Quantcast
Channel: Le blog de l'habitat durable
Viewing all 4277 articles
Browse latest View live

Gaz (de schiste), en France, la fracturation hydraulique est un processus maîtrisable….???

$
0
0

Gaz de Schiste-fracturation-hydrauliqueGaz (de schiste), en France, la fracturation hydraulique est un processus maîtrisable….???

Le 05 juin dernier, un rapport parlementaire sur « Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels » rendu par Messieurs Jean-Claude Lenoir, coauteur, avec le député PS Christian Bataille, estime que la perspective d’une exploitation possible de notre sous-sol justifie de relancer les travaux de recherche afin de mieux connaître notre patrimoine géologique, qui demeure mal connu en recourant notamment à une technique ancienne et maîtrisable, la fracture hydraulique.

À la suite de la loi du 13 juillet 2011, qui a interdit la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, le rapport Gallois préconise une reprise des recherches sur les hydrocarbures non conventionnels, dans un but de relance de la compétitivité. Dans ce cadre, le président de la République a indiqué lors d’une conférence de presse, le 13 novembre dernier, que la recherche demeurait possible sur d’autres techniques que la fracturation hydraulique. La Commission des affaires économiques du Sénat a, peu après, saisi l’Office parlementaire d’une étude sur « les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste».

Ce rapport d’étape  qui précède un rapport final prévu pour l’automne prochain défend la thèse selon laquelle les ressources de notre sous-sol mérite d’être exploité car susceptible de créer un gisement d’emploi considérable.

Pour permettre l’exploration, le rapport préconise tout d’abord de connaître les ressources disponibles avec l'utilisation de la technique sismique – interdite depuis 2012 pour les ressources non conventionnelles –, puis de recourir à la fracturation hydraulique sur "quelques dizaines" de puits d'expérimentation. Ils avancent que la fracturation hydraulique aurait déjà été utilisée en France "à au moins 45 reprises" entre les années 1980 et l'interdiction de 2011, "sans qu'aucun dommage ait été signalé". Ils estiment également que "la France possède toutes les compétences scientifiques, techniques et industrielles, à tous les niveaux, pour créer une filière de fracturation propre".

La technique sismique est une technologie non invasive et non destructive. Le sous-sol n’est traversé que par une onde sonore émise par une source sismique (camion vibrateur ou explosif de faible intensité pour les acquisitions terrestres, « canon à air » pour les opérations en mer). Cette onde sonore est d’intensité infinitésimale. Le dispositif de réception est ainsi capable de détecter des mouvements de la taille d’un atome d’or.

La technique de la fracture hydraulique qui consiste à injecter à forte pression dans le puits un fluide permettant de fissurer la roche est jugée qu’elle était la voie la plus prometteuse.

Ces fissures sont maintenues ouvertes par l’emploi d’agents de soutènement (sables, céramiques) appelés proppants.

Au fluide de fracturation sont ajoutés des additifs nécessaires à l’opération : gélifiant, désinfectant, casseur de gel, réducteur de friction, acide, inhibiteur de corrosion, décalcifiant.

La quantité de gaz extraite de chaque puits reste faible, ce qui nécessite de disposer d’un grand nombre de puits pour atteindre un niveau significatif de production. Ces puits sont regroupés en grappes (« clusters »).

Alors qu’il semble que pour le rapport parlementaire la fracturation hydraulique reste la technique la plus maîtrisable, il reste néanmoins une multitude d’incertitudes et de préoccupations qui concernent notre milieu biophysique, plus particulièrement celle d’une éventuelle contamination des réserves d’eau potable par les produits chimiques ajoutés au cours de la fracturation d’un puits, car les véritables informations fournies sur ces produits par les représentants de l’industrie ne sont pas suffisantes. De la même manière que d’expliquer que l’usage de ces produits sont les même produits que l’on retrouve en dessous de son évier n’inspire aucune confiance. Par ailleurs, la faible viscosité de certains produits fait en sorte qu’il peut facilement circuler dans les microfractures naturelles déjà présentes dans le schiste. Cette propriété intéressante pour la fracturation hydraulique devient un inconvénient majeur en cas de fuite, car il aura la propriété de facilement se diffuser dans la roche.

La quantité d’eau pour le recours à une telle technologie oscille entre 10 000 à 20 000 m3 d’eau par puits. Cette utilisation importantes amène ipso facto certaines questions à l’égard de la disponibilité de cette ressource. Alors que le réchauffement climatique s’accélère, que de nombreux départements connaissent régulièrement une crise sécheresse renforcée, la contradiction est de mise en tentant pour les pouvoirs publics d’autoriser l’utilisation de grands volumes d’eau pour l’établissement d’un puits de gaz, alors qu’ils « encouragent » la réduction de la consommation d’eau. D’où proviendra cette eau ? Cette grande consommation ne risque-t-elle pas de compromettre les usages essentiels au développement du territoire tels que l’eau nécessaire à la consommation humaine, à la consommation du bétail, à l’irrigation des terres et à l’industrie agroalimentaire. [...] Or, on sait que, durant l’été, de nombreux départements demandent aux résidants de limiter leur consommation d’eau à cause du bas niveau de certaines rivières.

Autre question soulevée, celle de la gestion des matières résiduelles et des eaux usées. Qui les traitent et qui payent le traitement. Et surtout est-ce que les installations d’épurations peuvent traiter les additifs chimiques présents dans les eaux usées ?

S’agissant de la qualité de l’air à proximité des puits, la question reste inquiétante. D’autres gaz sont-ils aussi relâchés lors de l’extraction du gaz ? A- t-on recensé les cas de désordres pulmonaires et neurologiques qui ont été rapportés aux États-Unis ? Quelles quantités de diesel sont relâchées lors des travaux de forage et de fracturation ? Et les fuites ?

D’autres risques non évalués demeurent préoccupants. Les risques technologiques et sismiques. Qu’est-ce qui se passerait si un problème survient au puits, feu, explosion ou autre…. Cela suggère la mise en oeuvre de mesures de gestion des risques pour éviter la dégradation de l’environnement et protéger la santé et la sécurité.

Les glissements de terrain, l’affaissement de sols et les tremblements de terre sont aussi une source d’inquiétude. Tout comme les nuisances comme le bruit , la poussière, les odeurs et la luminosité nocturne liés aux activités d’exploration, entrainant une possible dégradation de la qualité de vie et des répercussions possibles sur leur milieu des habitants à proximité de ces puits.

Outre ces questions essentiels, les volontés de recherches sur l’extraction de ce gaz non conventionnel s’accélèrant, la convoitise suscite la convoitise …

Alors que nos cousins anglais viennent de lever le moratoire sur la technique de fracturation hydraulique ouvrant ainsi la voie à l’exploration et l’exploitation de ce fameux ‘’or gris’’. Ce soudain retournement britannique provient du fait qu’un rapport géologique sur le territoire de Blackpool émanerait d’une réserve revue à la hausse de 50 % de plus qu’initialement prévu passant de 570 milliards de mètres cubes à 855 milliards de mètres cubes.

Le gouvernement britannique estimant que cette ressource énergétique constitue potentiellement une richesse prometteuse pour le pays.

Il est à noter que le moratoire fut prononcé à la suite de deux mini séismes enregistrés en avril et mai 2011, autour de l'un des sites exploités par la société britannique Cuadrilla dans le nord de l'Angleterre. Cet évènement avait alors entraîné l'arrêt des forages pendant un an et demi.

Cet attrait pour le développement du gaz de schiste soulève bien de réflexions lesquelles méritent d’y apporter quelques évaluations notables.

Ainsi, en France, le débat de son exploration et donc d’une possible exploitation semble être relancé. A l’heure des grandes questions énergétiques et du débat national, les questions sur l’usage du gaz de schiste pouvant constituer l’une des ressources qui assurerait notre indépendance énergétique et permettrait de maîtriser les coûts de l’énergie restent posées… et les réponses doivent être démontrées…

Des énoncés établissent le lien supposé entre la potentielle richesse de ce nouvel or et sa contribution dans notre apport énergétique. Pourvoyeur d’emploi… et assureur énergétique… Les Etats-Unis, le Canada, ont fait le pari du gaz non conventionnel à des échelles géographiques incomparables à l’échelle de la France, mais ces exploitations outre-Atlantique permettent de tirer de riches renseignements…

Le premier enseignement serait de savoir si les expériences américaines en matière d’exploitation de ces hydrocarbures peuvent se transposer en France.

En effet, la France n’a pas d’infrastructures et disposent sur le plan géographique d’une plus grande densité de population, ces deux facteurs alourdiront forcément les coûts français d’exploration et d’exploitation.

La conséquence des coûts de production beaucoup plus élevé en France que chez nos voisins américains dont la filière a toujours été ‘’dynamisée’’ en raison d’une réglementation du secteur des mines plus favorable et une moindre densité démographique.

Le code minier français, tout d’abord ne facilite pas le droit d’accès à l’information du public et n’est pas du tout adapté à la recherche de gaz de schiste. À l’inverse des hydrocarbures conventionnels, dont les gisements sont généralement concentrés dans l’espace, les réserves de gaz de schiste peuvent être très éparpillées. L’application de l’article 142 dans l’exploration du gaz de schiste comporte des risques pour le titulaire du permis de recherche, comme celui d’avoir à rendre des surfaces potentiellement exploitables, mais dont les délais très courts n’ont pas permis d’en établir la certitude.

Par ailleurs, le Code minier encourage le titulaire d’un titre d’exploitation à extraire l’ensemble des hydrocarbures présents sur sa concession. Il lui reconnaît le droit de mener, parallèlement à ses activités d’extraction, des travaux de recherche dans le but de découvrir de nouveaux gisements, et cela sans devoir demander d’autres permis de recherche. Légalement donc, rien n’empêche le titulaire d’un permis d’exploitation d’hydrocarbures conventionnels de se lancer simultanément dans la recherche de gaz de schiste. La généralisation d’un tel procédé par les exploitants miniers pourrait entraîner l’exploration et l’exploitation incontrôlées du gaz de schiste en France.

Enfin, l’octroi du permis exclusif de recherche et la concession ou permis d’exploitation est soumis à une instruction préalable par les services de l’État, et a pour conséquence de priver le propriétaire du sol de ses droits sur une ressource donnée du sous‐sol, pour une durée déterminée.

Le potentiel d’emploi créé reste à déterminer puisque concrètement il n’a y pas de chiffres incontestables même si au Canada la probabilité tient à 5000 emplois directs et indirects sur la base du forage et de l’exploitation de 150 puits/an et de 19000 emplois sur la base de 600 puits/an. Mais combien de perdu dans les secteurs du tourisme

L’exploitation au Canada et aux Etats-Unis du gaz de schiste montre que les parcs d’exploitation occupent ainsi en moyenne une surface de 3,6 hectares....

Trouver le bon sens qui voudrait que ce ne soit pas l’idée commune ....


Pavillon bleu port de plaisance – palmares 2013 –

$
0
0

Bora-bora-10Pavillon bleu port de plaisance – palmares 2013 –

Ayant publié le palmarès 2013 concernant le Pavillon Bleu Port de Plaisance, l’écolabel reconnu internationalement par les touristes et les voyagistes a décerné son label ''Plages'' à 144 communes dont 3 en outre-mer.

Le tourisme est une activité économique de poids qui repose en France sur un environnement varié et attractif. Il se caractérise en particulier pendant la saison estivale par des mouvements de vacanciers à la recherche d’un lieu de vacances, alliant repos, loisirs, découverte du patrimoine et de l’environnement. Cette présence touristique est souvent source d’impacts sur les territoires qu’elle fréquente : les communes littorales et lacustres sont particulièrement vulnérables par les aménagements qu’elles mettent en place pour accueillir le vacancier.

Ainsi, le Pavillon Bleu accompagne les communes littorales depuis 1985, mais aussi continentales depuis 2002 dans la sensibilisation et l’éducation à l’environnement des usagers sur leur lieu de vacances. Informer le vacancier sur les milieux qu’il côtoie, l’associer dans la dynamique de valorisation des espaces naturels contribuent à la prise de conscience généralisée sur la préservation des milieux naturels. Chaque année, elles sont de plus en plus nombreuses à rejoindre le Pavillon Bleu et à s’investir pour le label.

Le Pavillon Bleu récompense et valorise chaque année les communes mais aussi les ports de plaisance1 engagés dans une démarche de gestion environnementale et répondant à des critères bien spécifiques en matière d’environnement général, de gestion des déchets, de gestion de l’eau et d’éducation à l’environnement.

Un palmarès historique

Le palmarès Pavillon Bleu 2013 témoigne de la volonté des communes littorales et intérieures françaises de promouvoir un développement touristique durable de leur territoire, qui soit raisonné, attentif aux besoins des vacanciers et respectueux de l’environnement. Cette année, les jurys français et international du Pavillon Bleu ont retenu 144 communes lauréates en France représentant au total 382 plages. En 2012, 136 communes et 377 plages avaient été labellisées.

Le Pavillon Bleu est fier de décerner son label à 144 communes en 2013, atteignant son record historique depuis son existence. Sa notoriété auprès du public et sa longévité sont autant de garanties qui incitent les communes à se mobiliser pour le label afin d’accréditer leurs efforts dans le développement durable.

Les communes continentales manifestent un intérêt croissant pour le label depuis 2002 et l’ouverture du Pavillon Bleu aux sites continentaux. En 2013, 29 communes continentales sont labellisées.

Avec le record historique de nombres de labellisés Pavillon Bleu 2013, nous avons le plaisir d’accueillir 9 nouveaux lauréats au Palmarès :

Aydat (63)

Jullouville (50)

Rayol Canadel sur Mer (83)

Grésy sur Isère (73)

Malafretaz (01)

Treignac (19)

Joué-les-Tours (37)

Plouhinec (29)

Guidel (56)

L’annonce du palmarès 2013 est également l’occasion de féliciter les communes fidèles qui fournissent des efforts continus pour suivre et correspondre aux critères du label Pavillon Bleu.

En 2013, le Pavillon Bleu flotte principalement sur quatre grandes régions :

Languedoc-Roussillon : 27 communes

Provence-Alpes-Côte-d’Azur : 21 communes

Basse Normandie et Pays de la Loire : 14 communes

Le classement des départements où le Pavillon Bleu est le plus représenté :

- Hérault (13 communes labellisées)

- Var (10 communes labellisées)

- Manche (9 communes labellisées)

Le label repose sur une procédure drastique reposant sur des critères bien spécifiques en matière d’éducation à l’environnement, de gestion des déchets, de l’eau et d’environnement général. Il est validé par un jury national puis international.

JURY NATIONAL

- Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, du Transport et du Logement

- Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme

- Fédération Française des Ports de Plaisance

- Vacances Propres

- Ligue de Protection des Oiseaux délégation PACA

- Eco-Maires

- Des délégués régionaux de la FEEE

Les candidats qui ont été validés par le jury français sont ensuite étudiés par un jury international.

JURY INTERNATIONAL

- UNEP (United Nations Environment Programme)

- UNWTO (United Nations World Tourism Organization)

- ILS (International Lifesaving Federation)

- ICOMIA (International Council of Marine Industry Association)

- IUCN (The World Conservation Union)

- EUCC (European Union for Coastal Conservation)

- EEA (European Environmental Agency)

- Education Expert

- FEE (Foundation for Environmental Education)

 

144 communes soit 382 plages

En rouge les nouveaux lauréats

 

01 – Ain

Malafretaz (Plan d’eau)

05 – Hautes-Alpes

Sauze du lac (Port Saint Pierre)

06 - Alpes-Maritimes

Antibes (Les Groules, Fontonne Est, Fontonne Ouest, square Gould, Pont Dulys, Antibes-les-Pins Est, Antibes-les-Pins Ouest, Garoupe Est, La Gravette, La Salis, Grande Plage Juan-les-Pins, Gallice, Marineland, Ponton Courbet, Fort Carré, Croûton)

Cannes (Chantiers navals, Trou (Roubine), Font de Veyre, Gabres, Gazaniaire, Ile Sainte Marguerite Est, Ile Sainte Marguerite Ouest, Midi, Moure Rouge, Nouveau Palais (Plage Macé), Rochers de la Bocca, Saint Georges, Sud Aviation)

Cap d'Ail (Mala, Marquet, Pissarelles)

Nice (Bambou (Fabron Est), Beau Rivage, Carras, Castel, Galion, Coco Beach, Magnan, Forum, Lido)

Vallauris (Soleil, Midi)

Villeneuve-Loubet (poste secours n°1, poste secours n°2, pierre au tambour)

08 - Ardennes

Charleville Mézières (La Warenne)

Douzy (Le Lac)

Mazures (Les vieilles forges)

11 - Aude

Fleury d'Aude (Les Chalets, Mateille - Ayguades)

Gruissan (Les Chalets, Mateille - Ayguades)

Leucate (La Franqui (Presqu'île), Leucate Plage (Presqu'île), Naturistes (Port Leucate), Les Carats (Port Leucate), Copacabana (Port Leucate))

Narbonne-Plage (1er Poste de Secours, 2ème Poste de Secours, 3ème Poste de Secours, Créneau Naturel (4ème Poste de Secours))

Port la Nouvelle (Plage Sud (Plage du Front de Mer)

13 - Bouches du Rhône

Cassis (Bestouan, Grande Mer)

Fos sur Mer (Cavaou, Grande Plage)

Port de Bouc (Bottai)

Sausset-les-Pins (Corniche)

14 - Calvados

Colleville Montgomery (Poste de surveillance)

Courseulles sur Mer (Devant Accès Piscine, Ile de plaisance)

Honfleur (Plage du Butin)

Ouistreham Riva-Bella (Riva Bella Ouest, Riva Bella Centre)

Pont-l’Evêque (Plan d’eau de Pont-l’Evêque)

17 - Charente-Maritime

La Rochelle (Chef de Baie, Les Minimes)

Le Bois Plage en Ré (Les Gros Joncs, Les Gollandières)

Le Grand Village Plage (Plage de la Giraudière)

Royan (La Grande Conche (Pointe Nord), Le Chay (Milieu de la plage), Le Pigeonnier (milieu de la plage), Pontaillac (Face au casino), Foncillon)

Saint Denis d'Oléron (Plage De La Boirie - L'Ancien Port, Plage Les Huttes - Les Seulieres)

Saint Georges de Didonne (Vallières, Conche sud)

Saint Georges d’Oléron (Plage de Boyardville, Plage des Saumonards - La Gautrelle, Plage du Douhet - Plaisance)

Saint Trojan les Bains (La Grande Plage, Gatseau)

19 - Corrèze

Beynat (Etang de Miel)

Neuvic d'Ussel (La Plage)

Treignac (Les Bariousses)

22 – Côtes d’Armor

Plestin les Grèves (Les Roches d’Argent)

24 – Dordogne

Tamniès (Etang Communal)

29 - Finistère

Clohars Carnoët (Bellangenet, Grands Sables, Kerrou)

