Dieu(x) Modes d’emploi
25 octobre 2012 au 3 février 2013 au Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris….
Croyants, agnostiques ou athées, chacun a pris en France l’habitude de vivre dans une société largement laïque. Ce n’est pas le cas ailleurs. Or nous voici tous confrontés à un phénomène nouveau
: à la faveur des échanges migratoires et de la mondialisation des communications, les villes d’Europe sont devenues le creuset des religions du monde. Cette rencontre n’est pas facile. Les
croyants connaissent leur propre religion, très peu celle des autres ; les non-croyants appréhendent mal le fait religieux, pourtant présent dans l’actualité de la planète. Aussi est-il urgent de
comprendre ce phénomène, qui risque d’être la grande affaire du XXIe siècle.
Le Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, en association avec Tempora/Musée de l’Europe relèvent ce défi et proposent un voyage à travers les religions d’aujourd’hui, pratiquées
aux quatre coins du globe et à Paris. On y croise les trois religions du Livre (judaïsme, christianisme et islam), les religions asiatiques (bouddhisme, hindouisme, taoisme...) et l’animisme, de
l’Afrique à l’Océanie en passant par les Amériques.
Comment l’homme se représente-t-il le divin dans ces différents systèmes de croyance ? Comment communique-t-il avec lui et dans quel but ? Comment organise-t-il l’espace et le temps pour faire
place au sacré ? Quel est l’impact de la religion dans les activités sociales – rites de passages, contrôle du corps ? Quel rôle la religion joue-t-elle dans certains des conflits qui embrasent
le monde ? Autant de questions qu’aborde l’exposition en un spectaculaire parcours confrontant art sacré et anthropologie.
160 chefs d’œuvre issus du patrimoine spirituel de l’Humanité seront ainsi prêtés par les plus grands musées : Musée du Quai Branly, Musée du Louvre, Musée Guimet, British Museum, Victoria and
Albert Museum, Musée d’Israël, Musée de Cluny, Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, pour ne citer que les principaux contributeurs. Sculptures, objets d’art, peintures, manuscrits côtoieront
maquettes, photos, films et bornes interactives pour tenter d’éclairer la variété des croyances et des cultes dans le monde.
Cet événement s’inscrit résolument dans des pratiques actuelles et vivantes. Que l’on soit croyant ou non, la visite permet une découverte d’univers différents, manifestant le foisonnement et la
richesse des expressions du religieux et du sacré.
Bouddha sous la neige, Koyâ-San (Japon) ©Ferrante Ferrant
PARCOURS DE L’EXPOSITION
Cette exposition propose un large panorama des pratiques religieuses dans le monde d’aujourd’hui au travers de thématiques voulues comme autant de portes d’entrée sur le fait religieux : «
Divinités », « Cultes », « Passages », « Intercesseurs », «Corps», « Conflits et coexistence », « Voix », « Lieux », « Cycles », « Au-delà ».
Chaque section est abordée selon un angle particulier et une muséographie originale et mêle une approche anthropologique et artistique. Ainsi, selon les thèmes, l’art sacré cède la place aux
multimédias, des maquettes d’architecture côtoient l’actualité des dessins de Plantu. Ce renouvellement permet une pluralité d’approches en concordance avec les multiples enjeux du thème
universel que constitue le fait religieux.
C’est pourtant un symbole unique qui accueille le visiteur : mains de l’homme tendues vers le divin, mains de Dieu dirigées vers la terre. Trois chefs d’œuvre d’ère et d’époque différentes
montrent la continuité de cette quête :
• La stèle d’Hazor (Musée d’Israël, XIIIè siècle av. JC) figurant deux mains levées vers un symbole astral ;
• La statuette dege (Dogon, Mali, musée du Quai Branly) implorant pour l’arrivée des pluies fécondantes de ses mains
tendues vers le ciel;
• La châsse de Saint-Aignan (Cathédrale de Chartres, XIIIè siècle) où l’action de Dieu lors de la Pentecôte est
symbolisée par ses mains faisant descendre sur les douze apôtres les flammes de l’Esprit saint.
