8ème édition des FESTIVAL DES
ARCHITECTURES VIVES
Les Architectures Vives
sont de véritables surprises transformant une architecture patrimoniale, en un espace revisité grâce à une architecture éphémère. L’inattendu prend place. Et ce sera au travers du parcours dans
la ville, celle de Montpellier et celle de La Grande Motte que chaque visiteur pourra découvrir des installations créees spécifiquement pour le Festival des Architectures Vives. La 8ème edition
du FAV prend place dans le cadre du Mois de l’Architecture organisé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles en Languedoc Roussillon.
Sur le thème du souvenir, ce ne sont pas moins de 160 équipes internationales qui ont répondu présentes à l’appel à candidature de cette année. 15 d’entre elles et une université invitée vont
vous présenter des oeuvres toutes plus surprenantes les unes que les autres pour cette 8ème édition du Festival des Architectures Vives.
Pour sa 8ème édition le FAV innove. Dans un souhait de développement du Festival des Architectures Vives, nous avons décidé de mettre en place la première extension du Festival à La Grande Motte.
La ville de La Grande Motte a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » du Ministère de la Culture et de la Communication en janvier 2010 et devient ainsi la première ville balnéaire à obtenir
ce label. Ce qui fait de cette ville un lieu d’accueil en total adéquation avec le Festival dont l’objectif premier étant de faire découvrir le patrimoine architectural de la région.
Ainsi vous pourrez découvrir 10 installations d’architectes sélectionnés + 1 université invitée dans l’écusson de Montpellier du 12 au 16 juin 2013. Les cours des hôtels particuliers vont ouvrir
leurs portes au grand public pour laisser place au travail d’une jeune génération d’architectes et faire découvrir des lieux emblématiques de la ville de Montpellier.
Les équipes
- Byme - Fanny Boucher, Emmanuelle Messier - Grenoble, Genève, France, Suisse - Frame2 - Stefan Delvoye, Viktor Millectic - Paris, France
- Henri de Sevin, Marine Divisia - Paris, Bordeaux, France
- Collectif Archicool - Marion Lacroix, Stefano Cerolini, Amalia Gutierrez, Minh Nguyen, Damiano Carminati - Toulouse, France
- Fabien François, Maïlys Sarrazin - Bordeaux, France
- Lucien Puech - Paris, France
- Collectif RNDM - Aurélie Fabre, Estelle Bourreau, Marion Allier, Nicolas Lucas, Juliane Sarrazin, Caroline Aurimond, Jean-Baptiste Coltier - Toulouse, France
- Chassi - Marie Josée Gagnon, Mathieu Robitaille, Minh Tuan Khai Le - Montreal, Canada
- Arga - Régis Roudil, Aurélia Guimard - Nice, France
- Atelier Senzu - Stéphane Bauche, Marc Bauche, David Dottelonde, Wandrille Marchais, Léa Girault - Paris, France
- Harvard University Graduate School of Design - Cambridge, Etats-Unis
Ensuite vous découvrirez 5 installations à La Grande Motte la semaine suivante du 19 au 23 juin 2013. Là, ce sera dans un cadre balnéaire dans un dialogue avec une architecture inscrite dans
notre patrimoine contemporain que de nouvelles installations éphémères prendront place et permettront de découvrir des espaces insoupçonnés de cette ville. Voir, revoir mais surtout découvrir au
travers d’un autre regard, telle sera l’ambition du Festival.
Les équipes participantes sont :
- Archies - Coralie Huon, Anne Paillard - Londres, Angleterre
- Atelier L2 - Julie de Legge, Pierre Lelièvre - Paris, France
- Yolanda Ortega Sanz, Jaime J. Ferrer Fores -
Barcelone, Espagne
- Decode - Lea Cottreel, Antoine Decourt - Paris, France
- A3P - Laura Nargeot, Guillaume d’Oliveira, Aurélie Harlin, Guillaume Morlans - Montpellier, Lausanne, France, Suisse
Le FAV se tiendra du 12 au 16 juin 2013 à Montpellier - Entrée libre et gratuite de 09h00 à 19h00 et du 19 au 23 juin 2013 à La Grande Motte - Entrée libre et gratuite de 10h00 à 20h00
La thématique du Festival des Archirtectures Vives 2013 :
« SOUVENIR ». n. m. Mémoire. Cela s’était effacé de son souvenir. Fait de se souvenir. Conserver, perdre le souvenir de quelque chose. Image, idée, représentation que la mémoire conserve. Évoquer
de vieux souvenirs communs.