Fouesnant (Kerler, Maner Coat Clevarec, Kerambigorn, Cap Coz (milieu), Glenan Saint Nicolas)

Le Conquet (Pors Liogan)

Nevez (Dourveil, Raguenes (milieu), Rospico)

Plouhinec (Gwendrez, Mesperleuc)

Pouldreuzic (Penhors)

Roscoff (Saint Luc)

Saint Pol de Léon (Plage Sainte Anne Large)

30 - Gard

Le Grau du Roi (Le Boucanet, Rive Droite, Port Camargue Sud, Pointe de l'Espiguette)

33 - Gironde

Carcans (Carcans Océan, Maubuisson, Bombannes)

Grayan et l'Hôpital (Le Gurp, Euronat (naturiste)) Hourtin (Hourtin Océan, Lac: La Jetée (Plage du port)

Lacanau (Océan Nord, Océan Centre, Océan Sud, Océan Supersud, Lac : Le Moutchic, Lac : La Grande Escourre)

Naujac sur Mer (Le Pin Sec)

Soulac sur Mer (L'Amélie, Plage Sud, Plage Ville)

Vendays Montalivet (Centre HélioMarin (naturiste), Montalivet, ACM)

34 - Hérault

Agde (Grau d'Agde, La Tamarissière, Les Battuts, Plage Naturiste, Richelieu, Rochelongue, Saint Vincent, La Roquille, La Plagette, Héliopolis)

Clermont l’Hérault (Plage de Clermont-l’Hérault Lac du Salagou)

Frontignan La Peyrade (Port, Plaisanciers, Les Aresquiers)

La Grande Motte (Grand Travers, Plage du Couchant, Plage de la Rose des Sables, Point Zéro)

Marseillan (Plage d'honneur, Robinson)

Mauguio Carnon (Carnon Centre, Carnon Petit Travers/Degrasse, Carnon l'Avranche)

Palavas les Flots (Rive Gauche - Le Grec, Palavas Carnon - La Roquille, Rive Droite - Saint Pierre, Rive Gauche - St Maurice, Rive Gauche - St Roch, Rive Droite - L'Albatros)

Portiragnes (La Redoute (Blockhaus), Le Bosquet)

Sérignan (Sérignan Plage)

Sète (Castellas, 3 Digues, Plage du Lido, Plage de la Fontaine, Lazaret, Plage de la Baleine)

Valras Plage (Les Mouettes, Casino, Poste de secours central, De Gaulle)

Vendres (Les Montilles, La Plage-Marina)

Villeneuve les Maguelone (Maguelone Est, Maguelone Ouest)

35- Ille et Vilaine

Saint Briac sur Mer (La Salinette, Port Hue)

Saint Lunaire (Longchamp Est, La Grande Plage, La Fosse aux Vaults, La Fourberie)

37- Indre-et-Loire

Joué-les-Tours (La baignade des Bretonnières)

39 - Jura

Clairvaux les Lacs (Plage Du Grand Lac De Clairvaux)

41 - Loir et Cher

Villiers sur Loir (Etang Communal zone de Bain)

44 - Loire-Atlantique

La Bernerie en Retz (Grande plage face Mairie, Plan d'eau)

La Turballe (Les Bretons, Pen Bron (V.V.F), Ker Élisabeth)

Les Moutiers en Retz (Le Pré Vincent)

Pornic (Birochère, L'étang, La Noeveillard, Le Porteau, Portmain)

Préfailles (L'Anse du Sud, Grande Plage, Port Meleu)

Saint Brévin les Pins (Plage de l'Ermitage, Plage des Rochelets, Plage de l'Océan)

Saint Michel Chef Chef (Gohaud La Rousellerie, Tharon)

48 - Lozère

Villefort (Barrage de Villefort)

50 - Manche

Agon Coutainville (Plage Centre, Le Passous)

Barneville Carteret (Plage de carteret, Plage de Barneville CD 130)

Bréhal (Face au CD 592)

Gouville sur Mer (Face au RD 268)

Jullouville (Jullouville centre, Casino, Cale des Plaisanciers)

Les Pieux (Sciotot)

Portbail (Face au poste secours pompiers)

Querqueville (Plage de Querqueville)

Siouville Hague (Face au poste SNSM)

56 - Morbihan

Erdeven (Kerouriec, Kerhilio)

Guidel (la Falaise, Le Loc'h, Pen er Malo)

Plouhinec (Kervegant, Le Magouero)

Vannes (Bassin de Conleau, Plage de Conleau)

58 - Nièvre

Montsauche les Settons (Base de Loisirs Presqu’île)

59 - Nord

Gravelines (Petit Fort Philippe)

60 - Oise

Beauvais (Plan d'Eau du Canada)

62 - Pas de Calais

Berck-sur-Mer (Plage Centre)

63 – Puy de Dôme

Aydat (Base Nautique)

La Tour d’Auvergne (Plan d’eau)

66 - Pyrénées-Orientales

Argelès sur Mer (Plage de la Marenda-Tamariguer, Plage Centre-Pins, Plage Sud, Plage du Racou)

Canet en Roussillon (Plage du Sardinal (Nord du port), Plage du Roussillon, Plage Centrale, Plage Du Grand Large, Plage de la Marenda, Plage du Mar Estang)

Port Barcarès (Plage du Lydia, Plage Digue Sud du Port, Plage du Village)

Port Vendres (Anse de Paulilles, Plage de l'Usine)

Saint Cyprien (Plage de l'Art PS1, Plage de l'Art PS2, Plage du Port PS3, Plage des Capellans PS4, Plage de la Lagune PS6)

Sainte Marie La Mer (Plage du camping municipal, Plage du 4ème Epi, Plage du 3ème Epi, Plage du 2ème Epi, Plage du 1er Epi, Plage Centrale)

Torreilles (Plage Centre, Plage Nord, Plage Sud)

73 - Savoie

Grésy-sur-Isère (Base de Loisirs de Grésy-sur-Isère)

Macot la Plagne (Plan d’eau de Macot la Plagne)*

74 - Haute-Savoie

Saint Jorioz (Plage Municipale)

Thonon les Bains (Plage de Saint Disdille, Plage du Centre Nautique)

Veyrier du Lac (Plage la Brune)

76 - Seine Maritime

Criel sur Mer (Mesnil Val)

Dieppe (Dieppe Plage, Plage de Puys)

Etretat (Etretat)

Hautot sur Mer (Pourville)

Le Havre (Le Havre)

Saint-Aubin-sur-Mer (Saint- Aubin-Plage)

77 - Seine et Marne

Annet sur Marne (Base de Loisirs de Jablines-Annet)

Souppes sur Loing (Base De Loisirs De Souppes Sur Loing)

80 - Somme

Ault (Onival)

Fort Mahon Plage (Plage Surveillée)

82 - Tarn et Garonne

Monclar de Quercy (Lac Plage Côté Toboggan)

Molières (Lac Plage Sable)

83 - Var

La Croix Valmer (Gigaro, La Douane)

La Londe Les Maures (L'Argentière, Miramar, Tamaris)

Le Lavandou (Batailler (Poste de Secours), Batailler Centre (entre les cours d'eau), Lavandou ville, Saint Clair, la Fossette, Aiguebelle, Cavalière, Pramousquier)

Le Pradet (Les Bonnettes, La Garonne, Le Monaco, Les Oursinières)

Rayol Canadel sur Mer (Plage Rayol Ouest, Plage Canadel Est, Plage Canadel Ouest, Plage Rayol Est)

Saint Cyr sur Mer (Les Lecques Saint Come Ouest)

Saint Mandrier sur Mer (La Coudoulière, Plage De La Vieille , Saint Asile, Touring Club, Le Canon)

Sainte Maxime (Plage Garonnette, Plage L'Eléphant, Plage La Croisette, Plage La Nartelle, Plage Casino/centre ville)

Six Fours Les Plages (Bonnegrace Le Manuella, Bonnegrace Poste de secours, Plage du Cros, La Coudoulière, Les Roches Brunes, Le Rayolet, Les Charmettes)

Toulon (Anse Mistral, Les Pins Centre, Lido, Source Ouest)

85 - Vendée

La Barre de Monts (Fromentine, La Bergère / La Grande Côte)

La Tranche sur Mer (La Terrière, Le Phare, Les Generelles, Grande Plage, La Grière, Sainte Anne)

Longeville sur Mer (Le Petit Rocher, Les Conches)

Notre Dame de Monts (Grande Plage, la Braie Parée Chalon)

Saint Hilaire de Riez (La Parée Preneau, Les Bussoleries, Les Demoiselles 1, Les Demoiselles 2, Les Mouettes, Les Becs, Les Pineaux, La Pège, Les Salins, Riez, Plage des 60 Bornes, Sion)

Saint Jean de Monts (La Grande Plage, Le Golf, La Parée du Jonc)

Talmont Saint Hilaire (Le Veillon)

87 - Haute-Vienne

Saint Mathieu (lac de saint- mathieu)

Labellisation Outre-Mer 2012-2013

974 - La Réunion

Saint-Leu (Plage Saint-Leu MNS)

Saint-Paul (Plage Boucan Canot Piscine, Plage Boucan Canot, Plage Roches Noires, Plage Hermitage Centre)

987 - Polynésie française

Bora Bora (Plage Hôtel Intercontinental (Moana Beach), Plage Hôtel Maitai, Plage Hôtel Sofitel Marara, Plage Hôtel Méridien, Plage Hôtel Pearl Beach, Plage Hôtel Bora Bora Nui & Spa, Plage Hôtel Resort Thalasso & Spa, Plage Hôtel St Régis Royal, Plage Hôtel Four Season, Teriimaevarua, Plage Snack Matira, Plage Publique Pointe Matira

6 conseils pratiques et 5 actions de base pour le réveil et l’entretien des piscines :

$
0
0

Eau-claire---piscine.jpg6 conseils pratiques et 5 actions de base pour le réveil et l’entretien des piscines :

Après avoir édité un article sur quelques recommandations pour la sécurité liée à l'usage de la piscine, l'article de ce jour est axé sur quelques conseils pour nager dès les premiers jours. Pour être sûr de disposer d’une piscine en service dès le retour des premiers beaux jours, les spécialistes de la Fédération des Professionnels de la Piscine (FPP) nous donnent leurs conseils pour une remise en route réussie après l’hiver. En effet, dès que les températures deviennent plus clémentes et que l’eau atteint les 12°C, le moment est venu de mettre fin à l’hivernage pour préparer les premiers plongeons de la saison.

En France, plus de 1,6 million de bassins sont concernés par ces préparatifs.

Bon à savoir, ces gestes liés au réveil des bassins puis à leur entretien peuvent être confiés à des professionnels qualifiés, identifiables grâce à la marque Propiscines®, garantissant un haut niveau de savoir‐faire.

Réveil et entretien des piscines : conseils de spécialistes

< Réveil : 6 conseils pratiques

< Entretien : 5 actions de base

6 conseils pratiques pour une réouverture réussie

Voici les actions à mettre en œuvre pour la remise en route de la piscine après un hivernage.

On considère une piscine hivernée avec couverture :

1. Nettoyage : Pratiquer en premier lieu un brossage/nettoyage/retrait et remisage de la couverture

en place. Retirer les flotteurs d’hivernage. Laver plages et margelles, depuis l’intérieur vers l’extérieur.

2. Rangement au sec : Ranger tous les éléments d’hivernage.

3. Vérification des équipements : Avant de remettre en service le système de filtration, vérifier la fermeture des couvercles et purges. Fermer le filtre : couvercle et purge. Vérifier la masse filtrante (sable, cartouche, verre, etc.)

4. Ouverture des vannes : Faire jouer successivement toutes les poignées de vannes... Remettre en service l’armoire électrique.

5. Branchement des matériels : Fermer les différents contacts. Actualiser l’horloge de programmation. Mettre en route la filtration. Passer le balai aspirateur ou le robot nettoyeur.

6. Traitement de départ selon l’état de l’eau

En principe : Identique à un « traitement choc ». Rajouter de l’anticalcaire si besoin.

Équilibrer le pH entre 7,2 et 7,6 puis introduire une forte concentration de désinfectant (demander conseil à un professionnel).

 

5 actions simples d'entretien

Ces actions doivent s’effectuer tous les 8/10 jours pendant la saison des baignades pour assurer le bon entretien de la piscine :

1. Nettoyage de la ligne d'eau : Nettoyer la ligne d'eau à l'aide d'une éponge. Utiliser le produit adapté, anti‐calcaire et anti‐graisses.

2. Passage de l'épuisette : Utiliser l'épuisette de surface ou l'épuisette de fond. L'épuisette est poussée lentement dans un mouvement en « S » de manière régulière en évitant les retours en arrière.

3. Passage du balais‐aspirateur ou du robot nettoyeur : Utiliser un balai‐aspirateur automatique pour nettoyer le bassin ou un balai‐

aspirateur manuel.

4. Nettoyage du ou des skimmers : Retirer et vider les paniers du ou des skimmers et les remettre en place.

5. Analyse de l'eau : Mesure de pH : divers testeurs permettent de donner le niveau de pH et de désinfectants pour apporter les corrections nécessaires en ajoutant un produit ou en réglant simplement l’électrolyseur.

La plupart des agents désinfectants ont une efficacité augmentée par un pH bas, de 7,2 à 7,6. En cas de pH haut privilégiez le brome.

Suivre simplement les préconisations du fabriquant indiquées sur l'emballage pour la manipulation et le dosage de ces produits.

Ces opérations d’analyses peuvent aussi être réalisées automatiquement avec un système de domotique adapté à la piscine. Certains de ces systèmes permettent également d’introduire le traitement de l’eau automatiquement dans le bassin.

 

Ces conseils sont d’ordre général ; en fonction de la piscine et de ses équipements, il est impératif de suivre les indications mentionnées dans la notice du fabricant de la piscine et des accessoires qui la composent.

ROGER BALLEN ( Photo Poche n°140)

$
0
0

Roger BallenROGER BALLEN ( Photo Poche n°140)

EXPOSITION DU 24 mai au 6 juillet 2013 à la Galerie Vu’

photo : Mimicry, 2005

L’œuvre de l’Américain Roger Ballen (New York, 1950) ne s’appréhende pas avec aisance, tant elle n’a jamais donné prise aux moindres effets de séduction. N’appartenant à aucun genre photographique précis, bien qu’habitée d’une indiscutable force documentaire et sociale, elle est devenue, au fil du temps, incontestable tout en ne cessant de gagner en complexité.

L’Afrique du Sud pauvre et profondément rurale est le berceau de la quête photographique et artistique de Ballen. Resserrant progressivement sa focale des lieux aux personnages, des personnages aux intérieurs et des intérieurs aux détails, il «creuse» un paysage mental et esthétique qui n’a pas d’équivalent dans le champ de la photographie.

L’œuvre de Roger Ballen commence à la frontière de l’enfance et de l’adolescence, avec Boyhood, publié en 1979. Le jeune garçon qui tient la grenouille d’une main, sa paire de sandales de l’autre annonce un thème qui ne va cesser de grandir et de se préciser : la cruauté de la condition humaine, la tension du corps aux limites de la crispation, l’omniprésence de l’animal, le va-et-vient entre normalité et anomalie. Ici, le ciel et le monde extérieur font encore partie du décor.

Avec Dorps, paru en 1986, l’extérieur tourne à la façade. On est en Afrique du Sud. Le pays où vit Roger Ballen depuis 1982. Les portes et les volets sont fermés, les bâtiments inanimés. La scène se divise en deux : la ville et ses vitrines d’un côté, l’être humain de l’autre. Dorps est le livre fondateur du monde selon Ballen.

La deuxième étape de son travail en Afrique du Sud se déroule aussitôt après, de 1986 à 1994 ; durant la période historique des dernières années de l’apartheid (...). Là encore, Ballen va se situer aux côtés de ceux qui sont à la marge. Dans une zone rurale, dégénérée, parmi des Blancs au passé englouti, à l’avenir bouché. “Il se pourrait qu’ils soient un fragment du détritus humain de la nouvelle Afrique du Sud“, conclut-il dans la préface de P latteland publié en 1994. (...) Les dégâts physiques et psychiques sont parfois à la limite du soutenable. Et pourtant, plus on les regarde, ces êtres bousillés par le destin, moins ils nous sont étrangers (...).

Roger Ballen1Eulogy, 2004

En 2001, Outland introduit la narration, le mouvement, le conte. (...) C’est le début de la mise en scène, l’entrée du masque, l’invasion des fils de fer, des objets dérisoires, du débris. Pose et artifice sont mis au profit du portrait. Ici encore, des images inoubliables. L’éclat de rire partagé entre une femme et un chien. Le cochon dans les bras d’un homme à la tête de cochon. (...) Les êtres vivants se rouillent, les objets s’animent. La peluche a des yeux d’enfant et l’enfant un regard de peluche. Il n’y a plus l’once d’une différence entre le vrai et le faux qui s’imitent et se contaminent au sein d’un temps figé.

Peu à peu, la réalité bascule, se déglingue. Les photographies changent de peau. Elles muent, se transforment en tableau. Dérangent autrement. L’homme est en morceaux.

Un pied, deux pieds, des mains, des têtes : le corps n’est plus un corps. La vision l’emporte sur la vue. L’intérieur et l’extérieur sont confondus. Ils fusionnent. Le mur est la paroi, l’écran, le miroir, la peau, le support de tout. C’est Shadow Chamber, en 2005. Sous le silence, se devine un cri brimé. L’être humain est le jouet d’une force qui l’écrase. Il est enchaîné. La dérision envahit l’espace et le structure. Rien n’est laissé au hasard et rien n’a de sens apparent.

Plus la recherche se poursuit, plus la réalité recule, abdique. L’inconscient prend le dessus. Encore et toujours les fils de fer, de téléphone et d’électricité. Les animaux qu’on peut mettre en cage : chiens, lézards, volailles, porcs, serpents et rats Boarding H ouse paraît en 2009. Désormais, la vie intérieure s’impose sans partage. Faite de bric-à-brac, elle recompose le monde décomposé. Enterrée ou pendue, l’humanité s’efface au profit de sa trace. Le matériau est brut, le résultat sophistiqué. Le mélange des deux entretient le mystère, le malaise, l’interrogation. On songe ici à Dubuffet, comme on songe à Diane Arbus avec les portraits des années 1980 et 1990, ou à Walker Evans avec les premières photographies de maisons et devantures. Mais l’oeuvre de Roger Ballen transcende toute référence, elle n’est comparable à aucune autre.

Asylum, pousse l’aventure onirique jusqu’à la disparition de la figuration. Seul membre alerte de ce théâtre obscur : l’oiseau. Enfermé dans une prison millénaire, il veille sur les restes d’une humanité fossilisée, dessinée, évanouie. L’espace est hanté par la nuit et ses spectres. La condition humaine se raconte en l’absence de l’homme. (...)