Stèle d’Hazor © AVPV
SECTION 1. DIVINITÉS
Peut-on représenter Dieu, ou plus largement le divin, et tout ce qui le peuple selon les systèmes religieux: dieux, déesses, esprits, ancêtres, nature divinisée, animaux sacrés.... ? Cette
section entend donner un aperçu de la façon dont les images, au sens matériel (peintures, sculptures, objets) renseignent sur les réponses à cette question selon les différents systèmes
religieux.
Car les images liées au sacré ne sont pas des images comme les autres. Elles se heurtent à l’essence même du religieux qui est lien avec une autre dimension relevant de l’invisible, du
transcendant, de l’illimité. L’on pourrait croire alors que la réponse serait dans le renoncement à représenter ce qui ne peut se voir, ou se concevoir. Pourtant l’Homme « fait à l’image de Dieu
», selon la conception biblique de la Genèse, fait souvent Dieu à son image.
L’anthropomorphisme, surtout présent dans les polythéismes, en est l’exemple le plus frappant. Les dieux prennent visage humain, ils boivent, mangent, ont des histoires d’amour et de guerre. Ils
sont alors représentés sous une forme humaine ou sous une forme assez proche (dieux à plusieurs têtes et plusieurs membres comme Shiva dans l’Hindouisme).
Mais l’impossibilité de représenter Dieu peut également s’ériger en règle absolue. Le Judaïsme et l’Islam écartent toute possibilité d’image matérielle voulant donner une forme humaine à Dieu. Le
Christianisme a au contraire favorisé l’image du Christ, se fondant sur la théologie de l’Incarnation : Dieu s’étant donné à voir dans son Fils Jésus-Christ, il peut être représenté.
La question est encore posée différemment dans l’Animisme. Le monde invisible y est peuplé de divinités aux visages humains, mais également d’esprits, d’ancêtres, d’une nature et d’animaux doués
d’âme et vénérés en tant que tels. La plupart du temps, les objets qui actualisent la présence de ces entités visent à établir un contact avec ces dernières plus qu’à rendre compte de leur forme.
Ainsi, quelle que soit l’approche retenue, l’ensemble de ces courants cherche à rendre compte du divin, à lui donner une forme, à le rendre présent afin d’entrer en relation avec lui. Cette salle
en montre les possibilités au travers d’un voyage au sein d’une sélection de chefs d’œuvres issus du patrimoine spirituel de l’humanité, présents grâce à des prêts consentis par les plus grands
musées, les Monuments Historiques et des collections particulières.
Religions asiatiques : cette section est bâtie grâce à des prêts exceptionnels du British Museum et du Musée Guimet. Y sont notamment présentés le Shiva Nataraja , Inde, XIè-XIIè siècles
(Musée Guimet) et les sculptures de Vishnu, et de Shiva lingodbhavamurti, Kâli Durga prêtées par le British Museum.
Religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) : y figurent notamment le Rideau d’arche sainte et son lambrequin du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, Dieu donnant les
tables de la Loi à Moïse de Chagall (dessin, Musée d’Israël), Le Christ en Croix (Le Puy, XIIè, Musée de Cluny), Le buste du Christ d’après Le Bernin (Cathédrale de Sées),
« Tu manques même à mon ombre», de Rachid Koraïchi ( installation d’art contemporain inspirée des 99 noms d’Allah) .
Religion animiste : cette section, bâtie grâce à un partenariat exceptionnel avec le Musée du Quai Branly, présente des objets d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie (par exemple Drapeau
vaudou (Haiti), masque de la Diablada (Bolivie), Effigie d’ancêtre de Sumatra...)
Shiva dansant ©RMN - musée Guimet/ Hervé Lewandowski
SECTION 2. CULTES
Cette section présente une variété d’objets cultuels destinés à la communication avec le divin. Par leur diversité, ces objets témoignent de l’extraordinaire richesse de l’imagination humaine
autour de cet enjeu aux aspects multiples : prières, louanges, supplications, demandes de protection, sacrifice, délivrance d’une parole, que celle-ci relève de la révélation ou de la divination.