Le souvenir est le fait de se rappeler d’un évènement, d’un lieu, d’une personne, d’une fragrance, d’une époque que l’on avait peut-être oublié. Le souvenir c’est aussi la mémoire. Tel est le
rôle du Festival des Architectures Vives, ouvrir de nouveaux espaces, offrir de nouvelles sensations, permettre à des lieux quelque peu oubliés de renaître, et aujourd’hui de révéler en ces lieux
des souvenirs le temps du partage. Les Architectures Vives seront en 2013 de véritables lieux du souvenir. Ainsi, les cours d’hôtel particulier ne seront pas uniquement des écrins, réceptacles
d’une architecture contemporaine ; aussi éphémères soit elles ; mais bien au contraire, un dialogue y prendra place au travers de souvenirs, évoqués, suggérés, révélés, augmentés voire même
anticipés. Le souvenir y sera alors réciproque, s’offrant simultanément à l’autre.
« Souvenir » sera le thème au cœur de la huitième édition du FAV, qui cette année évoquera à tous les visiteurs des émotions ancrées dans une mémoire commune, ou intime. Mais ce sera aussi le
temps de la révélation vers une dimension prospective partant de la matière même du lieu. Émouvoir par le plaisir de la découverte ou de la redécouverte, par l’émerveillement des lieux et des
situations, tels sont les attendus de cette édition. Ce sera au travers d’un parcours dans l’Écusson de Montpellier et de La Grande Motte que chaque visiteur ira de Souvenir en Souvenir.
Les Pavillons :
Depuis l’édition de 2011, nous avons mis en place la réalisation du Pavillon du FAV. Ce pavillon permettant l’accueil du public et la diffusion des informations relatives au festival. C’est aussi
le point de départ du parcours du Festival, lieu de rencontre et de discussion pour tous les visiteurs. Prenant place de manière stratégique au cœur de la ville, pour la 8ème Edition deux
pavillons vont être réalisés. Le premier sera à son habitude dans la cours de la CCIT de Montpellier, à l’Hôtel Saint Côme et le second face au nouvel Office du Tourisme dans la ville de la
Grande Motte.
Pour l’année 2013, nous avons souhaité confier la réalisation des deux pavillons à des jeunes architectes diplômés de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier et installés dans
la région Languedoc Roussillon.
Ainsi Robin Juzon, réalisera le Pavillon à Montpellier et David Hamerman le Pavillon à la Grande Motte.
LES PROJETS –
Montpellier
SI CES MURS POUVAIENT PARLER
![FAV]()
Byme - Fanny Boucher, Emmanuelle Messier - Grenoble, Genève, France, Suisse
L’une habite Genève, l’autre Grenoble; l’une admire Madonna et l’autre se passionne pour Camus; l’une s’attendrit d’une comédie quand l’autre frissonne devant un film d’horreur; l’une
s’émerveille d’un Monet et l’autre s’extasie d’un Soulages; l’une raffole de chocolat alors que l’autre déteste. Et pourtant une même envie d’architecture nous anime. Rencontrées sur les bancs de
l’école il y a bientôt 7 ans, nos expériences respectives n’ont de cesse d’enrichir et d’élargir notre horizon commun, et c’est sous l’étiquette byme que nous nous retrouvons. A la recherche
d’une architecture sensible et insouciante, dont l’esthétique élégante, sobre et contemporaine n’enlève en rien sa logique et sa maitrise. Puisant tout autant dans l’architecture que dans l’art,
la littérature, la nature et la culture populaire, nous mettons l’usager, son émotion, ses gestes et son imagination au coeur de nos projets.
Revisitant le principe simple du pinscreen de notre enfance, l’installation convoque des souvenirs individuels pour tous ceux qui auront un jour joué avec ce petit objet, mais elle convoque aussi
des souvenirs bien plus immédiats, des souvenirs collectifs à partager.Elle conserve à chaque passage, une trace, une image, drôle, pieuse, émouvante, nostalgique ou graphique. À chaque fois et
quelques soit l’image mémorisée, l’imagination du nouveau visiteur qui entre dans la cour est aussitôt mise en ébullition. Il s’interroge, sequestionne.Ilsesouvientetsourit.Ilfinit par
s’approcher, il hésite puis se lance, il actionne un piston, puis deux, il comprend et le précédent souvenir s’efface...La surface redevenue lisse est une page blanche, une invitation ; il
devient alors, à son tour, acteur de son propre souvenir...Tout à coup le mur se met en mouvement et nous conte une nouvelle histoire...