Ce n’est pas un hasard si Roger Ballen est géologue et psychologue de formation. Pour lui, la découverte se fait à l’abri de la vie qui continue. Là où s’opère la jonction entre archaïsme et vision. Entre ruine et mémoire. Partout où dehors et dedans, avant et après se passent de frontières. (...) Ballen est l’explorateur d’un monde sans surface.

 Roger Ballen2Transformation, 2004

DOCTEUR ROGER AND MISTER BALLEN.

Extrait de l’interview recueillie par Olivia Marsaud en mai 2012 lors de la parution du Photo Poche qui lui est consacré. À retrouver dans son intégralité : http://www.afriqueinvisu.org/docteur-roger-and-mister-ballen,763.html

La démarche de Roger Ballen ne s’arrête pas à son aspect documentaire. Elle est aussi à chercher du côté de la fiction. De l’inconscient. Si Roger Ballen s’est d’abord intéressé à la société blanche laissée pour compte pendant l’apartheid, puis aux marginaux en général, aux démunis, aux fous, aux criminels... ces personnages ne sont pas les seuls sujets de ses photographies. Ils sont captés dans leur environnement, dans des moments de vie intime, au milieu de leur(s) désordre(s). Roger Ballen dit vouloir « créer de la cohérence visuelle du chaos ». (...) A la fois Doctor Jekyll et Mister Hyde, il révèle dans ses prises de vue une monstruosité poétique, une morbidité pleine de vie, une instabilité confortable. C’est le photographe de l’inconscient et de l’intérieur (ses photos sont toujours prises dans des pièces éclairées au flash). Au fil des années, son travail s’est vidé de la présence humaine, se remplissant de formes, de signes, de symboles, de dessins et d’animaux, pointant vers le surréalisme.

Vous êtes né à N ew-York en 1950. Que connaissiez-vous de l’Afrique du Sud avant d’y mettre le pied pour la première fois ?

C’était en 1974 et j’étais un jeune homme quand je suis arrivé à Cape Town. De l’Afrique du Sud, je savais surtout qu’il y avait plein de mines d’or et de diamant. Je savais aussi qu’ils avaient un joueur de golf célèbre, Gary Player, et un système politique appelé apar- theid... En 1974, j’ai traversé le continent africain du Caire au Cap. Ça faisait partie des aspirations de ma génération : se définir en de- hors des sociétés industrielle et de consommation. Je suis retourné aux Etats-Unis en 1977, j’ai sorti mon premier livre, Boyhood, passé mon doctorat en géologie et, au début des années 80, je suis parti vivre en Afrique du Sud. Ma femme était sud-africaine, et c’était un bon endroit pour exercer mon métier de géologue.

Depuis quelques années, vous vous éloignez de plus en plus de la démarche documentaire : il y a de moins en moins d’êtres humains dans vos images. Don- nez-vous un sens à cela ?

Depuis 2003, les visages et les portraits ont commencé à dispa- raître. Il y a plus de dessins, de figures, d’abstraction. C’était une progression naturelle, ce n’est pas arrivé soudainement. Pendant longtemps, j’ai photographié des gens qui étaient tellement « puis- sants » qu’ils effaçaient les autres aspects de la photo. Je voulais une démarche plus abstraite et plus complexe. Les sujets étaient si forts que je n’étais pas capable de le faire...

Une certaine morbidité affleure dans l’ensemble de votre travail. Comme si vous cherchiez à vous confronter à la mort pour mieux l’éviter...

Il y a beaucoup de significations à trouver dans une photographie. Et c’est parfois difficile à expliquer. D’ailleurs, la meilleure photo pour moi, c’est celle que je ne comprends pas ! Je ne pense donc pas avoir toutes les réponses aux questions que les gens se posent devant mes images... Je pense que les photographies aident à mieux vous comprendre vous-même.

Elles vous révèlent des choses intimes. Un artiste est profondément engagé vis à vis de lui-même. C’est un processus existentialiste : on est responsable de ses actes, de sa vie. Penser à la mort en fait par- tie. Je ne sais pas à quoi pensent les autres gens mais je crois que penser à la mort est la chose la mieux partagée au monde... Chacun cherche le moyen de faire avec. Certains cherchent à l’expliquer, d’autres à s’y confronter, peut-être suis-je l’un d’entre eux.

Que représente la photographie pour vous ?

C’est le journal de ma vie, tout simplement.

Vous n’êtes jamais sorti du noir et blanc et du format carré, pourquoi ?

J’ai grandi avec le noir et blanc, grâce à ma mère qui travaillait chez Magnum puis a monté sa propre galerie. C’est comme ça que j’ai découvert la photographie. La couleur ne m’intéresse pas. J’ai es- sayé mais ça ne marche pas avec mon travail. J’aime le noir et blanc. J’utilise aussi le flash car, depuis 20 ans, je ne prends que des pho- tos à l’intérieur. Ça fait partie de mon « style » en quelque sorte.

Je capte le moment, l’instant. C’est comme si j’avais un revolver : ap- puyer sur le déclencheur, c’est comme tirer une balle. On pousse le bouton une fois de plus, et c’est une autre photo qui naît. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que la réalité photographique est transformée par mon esprit. Ce n’est rien d’autre. Mes photographies ne sont que des aspects, des segments de la réalité. Des réalités méconnues et parfois difficiles à exprimer. C’est ma réalité, oubliez le sujet. C’est comme composer un tableau. Je crée une unité, je lie le conscient et l’inconscient pour faire en sorte que la photo soit cohé- rente. C’est très compliqué et cela m’a pris des années pour être ca- pable de faire ce genre de photos... Pour écrire sur ces images, il faut une formation en philosophie, en poésie, peut-être en psychologie ! Il n’est pas possible d’avoir un point de vue statique.

Roger Ballen4Puppy between feet, 1999

ROGER BALLEN : L’HUMANITÉ POUR PRÉTEXTE.

Jean-Marc Lacabe, Directeur, Le Chateau d’eau / Toulouse (Extraits)

Depuis maintenant plus de vingt ans, Roger Ballen photographie dans des régions rurales d’Afrique du Sud. Depuis 1982.

Pendant toute la première décennie, il réalise un travail à caractère ethno-sociologique sur une population de laissés-pour-compte de la société sud-africaine. Mineurs, ouvriers d’exploitation viticole, cheminots, employés d’abattoirs, gardiens, sont photographiés chez eux au milieu de leurs meubles et objets familiers. Seuls ou en famille.

(...) Voyeurisme, sarcasme, voilà un mauvais procès que certains qui regardent trop vite ces images sont encore tentés, aujourd’hui, ici, de faire. C’est s’abstenir de voir qu’une confiance, voire une complicité, se sont nouées entre ces personnes et le photographe. Les manières qu’elles ont de s’offrir, de sourire en témoignent pourtant. À partir de la deuxième moitié des années quatre-vingt dix, cette complicité va permettre à Roger Ballen d’ouvrir son travail à de nouvelles perspectives. Continuant sa galerie de portraits environnementaux, il fait, parallèlement, interpréter à ses sujets des rôles tragi-comiques dans des mises en scène à la fois drôles et pathétiques, ingénues et ironiques. (...) Pour Roger Ballen « ce qui est important, c’est l’essence de l’humanité et la façon de la traduire. Le souci essentiel est la forme que je dois trouver pour illustrer mon propos ». C’est pourquoi, d’autres fois, il adjoint aux éléments humains, et sans établir de hiérarchie, des fils électriques, des petits animaux, souris, chiens, lapins, des bâtons, des masques, des dessins naïfs ou des murs à la peinture écaillée pour compléter la composition.

Chaque photographie est un tableau vivant qui peut heurter les bien-pensants, en effet, on peut trouver cruel d’instrumentaliser les disgrâces (selon les critères admis par notre société) de ces hommes et de ces femmes, mais ne pourrait-on pas reconnaître la comédie humaine et l’humour qui s’y cachent ? Et l’amour, si j’ose dire, tant la force de ces photographies est la preuve de la relation qui s’est établie entre l’auteur et ses sujets.

Alors que certains classeraient volontiers Roger Ballen dans la catégorie des photographes documentalistes, lui ne s’est jamais considéré comme reporter et se revendique artiste. Un artiste qui « crée des psychodrames où l’espace psychique transcende le social » dit-il. On remarquera, qu’au cours de ces deux dernières années, cette position s’affirme par le truchement d’un glissement qui s’opère dans les compositions jusqu’à l’oblitération de la figure - quand l’élément humain est utilisé, le visage est caché et le corps humain est réduit au rang d’objet. Ses images semblent maintenant bien éloignées du portrait sociologique et s’inscrivent dans le genre de la nature morte. Elles appartiennent néanmoins de plein droit au corpus constitué par Roger Ballen et en sont un complément logique. On y retrouve, en effet, tous les signes caractéristiques et symboliques de l’environnement du groupe sociétal qu’il a photographié précédemment - outils, animaux domestiques, objets kitch et dérisoires, murs maculés, dessins naïfs - et son style qui consiste à laisser de larges espaces entre les différents éléments de la composition tout en l’organisant pour la rendre nerveuse, vibrante.

Ainsi, c’est en considérer l’œuvre dans son ensemble, qu’apparaît alors plus clairement la démarche artistique d’un auteur qui souhaite que chacune de ses photographies soit reçue « comme un coup de point à l’estomac ».

 Roger Ballen3Head inside shirt, 2001

ROGER BALLEN

Né en 1950 à New York. Vit et travaille à Johannesburg depuis plus de trente ans.

À vingt-trois ans, diplômé de Berkeley, il quitte New York pour l’Asie et l’Afrique du Sud où il passe un an et demi. Il revient aux États-Unis en 1977, termine un premier livre de photographies, Boyhood et passe son doctorat en philosophie en 1981. Ballen repart ensuite en Afrique du Sud à la recherche de minerais (il est géologue de formation et de profession) ; muni d’un Rolleiflex SLX format 6x6, il photographie les petites villes qu’il traverse. De 1982 à 2008, Il a produit huit livres, et son style a évolué du documentaire vers une vision artistique singulière. «Il construit une œuvre qui dépasse le point de vue documentaire qu’elle semblait tout d’abord adopter, pour s’élever à un style à part entière, à l’écart des modes, troublant et énigmatique» écrit Anne Biroleau, conservateur en chef au département des Estampes, chargée de la photographie contemporaine, à la BNF (Bibliothèque nationale de France).

 

Galerie VU'

Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Métro : Trinité - d'Estienne d'Orves
 Plan d'accès...

Tel.: +33 1 53 01 85 85
ou
Tel.: +33 1 53 01 85 81
Fax: +33 1 53 01 05 00

- La galerie est ouverte du lundi au samedi de 14h à 19h ou sur RDV.

 Roger Ballen5Tommy, Samson and a mask, 2000

MANUEL TECHNIQUE POUR LE CAISSON KERTO-RIPA®

$
0
0

Kerto-ripa.jpgMANUEL TECHNIQUE POUR LE CAISSON KERTO-RIPA®

Le manuel Kerto-Ripa® est un outil d’aide à destination des Maîtrises d’Ouvrage, des architectes, des bureaux d’études et des entreprises. De la conception à la mise en œuvre, les prescripteurs y trouveront l’ensemble des informations techniques nécessaires pour mener à bien leurs projets. Le manuel est disponible en téléchargement sur www.metsawood.fr/societe/local-news/pages/nouveaumanuelkerto-ripa.aspx

Kerto-ripa-Batiment-indistriel-LCA---crC-dit-photo-MetsN-.JPGBâtiment industriel à La Boissière de Montaigu (85) - LCA Les Charpentiers de l’Atlantique

Quatre ans après son lancement sur le salon Batimat 2009, le caisson Kerto-Ripa® affiche une progression du volume des ventes de 20 % en France. Il s’impose comme une solution qualitative pour les grandes portées en permettant de franchir jusqu’à 20 m en toiture sans appui et 12 m en plancher.

Kerto-ripa-Colle-ge-Plouagat---crC-dit-photo-MetsN--Wood.JPGCollège 600 BBC de Chatelaudren à Plouagat (22) - Nunc Architectes

LE CAISSON KERTO-RIPA® : UN SYSTÈME FIABLE QUI FAIT SES PREUVES DEPUIS 4 ANS

Fruit de la R&D de Metsä Wood, le caisson Kerto-Ripa® est un système sous Avis technique. L’originalité du caisson Kerto-Ripa® vient de son principe de collage structurel entre les nervures en Kerto-S et les panneaux en Kerto-Q, contrairement aux caissons bois traditionnels assemblés mécaniquement. C’est sur cette innovation technologique que porte l’Avis Technique et c’est elle qui confère au système toutes ses qualités.

Kerto-ripa-GS-Anatole-France---crC-dit-photo-MetsN--Wood.jpgGroupe Scolaire Anatole France à Saint-Denis (93) - Fabienne Bulle Architectes

Le caisson Kerto-Ripa® apporte une solution complète en un seul produit aux prescripteurs en termes d’exigences acoustiques, thermiques, feu et sismiques. L’isolation peut être intégrée au caisson dès sa préfabrication en usine. Laine de roche, laine de verre, ouate de cellulose, sable anhydre, le caisson Kerto-Ripa® s’adapte à tous les cas de figures.

Kerto-ripa-Caisson-.jpg

Six fois plus résistant qu’un caisson non collé, le caisson Kerto-Ripa® est 5 fois plus léger (à dimension égale) qu’une dalle béton préfabriquée, grâce à l’optimisation du nombre de m3 de bois utilisé. Son faible poids allège, de fait, les fondations du bâtiment d’où des économies de temps et de matériaux (ferraillage, béton, etc.). Fabriqués à base de matière première certifiée PEFC, les caissons Kerto-Ripa® permettent d'obtenir une empreinte carbone de 50 % à 60 % inférieure à une charpente métallique ou béton.

Kerto-ripa-Immeuble-mixte-Nantes---crC-dit-photo-MetsN--W.jpgImmeuble mixte à Nantes (44) - Alter Smith Architectes

 

Le Bois, Comme Principe Constructif Aux Grandes Structures Part.I

Le Bois, Comme Principe Constructif Aux Grandes Structures Part.II

Kerto-ripa-The-atre-lycC-e-Jean-Batpiste-Corot---crC-dit.jpgThéâtre du lycée Jean-Baptiste Corot à Savigny sur Orge (91) - Dusapin et Leclercq Architectes

Palmarès du Concours Lumières 2013

$
0
0

concours-lumie-re-2013-1erPrix-1.jpgPalmarès du Concours Lumières 2013

Une 25ème édition qui récompense l’initiative privée et des mises en lumière subtiles et sobres

Le jury de la 25ème édition du Concours Lumières organisé par le SERCE et Philips Lighting, s’est réuni le 15 mai dernier sous la présidence de François-Michel Gonnot, Député honoraire et Président du Club Énergie et Développement afin d’attribuer trois prix d’un montant global de 16 500 €.

Les 16 dossiers de candidatures examinés par le jury témoignent de l’intérêt que portent les collectivités locales, qu’elles que soient leur taille, pour la mise en valeur des éléments du patrimoine local par l’éclairage.

Leurs motivations, souvent évoquées dans leur présentation, soulignent le rôle joué par la mise en lumière comme facteur d’animation, pouvant s’avérer être un véritable atout économique pour leur territoire.

La technologie évoluant, une partie des dossiers présentés atteste d’un relatif engouement pour des installations d’éclairage dynamiques permettant d’associer à un éclairage statique des scenarii modulables, afin d’offrir au public une vision renouvelée de l’environnement patrimonial local.

La prise en compte de l’efficacité énergétique a été appréciée par le jury sur la base de trois critères : le nombre de points lumineux et la puissance totale installée, le type de projecteurs et les sources utilisés et enfin le ratio moyen lumen / Watt pour chaque type de point lumineux.

Autour de François-Michel Gonnot, Président du Club Énergie et Développement et Député honoraire et Président du jury étaient réunis pour délibérer : Alain Le Du, PDG de Le Du Industries ; Jean-Pascal Lemeunier, Chef du service territorial de l’architecture et du patrimoine de l’Aube, Membre de l’Association des Architectes des Bâtiments de France (ANABF) ; Laurent Lhuillery, Adjoint au Maire de la ville de Chartres en charge de l’animation de la ville, Chargé de communication ; Philippe Thébaud, paysagiste, Président de Thébaud Urbanisme et Paysage, membre de la Fédération Française du Paysage (FFP) ; Philippe Lagueyrie, Directeur Général adjoint des services techniques de la ville de Rueil-Malmaison ; Cyrille Veran, Chef du service « Architecture et Urbanisme » de la rédaction du Moniteur.

1er prix

KERMARREC PROMOTION (RENNEs- 35)

concours-lumie-re-2013-1erPrix-2.jpg© Laurent Grivet

MISE EN LUMIERE DE L’IMMEUBLE EKYO

Un maître d’ouvrage privé, le promoteur Kermarrec Promotion, remporte le 1er prix du Concours Lumières pour la mise en valeur par l’éclairage de son nouveau siège social, situé en périphérie de Rennes. Le jury a particulièrement apprécié cet éclairage dynamique intégré à l’enveloppe même du bâtiment qui permet de souligner avec subtilité l’architecture contemporaine de cet édifice. Des lampes LED programmables disposées sous la «peau de métal» en inox et les murs extérieurs du bâtiment créent des jeux de volumes sur la façade et attirent ainsi l’attention des passants. L’installation est très peu énergivore et l’éclairage s’éteint tous les jours à 23 heures, dans le respect de la nouvelle réglementation.

• Puissance installée : 2 745 W pour 153 points lumineux.

• Concepteur : Parcours Lumières

• Installateur : SATI France

concours-lumie-re-2013-1erPrix.jpg© Laurent Grivet

 

2e prix

VILLAGE DE LAPRADELLE-PUILAURENs (11)

concours-lumie-re-2013-2ePrix-1.jpg© Jean-Marc Charles

MISE EN LUMIERE DU CHÂTEAU DE PUILAURENS

Le second prix récompense la mise en scène picturale de l’éperon rocheux surmonté des ruines du château cathare du village de Puilaurens. Le projet a consisté à faire émerger du paysage plongé dans l’obscurité, la silhouette de la citadelle. L’approche créative s’est donc orientée vers l’éclairage des volumes architecturaux ou paysagers sans s’attarder sur les détails. Une tonalité bleutée permet de percevoir le relief tout en respectant la perception nocturne. Se substituant presqu’au clair de lune, un éclairage rasant d’une tonalité blanche froide souligne les murs d’enceinte tandis qu’un éclairage plus «chaud» révèle les différentes parties de l’édifice intérieur.

• Puissance installée : 7 500 W pour 96 points lumineux.