Le Cabinet de curiosités
La plupart de ces objets sont présentés à la manière d’un cabinet de curiosités du XVIIIe siècle permettant de les comparer et d’en comprendre la fonction.
• Autels portatifs, retables et mirhab côtoient crucifix, icônes, mandalas, comme autant de support de prière et de méditation.
• Amulettes, fétiches, charmes, épées de protection, talisman, ex-votos sont réunis pour leur fonction de protection et
d’éloignement des forces du mal.
• Lampes et encensoirs signes de la présence divine dans le culte
• objets de dévotion personnels emportés en voyage ou rapportés : livre de prières portatifs, nécessaire de voyage pour le
shabbat, souvenirs de pèlerinage, malle-chapelle du bateau-école de la Jeanne d’Arc renfermant une soixantaine de pièces utiles à la messe, chapelets permettant une déambulation intérieure....
Connaissance de la parole divine
L’importance de l’accès au divin par la connaissance de sa parole est abordée en fin de ce parcours. Le visiteur est amené à découvrir les différents enjeux de ce domaine. La Révélation, au cœur
des trois religions du Livre y tient une place importante, mais également d’autres modes de connaissance comme la divination, qui permet d’interpréter la volonté divine par le biais de la parole
du devin.
Ces deux tendances sont symbolisées par la confrontation de deux chefs d’œuvre:
• Le Bras-reliquaire de saint Luc (Musée du Louvre), formé d’un bras en cristal de roche tenant une plume, symbole de
l’écriture de l’Evangile auquel se livra cet Apôtre sous l’inspiration divine
• La Boîte à divination Baoulé (Côte d’Ivoire, Musée du Quai Branly)
Torah, Bibles, Corans sont évoqués en complément. Le visiteur pourra notamment comparer deux grandes étapes du travail d’édition de la Bible : la traduction de la Bible établie par
Luther grâce à un prêt de la réserve des livres rares de la Bibliothèque nationale, mais également le travail en cours d’édition d’une Bible numérique avec l’ensemble de sa
réception dans les différentes religions et les arts, mise en chantier par des équipes internationales sous la houlette de l’Ecole biblique de Jérusalem. La place de la prédication et de
l’enseignement complète cette évocation autour de la connaissance, symbolisée par Bouddha enseignant à ses disciples présent sur une stèle prêtée par le British Museum. La place du
catéchisme dans l’ensemble des religions est en particulier évoquée grâce à la présence de livres contemporains d’usage courant, mais également d’un Jeu de l’oie du XIXè siècle (Musée d’art sacré
de Sées), d’une Tablette coranique d’apprentissage nord-africaine (Musée du Quai Branly) et d’une Torah pour enfant (MAHJ).
Cultes séculiers
Les cultes séculiers apparus au XXe siècle (Lénine, Mao...) sont également évoqués en complément de ce parcours grâce à des prêts du Musée de L’Europe et d’autres musées d’histoire contemporaine.
Yoruba, Nigeria, Bâton de danse oshe shango ©Archives Musée Dapper
-Hughes Dubois.
SECTION 3. PASSAGES
Les rites de passages jalonnent la vie de la naissance à la mort. Ils permettent de franchir une série d’étapes et apaisent les angoisses individuelles et collectives. La communauté propose ainsi
de faire le lien entre le sacré et le profane, la vie et la mort, l’individu et la collectivité. Elle marque le passage d’un âge de la vie à un autre, d’une saison à la suivante, d’un moment
historique à un autre. Ces rites sont censés résoudre les crises de l’existence humaine. L’individu acquiert ainsi une identité propre et un rôle social.
