Quantcast
Channel: Le blog de l'habitat durable
Viewing all 4277 articles
Browse latest View live

Le renouveau de la résidence Docteur- Ramon au cœur du Val Fourre à Mantes-la-Jolie

$
0
0

résidence Docteur- Ramon 3Le renouveau de la résidence Docteur- Ramon au cœur du Val Fourre à Mantes-la-Jolie

45 logements locatifs sociaux ont été réalisés par l’OPIEVOY s’inscrivant dans le Projet de Renouvellement Urbain (PRU) de Mantes-en-Yvelines et est le premier programme de logements locatifs sociaux construits dans le Val Fourré depuis sa constitution dans les années 1970.

Fortement impulsée dès 1996 dans le cadre du GPV Mantes-en-Yvelines 1, la requalification en profondeur du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, a fait l’objet d’une convention ANRU signée le 10 juin 2005 et de plusieurs avenants élaborés en concertation avec les partenaires financiers du projet : ANRU, Conseil Régional, Conseil Général, Europe, Communauté d’Agglomération, Villes et bailleurs sociaux.

Les grands objectifs de ce PRU sont la recomposition de l’habitat à l’échelle de l’agglomération et la confortation du pôle urbain de Mantes. Concernant plusieurs quartiers, il comprend au total pour le volet habitat la démolition / reconstruction de 1 255 logements et la réhabilitation / résidentialisation d’environ 2 800 logements. A ceci s’ajoutent des interventions sur les aménagements, les équipements publics et commerciaux.

Parmi les quartiers concernés, celui des Médecins Sud fait l’objet de la restructuration urbaine la plus aboutie du Val Fourré. Principal bailleur sur ce site, l’Opievoy a procédé le 20 novembre 2005 à la démolition de deux tours situées rue du Docteur-Ramon, soit 220 logements, participé à la résidentialisation de 168 logements et engagé la requalification de 18 halls. Par ailleurs, l’Opievoy réhabilitera 189 logements et construira 206 logements au titre de la reconstitution de l’offre. Ces nouveaux logements seront construits en partie sur site (45), en partie dans le reste de la communauté d’agglomération (75) et dans d’autres villes des Yvelines (78).

résidence Docteur- Ramon 2

La construction de la résidence du Docteur- Ramon participe au renouveau du quartier des Médecins Sud, autrefois enclavé, selon des principes bien établis : des immeubles à taille humaine dans un quartier résidentialisé.

Le 20 novembre 2005, l’Opievoy démolit par foudroyage les deux tours Ramon, hautes de dix-sept étages, a proximité du boulevard Clemenceau.

C’est ce même emplacement que choisissent les partenaires du PRU pour accueillir le nouveau programme : trois petits immeubles de trois et quatre étages. Tout en s’inscrivant dans son environnement urbain marqué par les années 1970, la résidence change l’image architecturale du quartier.

La résidence est située à l’angle du boulevard Clemenceau, un des principaux axes du Val Fourré, et de la rue du Docteur-Marc-Schwob, voie nouvelle traversant une large zone semi-piétonne. Un mail piéton rejoignant la dalle commerçante du Val Fourré longe sa façade ouest.

Les trois bâtiments s’organisent de part et d’autre d’une allée centrale plantée d’érables et d’un jardin intérieur accueillant pommiers et cerisiers à fleurs, fougères et arbustes tapissants. Quatre halls s’ouvrent sur cet espace végétal. Côté rues, une bande de cinq mètres de recul sur le pourtour de la parcelle, agrémentée d’une bande paysagère, apporte de l’intimité aux logements du rez-de-chaussée.

Un bâti isolé avec le système d’ITE PARISO PSE-H de Parexlanko. Système d’ITE constitué d’un isolant Polystyrène Expansé (PSE), d’un sous- enduit minéral mince armé associé à une large gamme de finitions. (Enduits minéraux, EHI, EHI GF : Grattée, rustique, rustique écrasé. Revêtements Organiques, Gamme Revlane+: Taloché Fin - Taloché Gros, Ribbé Fin - Ribbé Gros. Marbri Granulats: Granulats de Marbres Projetés) 

Celui-ci a permis de supprimer la majorité des ponts thermiques et confère aux habitants un confort optimal été comme hiver. Autre bénéfice, la finition hydraulique EHI choisie apporte au système une très bonne résistance feu et une tenue aux chocs optimale.