• Concepteur : Wonderfulight /Cetur LR

• Installateur : SPIE Sud-Ouest

concours-lumie-re-2013-2ePrix.jpg© Jean-Marc Charles

 

3e prix

VILLE DE CHAUMONT (52)

concours-lumie-re-2013-3ePrix.jpg© Didier Boy de la Tour

MISE EN LUMIERE DU VIADUC DE CHAUMONT

Emblématique de la ville de Chaumont (Haute-Marne), ce viaduc ferroviaire construit en 1855 permet d’assurer la liaison Paris-Mulhouse. Long de 654 mètres, il domine de 52 mètres la vallée de la Suize qu’il enjambe en 54 arches. Le premier niveau est accessible aux piétons tandis que le second est réservé au trafic ferroviaire. La nuit, un éclairage statique combinant le blanc et le bleu restituent la finesse de la structure du viaduc en soulignant chaque élément (étage, arche... ).

Une animation colorée anime en parallèle la promenade piétonnière. Chaque jour une couleur différente prédomine, se mélangeant toutes les 5 minutes à la couleur du lendemain. En fin de semaine, toutes les couleurs de la semaine se fondent les unes aux autres, créant un tunnel de couleurs.

• Puissance installée : 14 850 W pour 400 points lumineux.           

• Concepteur : JF. Touchard Carte

• Installateur : Cofely Ineo

concours lumière 2013-3ePrix-1© Didier Boy de la Tour

Le toit du Musée Quai Branly accueille une œuvre monumentale, celle de Lena Nyadbi

$
0
0

Quai Branly4Le toit du Musée Quai Branly accueille une œuvre monumentale, celle de Lena Nyadbi

Depuis son ouverture en juin 2006, le musée du quai Branly développe une politique de valorisation de la vitalité de l’art contemporain non-occidental, au cœur de son projet architectural. Ces œuvres, installées sur les plafonds du bâtiment Université et sur le toit du musée, répondent à la commande publique et représentent la plus importante installation permanente d’art Aborigène contemporain en dehors de l’Australie.

Photo n°1:Vue de l'œuvre sur la terrasse de la médiathèque, Lena Nyadbi, Dayiwul Lirlmim (Ecailles de Barramundi). Ocre et charbon naturels sur toile de lin, 2012 © musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci

Sur les plafonds du bâtiment Université :

Intégrant cette démarche dans le concept architectural du musée, Jean Nouvel a eu l’idée de présenter l’art aborigène australien par le biais d’installations artistiques sur les plafonds et la façade du bâtiment de la rue de l’Université. Soucieux d’allier découverte artistique et exigence, le musée du quai Branly ainsi que les institutions australiennes ont accueilli avec enthousiasme ce projet et ont souhaité aller plus loin en choisissant de faire intervenir 8 artistes : 4 femmes (Lena Nyadbi, Judy Watson, Gulumbu Yunupingu, Ningura Napurrula) et 4 hommes (John Mawurndjul, Paddy Nyunkuny Bedford, Michael Riley, Tommy Watson) appartenant à des communautés et cultures différentes (art des territoires et Urban art). Chacun est l’héritier de cet art millénaire transformé qui trouve aujourd’hui sa place dans les mouvements d’art contemporain.

Aboutissement d’une démarche inédite, les plafonds peints et la façade du musée du quai Branly témoignent de la vitalité de la créativité contemporaine aborigène et participent à la valorisation du grand héritage spirituel de ce peuple millénaire.

Quai Branly1Tommy Watson, Wipu Rockhole, 2005. Bâtiment Université du musée du quai Branly, 5ème étage © musée du quai Branly, photo Antonin Borgeaud.

Sur le toit de la médiathèque, bâtiment Musée :

Inaugurée le 6 juin 2013 sur les 700 m² de la terrasse de la médiathèque du musée, cette œuvre monumentale est un détail du tableau Dayiwul Lirlmim ("Écailles de barramundi") de Lena Nyadbi. Concept original et inédit, elle n'est pas visible depuis le musée, mais par les 7 millions de visiteurs qui gravissent chaque année la tour Eiffel et, prochainement, par les utilisateurs de Google Maps. Elle a été réalisée à l’aide de 172 pochoirs de 3 m x 1,5 m, soit un coefficient d’agrandissement de 46.

Lena Nyadbi, une artiste majeure de l’art aborigène contemporain

L’artiste Lena Nyadbi, du peuple Gija, est née vers 1936 à Walmanjikulum dans l’Est du Kimberley, en Australie occidentale. Elle débute sa carrière artistique en 1998 et est aujourd’hui représentée par le Warmun Art Centre, institution culturelle qui réunit les artistes de la communauté aborigène de Warmun (Turkey Creek). Elle a appris à peindre auprès de cette  génération pionnière d’artistes aborigènes à laquelle elle appartient, avec notamment Paddy Jaminji, Queenie McKenzie et Rover Thomas. Elle peint toujours avec des ocres et du charbon naturels provenant du territoire Gija.  

Son interprétation audacieuse des motifs traditionnels, qui est devenue la marque distinctive de son travail, a immédiatement été remarquée pour sa maîtrise plastique et sa créativité. Dans l’art de Lena Nyadbi, les motifs clefs qui font référence à son territoire sont une plateforme pour ses expérimentations avec la couleur et l’espace. Représentées en groupements ou individuellement, les références symboliques au barramundi ancestral Dayiwul (poisson de l’espèce de la perche représenté par ses écailles en forme de U), aux jimbirla (pointes de lance) et aux gemerre (scarifications), prédominent.

Lena Nyadbi est l’une des représentantes majeures de l’art aborigène contemporain de l’Est du Kimberley. L’œuvre sur le toit de la médiathèque est la seconde conçue par Lena Nyadbi pour le musée du quai Branly, après l’œuvre intitulée Jimbirla & Gemerre (pointe de lance et scarification), modelage réalisé sur la façade du bâtiment de la rue de l’Université.

Quai Branly2Lena Nyadbi au Warmun Art Centre, Australie occidentale © Anna Williams, Warmun Art Centre 2012

 

Le Rêve des écailles du barramundi :

Le Dayiwul Lirlmim Ngarrangarni, littéralement "Rêve des écailles du barramundi" est lié au territoire des parents de Lena Nyadbi, le territoire du barramundi ancestral Dayiwul, sur lequel se trouve la plus grande mine de diamants du monde. 

Le "Rêve des écailles du barramundi" raconte l’histoire mythique où trois femmes essayèrent d’attraper le barramundi Dayiwul à l’aide d’une nasse en spiniflex. Elles le poursuivirent jusque dans les hauts-fonds de la rivière mais il réussit encore à s’échapper en sautant par-dessus la nasse et en s’enfuyant à travers les rochers. Lorsqu’il retomba, ses écailles s’éparpillèrent sur le sol à l’emplacement actuel de la mine. Lena Nyadbi a souvent souligné la ressemblance des écailles et des diamants.

Quai BranlyLena Nyadbi, Dayiwul Lirlmim (Écailles de Barramundi). Ocre et charbon naturels sur toile de lin, 2012

L'art aborigène dans les collections :

Les œuvres les plus anciennes présentes dans les collections nationales dont le musée du quai Branly assure la conservation furent rapportées par les grands voyageurs dans le Pacifique au début du 19e siècle. Dans les années 1960, le musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie a reçu un don de 230 écorces de la Terre d'Arnhem et des poteaux funéraires de l’île Bathurst, collectés par l’artiste ethnographe Karel Kupka. Aujourd’hui, les collections aborigènes conservées au musée du quai Branly sont riches de 1423 œuvres dont des armes, des boomerangs, des outils et des sculptures.

Le musée du quai Branly enrichit et valorise cette collection par une politique active d'acquisition de peintures sur toiles. Parmi les achats les plus importants de ces dernières années figurent une œuvre d’Emily Kame Kngwarreye, artiste majeure de la peinture aborigène des années 1990, ou encore une toile de Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, un des peintres les plus marquants de ces dernières années. Une sélection de ces œuvres est présentée sur le plateau des collections.

Quai Branly3Sally Gabori, Sans titre, 2006 © musée du quai Branly, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado.

L'art aborigène dans les expositions :

A l'automne 2012, le musée du quai Branly a accueilli l'exposition Aux sources de la peinture Aborigène - Australie, Tjukurrtjanu dédiée aux artistes de la communauté de Papunya.

Pour la première fois en Europe, l’exposition présentait un mouvement artistique majeur, né à Papunya dans le désert d’Australie centrale, au début des années 1970. Avec près de 200 toiles et 70 objets, l’exposition a présenté les sources iconographiques et spirituelles du mouvement de Papunya et retracé son évolution depuis les premiers panneaux jusqu’aux grandes toiles des années 80 et 90.

Pensée du Jour

$
0
0

Andre-_Suare-s.jpgPensée du Jour

« Telle est la récompense infinie de l'amour: un oubli de soi. »

André Suarès  1868 - 1948


En phase travaux, le Pont de la République à Montpellier

$
0
0

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti.pngEn phase travaux, le Pont de la République à Montpellier

En janvier 2011, le blog avait relayé un édito sur le choix porté par la Serm, Société d’Equipement de la Région Montpelliéraine et le Maire de Montpellier, Hélène Mandroux, concernant la maîtrise d’œuvre en charge de la réalisation du futur pont de la République, situé derrière la nouvelle mairie, à Port-Marianne au Cabinet d’architectes Lamoureux-Ricciotti.

Ainsi, en ce mois de juin 2013, la Ville de Montpellier lance les travaux du pont de la République, dont la réalisation a été confiée à la SERM. Avec ce nouvel équipement structurant, la Ville de Montpellier trace une nouvelle liaison entre les quartiers récents et en devenir de Port Marianne : Consuls de Mer, Aiguerelles, nouvelle Mairie en rive droite et les quartiers Rive Gauche, Jacques Cœur et Parc Marianne en rive gauche.

C’est également un équipement qui crée une connexion entre le centre-ville et sa proche périphérie, tournée vers la mer. Après le pont Zuccarelli, le pont de la République développe les liaisons interquartiers et offre aux piétons et cycles de larges espaces réservés (pistes cyclables dédiées, larges trottoirs).

Accessible à tous, cet ouvrage d’art, dessiné par l’architecte Rudy Ricciotti, favorisera ainsi les mobilités douces, en lien avec les lignes de tramway.

Le pont de la République s’inscrit dans la poursuite du développement urbain vers l’est et le sud de Montpellier. Il relie l’avenue Théroigne de Méricourt et la rue des Acconiers. Les travaux commencent dès le mois de juin pour une mise en circulation fin 2014. Cet équipement assure également la continuité des cheminements piétons et cycles existants sur la totalité du secteur de Port Marianne.

Les véhicules motorisés évolueront sur 2 fois 1 voie, bordées de part et d’autre par 2 pistes cyclables et 2 trottoirs piétons dans chaque sens de circulation. Les personnes à mobilité réduite pourront circuler en toute tranquillité sur les voies piétonnes.

Le pont de la République est un nouvel équipement qui prend place au cœur du schéma d’infrastructures de Port Marianne afin de répondre au développement de Montpellier en améliorant la desserte et l’accès à ses grands équipements. Il marque la poursuite du développement responsable engagé par la Ville de Montpellier.

Conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, cet ouvrage est doté d’une grande qualité architecturale à l’image des réalisations emblématiques qui l’entourent à Port Marianne signées par des architectes de renom tels que Jean Nouvel, Jacques Ferrier, Architecture Studio, Michel Macary... ainsi que par le grand designer Philippe Starck.

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti1.jpg

Une réalisation innovante :

Les contraintes techniques, environnementales et l’objectif esthétique voulu pour cet ouvrage ont conduit à choisir le projet de Rudy Ricciotti lors d’un concours organisé en 2010. L’ouvrage est un pont à béquilles composé de 3 travées d’égales portées par deux rangées de 17 béquilles et jambes de forces. L’architecte et son bureau d’étude ont eu recours à un matériau innovant, le BFUP blanc (Béton Fibré Ultra Performant). Celui-ci dispose de performances exceptionnelles, grande résistance et hautes performances mécaniques, qui permettent d’offrir une architecture unique au pont, marquée par la finesse des éléments porteurs et du tablier. Le BFUP assure l’obtention d’une durabilité maximale grâce à son étanchéité et sa résistance aux agressions climatiques. Les propriétés remarquables de ce matériau engendrent une diminution des quantités de matière et des gestes constructifs.

Ce choix fera du pont de la République un des premiers ouvrages d’art en Europe réalisé dans ce matériau.

« Les procédés de fabrication (préfabrication en atelier) et de mises en œuvre permettent d’envisager des conditions améliorées de travail et de sécurité pour les ouvriers et la vie du chantier, un allègement des travaux et nuisances sur site, tout en garantissant des matériaux de grande qualité architectonique et d’excellente durabilité. En conséquence, l’économie du projet à court et long terme, ainsi que le planning de l’opération bénéficient naturellement de l’ensemble de ces choix de conception.

L’économie locale, ses métiers et savoir-faire sont directement concernés. Contrairement à d’autres technologies, le projet suit des chaînes de production courtes et locales. Cette volonté concerne avant tout les matières premières, mais aussi les procédés utilisés et l’ingénierie qui les porte, produits de la recherche française en génie civil de ses quinze dernières années. » Romain Ricciotti et Guillaume Lamoureux.

Dans la continuité d’Antigone, depuis les années 90, le projet urbain de Port Marianne se développe sur 400 ha au sud-est de la ville en direction de la mer. Ce territoire constitue les nouveaux quartiers de la ville de demain : mixité sociale, mixité urbaine et fonctionnelle, alliant équipements publics, bureaux, commerces et services de proximité et offrant une large place aux espaces verts (les berges du Lez, le parc Georges Charpak, le bassin Jacques Cœur) le tout dans un objectif de développement durable et de préservation de l’environnement.

Port Marianne accueille déjà plus de 10 000 logements. A terme, ce sera environ 18000 logements, plus de 125000 m2 de bureaux, des commerces, des activités et des équipements publics majeurs dont déjà le nouvel Hôtel de Ville, réalisé par Jean Nouvel et bientôt la Cité du corps humain, pour laquelle cinq architectes concourent actuellement.

 Montpellier-pont_republique-r.ricciotti2.jpg

« Le Lez est un fleuve certes ! Mais son paysage est celui bucolique d’une rivière bordée de bosquets d’arbres. Le message qu’envoie ce fleuve est celui d’un plan d’eau calme, parfois devenu un miroir où se reflètent le ciel, les arbres et demain le pont de la République.

Alors ! Franchir le Lez sur la pointe des pieds, avec délicatesse et sans le coloniser. Les tracés du pont proposent une réduction des masses et des dimensions d’ouvrages. Ainsi sera le pont de la République dans une échelle d’informations compatible et attentive aux signes fragiles de ce petit fleuve délicieux dont le visage pourrait figurer dans les œuvres des peintres impressionnistes. Un mille-pattes, un trait posé sur des échasses, une plaque fine portée par des aiguilles, un ouvrage minéral de couleur claire annonçant la couleur dominante en béton blanc des architectures du quartier Jacques Cœur, toutes ces attitudes forment l’écriture d’un franchissement.

Ne pas coloniser, c’est éviter la reproduction d’une culture et de ses typologies d’ouvrage de voiries afin de tenter de croire encore à la poésie du métier d’ingénieur. Croire encore qu’un projet de pont peut être contextuel, unique, réalisé dans une technologie savante et différente du pont en acier dont la seule tendresse est d’avoir cette fragilité qu’appelle la peinture vieillissante anticorrosion. Refus de vulgarité, croyance dans l’intelligence et la morale d’une technologie du vingt-et-unième siècle ont écrit ce pont très délicat, fragile dehors et puissant en dedans. Sur le lez, il n’y aura pas de prise d’otage mais seulement une prise de mesure exacte. » Rudy Ricciotti

 Montpellier-pont_republique-r.ricciotti4.jpg

Coût, intervenants et calendrier des travaux

Coût

8,5 M€ financés par la Ville de Montpellier dans le cadre de la concession Rive Gauche.

Les intervenants

Maîtres d’ouvrage : Ville de Montpellier, SERM

Architecte : Rudy RICCIOTTI

BET Structures : Lamoureux Ricciotti Ingénierie (Marseille)

BET environnement : CEREG (bandol)

OPC (ordonnancement, pilotage et coordination) : Arteba (Montpellier)

Bureau de contrôle : Socotec (Montpellier/Paris)

Coordonnateur sécurité protection de la santé : Dekra (Montpellier)

Les entreprises

Terrassement, gros œuvre, génie civil, fondations : Fondeville (Perpignan), Eiffage (Paris)

Réseaux secs : Multitec (Pérols)

Serrurerie : O’Pure (Nîmes)

Calendrier des travaux

Juin 2013 Démarrage des travaux

Juin 2013 Réalisation des fondations

Août 2013 Pose des béquilles et poutres

Mi 2014 Fin des travaux du pont

Fin 2014 Livraison des voiries et mise en circulation

Simultanément aux travaux, une modification du réseau d’eaux usées est effectuée par la Communauté d’Agglomération de Montpellier.

Montpellier-pont_republique-r.ricciotti3.jpg

 

Crédits photographiques : ©Ricciotti

Un couple atteignant un facteur solaire de 0,05, châssis respirant / vénitien intégré

$
0
0

VIVRe--.jpgUn couple atteignant un facteur solaire de 0,05, châssis respirant / vénitien intégré

L’expert de la performance thermique et du confort de la baie a développé un store vénitien, spécialement étudié pour s’intégrer à l’intérieur des châssis respirants des immeubles tertiaires. Une réponse concrète aux exigences réglementaires fixées par la RT 2012 qui s’applique désormais à tous les bâtiments neufs.

Dans le cadre de la Réglementation Thermique, les valeurs concernant directement les menuiseries extérieures sont prises en compte dans les calculs de consommations nécessaires au chauffage et à l’éclairage. Avec le système VIVRe®, FRANCIAFLEX garantit une performance énergétique optimale de la façade en été et en hiver et participe activement à la mise en place des objectifs du Plan Bâtiment.

VIVRe® est un store vénitien de conception spécifique développé pour le marché des bâtiments utilisant la technologie du châssis respirant. Il est disponible avec un caisson de 25 ou de 35 mm. Il s’accompagne d’une motorisation très performante, s’appuyant sur un protocole standard (SMI)* de communication avec la Gestion Technique Centralisée (GTC) qui pilote les stores.

Plébiscité par de nombreux grands façadiers français et étrangers, VIVRe® est conforme aux exigences de la recommandation du SNFA et du CSTB. Économique, son coût de revient est bien moindre que celui d’une façade double peau classique et les performances obtenues grâce au couple châssis respirant / vénitien intégré figurent parmi les meilleures dans ce type de solution. Il atteint un facteur solaire de 0,05, soit 5 % seulement de l’énergie solaire pénétrant dans l’immeuble.

Les atouts du système VIVRe® FRANCIAFLEX :

• Meilleure gestion énergétique du bâtiment,

• Économies d’énergie,

• Durabilité mécanique et esthétique,

• Façades extérieures esthétiques,

• Maîtrise des apports solaires.

• Gestion automatisée intelligente (protocole SMI).