Quatre documentaires de Serge Moatti évoquent ces rites de passage autour de quatre moments-clés de la vie :
• L’entrée dans la communauté commence avec la naissance : elle offre à l’enfant un nom, la reconnaissance d’une filiation par le
biais de la circoncision, du baptême ou de rites de délivrance africains, etc.
• Le passage à l’âge adulte arrive avec la puberté. Des épreuves initiatiques (scarifications...) ou des cérémonies (bar-mitsva)
sont proposées à l’individu pour être reconnu par la communauté ou accepter son autorité.
• Le rite du mariage, quant à lui, répond à la volonté de perpétuer l’espèce. Il va donner un cadre légitime et sacré à l’acte
charnel. L’individu est souvent considéré comme véritablement adulte lorsqu’il fonde une famille.
• Le passage vers l’au-delà. Les rites mortuaires rendent supportables la disparition : ils offrent la survie de l’âme, la
résurrection du corps ou des possibilités de réincarnation....
Buste du Christ Salvator Mundi © Cathédrale de Sées-
SALLE 4. INTERCESSEURS
Les intercesseurs communiquent avec le divin et cherchent à rendre favorable les forces de l’au-delà. Une série de portraits les présente avec leur biographie dans des bornes multimédias. Ces
intercesseurs favorisent le lien entre le visible et l’invisible, et ont une action protectrice. Ils servent de porte-parole aux puissances surnaturelles, interrogent le bon vouloir des dieux,
des ancêtres. Il en existe deux grandes catégories : des représentants officiels nommés par la communauté, comme les prêtres catholiques ou orthodoxes, qui vont œuvrer par les prières et les
cérémonies ; des représentants élus directement par Dieu, comme les prophètes ou les chamanes, dotés de pouvoirs spirituels (voyance, songes sacrés, miracles...). Ces derniers sont reconnus
socialement pour leur talent charismatique et suscitent à la fois l’admiration et la crainte.
La vie des intercesseurs est aussi multiple : ils mènent une vie d’ascètes (les moines Jaïn ou les moines bouddhistes), sont guérisseurs ou sorciers (en Afrique). Est également abordée la
question des sectes et de l’auto-proclamation de leur chef comme guides spirituels.
SECTION 5. CORPS
Dans toutes les religions, le lien avec la religion passe également par le corps. Une projection grand format sur toile basée sur un scénario d’après une idée originale de Tempora illustre ce
thème. Il s’agit de discipliner son corps en se l’appropriant ou en le méprisant (s’agenouiller, se prosterner, marcher sur des braises, s’auto-flageller et même se faire crucifier). De même, les
interdits alimentaires vont consister à appliquer des périodes de jeûne ponctuelles ou des interdits permanents (proscription du porc par l’Islam et le Judaïsme ou du sang dans le Bouddhisme et
l’Hindouisme).
Le corps est un lieu où luttent le sacré et le profane : il va être marqué par des tatouages ou des scarifications. Des habits spécifiques vont permettre d’identifier l’appartenance, la fonction
ou le degré de piété (les Amishs, Bouddhistes, Juifs, Musulmans, Sikhs). La pérennité de la communauté ne peut être abandonnée à l’individu, d’où l’existence d’interdictions liées à la sexualité.
La divinité peut prendre possession du corps, comme dans les rites vaudou où il devient alors le réceptacle de forces plus ou moins bénéfiques ou maléfiques.
Pendentif Hei-Tiki, © Quai Branly
SECTION 6. CONFLITS ET COEXISTENCE
Cette section pose la question du rôle de la religion dans les conflits : conflits interreligieux, mouvements religieux intégristes qui remettent en question le pouvoir de l’Etat, conflits de
civilisations menés au nom de la religion. Des caricatures de Plantu permettent de parcourir le thème, replongeant le visiteur dans l’actualité des dernières années : par exemple, montée de
l’intégrisme islamique, guerres incluant des facteurs religieux comme la guerre civile du Liban, poids des intégristes dans le conflit israëlo-arabe.