Enfin, la mixité des finitions enduit/bardage a permis à l’architecte de signer un bâtiment très moderne.

résidence Docteur- Ramon 1

Caractéristiques techniques :

TYPOLOGIE DES LOGEMENTS 1 pièce : 3 2 pièces : 18 3 pièces : 24

Programme bénéficiant du label Qualitel HPE 2005 􏰀

Façades isolées par l’extérieur 􏰀

Couverture zinc et bardage zinc en façade 􏰀

Menuiseries extérieures en PVC

Eclairage naturel des cages d’escalier 􏰀

Occultation des fenêtres par volets pliants 􏰀

Contrôle d’accès dans la résidence par système Vigik 􏰀

Chauffage et production d’eau chaude collectifs 􏰀

Parking souterrain de 46 places 􏰀

Un accès direct au parking par hall 􏰀

Un local à poussettes par hall

 

Intervenants techniques :

Aménageur : Etablissement Public d’Aménagement de Mantes Seine Aval (EPAMSA)

Architecte : Daquin et Ferrière Architecture

Entreprise : Eiffage Construction

Bureau de contrôle : JP Santé Contrôle

Coordonnateur sécurité : AR Etudes

résidence Docteur- Ramon


Rendez-vous aux jardins » Vendredi 1, samedi 2 et dimanche 3 juin 2012 10e édition sur le thème : Le jardin et ses images

$
0
0

 RDV-Jardins-2012.jpgRendez-vous aux jardins » Vendredi 1, samedi 2 et dimanche 3 juin 2012 10e édition sur le thème : Le jardin et ses images

La 10e édition de « Rendez-vous aux Jardins » aura lieu dans toute la France vendredi 1er juin (journée destinée plus particulièrement aux scolaires), samedi 2 et dimanche 3 juin 2012 sur le thème Le Jardin et ses images. Partout en France, plus de 2 200 jardins (dont 400 ouverts à titre exceptionnel), accueilleront le public et proposeront des animations spécifiques : visites guidées, expositions, démonstrations de savoir-faire, jeux/concours, projections, ouvertures jusqu'au crépuscule, etc.

Le jardin et ses images, thème choisi pour cette nouvelle édition permettra d’envisager les multiples représentations du jardin au cours des siècles, témoignages au travers de l'art de la place centrale qu'ils occupent dans la plupart des cultures.

Les « Rendez-vous aux jardins » sont organisés par le ministère de la Culture et de la Communication (direction générale des patrimoines et directions régionales des affaires culturelles), le Centre des monuments nationaux en collaboration avec le Comité des parcs et jardins de France, la Demeure Historique, les Vieilles maisons Françaises.

L’objectif de la manifestation est de faire comprendre au public l'importance de la connaissance, de la protection, de la conservation, de l'entretien, de la restauration, de la création de jardins et de la transmission des savoir-faire.

GDF SUEZ, Moët Hennessy et L’Union nationale des entrepreneurs du paysage (Unep) sont les fidèles mécènes de cette nouvelle édition des « Rendez-vous aux jardins ».

// Le jardin et ses images : thème 2012

Le thème choisi pour l’édition 2012 « Le jardin et ses images » propose de réfléchir aux différentes représentations du jardin qu’elles soient figurées, littéraires, poétiques, musicales, cinématographiques ou imaginaires. Offrant quantité d'informations sur la forme des jardins, ces œuvres (peintures, gravures, dessins, photographies, films, vidéos, etc.) traduisent aussi le regard porté par une époque sur ces créations.