Système VIVRe® avec motorisation Franciasoft SMI, une réponse concrète aux exigences réglementaires fixées par la RT 2012

Performance thermique de la façade et du bâtiment dans son ensemble

En cas d’ensoleillement direct élevé, le positionnement du store en amont du double- vitrage intérieur interrompt tout ou partie du flux solaire avant sa pénétration dans les locaux. En hiver, à l’inverse, la lame supplémentaire “respirante” apporte un complément d’isolation significatif à la façade : le vénitien s’oriente alors pour laisser l’énergie solaire pénétrer dans le bâtiment et supprime l’effet de paroi froide.

La motorisation Franciasoft® SMI* associée au vénitien VIVRe® permet de manœuvrer les stores de façon centralisée ou par commande individuelle. La gestion automatisée ouvre, ferme et oriente les lames, par groupe de stores, selon l’exposition, par étage et par façade.

Doté d’un module de pilotage “intelligent”, chaque store dispose d’un numéro d’identification unique permettant de le gérer individuellement via un système de communication dans l’automatisation du bâtiment. Un ensemble de liaisons physiques SMI* (Standard Motor Interface) permet de communiquer de façon bidirectionnelle et renseigne à distance sur sa position ou son état.

Cette maîtrise sophistiquée des apports solaires été comme hiver participe à une meilleure gestion énergétique du bâtiment en réduisant l’apport de chauffage en hiver et l’utilisation de la climatisation en été.

VIVRe--2.jpg

Durabilité, esthétique et gestion intelligente

Le système a été conçu pour garantir une très grande durée de vie du store : 10 000 cycles, dont 2 000 en insolation maximale à 75 °C sur le store et 500 à 85° conformément aux exigences de la recommandation du SNFA et du CSTB. Une durée de vie très largement supérieure à un vénitien “standard” du marché (où la norme n’exige que 2000 cycles).

Le paramétrage des moteurs se fait via le bus SMI* (fins de course, vitesse, groupages, ergonomie du store par le réglage des variations de vitesse ou de l’accostage doux...). Il n’y a ainsi besoin d’aucune intervention physique sur le moteur, ce qui représente un gain de temps et de confort lors de l’installation. Une redistribution immédiate des groupes et sous-groupes peut aisément être réalisée par informatique, sans nécessité d’opération de recâblage lourde et coûteuse.

Le système peut s’utiliser complet, avec la fourniture des stores motorisés, des boîtiers de communication réseau et de leur GTC pour une gestion totale du bâtiment, mais il est aussi ouvert, c’est-à-dire que les moteurs peuvent s’interfacer avec les autres GTC du commerce, en toute sécurité. En effet, comme le demande le CSTB, la programmation des fins de courses est logée dans le moteur. Celui-ci connaît donc ses limites, contrairement à un moteur à encodeur classique qui est géré par un automate déporté. C’est ce qui permet à FRANCIAFLEX d’apporter sa garantie à ce produit motorisé qu’il a conçu et qualifié en totalité.

Les façades respirantes équipées des stores VIVRe® apportent un confort du cadre de vie et de travail grâce à une température maîtrisée. L’intégration du store entre les vitres garantit également une durabilité esthétique du store en limitant les désordres pouvant être liés à l’accès direct des utilisateurs.

*SMI, Standard Motor Interface, est un système de communication bidirectionnel via un bus à 2 fils (ensemble de liaisons physiques telles que les câbles et circuits), conçu pour répondre aux exigences de robustesse et d’efficacité des applications techniques de protection solaires.

VIVRe--1.jpg

Des blocs bétons isolants pour une solution béton. Le pack RT 2012

$
0
0

AlkernDes blocs bétons isolants pour une solution béton. Le pack RT 2012

ALKERN, premier fabricant indépendant de produits préfabriqués en béton en France et Belgique, apporte une solution complète pour respecter les exigences de la Réglementation Thermique 2012 et même aller au-delà : le pack RT 2012.

Le pack RT 2012 :

La RT 2012 est très exigeante et souvent perçue comme contraignante par les constructeurs. Dans ce contexte, ALKERN apporte une solution complète « Le pack RT 2012 » afin que chacun puisse facilement trouver la solution qui lui convient pour sa construction tout en assurant la conformité à la RT 2012. Cette offre complète offre à la fois une large gamme de blocs bétons isolants, des produits complémentaires pour traiter les déperditions thermiques, et un service sur-mesure.

Une large gamme de blocs bétons isolants :

Dans son pack, ALKERN propose d’abord différents blocs isolants, avec des niveaux de performance croissants, pour un R (isolation du mur) allant de 3,5 à 7. Ce choix permet à chacun d’opter pour le produit de maçonnerie qui correspond à ses attentes.

Les blocs ALKERN permettent de réaliser des constructions RT 2012 économiques (avec l'ALKERBLOC ou le VTHERM en roche volcanique), jusqu'à des constructions à énergie positives avec le bloc CLIMAT (le plus performant du marché en maçonnerie de 20 cm).

L’ALKERBLOC est le 1er bloc à coller rectifié, existant en épaisseurs de 15 cm et 20 cm, idéal pour l'ITE. Il garantit une mise en œuvre innovante et rapide et permet le passage des réseaux dans ses goulottes. Grâce au bloc multi-coupe sécable d'un simple coup de marteau, le traitement des coupes est facile.

Associé à un doublage classique de 10 à 12 cm d’épaisseur, le R du mur obtenu est de 4,5, ce qui permet déjà la conformité avec les exigences thermiques de la RT 2012.

Alkern-alkerbloc

 

VTHERM est un bloc béton joint mince au pouvoir d’isolation important. Obtenus à partir de granulat de roche volcanique, ils en adoptent les propriétés : isolation, légèreté et résistance.

Grâce aux propriétés particulièrement isolantes de cette roche, un bloc VTHERM seul affiche un R de 1,7 en 25 cm d'épaisseur et R de 1 pour le VTHERM de 20. Pour la pose des blocs, l’aplomb et le niveau s’obtiennent automatiquement grâce à des emboîtements verticaux, il n’y a pas de rabotage nécessaire ni de joints verticaux à remplir. La pose est donc bien plus rapide que d’ordinaire. Il existe du VTHERM de 20, de 25 et de 30 MONUMUR, en fonction de l’isolation voulue. Dans tous les cas, le bloc VTHERM apporte aussi un confort de vie (isolation thermique, qualité de l’air, confort acoustique, tenue au feu).

Alkern-vtherm25

 

Le bloc CONFORT est un bloc béton de roche volcanique, dont une rangée d’alvéole est remplie d'isolant PSE. La pose de ce bloc s’effectue en pose collée au moyen de son joint mince. La mise en œuvre à la fois rapide et facile est renforcée par la légèreté du bloc (12 kg maximum). Il s’agit d’un système complet : mortier-colle et rouleau applicateur sont livrés en même temps. La maçonnerie bénéficie d’une bonne isolation avec un R du bloc de 1.5 m2 K/W et un R du mur de 5 mais aussi d’une très bonne résistance mécanique (L40).

Alkern-confort

CONFORT + dispose des mêmes caractéristiques que le bloc CONFORT, mais avec une meilleure résistance thermique de la maçonnerie grâce aux 2 rangées d’isolant PSE: R du bloc = 2,2 m2 K/W et R du mur = 5,7.

Alkern-confort+

 

Le bloc CLIMAT, rempli d'isolant performant, est un bloc béton également à base de roche volcanique, ce qui en fait un isolant naturel et un matériau léger. Il affiche une résistance exceptionnelle avec un R de 2,5 m2 K/W (R du mur = 6). Léger (12 kg, soit 96 kg/m2) et rapide à mettre en œuvre, ce bloc s’avère facile à poser grâce à son joint mince (1,5 kg/m2 de mortier-colle – livré en même temps que les blocs – suffit pour monter 1m2 de maçonnerie). Le bloc CLIMAT possède la même résistance qu'un bloc traditionnel, soit une résistance à une charge verticale de 80 tonnes/ml, tout en étant respectueux de l'environnement (La FDES du produit détaillant l’analyse de son cycle de vie est disponible). Ce matériau possède une résistance thermique exceptionnelle ; il empêche la pénétration du froid l'hiver et de la chaleur l'été, tout en conservant une température ambiante agréable et sans variation. Il assure un mur sain et sec, une qualité de l’air. Incombustible, le bloc CLIMAT est résistant au feu et offre aussi un confort acoustique.

Alkern-climat

 

Des produits complémentaires pour le traitement de la déperdition thermique :

Dans le cadre de la RT 2012, le traitement des déperditions thermiques est essentiel. Les ponts thermiques sont responsables de 10 à 40% de fuites de chaleur supplémentaire vers l’extérieur. C'est pourquoi ALKERN a développé des produits complémentaires à ces blocs isolants afin de traiter les ponts thermiques de planchers (Ruptherm et Planelle isolée) et les déperditions au niveau des menuiseries avec Isol'Coffre.

Cette gamme complémentaire propose plusieurs associations idéales comme :

L’ALKERBLOC avec le Ruptherm :

RUPTHERM est une solution efficace, simple et économique pour traiter les ponts thermiques formés aux intersections de planchers et maçonneries. Système breveté, ce produit innovant en roche volcanique est recommandé pour les maçonneries en blocs courants (non isolants type ALKERBLOC). Facile à mettre en œuvre, le Ruptherm se pose directement sur le dernier rang de la maçonnerie, sur un lit de colle ou de mortier. Sa paroi inférieure horizontale lui permet de recevoir le plancher (type poutrelles et hourdis ou autre).

La plaque de mousse isolante en polyuréthane, appelée « correcteur », renforce la rupture du pont thermique. La conception du Ruptherm a été étudiée pour s’adapter aux différents types constructions : en maçonnerie de 20 cm blocs courants ou légers, à coller ou à maçonner. Cette solution unique répond à toute forme de construction (murs en biais, arrondis) et aux différents planchers d’épaisseur 16 à 24 cm (Vide-sanitaire, intermédiaires ou haut). Très performant, le Ruptherm permet d’obtenir un coefficient moyen de déperdition thermique (ψ) performant et meilleur que la valeur imposée par la RT 2012.

Les valeurs obtenues se situent entre 0,18 et 0,35, selon les configurations de planchers alors que la valeur maximale imposée par la RT 2012 est de 0,6 W(m.K).

Alkern-ruptherm

 

La Planelle isolée avec des blocs isolants en roche volcanique :

ALKERN propose d’autres systèmes pour assurer le traitement des ponts thermiques, comme la planelle isolée, qui complète les solutions de maçonnerie isolantes (blocs pierre ponce VTHERM, CONFORT, CLIMAT). En roche volcanique doublée de polyuréthane, la planelle combine les propriétés isolantes de ces deux matériaux pour une résistance thermique de 1,1 m2.K/W. La planelle est un produit simple, économique et performant (ψ= 0,22 W(m.K) en maçonnerie climat), qui permet de rester sur les méthodes de maçonnerie traditionnelle.

Alkern-planelle isolee

 

Un service sur mesure :

Isol'Coffre, demi-coffre de volet roulant compatible avec tous types de maçonnerie :

La forme innovante en demi-coffre d’Isol’Coffre permet la continuité de l’isolant intérieur et la pose en applique de la menuiserie. Cela garantit une bonne étanchéité à l’air. Le matériau utilisé est de la roche volcanique, ce qui lui apporte deux avantages majeurs : cela renforce son excellent niveau d’isolation thermique (coefficient de déperdition thermique : Uc < 0,6 W(m2.K)) et allège considérablement son poids (25 kg/ml). Par ailleurs, ce produit contribue également à l’affaiblissement acoustique pour un confort de vie optimal. Outre ces performances, Isol’Coffre est facile et rapide à mettre en œuvre. Il s’intègre totalement dans la paroi et offre ainsi un résultat parfaitement invisible après la pose, pour un aspect esthétique de l’intérieur préservé. Conforme à la norme NF EN 1520, ce demi-coffre s’adapte à toutes les configurations : il est compatible avec la plupart des menuiseries et se pose sur les différents types de maçonnerie existants. Toutes les longueurs sont disponibles, par écarts de 10cm et jusqu’à 4m en une pièce unique, sur mesure.

Alkern-isolcoffre

 

Soucieux d’utiliser son savoir-faire pour accompagner ses clients dans leurs projets et de le mettre à leur disposition, ALKERN propose également un service de « psi à la demande » (Ψ (psi) = coefficient moyen de transmission linéique). Sur la base des détails d’une construction, un bureau d’étude spécialisé est à disposition du client pour réaliser le calcul des valeurs de psi correspondantes. Ce service sur-mesure reflète la qualité d’accompagnement des clients par ALKERN et se révèle particulièrement utile dans un contexte d’évolution réglementaire.

Dans un souci de qualité, cette offre de « psi à la demande » est complétée par un service de proximité : maçon démonstrateur au démarrage des chantiers, formation des entreprises et rapidité à la livraison (sous 48h).

« Le pack RT 2012 que nous proposons s’inscrit dans notre démarche de favoriser l’éco-construction et est un concentré du savoir-faire d’ALKERN, aussi bien par ses produits que par sa qualité d’accompagnement des clients », ajoute Bertrand Bedel, PDG d’ALKERN.

Le refuge du Goûter, appelé aussi refuge de l'Aiguille du Goûter, ouverture iminente

$
0
0

Refuge-du-Gouter.jpgLe refuge du Goûter, appelé aussi refuge de l'Aiguille du Goûter, ouverture iminente

Malgré quelques désagréments d'ordre technique d'une part, en cause le circuit de refroidissement de l'installation solaire thermique ayant provoqué une surchauffe et d'une discorde à propos de modalités financières entre le propriétaire du terrain, la mairie de Saint-Gervais, et le maître d’ouvrage, la FFCAM (Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne) d'autre part, l'inauguration n'aura pas eu lieu en septembre 2012, mais sa réalisation marque de toute façon la fin d'un chantier spectaculaire. Son ouverture est éminente avec l'avis favorable par la sous-commission départementale à la suite d'une visite de sécurité au nouveau Refuge du Goûter.

 

Après trois années de travaux à 3835 m d’altitude, le nouveau Refuge du Goûter est désormais une réalité dont les portes s’ouvriront trés prochainement pour accueillir ses premiers alpinistes en route pour l’ascension du mont Blanc. Le refuge du Goûter existe, sa technologie est unique au monde et sa prise en compte de l’environnement exemplaire. Un nouveau refuge du Goûter, symbole fort pour tous ceux qui aiment et pratiquent la montagne.

Le refuge du Goûter, appelé aussi refuge de l'Aiguille du Goûter, est un refuge situé en France dans le département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Etape incontournable pour l’ascension du Mont-Blanc, succès garanti, il faut même réservé à l’avance pour pouvoir séjourner dans le refuge. Pour se rendre au refuge du Goûter, il faut partir depuis le Nid d'Aigle pour ensuite emprunter le sentier menant au refuge de Tête Rousse. Près de ce dernier, il faut entamer une montée de l'arête puis suivre la direction naturelle du couloir, nommé Le Grand Couloir. Une fois celui-ci entièrement traversé, il reste à remonter l'Aiguille du Goûter qui permet de déboucher sur le refuge. Le temps estimé entre le Nid d'Aigle et le refuge est d'environ cinq heures.

Refuge-gouter.jpg

De part son succès inéluctable, le refuge va opérer une profonde restauration de son cloître. Et faire place à une nouvelle conception elliptique et futuriste, composée d’une ossature bois et d’une enveloppe d’acier et de panneaux photovoltaïques et agrémentée d’éoliennes. Revue de détail :

Le Refuge du Goûter a été construit à 3835 m sur une voie d’ascension du Mont-Blanc empruntée chaque année par des alpinistes venus du monde entier. Il est implanté sur un terrain communal de St-Gervais à 200 m du refuge actuel.

Il remplacera l’ancien bâtiment principal de 1960, vétuste et dont la maintenance à fort impact environnemental sera démonté. L’annexe actuelle sera conservée et transformée en refuge d’hiver et en volume recueil(abri de secours en cas d’incendie).

L’architecture ovoïde du projet a été dessinée pour s’intégrer sur un plan esthétique et technique aux contraintes de l’environnement. La structure sera en bois français local.

L’enveloppe extérieure métallique sera composée de pièces en inox, conçues pour résister à des vents moyens de 240 km/h et aux écarts thermiques. Ses facettes, comme celles du Mont Blanc s’éclaireront alternativement, au rythme de la course du soleil.

refuge-gouter-2.jpg

La gestion des ressources et des énergies :

Le fondoir à neige : structure en Inox, d’environ 50 m2 sera muni de panneaux solaires thermiques situées en partie de toiture, positionné derrière le refuge là ou les congères se forment spontanément.

Le stock d’eau froide : d’un volume de 18 m3 et placé sous le fondoir participera à l’inertie thermique du refuge avec récupération de la chaleur en excès par les randonneurs pour affiner le stock d’eau froide.

Le stockage gaz qui sera la seule ressource non renouvelable servira au repas des randonneurs.

Centrale double flux, principe de la ventilation qui récupérera la chaleur de l’air extrait pour l’air entrant via un échangeur thermique. Le rendement est estimé à 75 %. Le débit varie en fonction du nombre d’occupants.

Un groupe de cogénération : complément de la production énergétique d’électricité des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, dont sa fonction servira en cas de secours. Production par biomasse.

Stockage de l’énergie thermique : la production est assurée par des capteurs solaires en toiture.

refuge-gouter.jpg

Traitement des eaux : la technologie s’appropriera celle utilisée dans la marine, en traitant la totalité des eaux vannes et des eaux usées, par aspiration sous vide et traitement biologique, oxygénation, filtration permettant le recyclage de l’eau pour les WC et vers un rejet en milieu naturel sans bactéries.

Production électrique : La production proviendra de panneaux photovoltaïques en façade et par l’apport d’éolienne en complément du groupe de cogénération.

La technologie utilisée est un astucieux compromis entre construire le plus légèrement possible tout en reprenant les efforts très importants liés aux charges de neige et de vent, ceci pour économiser au maximum les rotations d’hélicoptère et l’empreinte sur l’environnement.

Ainsi, la structure est en lamellé collé de classe GL 28 dont la résistance permet de réduire les sections et le poids de l’ensemble. Les assemblages se feront au moyen de tiges encollées par scellement de résine. Toutes les colles utilisées seront exemptes de formaldéhydes et biodégradables. Les planchers bois seront formés par des caissons creux légers, faciles à manutentionner.

refuge-gouter-3.jpg

L’isolation des façades et toiture sera réalisée en panneaux de fibres de bois recyclées. Cette isolation qui est l’une des plus performantes du marché, accumule la chaleur la journée et la restitue doucement la nuit.

La vêture sera en inox gris brossé à faible réflectivité. Les menuiseries extérieures bois-métal seront à triple vitrage avec lames d’argon.

refuge-gouter.jpg

Etapes opérationnelles

Eté 2010 :

Terrassement, fondations, grille de base et plancher niveau -1. La plate-forme du bâtiment sera ancrée dans la roche par des pieux forés.