Montpellier
SOUVENIRS D’AUTOMNE
![FAV1]()
Frame2 - Stefan Delvoye, Viktor Millectic - Paris, France
Frame Squared a été crée à l’occasion du FAV 2013 par deux vieux amis. L’installation qu’ils proposent est représentative de leur parcours dans les milieux de l’architecture et du cinéma. Le
contraste de leurs expériences respectives permet de donner vie à un projet subtil et introspectif. Stefan Delvoye est un architecte Franco- américain. Il a travaillé sur divers projets
d’architecture et d’urbanisme en France, Chine et au Moyen-Orient. Son travail porte sur la symbioise de la forme et la fonction qui pousse les normes urbaines et spatiales.Viktor Milletic est
Français d’origine Croate. Il a travaillé en tant que comédien, réalisateur et scénariste pour le cinéma, la télévision et la publicité. Issu d’une famille d’artistes peintres, il a toujours
porté un vif intérêt pour l’art contemporain et plus particulièrement sur l’interaction de la vidéo dans un espace.
Comment reproduire quelque chose d’aussi fugace ? Comment définir un souvenir ? Quelles en sont les composantes? Comme en rêve, c’est d’abord l’image qui s’impose à nous. Ensuite vient la
sensation. Une cour d’immeuble est un lieu fermé, intime, d’une certaine façon qu’une cour est un lieu idéal de reproduction du souvenir. Reproduire un souvenir c’est jouer sur la temporalité. Un
souvenir saisissant nous fait oublier le lieu, l’heure et la saison dans laquelle on se trouve. On est « transporté » dans le passé, le temps du souvenir. L’installation ayant lieu en été, nous
désirons reproduire un automne passé. Par la présence de feuilles séchées sur le sol la simulation du vent, mais aussi la suspension d’une structure couverte de gélatines neutres et grises afin
de reproduire la lumière spécifique de cette saison. Nous proposons au visiteur d’être subtilement transporté dans un autre temps (simplifié, comme dans un souvenir). L’installation fait qu’on ne
change plus seulement de lieu mais également de temps.
Montpellier
EMPREINTES INVERSEES
![FAV2]()
Henri de Sevin, Marine Divisia - Paris, Bordeaux, France
Diplômés de l’Ensap de Bordeaux en 2007 et de l’Ensa de Grenoble en 2009, après avoir étudié à quelques années d’écart à Valencia en Espagne, nos chemins se croisent à Paris. De cette expérience
commune, au sein de « Lipsky+Rollet architectes » pendant plus de 3 ans, nous avons appris à former notre regard et compris ce que pourrait être nos futures envies d’architectures. Nous avons
enrichi nos parcours d’autres expériences en mettant à profit ce savoir commun. De nos apprentissages différents, chez Chaix et Morel, Nicolas Michelin et Toury-Vallet nous avons travaillé sur
des projets extrêmement variés en termes d’échelles et de programmes. Le dénominateur commun de notre collaboration est le plaisir d’architecture. Peu importe la complexité ou la dimension d’un
projet, ce qui nous anime réside dans l’envie. La réponse à une problématique donnée découlera naturellement de cette entente.
La cour est un lieu propice pour solliciter nos souvenirs en toute spontanéité. La genèse du projet est basée sur une grande diagonale venant séparer l’espace et créer deux ambiances distinctes.
Le passage de l’une à l’autre s’effectue par des panneaux pivotants. La première face de cette paroi est conçue comme un miroir, reflet intemporel de la cour.
L’autre face est une fresque vivante : un tableau à craie géant. Le reflet d’un panneau devient le négatif d’un morceau de tableau à la craie. La perception de la cour évolue continuellement. Le
projet devient le support de notre mémoire et l’expression de notre potentiel créatif. La fresque initiée sur la face en tableau à la craie est à compléter. Chacun est invité à laisser une marque
de ses souvenirs. Le passage du plus grand nombre donnera un sens à notre composition en inversant les empreintes spatiales et temporelles. L’histoire de la cour souffle au présent d’être un
nouveau souvenir.
Montpellier
L’EFFET BOULE DE NEIGE
![FAV3]()
Collectif Archicool - Marion Lacroix, Stefano Cerolini, Amalia Gutierrez, Minh Nguyen, Damiano Carminati - Toulouse, France
ARCHICOOL COLLECTIF est un collectif d’architectes – ingénieurs – constructeurs, toulousains d’adoption, désireux de partager des expériences, inventer de nouveaux usages, créer l’évènement.
Marion Lacroix diplômée de l’ENSA de Toulouse en 2010 et en arts du spectacle à l’Université de Toulouse-Le Mirail, expériences universitaires au Portugal. Stefano Cerolini diplômé en ingénierie-
architecture à l’Università Politecnica delle Marche en 2009, expériences professionnelles au Portugal et en Belgique. Amalia Gutierrez diplômée de l’ETSAM de Madrid en 2009. Minh Nguyen diplômé
en architecture en 2009, expériences professionnelles dans la mécanique de compétition (moto GP). Damiano Carminati diplômé en architecture au Politecnico di Milano en 2008, expériences
universitaires à l’ENSA Toulouse. Notre architecture est riche de ces multiples influences et invite chaque spectateur à interAGIR avec elle.