Le propos est ancré dans l’histoire par la présentation du tableau de Nicolas Poussin, La destruction du Temple de Jérusalem (Musée d’Israël), évènement symbolique où les ambitions
politiques du pouvoir romain s’attaquèrent au cœur de l’institution judaïque qu’était le Temple de Jérusalem, lieu du Saint des Saints, détruit en 70 par Titus.
Une création sonore («Voix») de Cédric Dambrain composée de 150 sons de musiques sacrées du monde donne un contrepoint à la notion de conflits en suggérant la coexistence entre les religions.
SECTION 7. LIEUX
Le sacré peut se définir comme ce qui n’est pas profane. La délimitation de l’espace sacré pour des lieux spécifiquement dévolus à cet usage (naturels ou construits) mais également l’organisation
du temps entre jours profanes et jours de fête en sont des exemples éclairants.
La question du lieu sacré est traitée de deux manières:
• le visiteur est baigné dans des photos de lieux saints du photographe Ferrante Ferranti prises aux quatre coins de la planète (montagnes sacrées, architectures, lieux de pèlerinages),
fréquentés par les femmes et les hommes d’aujourd’hui venus y vivre l’expérience du sacré.
• dix maquettes de projet d’architecture récents complètent le propos en voulant donner à voir la façon dont les architectes d’aujourd’hui répondent à la question de construire un édifice
cultuel, en France, en Allemagne ou au Japon.
SECTION 8. CYCLES
Instituer des jours de fêtes au milieu du temps profane participe à la cohésion sociale du groupe en voulant lier par ce moyen supplémentaire l’humain et le divin.
Alors que le polythéisme s’interroge sur les cycles des réincarnations, les trois monothéismes abrahamiques envisagent le temps comme linéaire et se décomposant en trois temps : celui de la
création, celui de la connaissance, et celui de la fin du monde ouvrant sur la dimension de l’Eternité.
Une borne multimédias explore les différentes fêtes de l’année dans les différentes religions, permettant des comparaisons et des rapprochements comme ceux des Pâques juive, chrétienne et
orthodoxe, par exemple. Une présentation de masques et costumes africains, dont trois venus du musée national du Burkina Faso, illustrent également le propos. Portés au cours de fêtes,
ils montrent les différents enjeux présents dans les rituels. Ils peuvent ainsi répondre à des mythes comme les danses masquées qui servent de passerelles entre le temps sacré et le temps profane
(mythe de la création, mythe du chasseur, le mythe des divinités de la nature qui intercèdent entre les hommes et le dieu créateur...).
SECTION 9. AU-DELÀ
« Que croyez-vous qu’il va advenir de vous après votre mort ? ». Dans cette installation artistique de Gilles Remiche, huit personnes sont interrogées et proposent leur réponse à cette question
selon leur religion ou leur absence de croyances dans le cas de l’athéisme. Ces témoignages, filmés individuellement, restent personnels et renvoient le visiteur à son propre questionnement.
Ablution au temple d’or d’AMRITSAR (Inde) © Ferrante FERRANTI
INFORMATIONS PRATIQUES
Dieu(x) Modes d’emploi
Exposition présentée au Petit Palais Du 25 octobre au 3 février 2013
PETIT PALAIS Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston Churchill - 75008 Paris Tel: 01 53 43 40 00 Accessible aux personnes handicapées.
Transports Métro: lignes 1 et 13 Station Champs-Élysées Clémenceau
RER : ligne C, station Invalides ligne A, station Charles de Gaulle-Étoile
Bus : 28, 42, 72, 73, 83, 93 www.petitpalais.paris.fr
OUVERTURE Du mardi au dimanche de 10h à 18h Nocturne le jeudi jusqu’à 20h Fermeture le lundi et les jours fériés
TARIFS
Entrée gratuite dans les collections permanentes Entrée payante pour les expositions temporaires
Tarifs de l’exposition Plein tarif : 10 euros Tarif réduit : 7,5 euros Demi -tarif : 5 euros Gratuit jusqu’à 13 ans inclus
Petit journal : 3 euros