Eté 2011 :

Structure bois, vêture, clos couvert et second œuvre

Printemps-Eté 2012 :

Finitions intérieures, équipements techniques, mobiliers. Réhabilitation de l’annexe.

Juin 2012 :

Mise en service.

Eté 2013 :

Démontage du refuge des années 60.

Quelques chiffres :

Coût estimatif des travaux 5 334 160 euros TTC décomposé en :

Construction du nouveau refuge 5 086 278 euros TTC

Démolition de l’ancien refuge 159 448 euros TTC

Aménagement annexe 88 434 euros TTC

Coût total opération 6 500 000 euros TTC inclus tous les frais de maîtrise d’ouvrage (études, contrôles...)

  refuge-gouter-.jpg

Maître de l’ouvrage :

Vice-Président fédéral en charge du Patrimoine bâti : Raymond Courtial Chargé d’opération fédéral : Jacques Piétu

Equipe de maîtrise d’œuvre :

Architectes : Société d’Architecture GROUPE H (Paris 8ème) - www.groupe-h.com

Décalaage Architecture (Chamonix) - www.decalaage.com

Ingénieur bois : CHARPENTE CONCEPT (Paris 8ème - St Pierre en Faucigny) www.charpente-concept.com

Ingénieur fluides : CABINET STREM (Lyon 6ème) - www.strem.fr Ingénieur structure fondations : BETECH SA (Annemasse) - www.betechsarl.com Simulations thermiques : ALBEDO ENERGIE (Bourget du Lac) Economiste : Cabinet DENIZOU (Villeurbanne)

Refuges - Chalets - Centres de montagne-Cliquez

 

 

Les Défis du Bois 2013, une édition rhizomatique…

$
0
0

Défis du Bois 2013-panorama2bisLes Défis du Bois 2013, une édition rhizomatique…

L’édition 2013 des Défis du Bois, dont le thème est celui ‘’entre ciel, terre et eau’’, a couronné l’ensemble des équipes participants à l’épreuve.

C’est au Cours, un parc à l’anglaise de 28 ha, plus précisément sur les rives de la Moselle, qui traverse la ville d’Epinal, que les Défis du Bois ont installé le site de cette 9ème édition.

Près des allées bordées de tilleuls, les concurrents seront au cœur d’un havre de paix, planté d’essences exceptionnelles, dont des cèdres, douglas, araucaria, hêtres pourpres et châtaigniers. Quoi de plus naturel de faire le lien entre le ciel, la terre et l’eau…

Plus du tiers de la Lorraine est couvert de forêts (35,5 %). surnommées «La Wood valley», les Vosges accueillent tous les métiers de la filière, de la matière première aux techniques les plus innovantes, à travers les Centres de Recherche et Développement (CRIttBois, LERMaB, ENstIB, Pôle Fibres Grand Est).

La forêt vosgienne, riche en résineux et en feuillus, représente un taux de boisement de 48%, avec 282.000 hectares diversifiés et gérés durablement.

Les Vosges sont le 3ème département en nombre d’entreprises travaillant dans les métiers de la filière, avec près de 1000 établissements représentant 13 000 emplois.

Epinal est la commune la plus boisée au niveau national et a mis le bois au cœur de la stratégie de son développement. Fin 2011, le Pays d’Epinal Cœur des vosges a obtenu la labellisation d’un Pôle d’Excellence Rurale Bois Feuillus et a lancé la marque «Hêtre des Vosges».

Avec l’ENstIB, la seule école publique d’ingénieurs en France spécialisée dans les technologies du bois, le CRItt Bois et le Campus Fibres, Epinal est un véritable centre de ressources en matière d’enseignement, de recherche, d’innovation et de transfert de technologie.

Depuis 2005, ils sont plus de 450, répartis en 90 équipes, à avoir partagé cette aventure humaine pendant 64 jours et 72 nuits pour la création de 90 œuvres aussi originales qu’innovantes.

Ils viennent d’Ecosse, de France, d’Autriche, de République tchèque, d’Equateur, d’Allemagne, de Chine ou encore du Canada.

Ils sont quelques uns des centaines de jeunes architectes ou ingénieurs bois, qui ont vécu les 8 éditions des Défis du Bois depuis la toute première, en 2005.

Ils arrivent du monde entier, fraîchement diplômés, pour vivre une expérience unique, dans un contexte étonnant, où leur créativité et leurs savoir-faire devront s’adapter aux contraintes techniques et au travail en équipe.

Ils ne se connaissent pas, ils n’ont jamais travaillé ensemble. Ils seront répartis par tirage au sort en 10 groupes homogènes, pour mettre à profit 8 jours et 7 nuits de travail et relever les Défis du Bois, lancés par les organisateurs. après le Centre de Congrès, le château médiéval d’Épinal, la carrière de grès rose Collot, ils seront cette année aux bords de la Moselle, en cœur de ville.

Ils sortent des meilleures écoles d’architecture ou d’ingénierie françaises et internationales et vont dépasser la barrière de la langue et de la culture pour s’accorder et concevoir ensemble une œuvre audacieuse, créative et néanmoins cohérente et solide.

1er Prix : Prix des scieurs de hêtre

Équipe "TORII-PASS"

Aurèle CHARLET

Mathias HUMBERT

Anaïs ISABEY

Andreas NIKOLOPOULOS

Léa SCHOLL

Ce pourrait être un portail sacré japonais, une séparation magique entre le monde physique et le monde spirituel. Ici la prolongation ciselée des pieux apporte un soutien gracieux à des cantilevers boisés. De fines chandelles moisées prennent alors le relais pour arrimer quatre jetées cardinales, légères et triangulées. Le voyage imaginaire peut commencer.

Défis du Bois 2013-1

 

Prix BTP 88 : Prix de la spartialité

Équipe “CABANE DEPLOYÉE”

Christos BLETSAS

Gabriel GOZZO

Maxime HUCK

Pavlina LYEROVA

Adeline MARQUIS

C’est un sacré défis que de composer une structure avec des panneaux aériens qui cadrent le chemin. Un regard vers le ciel, un autre vers la terre, un autre enfin vers l’eau. Des rectangles nervurés de hêtre et emplis d’alvéoles translucides s’étreignent pour former une folie curieuse entre galerie et péristyle, entre mole protecteur et cabane des songes.

Défis du Bois 2013-2

 

Prix SFS Intec : Prix de la stabilité

Équipe "LE HÊTRE ET LE ROSEAU"

Anne-Céline DESCHIZEAUX

Fiona FLECK

Frédéric GIRAUD

Simon PERDEREAU

Marcel VECCHI

Comment conjuguer haute densité du hêtre et frivolité sans masse du roseau, rigueur de la statique et délire de barres stochastiques, rudesse de la matière et délicatesse des fibres porteuses. Derrière ce beau hasard contrôlé se cache la réponse à toutes les questions que nous venons de poser.

Défis du Bois 2013-3

 

Prix Terres de hêtre : Prix de l’élégance

Équipe “VOGEL HOLZ”

Anne-Sophie ACOMAT

Martin BACLÉ

Thomas MALOTAUX

Clément PÉROT

Alexandra STUMMER

On est au bord de l’eau et même d’un beau cours d’eau, mais on ne peut s’empêcher de lever les yeux vers les cieux et de tenter de s’envoler. Des lattes aériennes nous invitent au voyage. Grands cils graciles tournés vers le ciel, ils caressent notre prunelle. Nous ne venons pas sur une telle jetée pour plonger encore moins pour fuir mais tout simplement pour rêver.

Défis du Bois 2013-4

 

Prix Chartres 21 : Prix de la poésie

Équipe "SMOKE ON THE WATER”

Antoine COCHENNEC

Marion SCHAEFFER

Adelina NIKOLOVA

Zoé TOLSZCZUK-LECLERC

Julien WALKOWIAK

Comme une fumée de Moselle, le brouillard nous masque le chemin. Il faut suivre la voie clairement dessinée par des chevrons bien rangés pour traverser l’incertain et déboucher sur le lointain. Ce brouillard débrouillard fait des rebuts des autres nous montre que l’intelligence et la poésie peuvent magnifier les ressources les plus insignifiantes.

Défis du Bois 2013-5

 

Prix France Bois Forêt : Prix du détail

Équipe “ÉCOINÇON”

Julie BIENAIMÉ

Luc CAUFFETIER

Tobias DIENER

Noémie LAURENT

Pierre-Luc LAVOIE

Deux coins s’entrelacent et se prélassent. À peine présents, ils se frottent avec volupté pour bloquer les angles des carrés. Ici deux petits blocs de hêtre effrontés mais tellement soigneusement façonnés s’offrent pour tenir, retenir et soutenir d’immenses cubes aux arêtes grêles.

Défis du Bois 2013-6

 

Prix FFB – Prix du Moniteur : Prix de l’audace

Équipe “UPSIDE DOWN”

Maxime DE MOOR

Simon HIMPENS

Lika KOVALEVA

Arnoul MAFFRE

Malwina MORON

Ici et ailleurs, passage bas et passage haut. Une chaînette en chevrons nous retient pour commencer et nous soutient pour terminer. Un discret escalier chevronné assure la transition. Dans cette belle inversion, la jetée trouve tout son caractère d’entre deux mondes, celui d’ici et l’autre de là bas.

Défis du Bois 2013-7

 

Prix Siat Braun : Prix de la solidité

Équipe “ÂME VAGABONDE”

Mathieu BRISSON

Olivier DELPIROU

Pauline FILLEUL

Philippe MAILLARD

Josefa ROSINSKI

Un profil en I a servi de modèle. Une aile nous sert d’appui et une autre nous sert d’abri. Entre ces deux langues continues en chevrons et liteaux, une âme se plie et se replie comme pour nous dire nos hésitations à rester ou partir et bien sûr, nous protéger des mauvais esprits.

Défis du Bois 2013-8

 

Prix Charpente HOUOT : Prix du mouvement

Équipe “CARAVELLE”

Léa BAGNY

Edvin BERNARDIN

Tobias KNIEJSKI

Achilleas OIKONOMOU

Jennifer REIN

Il faut marcher sur ce vaisseau d’un pas chaloupé pour se préparer à sentir la houle du lointain. Une quille sans véritable étrave ni étambot relie avec souplesse des couples de carrelets triangulés. Une bordée de lattes nous protège des brins. La jetée est encore ici mais tangue déjà de l’ailleurs. C’est l’heure du départ pour la découverte.

Défis du Bois 2013-9

 

Prix DS Smith Plastics : Prix de la cohérence

Équipe "CITHAERIAS"

Sabrina HEINEN

Jiri JAROS

Julien MEYER

Pierre PALMA

Sylvaine ROURE

Deux résilles alaires soutiennent un corps-tablier aux zébrures graphiques. Légèrement désaxées, les ailes de ce lépidoptère s’entrouvrent et nous invitent à rejoindre l’eau. Ici chaque section répond avec intelligence à sa fonction. Les carrelets sont des nervures et les chevrons des sommiers, les voliges forment le platelage et les lattes l’attelage.

Défis du Bois 2013-10

 

Crédits photographiques : © Flora Bignon

« Loft story » – dans l’univers du street art....

$
0
0

 Loft-Story3.jpg    « Loft story » – dans l’univers du street art....

L’esprit loft, très « in » actuellement et bien loin du cliché originel qui voulait que certains artistes investissent des sites industriels désaffectés. Ils y trouvaient espaces et volumes nécessaires à leurs créations…

Le loft mêle l’empreinte originelle du site avec un agencement des plus contemporains, un changement de destination, de grands espaces, de la lumière, et une mémoire de l'ancienne occupation mêlé à une ambiance artistique sont donc les caractéristiques du loft.

Aujourd’hui,  ce lieu de convoitise attire toutes les catégories sociales, un bien immobilier à part entière qui n’intéressait pas les professionnels, hier, devenu aujourd’hui un une source très fructueuse, la traque de l’entrepôt à réhabiliter bât son plein. Qu’il est même difficile au simple particulier d’y flairer la bonne affaire. Des prix sans cesse en hausse, pour une usine ou un garage en centre ville.

Dénoué de son véritable sens, hier le loft consistait à acquérir à moindre coût des espaces et des volumes, une sorte d’esprit de récupération, et de réhabilitation du lieu avec des coûts réduits. Aujourd’hui, la perception du loft s’inscrit dans un mouvement à la fois architecturé et de recomposition.

Loin le temps où le loft représentait une acquisition aux grands volumes désaffectés pour une modique somme destiné à l’underground artistique, les amateurs de ces espaces rénovés et non conformistes. L’esprit loft quelque peu galvaudé au fur et à mesure du temps pour évoluer vers une conformité atypique.

Mais, l’esprit loft peut-il répondre aux problématiques sociétales auxquelles nous sommes confrontés, à l’heure ou l’étreinte foncière et l’enjeu environnemental sont au cœur du débat.

Le loft peut servir à requalifier certains quartiers, et ce quelque soit sa diversité. Malgré sa faible conséquence en terme de ventes puisqu’il ne s’en vend qu’une centaine par an, il amène une certaine réflexion quant à la redéfinition de certains critères d’habitation à l’échelle urbaine.

Certes, le loft jouit d’une image séductrice auprès des particuliers, il reste néanmoins que l’esprit loft concentre à lui seul un certain nouveau regard sur le profil de l’habitation, quelque que soit le lieu, neuf ou ancien, pourvu qu’il soit atypique, ouvert à la lumière et de grande hauteur sous plafond, attirant tous profils sociaux.

Cet attrait pour le loft correspond aux attentes des citadins avides d’espaces et d’ouvertures dans un milieu urbain. Il peut représenter un esprit « naturel » là ou l’absence de la nature de l’esprit radicalement urbain qui était l’origine du loft. La volonté d’introduire patios, jardins, anime ce côté nature.

Loft-Story.jpg

Aujourd’hui, l’accaparement des sites par les marchands de bien ou des agences immobilières ou des promoteurs ne laisse que produits bruts difficiles à rebâtir.

L’émergence de sites « loftés » par la réalisation de plateaux bruts viabilisés, entre produit fini pour investisseur privé ou social, s’achemine vers une requalification de certains quartiers autrefois industriels.

Sucreries, moulins, brasseries, usines de textiles, garages, tout est prétexte pour l’acquisition d’un site pour le transformer en esprit loft.

La région du Nord-Pas-de-Calais concentre une bonne partie des friches industrielles françaises, de nombreux quartiers ont donc été requalifiés par une réhabilitation. Le marché du loft ne cesse d’accroître, appartements-lofts, ou plateaux à aménager attire du primo-accédant ou investisseur privé. Des friches industrielles pour un renouvellement urbain, une évolution de la ville pour reconstruire des quartiers urbains.

La reconquête de certains quartiers par des opérations immobilières de réhabilitation requalifiant un îlot entier est suivi de très près par les collectivités. Des quartiers qui évoluent sur eux-mêmes dont la mutation s’effectue par le tissu urbain démolition reconstruction des friches industrielles. Un regard porté par les collectivités sur lequel l’enjeu du développement durable, la pression foncière, et la crise des ressources sont en ligne de mire, cette reconstruction d’un quartier sans consommer de nouveaux terrains est une réponse apportée à l’étalement urbain.

Le lourd tribut payé à la désindustrialisation, les friches industrielles sont devenues les proies privilégiées des investisseurs et promoteurs. Leur réhabilitation s’est transformée en véritable phénomène immobilier ces dix dernières années.

Un exemple…

La minoterie de Roubaix :

loft-La Minoterie

loft---La-Minoterie4.jpg

En bordure d’un canal déclassé, aujourd’hui requalifié, la minoterie de Roubaix a été construit au début du XXe siècle, un bâtiment industriel dans un état de délabrement peu propice à une réhabilitation, il a pourtant longtemps été question de sa démolition.

loft -La Minoterie3

Après avoir initiées de nombreuses études sur les structures, le maître d'ouvrage et les architectes relèvent le défi de sauver la Minoterie qui servait  à renfermer le stockage du grain, ils se donnent comme objectif d'asseoir sa nouvelle image par une intervention forte. Celle-ci repose en particulier sur l'effet tiroir de grands balcons en aluminium. La vitre stadip qui les fermera en proue devrait accentuer la qualité plastique de ces éléments rapportés, révélateurs de la mutation en logements. Dans la partie de l'édifice en béton, ce sont des loggias qui creusent le volume. La trame structurelle y sera tout à fait perceptible car aucune façade rideau ne cédera le pas à un remplissage... Cette moitié d'immeuble est arasée à la hauteur de la masse en brique du secteur Sud. Par cette suppression de plancher, les maîtres d'œuvre et leur commanditaire avouent que ce n'est pas la rentabilité à tout prix qui est recherchée. En fait, ils marquent symboliquement d'une croix le haut du bâtiment : le plateau sommital est le support de quatre appartements de prestige, ouvrant chacun sur le skyline de Roubaix-Tourcoing. Ces logements privilégiés profiteront d'une généreuse terrasse en angle. Ils seront carénés du même aluminium, contrastant avantageusement avec la brique et le béton brut. Celui le plus au Sud se prolongera même en porte-à-faux au-dessus de l'acrotère, dans un geste architectural amplifiant l'effet des balcons des étages inférieurs.

loft -La Minoterie2

Architectes: TANK Architectes / Olivier Camus & Lydéric Veauvy


Location: Roubaix, 59 


Client: M. Rouar


Surface du site: 1972 m2


Surface construite: 4900 m2


Budget: 3 409 800 Euro


Année de construction: 2008


Photographes: Jean-Pierre Duplan

loft-La Minoterie1

Une autre opération, tout aussi emblématique sur la requalification de friches industrielles, celle de l’opération « Les Chais », entrepôts bordelais.

Loft - Les Chais Bordeaux1

Situé au cœur du quartier des Chartrons à Bordeaux, le projet des 51 maisons particulières construites à l’intérieur d’un ancien chais, réinterprète un patrimoine singulier pour s’ajuster aux lieux et proposer un habitat dense individualisé qui répond aux nouveaux modes de vies.

Mené par Bernard Bühler, qui n’entend pas épelé ces réalisations comme « résidence de loft » est un précurseur de la réhabilitation des hangars portuaires et viticoles bordelais. Celui qui a créé des maisons de ville en bois pour Domofrance, a signé une opération pour le compte de Bouygues immobilier, à bâtir, au cœur d’un site industriel, 51 habitations sur une parcelle de 3372 m2 qui était autrefois un chai. « Nous sommes dans un lieu industriel dont on a tenté d’évoquer l’histoire, l’ambiance, la magie, en lui redonnant de la vie » explique Bernard Bühler.