Qui se souvient de Paul Valéry traversant cette cour un manuscrit sous le bras ? L’effet boule de neige met pourtant en scène cette mécanique du souvenir telle qu’elle fut décrite par le poète
alors qu’il habitait l’hôtel Audessan. L’installation propose tout d’abord à chacun de se plonger dans sa bulle à travers cet élément de géométrie pure qu’est la sphère et qui invoque tout à la
fois la boule de neige, que l’on agite à l’occasion comme si l’on cherchait à dépoussiérer notre mémoire, et la boule de cristal, où se dessine l’avenir. Le « temps intermédiaire », « discontinu
» entre le « voir actuel » et le « voir souvenir » est ici symbolisé par un système de pompes reliées au cœur du dispositif qui invitent le spectateur à souffler sur l’épaisse couche de neige
pour dévoiler de façon éphémère la pile des souvenirs déposés là par tout un chacun.
Montpellier
BACK TO GROWING UP
![FAV4]()
Fabien François, Maïlys Sarrazin - Bordeaux, France
Nous sommes deux jeunes architectes diplômés de l’ENSAP Bordeaux 2012. Dés les premiers jours de notre arrivée à l’école, nous nous sommes rencontrés, non pas sur les bancs de l’amphi, mais en se
croisant dans les couloirs de notre résidence. Pochettes sous le bras et T à dessin dans l’autre, nous ont interpellés l’un et l’autre. De cette rencontre est née une belle histoire d’amitié,
entre nuits blanches productives et festives, avec rigueur et bonne humeur, et entre coups de mains et quelques (rares) coups de gueule. Notre regard sur l’architecture nous a toujours lié ; les
interactions entre art, urbanisme et architecture sont des inspirations qui nous portent dans notre parcours de jeunes architectes. C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui, très fiers de
participer au Festival des Architectures Vives et de porter ce projet ensemble.
L’œuvre est une réinterprétation de l’album photo, un recueil de souvenirs. Posés au sol, les cadres symbolisent les cadrans-photos dans lesquels chacun peut projeter un souvenir qui lui est
propre.
A un âge, une taille donnée, un souvenir refait surface. L’installation se compose de plusieurs hauteurs de cadres, qui correspondent aux rapports taille/âge moyenne dans la croissance d’une
personne. Le 1er cadre (93cm) fait référence
à l’âge de 3ans, âge moyen où les premiers souvenirs s’imprègnent dans la mémoire de façon pérenne. Puis, le cadre et l’humain grandissent, « un cadre tous les deux ans » jusqu’à celui de la
taille adulte (1m76, taille moyenne d’un homme en France). Par la suite, ce cadre se répète, physiquement l’humain ne grandit plus, jusqu’au dernier d’une hauteur plus haute, marquant en quelque
sorte, le souvenir ultime, la sortie, la fin de vie.
Montpellier
DON’T TELL MY HORSE !
![FAV5]()
Lucien Puech - Paris, France
Diplômé architecte DPLG en 2007, je collabore depuis avec des agences d’architecture de renommée internationale telles que Miralles & Tagliabue à Barcelone, Renzo Piano Building Workshop et
Kengo Kuma Associates à Paris. Durant trois ans, en tant que chargé d’étude de l’Opéra d’Athènes, j’ai eu la chance de côtoyer Renzo Piano au quotidien. Il m’a appris qu’un projet, si complexe
soit-il, exprimé avec des mots simples et un coup de crayon enthousiaste, emporte toujours l’adhésion des maîtres d’ouvrage. Mon atelier Lucien Puech Architecture se développe en parallèle,
auprès de clients particuliers et à l’occasion de concours d’idées. Les premiers projets sont un pavillon d’exposition mobile expérimental pour le World of Bamboo et la reconversion d’une grange
dans le Gers. Tirant mon inspiration de lointains voyages, mon travail vise à construire de beaux objets à habiter, lieux de tous les possibles, cadre d’un hédonisme généreux et coloré.
Pour la première fois, une architecture vive investit l’atmosphère feutrée de la cour de l’hôtel Sabatier d’Espeyran. C’est une construction de bottes de paille telle qu’on en croise remorquée
par les tracteurs sur les départementales. Un mur en dégradé de paille alterne pleins et vides, pesanteur et légèreté grâce à des pièces de bois intercalaires qui sanglent les ballots. Témoin de
l’image du Montpellier d’autrefois, des cartes postales sont rééditées et offertes comme médium de transmission. Objets à voyager, elles nous évoquent le temps des voitures à chevaux et invitent
les visiteurs à la nostalgie. Au fond de la cour, le mur se transforme en cabinet d’écriture où l’on peut s’asseoir ou s’allonger le temps d’inscrire un message destiné au promeneur suivant. Un
moment de pause propice au souvenir et à la contemplation de la superbe façade du musée Fabre.
