cadre des certifications ISO 9001 et 14001 obtenues par l’ONF à l’échelle nationale.

Cette démarche va également « dynamiser l’ensemble de la filière forêt-bois guya- naise et, on l’espère, entraîner le plus grand nombre possible d’acteurs dans la dé- marche » commente Georges Grau, président de PEFC Guyane et d’Interprobois Guyane. L’ambition à terme est de pouvoir certifier les produits dérivés des 70 000 m3 de bois issus en moyenne chaque année du domaine forestier permanent géré par l’ONF.

Les garanties apportées par la certification PEFC

PEFC Guyane, créée en juin 2012, a pour mission d’accompagner la filière dans la mise en œuvre opérationnelle de la certification et notamment dans la mise en place des chaînes de contrôle au sein des entreprises. Comme l’explique Alizée Guilhem, chargée de mission éco-certification à Interprobois Guyane, « nous avons un effort de pédagogie à fournir afin d’expliquer que la gestion rigoureuse des approvisionne- ments permet d’assurer au consommateur final une fiabilité maximum ».

La certification PEFC atteste en effet d’un suivi rigoureux de toutes les étapes de transformation du bois. Seuls les produits issus de cette chaîne ininterrompue peuvent se prévaloir de la marque PEFC.


Une norme ISO pour le risque d'exposition au radon

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Radon.jpgUne norme ISO pour le risque d'exposition au radon

Bientôt, une nouvelle norme ISO traduira l'évaluation de l'exposition aux rayonnements de sources de radioactivité d’origine naturelle dans l'environnement et les bâtiments, le radon.

Le blog ayant relayé divers articles sur ce gaz à combattre puisqu'il est la deuxième cause de cancer pulmonaire après le tabagisme dans de nombreux pays.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que, dans le monde entier, la proportion des cancers des poumons qui lui est imputable est comprise entre 3 % et 14 %.

A ce propos, l'ASN, l’Autorité de sûreté nucléaire a lancé un plan national d’actions 2011-2015 concernant la gestion du risque lié au radon.

ISO11665: 2012, Mesurage de la radioactivité dans l'environnement – Air: radon 222, qui compte plusieurs parties, présente des lignes directrices pour le mesurage de l’activité volumique du radon 222 et de l’énergie alpha potentielle volumique de ses descendants à vie courte dans l’air.

Comme le fait observer Roselyne Ameon, Responsable de projet pour cette série de norme : «En proposant des méthodes de mesurage normalisées pour les laboratoires d'essais, ISO 11665 aidera à réduire les risques pour la santé dus à l'exposition au radon, grâce à des dispositifs de prévention et d'atténuation de l'effet de ce gaz. Les mesurages du radon dans les bâtiments sont faciles à réaliser, mais ils doivent être basés sur des protocoles normalisés dans un souci d'exactitude et de concordance. Des mesures d'assurance qualité et de contrôle qualité sont fortement recommandées pour garantir la fiabilité des résultats des essais.

Le radon est un gaz naturel inerte et radioactif, dépourvu d'odeur, de couleur ou de goût. Il est issu de la désintégration radioactive naturelle de l'uranium, qui se trouve dans les roches et dans les sols. Le sol libère le radon qui, dans l'air, se désintègre en donnant des produits à courte durée de vie, appelés descendants du radon. En se désintégrant, ces descendants du radon émettent des particules alpha radioactives et se fixent sur les aérosols, les poussières ou d’autres particules présentes dans l'air. Quand nous respirons, ils se déposent sur les parois des voies respiratoires et peuvent provoquer des cancers pulmonaires.»

La norme ISO 11665 fournit plusieurs méthodes d'essai. Le choix de la méthode de prélèvement appropriée dépendra de l’utilisation prévue des données et du site examiné (mines, atmosphère extérieure, maisons, bâtiments ouverts au public, lieux de travail, etc.).