Loft - Les Chais Bordeaux

Constitué de rues exiguës et d’une trame parcellaire étroite et profonde, le quartier des Chartrons accueille un bâti dense et homogène qui s’organise sur deux niveaux et occupe la quasi-totalité de la parcelle. Inscrit dans cette logique parcellaire, le projet des 51 maisons s’insère dans des limites claires, constituées par les murs en pierre des anciens entrepôts. Organisées en deux parties distinctes à l’intérieur de ce vaste parcellaire de 3 372 m2, le projet accueille 23 maisons individuelles construites en fond de parcelle, et 28 logements superposés, regroupés dans un bâtiment et orienté sur le cours du Médoc. L’ensemble de l’îlot dispose d’une double entrée, un passage piétonnier à partir du quai des Chartrons et une entrée principale côté cours du Médoc à partir de laquelle se fait l’accès aux 58 places de stationnement souterrain. Abondamment végétalisé au centre, l’îlot est structuré autour d’une trame d’espaces collectifs qui desservent les maisons. Ces espaces communs, à partir desquels sont tissés les cheminements piétons, donnent accès aux maisons et structurent le tènement. À l’air libre ou couvertes, ces ruelles intérieures maillent l’îlot pour multiplier les parcours et enrichir les ambiances intérieures.

Loft - Les Chais Bordeaux2

Quand loft rime avec écolo-loft… ?

Une opération sur Dinan a vu le jour, réhabilitant un entrepôt, rue Kitchener ? Situés au fond d'un passage privé d'anciens ateliers vont être réhabilités en 5 lofts avec grandes terrasses au sud. Les performances energétique seront aux normes des bâtiments basse consommation avec: isolation renforcée, VMC double flux,apport solaire passif réfléchis à la conception du bâtiment, récupération d'eau de pluie pour les toilettes,machine à laver et l'arrosage des jardins... Chauffage gaz de ville et conduit de cheminée prévu.

Inclus: espaces vert paysagés, local vélo commun et 2 places de stationnement

Loft Dinan

Enfin avant de s’orienter vers l’achat d’un loft, quelques petits renseignements sont bons à savoir. La réhabilitation d’une surface brute, ou un plateau viabilisé reste une opération contraignante, plusieurs notions sont nécessaires afin de clarifier l’orientation :

Le permis de construire. Tous aménagements pour une transformation d’un site d’activité en résidence d’habitation exigent un permis de construire. Dans le cas ou vous achetez, une vérification si le changement est possible, auprès de la mairie. Elle vous indiquera les règles d’urbanisme en vigueur, parfois un permis de construire avec changement de destination de lieu nécessite de créer également une place de parking ou de payer une taxe de participation pour stationner sur la voie publique (cf : PLU, plan local d’urbanisme et POS, plan d’occupation des sols).

Assurez-vous également que votre futur lieu d’habitation est bien desservi par les réseaux EDF/GDF et eaux, sans quoi le raccordement peut être trop onéreux pour la mairie et celle-ci peut refuser le permis de construire. Auprès du notaire :Il sera tout d’abord de bons conseils, notamment pour les démarches administratives en adressant une déclaration d’intention d’aliéner (DIA) à la mairie pour vérifier qu’elle n’a pas l’intention d’exercer son droit de préemption, afin par exemple de maintenir les petits commerces dans les quartiers résidentiels et conserver ainsi les taxes professionnelles. Auprès de la copropriété si elle est déjà existante: Selon la loi du 10 juillet 1965 , le changement d’affectation ne doit pas nuire à la destination principal du bâtiment, ni aux copropriétaires.

Les copropriétaires ne peuvent donc pas vous refuser catégoriquement le changement de destination de lieu, mais ce dernier nécessite de gros travaux qui ne se font sans leur autorisation, qui peut parfois être longue à obtenir ! Cette autorisation s’obtient après un vote lors de l’assemblée de la copropriété. Lors de la signature du compromis de vente, faire figurer sur le contrat une clause suspensive de changement de destination.

Loft-Story2.jpg

En effet un ancien local n’est pas considéré comme une habitation, le fait de changer l’aspect extérieur (menuiseries, portes) ou même l’aspect intérieur (création d’une cuisine) nécessite l’autorisation de l’administration. Une clause suspensive d’obtention de permis de construire, indispensable pour vos travaux.

Une clause suspensive d’obtention de prêt incluant le bien immobilier mais aussi les travaux. Prévoir que la création d’une habitation nécessite aussi la création d’une place de stationnement, selon les mairies et leurs règles d’urbanisme, la taxe s’élève à plusieurs milliers d’euros si vous ne pouvez pas créer de stationnement pour votre/vos véhicules. Elle peut être définie en m² (par exemple: 1 place pour 60 m² habitables) ou encore en nombre par logement (par exemple: 1 à 2 places par logement).

Vérifier la surface constructible autorisée, pour tout aménagement en contrôlant le coefficient d’occupation des sols alloué par la mairie à la surface acquise.

Les aides et la fiscalité, l’administration assimile tout changement de destination à une construction neuve. Donc pas de subvention de l’ANAH et de la TVA à 5,5 %. S’acquitter d’une taxe d’habitation et de l’impôt foncier dont le montant est difficilement prévisible.

Au niveau des travaux, même si les bâtiments industriels fourmillent de sources génératrice d’idées, il est important de vérifier la viabilité du local, en eau, électricité, gaz. De vérifier par diagnostic la présence de plomb, d’amiante. Seul le diagnostic amiante est obligatoire. Et enfin de vérifier si le sol du site industriel est contaminé par le biais du portail ministériel « BASOL ». La connaissance du site est importante sur la nature des travaux à entreprendre, si le site possède une vidange à hydrocarbures, si il subsiste une pollution au mercure, métaux lourds…. Des sondages seront à effectuer vraisemblablement à différents endroits du site.

Consultation de site destiné aux lofts… :

www.notreloft.com

www.ateliers-lofts.com

Loft-Story1.jpg

Pensée du Jour

$
0
0

William_Butler_Yeats.jpgPensée du Jour

« Eduquer ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu. »

William Butler Yeats  1865 - 1939


L’Auto-entrepreneur, entre errements et revirements ….

$
0
0

poussins.jpgL’Auto-entrepreneur, entre errements et revirements ….

Alors que le secteur du bâtiment se montrait plutôt optimiste avant à l’arbitrage arrêté entre Bercy et Matignon concernant l’adaptation du régime de l’auto-entrepreneur, les grimaces sont revenues à l’énoncé de la réforme du statut lors de la présentation au Conseil des ministres mercredi 12 juin par Sylvia Pinel.

Le régime de l’auto-entrepreneur sera aménagé en fonction du projet de celui-ci, activité complémentaire ou projet entrepreneurial, et de la distinction entre ceux qui « créent leur emploi » et ceux qui « créent leur entreprise ». L’objectif du gouvernement étant de mieux cibler les auto-entrepreneurs « à haut potentiel » qui ont vocation à développer une activité entrepreneuriale. A cette fin, un seuil intermédiaire de chiffre d’affaires sera établi pour détecter ces entrepreneurs en croissance. Ce seuil sera de 19 000 € pour les professions de services (artisanat et professions libérales) et de 47 500 € pour celles du commerce. Pour tous les auto-entrepreneurs qui ne dépassent pas ces chiffres, le régime est inchangé. L’auto-entrepreneur dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil intermédiaire deux années consécutives basculera dans un régime classique de création d’entreprise.

Le gouvernement souhaite mettre en place un dispositif permettant  à l’auto-entrepreneur de mieux anticiper le passage à un régime classique d’entreprise. C’est pourquoi, l’auto-entrepreneur dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil intermédiaire bénéficiera d’un accompagnement renforcé.

Ce dispositif, appelé contrat de développement, proposera un point de rendez-vous aux auto-entrepreneurs dans les six mois qui suivent le dépassement du seuil par les organismes d’accompagnement.

Un groupe de travail associant notamment les fédérations professionnelles, les chambres consulaires, les experts comptables, les associations de gestion agréés, l’ARF, la BPI, Pôle emploi, l’APCE, l’ADIE, élaborera une offre d’accompagnement cohérente et à des tarifs adaptés.

Les modalités de franchissement permettront de tenir compte de la réalité de l’entrepreneuriat, en particulier le « droit à l’échec », le « droit à une seconde chance » : l’auto-entrepreneur dont le chiffre d’affaires retomberait en dessous du seuil intermédiaire au bout d’un an pourra ainsi bénéficier d’un délai supplémentaire si son activité ne s’est pas développée comme prévu. Lors de l’année qui suit la bascule, un dispositif de lissage des cotisations sociales et de la fiscalité sera mis en place pour éviter la hausse des prélèvements obligatoires et préserver la trésorerie des entreprises. Ainsi, les effets en trésorerie du passage d’un régime à un autre ne se feront pas sentir avant 18 mois.

L’introduction d’un seuil intermédiaire répond également au souhait de lutter contre le salariat déguisé. Aujourd’hui, certains employeurs peuvent être tentés, de manière illégale, de demander à leurs salariés de prendre le statut d’auto-entrepreneur, afin de diminuer leur masse salariale, tout en faisant ainsi perdre à leurs employés l’assurance chômage et certains droits, comme les congés payés et les protections du contrat de travail.

Enfin, le suivi statistique des auto-entrepreneurs sera amélioré. La déclaration d’activité sera complétée et de nouvelles informations seront désormais obligatoires, notamment la mention d’une couverture sociale existante au moment de l’inscription, ou le statut du déclarant avant l’entrée dans le dispositif (salarié, retraité, étudiant, sans emploi...). Un travail complémentaire sera mené avec l’INSEE, la DARES et l’ACOSS sur les auto-entrepreneurs et les travailleurs indépendants, dans la perspective de la mise en œuvre d'un observatoire de l'entreprise individuelle et des TPE.

Ces mesures ont donc provoqué la colère du secteur du bâtiment. Loin de ce qu’ils avaient demandé. Estimant que le régime de l’Auto-entrepreneur remet en cause la structure même du secteur et favorise le recours aux projets non viables.

Alors que ce secteur de la construction qui s’est développé de manière considérable durant les années 2000, ne cesse de chuter depuis 2008 avec l’apparition de la crise économique. Combien de pertes d’emplois et de pertes d’activités ??? Mais la crise ne constitue pas la seule réponse, d’autres facteurs macroéconomiques fragilisent le secteur. La forte réduction des avantages fiscaux accordés à l'investissement locatif, le resserrement des conditions de crédit bancaire ou encore le relèvement de la TVA réduite, ont sans doute contribué à réduire les travaux de construction dans les logements neufs, mais aussi les travaux d'entretien et de rénovation, mais aussi la baisse du pouvoir d'achat des ménages en lien avec la dégradation sur le marché du travail, notamment avec la montée du chômage…. Toutefois, il est à noter qu’à travers cet horizon plutôt gris, une petite lueur bleue s’est entrevue pour les salariés, celui du régime de l’auto‐entrepreneur. Ce régime étant finalement que la résultante de ces difficultés, car le besoin d’activités complémentaires des salariés est devenue primordiale, le secteur ayant la double particularité de concentrer des AE déjà actifs sous d’autres statuts dans le domaine et de fortement intéresser des demandeurs d’emploi ou statuts fortement précaires, mais n’est certainement pas une cause des difficultés du secteur.

En effet, les créateurs d’AE dans la construction sont plus souvent au chômage ou dans un statut précaire que la moyenne des créateurs dans les autres secteurs. Ainsi, dans la construction, les AE sont pour plus de la moitié (54 %) des chômeurs (34 %), des personnes sans activité (9,5 %) ou des salariés précaires (10,5 %). Pour 75 % des nouveaux AE, ce secteur d’activité de la construction correspond à leur métier de base, ce qui est là aussi supérieur à la moyenne générale de 50 %. De ce fait, si ces AE peuvent être perçus comme des concurrents par les artisans, ils ne sont en réalité pas des nouveaux venus dans le secteur (comme c’est souvent le cas – 48 % créent leur AE dans un secteur différent de leur métier principal). En réalité 75 % d’entre eux travaillaient déjà dans la construction avant la création de leur entreprise, soit dans l’artisanat pour 5 % d’entre eux, soit dans des entreprises classiques ou très grands entreprises.

La construction présente l’originalité d’être un des secteurs où les auto‐entrepreneurs sont les plus présents en nombre : ils représentent 13 % des comptes économiquement actifs et 17,8 % du CA global des AE : leurs chiffres d’affaires sont donc supérieurs à la moyenne. Leur nombre a crû de 36,7% en 2011 et le CA moyen de 12 605€ a crû de 16% par rapport à 2011 mais reste modeste en termes de niveau de vie puisqu’il correspondait à un revenu net, après prélèvements sociaux et avant impôt sur le revenu, mais hors charges de 826,7 €/mois. Or, de manière conventionnelle, l’ACOSS estime qu’une décote de 52 % sur le CA doit être appliquée pour prendre en compte les charges, ce qui divise par deux ce chiffre. A titre de comparaison, en 2010 et sur la base des DADS, l’INSEE estime le salaire net moyen d’un ouvrier de la construction à 1610 €/mois, le premier décile étant à 1143 €

Selon le rapport sur l’évaluation du régime de l’Auto-entrepreneur, de l’IGF, Inspection Générale des Finances, et l’IGAS, Inspection générale des affaires sociales, un fort impact du régime des AE sur le marché de la construction devrait se traduire par une baisse en volume du nombre des artisans et par une baisse encore plus forte en valeur sur les chiffres d’affaires des autres entreprises. Or ce choc négatif n’est pas visible sur ce secteur suite à la création du régime des AE depuis 2009.

En effet, des différents indicateurs du secteur des travaux de construction spécialisée, on peut déduire :

- qu’il n’y a pas de baisse de CA des artisans du bâtiment depuis la mise en place du régime des AE, celui‐ci étant resté stable depuis 2009 ;

- que le nombre des artisans du bâtiment reste stable aux environs des 10% de l’ensemble des TI classiques ;

- que le nombre d’AE investis dans le secteur doit être relativisé, le nombre d’AE économiquement actifs (au nombre de 45300) est en effet inférieur au nombre d’artisans (82 800) ;

- que l’indice de CA en valeur des artisans augmente alors que celui‐ci des auto‐ entrepreneurs diminue en 2012.

Par ailleurs, les données globales du marché de la construction démontrent également l’absence d’impact des AE sur le marché de la construction.

Sunpartner Group, au début de cette révolution de l’énergie intégrée dans les matériaux et les systèmes

$
0
0

Sunpartner-Group.jpgSunpartner Group, au début de cette révolution de l’énergie intégrée dans les matériaux et les systèmes

Le groupe français Sunpartner, spécialiste de l'énergie lumineuse, qui a reçu le 1er février le prestigieux titre « Nobel Sustainability Supported Clean Tech Company 2013 » estime l’opportunité de relancer la filière photovoltaïque afin de répondre aux divers marchés qui s’ouvrent bâtiment, transport, …

Dans ce contexte, l’énergie lumineuse issue du rayonnement solaire offre une formidable alternative fondée sur une ressource inépuisable et naturelle, fiable et rentable, capable d’une véritable intégration.

Guidé par cette conviction, Sunpartner Group développe depuis 2008 des solutions innovantes au service de la mobilité et de l’autonomie, basées sur des technologies de rupture dans le domaine de l’énergie lumineuse tant solaire qu’artificielle.

Appliquées à tous les champs de la vie quotidienne et de l’industrie, indissociables des valeurs de responsabilité et du bien vivre ensemble, elles nous permettent d’ambitionner devenir, aux côtés de nos partenaires et investisseurs, un leader mondial de la révolution énergétique.

Dans une tribune, le Président, Ludovic Deblois, a fait le point sur les avancées business de Sunpartner Group et attire l’attention sur l’intérêt de relancer la filière photovoltaïque.

Les marchés des écrans mobiles et de l’intelligence énergétique dans les secteurs du bâtiment, de l’affichage et des transports doivent désormais compter avec les technologies Wysips® de Sunpartner Group, spécialiste de l’ingénierie des NTE (Nouvelles technologies de l’énergie) photovoltaïques.
À la veille d’annoncer plusieurs contrats de licence avec des géants mondiaux de ces marchés, Ludovic Deblois fait le point sur les avancées business de la PME française et attire l’attention sur l’opportunité de relancer la filière photovoltaïque.

Ainsi, la vocation de Sunpartner Group est d’inventer des solutions de performance énergétique éco-innovantes et ultra-compétitives pour les secteurs économiques énergivores.
Pour Ludovic Delbois, « Eco-innovantes parce que Sunpartner se considère partie prenante d’un écosystème mondial dont la responsabilité est de lutter contre le changement climatique et de préserver les ressources de la planète ; c’est le sens de notre engagement initial dans le photovoltaïque et ses développements, sur le double mode de la rupture technologique ou de l’innovation de rupture. Et ultra-compétitives parce que l’efficacité énergétique est à ce prix ; c’est le seul moyen de la diffuser le plus largement et le plus rapidement possible.
Pour ce faire, Sunpartner Group a fait depuis le début le choix de la micro-énergie : toutes nos solutions ont en commun d’apporter l’électricité au plus près des applications qui en ont besoin. Nous rendons inutiles les câblages, le raccord au réseau éléctrique classique et leur permettons d’accéder à l’autonomie énergétique.
Ainsi, nos innovations regroupées sous le nom de Wysips®, pour What You See Is Photovoltaic Surface, rendent autoproducteur d’énergie d’origine lumineuse et sans en modifier l’aspect n’importe quel écran numérique (téléphone mobile, tablette, e-reader…), n’importe quel vitrage, n’importe quel support opaque ou transparent, animé ou statique.

Mais quand va-t-on les voir sur le marché ?

L.D. : Le prix du CTIA Wireless, remporté par notre technologie Wysips Crystal® sur un salon mondial stratégique pour la téléphonie mobile (Orlando-USA, 2011), récompensait une prouesse technologique mais aussi une vraie vision : celle de l’affranchissement de l’appareil vis-à-vis de la batterie et du réseau électrique.
Deux ans plus tard, non seulemement Wysips Crystal® atteint une transparence de 90% – pour résumer, il s’agit d’un verre ultrafin, photovoltaïque et transparent grâce à sa technologie optique, que l’industriel peut intégrer sur l’écran. Mais aussi, nous avons franchi le cap du prototype fonctionnel avec un smartphone équipé Wysips Crystal® présenté en février dernier au WGSM Congress 2013 de Barcelone. Aujourd’hui, nous fabriquons des protoptypes pour plusieurs géants de la téléphonie mobile, avec licence à la clé d’ici au plus tard début 2014. D’autres négociations sont en cours à travers le monde. Ce printemps, nous démarrons notre première ligne de production pilote de composants Wysips Crystal® pour fournir les premiers composants du marché dès 2014.

Quel est l’intérêt d’une ligne de production pilote ?