Montpellier
PROLEPSE
![FAV6]()
Collectif RNDM+ - Aurélie Fabre, Estelle Bourreau, Marion Allier, Nicolas Lucas, Juliane Sarrazin, Caroline Aurimond, Jean-Baptiste Coltier - Toulouse, France
Né à Toulouse en Juin 2012, le collectif RNDM+ rassemble de jeunes architectes autour d’une dynamique commune, celle de questionner la ville qui nous entoure. Forts d’expériences individuelles
variées et complémentaires, les membres de RNDM+ souhaitent expérimenter à diverses échelles la problématique de l’espace contemporain. Nous usons de divers mediums : architecture, urbanisme,
évenementiel, photographie, design ou graphisme, pour apporter une réponse complète, cohérente et poétique à un problème donné. L’expérimentation est au coeur de notre démarche qui se veut
ouverte, créative et sensible. Ses membres fondateurs sont diplômés en architecture de diverses écoles supérieures d’achitecture (Toulouse, Nantes, Montpellier, Paris) réunis autour d’une même
envie aborder l’architecture sous l’angle de l’interdisciplinarité et de la diversité.
Quels seront nos souvenirs en 2213 ? Entre scénario d’anticipation et second degré, Prolepse se veut un jeu d’anticipation en s’interrogeant sur la nature de nos souvenirs dans 200 ans. Prolepse
est un lieu de mémoire, où le visiteur est surpris en le confrontant à des éléments de son quotidien et qui deviendront des souvenirs pour les générations futures. Interrogeons nous sur les
traces que notre époque laissera.
Prolepse est une plongée dans un monde futur imaginaire, subjectif, drôle et décalé mais aussi quelque fois alarmant. L’installation se veut en écho au caractère solennel du lieu. L’hôtel de
Lunas est une cour aux proportions géométriques et aux dimensions monumentales. L’intervention y entre en résonance par son socle minéral d’où semble émerger des galets du sol de la cour et par
l’effet miroir des totems.
Montpellier
SOUVENIRS MORCELES
Chassi - Marie Josée Gagnon, Mathieu Robitaille, Minh Tuan Khai Le - Montreal, Canada
Le collectif CHASSI est un groupe montréalais à géométrie variable, formé de jeunes professionnels oeuvrant principalement dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme et du design. La
réalisation du parc éphémère Friche & Célèbre, au coeur du Vieux- Montréal, en 2010, engendra la naissance du collectif. Ses membres collaborent depuis ce temps, sur une base régulière, à la
réalisation d’installations éphémères qui cherchent à mettre en valeur l’architecture, de favoriser l’appropriation des lieux de façon ludique et de faire la promotion de l’art, de la culture et
du design. CHASSI fait une place importante à la participation citoyenne dans chacun de ses projets. Les interventions ont toujours pour objectif de catalyser l’interaction sociale, de favoriser
les regroupements communautaires et de permettre la tenue d’événements culturels.
Souvenirs morcelés est une installation interactive qui invite le public à reconstituer des photos de cours intérieures d’hôtels particuliers de la ville de Montpellier. Chaque photo est composée
de 25 cubes (5x5) et illustre une cour intérieure qui ne fait pas partie du circuit du Festival Architectures Vives. Puisque les cubes ont 6 faces, 6 cours intérieures pourront être illustrées de
cette façon. Un plan clé localise chaque cour illustrée et permet au public de situer ces trésors cachés dans la ville. L’expérience de cette installation se vit
à plusieurs niveaux. Tout d’abord par le jeu, car la série de blocs recouverts de fragments d’images réanime l’enfant qui se cache en chacun de nous et déclencher chez les visiteurs un besoin
intuitif de participation. La découverte, une fois l’assemblage complété, le participant peut s’adonner à un exercice d’observation et de comparaison, avec le site où il se trouve. Le souvenir,
chaque photo se dévoile au dépend de celle qui a été démontée précédemment, elles sont éphémères.
Montpellier
TRACE DEMAIN
![FAV8]()
Arga - Régis Roudil, Aurélia Guimard - Nice, France
Régis ROUDIL et Aurélia GUIMARD sont tous deux diplomés en 2008 à l’Ecole d’Architecture de Marseille, avec les félicitations du jury. Suite à l’obtention du diplôme, ils prennent la direction de
Nice. Ainsi, ils travaillent dans plusieurs agences niçoises dont CAB, COMTE et VOLLENWEIDER et l’Atelier BARANI. Parallèlement ils participent à plusieurs concours, appel à idées ou projets
d’architecture. Depuis peu, ils s’installent dans la région d’Aix-Marseille et se décident à participer au FAV 2013. Leur expérience se développe au fil des approches à différentes échelles dans
des domaines tels que l’architecture, l’urbanisme, la scénographie et la photographie. Généreux, à la motivation sans cesse grandissante et à la sensibilité commune, ils travaillent dans
l’intention de transcender un lieu en manipulant les thèmes de la masse, la lumière et la matière.