ISO 11665 comprend les parties suivantes réunies sous le titre général Mesurage de la radioactivité dans l'environnement – Air: radon 222 :

Partie 1 : Origine du radon et de ses descendants à vie courte, et méthodes de mesure associées

Partie 2 : Méthode de mesure intégrée pour la détermination de l'énergie alpha potentielle volumique moyenne de ses descendants à vie courte

Partie 3 : Méthode de mesure ponctuelle de l'énergie alpha potentielle volumique de ses descendants à vie courte

Partie 4 : Méthode de mesure intégrée pour la détermination de l'activité volumique moyenne du radon avec un prélèvement passif et une analyse en différé

Partie 5 : Méthode de mesure en continu de l'activité volumique

Partie 6 : Méthode de mesure ponctuelle de l'activité volumique

Partie 7 : Méthode d'estimation du flux surfacique d'exhalation par la méthode d'accumulation

Partie 8 : Méthodologies appliquées aux investigations initiales et complémentaires dans les bâtiments

Les parties suivantes sont en cours de préparation :

Partie 9 : Méthode de détermination du flux d'exhalation des matériaux de construction

Partie 10 : Détermination du coefficient de diffusion du radon des matériaux imperméables par mesurage de l'activité volumique du radon

Partie 11 : Méthode d'essai pour le gaz du sol

Les résultats des mesurages aideront à suivre les indications de l'OMS en matière de réduction des concentrations de radon dans l'environnement intérieur des bâtiments. En effet, l’OMS «recommande que les pays mettent en œuvre des programmes nationaux visant à réduire les risques encourus par la population en raison de son exposition à la concentration moyenne nationale du radon, ainsi qu’en réduisant les risques pour ceux qui sont exposés à des concentrations plus élevées. Les codes de la construction doivent être appliqués pour réduire les concentrations de radon dans les maisons en cours de construction.»

Les parties ISO 11665-1 à ISO 11665-8 ont été élaborées par le comité technique ISO/TC 85, Énergie nucléaire, technologies nucléaires, et radioprotection, sous-comité SC 2, Radioprotection. Elles sont disponibles auprès des instituts nationaux membres de l'ISO (voir la liste complète avec les coordonnées).

2000 emplois d’avenir sur des métiers de à vocation sociale et environnementale, dans le secteur du logement

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Emplois-d-avenir.jpg2000 emplois d’avenir sur des métiers de à vocation sociale et environnementale, dans le secteur du logement

Un partenariat entre le ministère de l’Egalité des territoires et du Logement et l’Union sociale pour l’habitat, a été paraphé le vendredi 30 novembre dernier. Un accord-cadre sur les Emplois d’avenir des jeunes, et plus particulièrement des moins qualifiés d’entre eux.

Une convention qui suit la volonté du mouvement hlm sur son soutien à l’emploi par des mesures diverses comme la mise en œuvre de clauses d’insertion dans les marchés, notamment en rénovation urbaine ou par le montage avec ses partenaires de l’insertion par l’économique de chantiers d’insertion, chantiers-école ou éducatifs. Il poursuit dans cette logique avec cette convention entre l’Etat et l’USH dont l’objectif est de déterminer les engagements de chacun pour soutenir l’embauche de jeunes en difficultés d’insertion professionnelle et accompagner la construction et la mise en œuvre de leurs parcours professionnels.

2000 emplois appelés à se développer, dans les domaines du développement durable, des nouvelles technologies et de la gestion sociale et du « vivre ensemble » dans les quartiers Hlm, sans oublier les besoins dans les filières classiques du logement social, notamment les métiers de proximité.

Cette convention, qui prévoit le déploiement de 2 000 emplois d’avenir dans les 3 ans à venir, témoigne de l’engagement de l’USH à permettre à des jeunes d’accéder à une première expérience dans le domaine du logement.

Les jeunes recrutés agiront au renforcement de la présence de proximité dans les ensembles HLM, avec des missions tant à vocation sociale qu’environnementale.