L.D. : Cette ligne de production pilote Wysips Crystal® démontre deux choses. D’abord, elle valorise nos licences en montrant à nos partenaires et clients comme à tous les acteurs des marchés visés, que notre technologie est industrialisable à des coûts compétitifs. En un mot, elle est transférable dès maintenant aux industriels des semi-conducteurs et des écrans dotés des équipements ad hoc.
Ceci est valable pour les téléphones mobiles (1,7 milliards d’unités par an), les tablettes (332 millions vendues dans le monde en 2012), tous les appareils mobiles dotés d’écrans, les montres et le marché extrêmement dynamique des étiquettes électroniques pour la distribution – rien qu’en France, le marché représente plus de 60 millions de ces étiquettes !
Ensuite, aux industriels, aux investisseurs, aux États…, cette ligne démontre qu’il est avantageux d’investir localement, aujourd’hui et pour l’avenir. Équiper 15% du milliard et demi de téléphones mobiles fabriqués chaque année, cela veut dire 200 000 millions de composants, soit 400 emplois, l’équivalent de 100 mégaWatts de capacité photovoltaïque : c’est une solution réaliste pour intéresser la filière photovoltaïque, en l’affranchissant du marché de l’électricité, où qu’il soit ! À cela il faut ajouter, le potentiel des autres applications.

Qu’en est-il des marchés pour les autres technologies Wysips : Wysips Glass®, pour le vitrage photovoltaïque, et Wysips Cameleon®, pour l’alimentation photovoltaïque des surfaces d’affichage ou des façades ?

L.D. : Le vitrage photovoltaïque a un avenir radieux devant lui. Dans un bâtiment ou dans n’importe quel moyen de transport doté de vitres, il permettra d’apporter des nouvelles fonctionnalités sans être connecté au réseau électrique. L’énergie sans fil demeure la priorité de la technologie Wysips Glass®. C’est un marché qui sera très concurrentiel sur lequel nous allons nous différencier en visant des niches applicatives. Par exemple, nous allons annoncer d’ici la fin de l’été un partenariat dans le domaine de l’aéronautique. D’ici la fin 2013, nous prévoyons de signer un accord avec un leader international dans le secteur du bâtiment.
En ce qui concerne la technologie Wysips Cameleon®, nous avons présenté un premier démonstrateur d’un panneau d’affichage de 2 m2 entièrement autonome et développé en collaboration avec le leader Prismaflex, qui vise une mise sur le marché début 2014. Cette première application de Wysips Cameleon® nous ouvre des marchés importants dans le secteur de la signalétique et des façades de bâtiments. Esthétisme et énergie solaire vont désormais de paire.

Le vitrage photovoltaïque, pour le bâtiment comme pour les transports, vous semble-t-il une opportunité pour valoriser cette filière technologique ?

L.D. : En effet ! Et des solutions innovantes comme les nôtres répondent aux enjeux actuels : l’essentielle transition énergétique, la nécessité de rendre le bâtiment neuf mais aussi rénové moins énergivore, voire à énergie positive, la réflexion sur les mobilités vertes mais aussi plus classiquement sur la sécurité du trafic dans les transports. Dans tous ces domaines les marchés se multiplient, dans le monde, en Europe, en France. Ils ont besoin de réponses innovantes, vertes et compétitives comme celles que proposent les technologies de Sunpartner Group.
Nous ne sommes qu’au début de cette révolution de l’énergie intégrée dans les matériaux et les systèmes. Un vitrage, même photovoltaïque, ça se transporte peu ! C’est un atout majeur de localisation des savoir-faire tant innovants qu’industriels.

Quelles ressources financières et humaines mobilisez-vous pour soutenir ces perspectives de croissance au niveau mondial ?

L.D. : Un mot d’abord sur nos choix technologiques. Volontairement, nos innovations Wysips® utilisent et fonctionnent quelles que soient la technologie même des cellules photovoltaïques : silicium, matériau organique ou CIGS. Ce choix a deux avantages stratégiques.
Sur le plan commercial, cela nous permet de proposer une large gamme de solutions technologiques adaptées aux besoins de nos clients. Par ailleurs, les technologies photovoltaïques évoluent en performance et en rendement, et améliorent leurs impacts écologiques. Être indépendant des matériaux photovoltaïques permet donc de construire des road map R&D sur le long terme et de garantir la pérennité de notre technologie à nos clients.
Ceci posé, sur le plan financier, nous franchissons un cap. Nos premières années de startup ont été financées essentiellement grâce au soutien d’investisseurs publics et privés (plus de 10 millions d’euros de fonds levés en trois ans).
Aujourd’hui, suite aux premiers accords de licence et avec les premiers produits mis sur le marché, nous allons pouvoir compter sur des revenus en royalties. Notre objectif, réaliste, est de nous imposer sur les marchés mondiaux et nous visons le cap des 100 millions d’euros de chiffre d’affaires dès 2016.
Dans cette perspective, nous continuons à déposer des brevets très significatifs (au moins un par mois) et prévoyons de nous adosser à des industriels européens, américains, asiatiques pour passer à la vitesse supérieure. Nous prévoyons d’ouvrir trois bureaux aux États-Unis et en Asie dès 2014 afin d’être plus proche de nos clients et de nos partenaires technologiques ; ceci nécessitera de lever à nouveau des fonds.
L’autre moteur de notre croissance est le savoir-faire de nos équipes. Notre top management est constitué de cadres supérieurs de grands groupes désireux de mettre leurs compétences au service d’une PME innovante, futur acteur mondial sur ses marchés. En deux ans, nous avons doublé nos effectifs, aujourd’hui de 30 collaborateurs. Nous continuons de recruter en Recherche et Développement et dans les équipes commerciales et marketing. Parmi les critères de recrutement et de motivation de nos équipes : les compétences, bien sûr, mais aussi les valeurs partagées quant à l’innovation énergétique au service du mieux vivre ensemble sur la planète.

Sunpartner-Group1.jpg

 

Crédits photographiques : Sunpartner Group

L’acheminement par voie d’eau, une réponse sur-mesure entre transport, performance et respect de l’environnement par Soprema

$
0
0

Soprema.jpgL’acheminement par voie d’eau, une réponse sur-mesure entre transport, performance et respect de l’environnement par Soprema

Souhaitant s’inscrire durablement dans un cercle éco-responsable, Soprema a adopté une démarche éco-responsable en transportant sa matière première, le bitume, par voie fluviale.

Depuis sa création en 1908 et son implantation dans la zone portuaire sud de Strasbourg dans les années 1970, le site de production SOPREMA de Strasbourg s’est notamment spécialisé dans la production de membranes bitumineuses. La matière première principale du site, le bitume, provenait essentiellement de la raffinerie de Reichstett jusqu’à l’annonce de la fermeture de celle-ci à mi-2011.

C’est toute une organisation bien rodée depuis plus de 40 ans qui fut déstabilisée et la pérennité même du site industriel remise en question. Face à cette situation, il fut nécessaire de trouver de nouvelles alternatives et sources d’approvisionnement. Cependant, ces sources, beaucoup plus éloignées géographiquement que la raffinerie de Reichstett, entraînaient des coûts économiques et environnementaux rédhibitoires pour le maintien de l’activité.

Soprema4.jpg© Soprema

Avec 100 emplois directs et 200 emplois indirects menacés, le site se trouvait clairement en sursis ! Très rapidement, tous les services de SOPREMA se sont mobilisés pour trouver une solution à cette problématique. L’usine SOPREMA de Strasbourg étant située le long du Rhin, une alternative unique et innovante a été retenue : le transport du bitume chaud par voie fluviale et via des barges spécialisées jusqu’au cœur du site de production !

C’est en étroite collaboration avec le Port autonome de Strasbourg, maître d’ouvrage de l’opération également soutenue financièrement par le Conseil Régional d’Alsace, le Conseil Général du Bas-Rhin et la Communauté urbaine de Strasbourg, que ce projet, baptisé Calypso, a pu être réalisé et achevé en novembre 2012. La première barge a été dépotée avec succès le 19 décembre 2012.

Soprema1.jpg © Soprema

En France, les raffineries alternatives à celle historique de Reichstett se situent dans un périmètre supérieur à 400 km. Or la proximité d’approvisionnement demeure une condition essentielle au maintien de l’activité industrielle, tant pour des raisons économiques que logistiques.

Les différentes possibilités se trouvaient en Allemagne à Karlsruhe (90 km par voie routière) et à Godorf (355 km par voie routière) augmentant ainsi considérablement la distance d’acheminement mais aussi le coût d’achat et l’impact carbone de l’usine.

Le site de Strasbourg, se prêtant à un acheminement en bitume par voie fluviale, a été aménagé pour être directement approvisionné par la raffinerie de Godorf via des barges.

Rappel des distances entre chaque site et moyens de transport :

 Soprema5.jpg© Soprema

 

Inscrit dans une démarche de développement durable global, ce projet d’approvisionnement de bitume par voie fluviale a permis de diminuer de façon significative le bilan écologique global.

En dehors de l’aspect « bilan carbone » pur, le transport fluvial a permis non seulement de diminuer de plusieurs centaines le nombre de camions sur les routes de la périphérie de Strasbourg, mais également de réduire considérablement le rejet de CO2 du fait de l’utilisation d’un mode de transport alternatif « doux ».

Confirmée par les résultats de l’étude « Efficacité énergétique et environnementale des modes de transports » de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), le transport fluvial, par rapport au routier sur un même parcours, permet de diviser les consommations d’énergies et les émissions de gaz à effet de serre (GES) par 1,8.

Soprema7.jpg© Soprema

Né d’une volonté de préserver son activité à Strasbourg et le maintien de l’emploi sur le site historique du port de Strasbourg, ce projet stratégique a permis de sauvegarder une centaine d’emplois tout en garantissant une longueur d’avance en matière d’innovation et d’optimisation du processus de production.

Le mode de réalisation (maîtrise d’ouvrage publique puis mise à disposition de l’entreprise) a permis le soutien financier des collectivités locales et du Port autonome de Strasbourg. La réussite de ce projet n’aurait pas été possible dans un laps de temps aussi court sans la collaboration précieuse et l’expertise des interlocuteurs des Voies navigables de France (VNF) et du Port autonome de Strasbourg (PAS), SOPREMA n’étant pas spécialiste dans les réglementations des voies d’eau (contraintes et flux logistiques, système d’accostage, règles fluviales etc).

La concrétisation du projet « Calypso » est le fruit d’une mobilisation de SOPREMA, des acteurs socio-économiques et des pouvoirs publics régionaux pour la pérennité d’une activité industrielle. Cette synergie a permis de rendre possible en peu de temps un pari industriel particulièrement innovant et dans l’air du temps !

Soprema2.jpg© Soprema

Le chantier, une technologie complexe :

Après l’obtention des autorisations nécessaires à la réalisation de ce chantier novateur, l’équipe de maîtrise d’ouvrage du Port autonome, un bureau d’études et des collaborateurs SOPREMA se sont appliqués à la mise en œuvre de ce chantier stratégique pour le site.

Ce chantier technique et complexe qui a duré 12 mois a considérablement transformé le paysage de l’usine par la construction d’un réseau de tuyauterie flambant neuf, l’aménagement d’un nouveau quai entièrement dédié à ce déchargement fluvial et l’apparition d’une nouvelle cuve de stockage de bitume de 2 000 m3 au cœur même du site de production.

Bénéficiant des Meilleures Techniques Disponibles (MTD) dans les choix industriels avec notamment une étude privilégiant le rendement énergétique de l’installation, le projet « Calypso » a été source d’un travail d’ingénierie important et innovant.

Soprema3.jpg© Soprema

Quelques chiffres-clés L’approvisionnement par barges de bitume, un impact significatif :

>            Réduction de plus de 1 200 camions citernes sur les routes/an.

>            Silence et calme au quotidien du fait de la baisse spectaculaire du trafic routier associé.

>            Baisse significative de la consommation de carburant : - 47 %.

>            Diminution spectaculaire de l’impact carbone du site : - 46 %.

>            Forte baisse des coûts sociétaux : - 73 %.

>            Modération de la consommation d’énergie grâce à des nouveaux systèmes performants.

>            Maintien de l’emploi sur le site SOPREMA Strasbourg : 300 emplois directs et indirects préservés.

Soprema6.jpg© Soprema

Les désordres affectant la construction sont en baisse…

$
0
0

De-sordres-AQC.jpgLes désordres affectant la construction sont en baisse…

Ce constat provient du Tableau de bord Sycodés*2013 publié par l’Agence Qualité Construction. Un tableau constituant la référence statistique unique en France (et en Europe) en termes d’évaluation des progrès de la prévention des désordres dans la construction.

Une baisse constante des désordres dans la construction est constatée à travers cette huitième édition, diffusée à l’occasion du 15e Rendez-vous Qualité Construction, traduit une maturité de Sycodés (SYstème de COllecte des DÉSordres), corroborée sur le terrain par les remontées d’informations des experts, et par un constant accroissement des fiches de désordres. Un Tableau de bord Sycodés disposant d’environ 370 000 désordres moyens (dont 234000 désordres sur travaux) constitue la base de collecte et d’exploitation de Sycodés. Les désordres expertisés entrent à 80% dans le cadre de la Dommages- Ouvrage (DO), majoritairement à l’issue de travaux neufs.

Cet ensemble d’informations permet ainsi une interprétation pertinente des résultats, avec de surcroit un recul de huit ans d’exploitation du dispositif.

Ainsi le Tableau de bord Sycodés 2013 fait apparaître une baisse constante des indices et particulièrement :

-            une baisse notable de la part du coût de construction consacrée aux réparations : 3,4% pour les bâtiments portant dix ans de sinistralité, et donc construits en 2003 ;

-            A titre de rappel il y a 5 ans celui-ci atteignait 4% (pour les bâtiments construits en 1997).

-            le montant*moyen des réparations associées par génération de construction est de7010€ (7030€ilya5ans);

-            le coût moyen des réparations des désordres par année d’apparition dénote une tendance au regroupement et à l’effritement ;

-            une baisse confirmée des indicateurs liée à différents facteurs :

*            la qualité technique accrue de certains ouvrages et de leur méthode de conception et de mise en œuvre ;

*            le glissement de la prise en charge de certaines pathologies dans le cadre des Services après-vente (SAV) ou des garanties Responsabilité civile décennale (RCD), Responsabilité Civile (RC) et Dommages (Multirisques habitation) notamment pour les dispositifs EnR ;

*            la baisse du nombre d’expertises mandatées ;

*            la généralisation de l’implication des acteurs mis en cause dans les procédures de gestion amiable des sinistres qui facilite les règlements ;

*            l’influence d’un contexte économique marquant ;

*            la baisse de parts de marché de certains éléments d’ouvrage porteurs de pathologies caractérisées.

-            un maintien de certains facteurs de non-qualité créant une configuration propice au développement de sinistres :

*            le niveau de prix des marchés ;

*            le degré de non-responsabilisation des intervenants ;

*            le niveau de détail du projet.

La huitième édition a été également enrichie de nouvelles informations « pathologie » grâce à deux zooms sur les façades et les murs enterrés.

Crédits photographiques :AQC ©

Des désordes dans la construction, la preuve par l’image… concours Photo AQC 2013

$
0
0

Désordres AQC1Des désordes dans la construction, la preuve par l’image… concours Photo AQC 2013

Après la publication du Tableau de bord Sycodés 2013, le concours Photo AQC 2013 donne l’occasion d’illustrer les désordres – exceptionnels ou courants – rencontrés dans le bâtiment.

Sujets originaux, photos esthétiques et inédites: un Concours Photo AQC 2013 en pleine maturité

Originalité des sujets, composition maîtrisée des photos, œil averti, recherche esthétique, autant de qualités qui font du Concours Photo AQC 2013, une session remarquable.

Ce concours photo, lancé en 2006 afin de sensibiliser les professionnels à la qualité, devient un véritable rendez-vous photographique. Il réunit aujourd’hui de très nombreux participants, de plus en plus attentifs, pertinents dans leurs observations et leurs choix : près de deux cents photos ont ainsi été proposées au jury par des participants aussi bien experts, que chefs de chantier, architectes, chargés d’opération, formateurs.

La spécificité ou la gravité des sujets proposés démontrent l’utilité et le rôle préventif d’un tel concours: déstructuration des façades (notamment avec absence d’armature !), absence d’écran sous toiture, détérioration de soudure sur une patine EP en plomb, vitrage coupe-feu se dégradant sous l’action conjuguée de l’eau et du chlore...

Cette évolution du concours s’accompagne d’une exigence esthétique: angles maîtrisés, couleurs, détails, compositions réussies.

Le jury, composé de représentants de l’Agence qualité construction, de la rédactrice en chef de la revue Qualité Construction, d’un photographe professionnel et d’un expert construction, a distingué trois gagnants :

- M. Thierry ROYER, expert technique en bâtiment, Premier Prix, avec une illustration d’absence d’écran de sous-toiture dans une zone exposée aux vents et ses conséquences.

Désordres AQC1AQC ©

 

- M. Benoît ROUGERON, directeur général dans le secteur des industries de la construction, pour la photo d’une condensation en sous-face dans une cave insuffisamment ventilée.

Désordres AQC2AQC ©

 

- M. Alain STIP, retraité, Prix spécial du Jury, pour l’illustration d’une « déstructuration » d’une façade en parpaings due à l’absence d’armatures sur un mur de façade.

Désordres AQC3AQC ©

Le lauréat du premier prix a été récompensé par un prix d’une valeur de 1000 €, le lauréat du second prix et celui du prix spécial respectivement par 500 €.

 

Photos divreses :

Désordres AQCAQC © - Nicolas Duhameau montre comment les armatures de dalle ont été cassées pour faire passer les réseaux oubliés dans un premier temps...

 

Désordres AQC10AQC © - Dégradation de l'âme d'un vitrage CF mal mis en œuvre dans une ambiance humide et chlorée (Eric Nicolas).

 

Désordres AQC11AQC © - Le défaut de dosage de la chape de protection de la toiture et l'absence d'entretien ont entrainé sa dégradation (photo Yves Delissnyder).

 

Désordres AQC13AQC - Phénomène de décollement d'un revêtement suite à la carbonatation du béton (Olivier Gherrak).

 

Désordres AQC14AQC © - Patricia Pelletier immortalise la fuite localisée au plafond dans le séjour...

 

Désordres AQC15AQC © - Détérioration d'une soudure sur une platine EP en plomb (Didier Sessegolo).

 

Désordres AQC4AQC © - Rémi Anglade a capturé l'apparition et la propagation de pousses d'arbres dans une fissure existante.

 

Désordres AQC5Désordres AQC5AQC © - Délitement d'un écran de sous toiture capturé par Anthony Candat.

 

Désordres AQC6AQC © - Laissée à nu, la chape de protection de la toiture-terrasse a fini par obstruer la descente d'eaux pluviales (Eric Champavert)

 

Désordres AQC7AQC © - Jean Compte a photographié cet enchevêtrement de gaines VMC dont la disposition chaotique créée des points bas où la vapeur d'eau se condense.

 

Désordres AQC8AQC © - L'erreur de positionnement d'un filtre sur un échangeur a entraîné l'accumulation de dépôt constaté par Bernard Guillemain.

 

Désordres AQC9AQC © - Jean-Luc Leroy a capturé cet écaillage d'un revêtement extérieur.

Viewing all 4277 articles
Browse latest View live