Souvenir...Chaque acte, chaque moment, chaque odeur, chaque lieu peut être à l’origine de la création d’un souvenir. Le souvenir peut s’ancrer dans une mémoire commune ou dans une intimité propre
à chacun. Les sens sont alors largement sollicités. Une vague d’émotions nous envahie, positive ou négative. Ici, il sera interrogé l’interaction entre la mémoire du geste et le souvenir créé par
le geste. La structure offre une matière qui mémorise les formes et les gestes : une matière de la mémoire. Comme pour entrer en résonance avec le souvenir d’écritures faites par nos précédents,
l’installation se caractérise comme la fabrication d’une texture par l’accumulation des scarifications dessinées par le public. Au sol en tissu blanc placé en continuité des façades du volume
accompagne le visiteur jusqu’au projet, il mémorise leurs pas, les empreintes inconscientes du passage. Ainsi, se superposent et se répondent, les empreintes volontaires ou involontaires du
public tout en marquant l’installation d’une perpétuelle évolution, symbole du souvenir.
Montpellier
AU BOUT DU FIL
![FAV9]()
Atelier Senzu - Stéphane Bauche, Marc Bauche, David Dottelonde, Wandrille Marchais, Léa Girault - Paris, France
L’atelier Senzu n’est pas une structure de travail comme les autres, c’est une boite à outils. Une structure protéiforme à géométrie variable pouvant accueillirArchitectes, Urbanistes,
Graphistes, Designers, se métamorphosant à chaque réponse de concours, sans limite de nombre ni de support. Elle se joue des composantes qui entourent notre monde, pour à chaque fois apporter une
réponse viable, poétique et percutante, remettant toujours en cause la vision universelle. Ouvert à toute sorte de profil, l’atelier Senzu synthétise les Esprits. C’est cette volonté de partager
ensemble et d’explorer au-delà de nos sujets architecturaux en faisant découvrir notre passion qui nous anime. Une vision globale de l’Architecture, nous a été donnée par de nombreux séjours à
l’étranger. Dans nos premières agences, stagiaires, collaborateurs, chef de projets, à New York , Sydney, Rio, Séoul, nous ont permis d’acquérir une expérience solide.
Les jeux de l’enfance évoluent de génération en génération. Parce qu’il est rare que nos enfants jouent aux même jeux que nous-mêmes lorsque nous étions petits, nous souhaitons dans cette cours
créer un moment ludique, unique et transgénérationnels.
Une installation qui met en scène la technique historique de transmission de la voix à l’origine des modes de télécommunications actuels :
Des gobelets reliés par un fil tendu pour assurer une communication à distance Oubliée du monde des technologies depuis bien longtemps, cette technique a été récupérée dans les jeux d’enfants.
Nous imaginons les enfants jouer avec leurs parents ou grands-parents à ce jeu jeux qu’eux même réalisaient à leurs âges
Les adultes rejouent alors comme des enfants, avec leurs enfants, tout en partageant à la jeune génération un souvenir de leur enfance... ...mais aussi un souvenir de l’histoire des technologies
de la communication.
Montpellier
MEMORYSCAPE
![FAV10]()
Harvard University Graduate School of Design - Cambridge, Etats-Unis Xu Ke, Ren Tian, Chen Chen
Le département d’Architecture, urbanisme, paysage et planification de l’université de Harvard se réjouit de l’invitation à participer à la 8ème édition du FAV et exprime sa gratitude aux
organisateurs. Ce sera pour nos étudiants une occasion unique d’imaginer une œuvre saisissante et éphémère dans un cadre historique prestigieux. A ce titre, le professeur associé George L.
Legendre dirigera un séminaire spécial consacré à la conception/réalisation de l’installation, dont les membres seront invités à participer à un concours d’architecture restreint. L’équipe
lauréate, épaulée par le reste des participants, développera un projet qui sera usiné dans le sud de la France, grâce à la générosité de notre partenaire et sponsor Technilum.
Issue de la culture traditionnelle chinoise et japonaise « mémoryscape » renvoie à une miniaturisation des espaces naturels. Dépassant, le simple état de réplique d’un paysage existant
Mamoryscape transporte la mémoire d’un espace vers un imaginaire partagé. Prenant place au cœur de la cour, la compréhension de celle-ci n’est pas directe. Ces proportions et sa forme arrondie,
rentrent en résonnance avec l’espace qui l’entoure pour construire son propre paysage. La cour devient réceptacle et révèle dans un dialogue harmonieux un paysage imaginaire sublimé par la
matière qui le constitue. Des lames d’aluminium viennent offrir une trame topographique évoquant des champs vallonnées de lavandes qui au grès des allers et venues des visiteurs se transformera.