Les futurs emplois d’avenir seront ainsi un relais dans certaines activités de médiation, participeront à l’animation sociale des résidences, ou encore, à la gestion des jardins partagés et familiaux. Ils seront également formés aux enjeux du développement durable et du tri sélectif, aux économies de flux (eau, électricité, gaz).

Ces emplois d’avenir seront orientés en priorité vers les zones urbaines sensibles, les zones rurales, les régions ultramarines et enfin vers tous les bassins qui observent un dramatique recul de l’emploi.

Une partie de ces emplois pourra être développée dans le cadre de projets communs avec des partenaires de l’économie sociale et solidaire. C’est l’objet de la convention de partenariat signée entre l’Union sociale pour l’habitat, représentée par Jean-Louis Dumont, son président, et le Comité national de liaison des régies de quartier représenté par Clotilde Bréaud, sa présidente, afin de faire converger leurs efforts pour faciliter la mise en œuvre par leurs adhérents du programme Emplois d’avenir lancé par les pouvoirs publics.

L’Etat s’engage pour sa part à faciliter le recrutement et le déroulement des emplois d’avenir conclus par les organismes Hlm notamment à travers la prise en charge financière à hauteur de 75% de la rémunération brute du Smic.

Il s’engage par ailleurs à mobiliser l’ensemble de ses partenaires afin de favoriser une offre de formation diversifiée et adaptée aux activités des organismes Hlm et aux compétences dont l’acquisition est visée par les jeunes en emploi d’avenir.

Afin que les spécificités des organismes Hlm soient bien prises en compte dans la mise en œuvre du dispositif aux niveaux régional et local, l’Etat portera l’accord à connaissance des préfets de région, des préfets de département, des services régionaux et locaux de l’Etat et du Service Public de l’Emploi.

Pensée du Jour

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Ricardo_Bofill.jpgPensée du Jour

 

« Différents styles et divers traitements se mélangent au cours d'un même moment historique, et c'est cette complexité même qui fait l'intérêt de la ville. »

 

Ricardo BOFILL  1939

Coût dur pour l’EPR sur le long terme… ???

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EPR-flamanville.jpgCoût dur pour l’EPR sur le long terme… ???

EDF a annoncé une révision du coût de l’EPR de Flamanville qui fait monter la facture estimée à 8,5 milliards, contre 6,5 milliards auparavant.

Une augmentation de 2 milliards d’euros, la production des premiers KWh étant toujours prévue en 2016.

Depuis la révision en juillet 2011 du coût du projet qui avait été évalué à 6 milliards d’euros, des étapes importantes ont été franchies sur l’EPR de Flamanville avec la réalisation de 93% du génie civil et 36% des montages électromécaniques ainsi que la mise en eau du canal d’amenée de la station de pompage début novembre 2012.

Panorama des révisions, un coût, initialement estimé à 3,4 milliards d’euros, est successivement réévalué par EDF à 4 milliards en décembre 2008, à 5 milliards d'euros en juillet 2010, à 6 milliards d'euros en juillet 2011 et 8,5 milliards aujourd’hui.

Cette première centrale nucléaire construite en France depuis 15 ans, est également le premier réacteur de génération 3. Au-delà de cet effet « tête de série », certains facteurs viennent peser sur le coût complet de construction de l’EPR à Flamanville. Ont ainsi été pris en compte l’évolution du design de la chaudière, les études d’ingénierie supplémentaires, l’intégration des nouvelles exigences réglementaires, ainsi que les enseignements Post-Fukushima.

L’actualisation du coût porte également sur des dépenses supplémentaires liées à des aléas industriels, comme le remplacement des 45 consoles et ses conséquences sur l’aménagement du planning des travaux ainsi que l’impact financier de l’allongement des délais de construction.

Tout ceci pose donc la question des facteurs des charges afférentes au programme nucléaire.