Chacun aura la possibilité de venir poser « son arbre », de moduler leur densité existante et de fait, de construire son propre paysage imaginaire. Ainsi une infinité de paysages personnels, et
intimes seront construits et déconstruits tout au long du festival. Seul leur souvenir persistera alors.
LES PROJETS – La Grande Motte
La Grande Motte
BLUE PRINT
![FAV11]()
Archies - Coralie Huon, Anne Paillard - Londres, Angleterre
Toutes deux diplômées à l'école d'architecture de Paris La villette, la rencontre se fait cependant en 2008 au sein de l'agence Rare architecture, à Paris puis à Londres. De cette première
collaboration naîtra une amitié et l'envie de partager, de confronter nos visions de l'architecture. Après des expériences professionnelles au sein de différentes agences et différentes villes où
nos horizons s'élargissent et des projets d'équipes menés à distance, nous nous retrouvons à Londres de nouveau avec l'ambition d'étoffer et d'intensifier notre réflexion commune tout en
continuant à développer nos expressions individuelles. Nos champs d'investigations scrutent autant l'architecture, les phénomènes sociologiques que l'art contemporain, de la plus petite à la plus
large des échelles.
La Grande Motte est une ville qui a été construite à partir d’une page blanche et est maintenant en train de devenir partie intégrante du patrimoine architectural français.
La qualité spatiale et plastique de son architecture, inspirées des grands noms de l’architecture moderne, perdure mais qui se souvient de l’histoire derrière sa conception?
La recherche d’archive du passage Acapulco a révélée des plans d’une grande qualité graphique, et une réalisation bien différente des plans originaux! L’installation propose la superposition de
la conception et de la réalisation, jusque dans les moindres détails du projet initial, les tracés, les textures, les codes architecturaux, colonisant le sol, les murs, le plafond, pour raviver
le souvenir de la création de ce lieu et l’explorer, de jour comme de nuit...
La Grande Motte
LES PLIS DE LA MEMOIRE
![FAV12]()
Atelier L2 - Julie de Legge, Pierre Lelièvre - Paris, France
Atelier L2 est né en 2009, de la volonté de deux architectes, Julie de Legge et Pierre Lelièvre, de partager leur vision et leur démarche autour du projet. Leurs parcours se sont croisés lors de
collaborations en agences. Après ces nombreuses expériences qui nous ont permis d’acquérir le savoir-faire nécessaire à l’élaboration et à la gestion d’importants projets, nous avons souhaité
créer un atelier pluridisciplinaire au sein duquel se mêlent architecture, scénographie et photographie. Nous sommes portés par le désir de proposer des mondes poétiques imaginés pour l’individu
et de concevoir des lieux qui épousent leurs territoires et leurs fonctions. Nous souhaitons construire des espaces qui accueillent différemment leurs usagers, prenant en compte le corps, ses
désirs et ses mouvements.
Le souvenir surgit par un détail, une image cachée dans les replis de la mémoire, comme un écho au palimpseste urbain qui efface les lieux et nous les montre chaque fois. C’est par la magie de
l’imagination que notre regard nous offre une vision réinventée des paysages urbains.
Le dispositif est pensé comme un dialogue où chacun se révèle par la présence de l’autre.
L’installation joue avec le lieu et ses façades, qui se révèlent, se transforment et disparaissent dans les plis du nouvel espace créé. Les souvenirs, comme les reflets, se jouent de nous, jouent
à cache-cache, et vont se lover dans le labyrinthe de nos émotions au cœur des plis du dispositif ; espace dans lequel on se faufile pour trouver le plaisir d’être là. Disséminées dans la cour de
l’église Saint- Augustin, cinq alcôves colorées forment un parcours dans laquelle le contexte s’expose métamorphosé et l’espace se dérobe au regard.
La Grande Motte
PIEGE DE SOUVENIRS
![FAV13]()
Yolanda Ortega Sanz, Jaime J. Ferrer Fores - Barcelone, Espagne
Yolanda Ortega Sanz et Jaime Ferrer J. Forés sont tout deux architectes basés à Palma de Majorque et Barcelone où ils enseignent la conception architecturale à l’Ecole d’Architecture de
Barcelone, ETSAB. Leur agence a remporté de nombreux prix et concours, tels que la conception de 26 logements sociaux à Es Mercadal Minorque (2010), sélectionnés dans le prix Bauwelt First House
(2012) ; l’espace public et le patrimoine industriel à Can Ribas, La Soledat, Palma de Mallorca (2011) ont exposé à la Biennale de Venise, 2012. Leurs travaux et recherches ont été publiés et
présentés à plusieurs conférences.