Remettre à niveau nos vielles centrales qui n’ont pas été réalisées à une époque ou la sureté nucléaire était le premier souci, telle est la conséquence qu’il nous faut donc assumer y compris l’assainissement d’installations où les exploitants ont laissé s’accumuler des déchets sans aucune vue prospective. Mais plus encore avec le démantèlement qu’il faudra opérer dans les prochaines décennies, des caractéristiques majeures qui devront être transparentes concernant les solutions préconisées, une des conditions préalable de son acceptation par l’opinion publique.

En constatant que d’ici la fin de l’année 2020, 12 réacteurs représentant 10 900 MW atteindront une durée de fonctionnement de 40 ans et que 22 réacteurs sur 58, représentant environ 30 % de la puissance nette du parc (18 210 MW), atteindront leur quarantième année de fonctionnement d’ici 2022. Avec l’hypothèse d’une durée de fonctionnement qui serait limitée à 40 ans, il faudrait donc, où l’on voudrait maintenir la production électronucléaire à son niveau actuel, construire 6 ou 7 EPR d’ici la fin 2020, et 11 d’ici la fin 2022. Le coût et la mise en œuvre d’une telle opération à l’heure des coupes budgétaires paraît très peu probable, voire impossible, y compris pour des considérations industrielles.

Conclusion, à l’heure des débats sur la transition énergétique, la seule décision qui engage déjà la France soit presser nos centrales au-delà de 40 ans avec des conséquences aléatoires sur leur sécurité ou soit à faire évoluer significativement et rapidement le mix énergétique vers d’autres sources d’énergie.

Flamanville

Les coûts du solaire photovoltaïque proches du coût de l’électricité distribuée.

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Photovoltai-que-cible.jpgLes coûts du solaire photovoltaïque proches du coût de l’électricité distribuée.

Après la publication le 28 novembre dernier sur la hausse de 43 % de la CSPE par la Commission de Régulation de l’Energie, le SER estime que les coûts de production du photovoltaïque se situent désormais proches du coût de l’électricité distribuée. Loin des interprétations auxquelles la CRE s’est appliquée à mettre en avant des coûts générés par le développement des énergies renouvelables en général, et du solaire photovoltaïque en particulier pour expliquer cette forte hausse.

Le SER précise que toutes les filières de production d’électricité ont fait et font l’objet de financements publics indispensables, soit pour leur développement technologique, soit pour la mise en place des infrastructures publiques nécessaires.

Au-delà de l’interprétation factuelle, les chiffres donnés sont imputables, pour le photovoltaïque, aux contrats signés pour le lancement de la filière entre 2006 et 2010, et correspondent à une charge par ménage de 2,50 €/mois. Ce soutien, nécessaire à l’époque, a permis de lancer cette filière énergétique en France et de créer près de 18 000 emplois.

Abandonner cette énergie renouvelable aujourd’hui, au moment où ses surcoûts à venir sont désormais largement supportables par la collectivité (cf. annexe), se traduirait par la destruction des emplois existants et la non création des dizaines de milliers d’emplois à venir, sans toutefois réduire, pour le consommateur d’électricité, le niveau de charge généré par les premières années de développement de l’électricité photovoltaïque.

Le débat sur la transition énergétique ne peut éluder le rôle grandissant que jouera désormais le solaire photovoltaïque, dont le développement reposera sur des modèles et des produits industriels innovants. Ainsi, poussé par une réglementation rénovée, l’autoconsommation à l’échelle du bâtiment ou d’îlots urbains ou ruraux, et la gestion intelligente de l’équilibre entre la production et la consommation, permettront rapidement à l’énergie solaire photovoltaïque d’être compétitive et attractive.

Ces changements profonds nécessitent une réorientation des pratiques jusqu’alors ancrées dans le paysage électrique français, bouleversant les habitudes en matière de centralisation de production et de distribution d’énergie.

Le SER, dans le cadre du débat sur la transition énergétique, apportera une contribution précise et nourrie à la construction de ces nouveaux modèles, en en démontrant les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux.

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