La proposition consiste en une série de «pièges architecturaux pour la mémoire» positionnés de manière légère et subtile dans le lieu. L’installation éphémère invite les visiteurs à traverser la
surface de l’eau grâce aux plates-formes existantes enveloppées d’une structure légère qui agit comme un filtre de lumière et constitue un «piège de souvenir».
L’empathie suscitée par la texture biologique, les ombres et les reflets projetés permettent la création d’espaces sobres et propices au silence qui capturent le temps et les souvenirs. De
manière stratégique des chaises blanches situées dans et hors des pièges, conduisent le visiteur à l’intérieur afin qu’en toute confiance il soit pris au piège. Enfin, des bouteilles flottantes
entourent les pièges. Elles illustrent de manière symbolique les souvenirs volatiles, capturées et enregistrés hors des pièges. Qu’est-ce qui pourrait arriver si vos souvenirs sont finalement
attrapés ?
La Grande Motte
CINQ HEURES DU SOIR
![FAV14]()
Decode - Lea Cottreel, Antoine Decourt - Paris, France
Decode est un atelier pluridisciplinaire, créé en 2012 à Paris, par les architectes Léa Cottreel et Antoine Decourt. Leur travail intègre et expérimente les différents aspects liés à la
production architecturale. Ils réalisent des projets aux échelles diverses, de la petite installation au grand projet de développement urbain. Ils explorent au travers de leur pratique
architecturale les relations entre les choses et les évènements, l’espace et le temps, la ville contemporaine et ses mutations. Leur processus de création s’appuie à la fois sur un travail de
composition précis et sur une pensée constructive du projet. Léa Cottreel est architecte hmonp, diplômée de l’école d’architecture de Paris Belleville en 2010, Elle collabore depuis 2011 avec
l’agence Philippe Gazeau à Paris. Antoine Decourt est architecte hmonp, diplômé de l’école d’architecture de Paris Belleville en 2009. Il collabore depuis 2010 avec l’agence parisienne Hardel et
Le Bihan.
« L’homme qui a une bonne mémoire ne se souvient de rien parce qu’il n’oublie rien ». Marcel Proust
Quand le visiteur entre dans la cour il découvre, tout d’abord au sol, une trame et des chaises très grandes et très hautes. Puis, en se rapprochant il s’aperçoit que le sol quadrillé est composé
de miroirs dans lesquels se reflètent le lieu, lui-même et tout ce qui l’entoure. Cette trame et ces miroirs ouvrent alors de multiples cheminements et connections à la fois physique et psychique
avec les visiteurs. L’installation dialogue ainsi avec le lieu et tout ce qui l’entoure, et transforme les perceptions courantes des choses. Le ciel devient la terre et la terre le ciel, les murs
de l’hôtel particulier projetés dans les miroirs deviennent de véritables structures en profondeurs. Toutes les conditions sont réunies pour oublier et se souvenir.
La Grande Motte
FLEUR DES VENTS
![FAV15]()
A3P - Laura Nargeot, Guillaume d’Oliveira, Aurélie Harlin, Guillaume Morlans - Montpellier, Lausanne, France, Suisse
Depuis notre entrée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier, Laura Nargeot, Aurélie Harlin et Guillaume D’Oliveira partageons projets, workshops, voyages, concours, travail
au sein des mêmes agences... De nos intérêts communs, Guillaume Morlans, paysagiste, s’est greffé à notre trio d’architectes. Ces dernières années, chacun s’est nourri d’expériences diverses en
France ou à l’étranger. Nous formons aujourd’hui un collectif pluridisciplinaire: A3P, 3 architectes, 1 paysagiste où nos connaissances respectives sont mises à l’épreuve dans un travail d’équipe
que nous souhaitons faire perdurer. Participer à la 1ère édition du Festival des Architectures Vives de La Grande Motte nous donne l’occasion de redécouvrir autrement des lieux que nous pensons
connaître.
Le projet fait appel au jeu qui nous a tous charmé une fois dans notre enfance: la Fleur des Vents. En choisissant cet objet de la culture populaire, l’installation cherche à poétiser une réalité
banale, inventer une histoire et un imaginaire à partir d’un objet anodin et usuel confectionné par les enfants. Dans une démarche ludique et conceptuelle, chaque enfant est venu poser sa fleur à
l’édifice, et dans un geste symbolique son souvenir. Évoquant une collection de souvenirs, ces Fleurs rassemblées et installées sur l’eau flottent, vibrent, tournent faisant écho aux éléments
naturels où l’eau et le vent deviennent les metteurs en scène. Entre le spectateur et l’horizon lointain, des radeaux de Fleurs des Vents amarrés au ponton émergent tels des embarcations en
partance pour un pays imaginaire que seul le souvenir de notre enfance peut nous faire revivre.