Une journée d'étude, a été organisée mercredi 8 février 2012, par le ministère de la Culture et de la Communication, direction générale des patrimoines, et le Conseil national des parcs et jardins. Elle a été ponctuée de plusieurs interventions dont nous livrons quelques extraits, telles que :

Le jardin dans la peinture : du jardin du prince au jardin du peintre par Delphine Campagnolle, attachée de conservation du patrimoine. (Extrait)

Lieu d’agrément, le jardin est depuis l’origine des civilisations une image d’Éden, de havre de paix. La peinture de jardin cherche à représenter ou à exprimer l’harmonie, le lieu de la croissance, le lieu de la culture à l’inverse d’une nature sauvage, inquiétante car indomptée. Chaque être humain a cherché au fil du temps à retrouver une nature restaurée en son état originel, qu’il soit roi à Versailles ou peintre à Giverny. Mais tandis que le paysage est un lieu donné à tous, le jardin, lieu clos par définition, a ses codes et ses pratiques. La peinture de jardin nous les a transmis à travers l’histoire.

Le jardin dans la musique et la littérature par Pierre Brunel, professeur honoraire à La Sorbonne (Extrait)

Sans doute fallait-il un jardin pour permettre à Maurice Ravel de composer la musique de L’Enfant et les sortilèges et en particulier celle, si apaisée, sur laquelle s’ouvre la deuxième partie, avec le cri de l’enfant : « Ah ! quelle joie de te retrouver, jardin ». Colette avait écrit, vers 1916, le texte d’un « divertissement féerique » qu’elle avait d’abord intitulé Ballet pour ma fille. Sur le conseil de Jacques Rouché, le directeur de l’Opéra de Paris, elle s’adressa à Ravel, quand il fut démobilisé. Le compositeur s’excusa de n’avoir point de fille, mais ne résista pas au charme de cette féerie familière, et en particulier de ce jardin féerique sur lequel s’achevait déjà Ma Mère l’Oye, en 1908. Il s’était alors installé dans une villa de Saint-Cloud, 7 avenue Léonie, dotée d’un jardin 58. En avril 1921, il a acquis une petite maison à Montfort l’Amaury, flanquée elle aussi d’un jardin. Commencée en 1920, achevée en 1924, la partition de L’Enfant et les Sortilèges sera unanimement saluée par la critique lors de la création de l’œuvre à l’Opéra de Monte-Carlo, le 21 mars 1925 (premier jour du printemps), puis à l’Opéra-Comique de Paris, le 1er février 1926. L’enfant, âgé de six ou sept ans, ne respecte rien et brise tout. Il peut même paraître méchant, et va jusqu’à blesser de sa plume l’écureuil apprivoisé. Mais le chat noir et le chat blanc l’ont entraîné dans le jardin, « ce jardin provincial vert et noir, rose et argent, rose de soleil qui se couche, argent de lune qui se lève et mouillé de rosée et de rossignols ». Sous l’arbre blessé il retrouve la chouette et la chauve-souris, la rainette et la libellule. Et, comme l’écrit José Bruyr dans son commentaire, « ces animaux-là, et les autres, lui feraient un assez mauvais parti si, en dépit de La Fontaine pour qui cet âge est sans pitié, il ne pansait pitoyablement la plaie du petit écureuil blessé. Et ce sera alors la foule des bêtes qui le reportera à la maison en s’essayant à ce grand mot tendre et magique, le premier, le dernier mot des hommes : Maman » 59. Le jardin a donc converti cet enfant rebelle à l’amour.

La petite histoire des jardins du monde : une expérience pédagogique par et pour des enfants de Coursac en Dordogne par Emmanuelle Garcia, éditrice, présidente des éditions Mama Josefa, et Katya Knight, plasticienne.

Ce projet de livre documentaire sur le patrimoine des jardins a été déployé entre janvier 2011 et juin 2012. Le porteur de ce projet est la maison d’édition associative Mama Josefa (mamajosefa.com), en collaboration avec l’école élémentaire et la bibliothèque municipale de Coursac. Ce projet est soutenu par la Fondation des parcs et jardins de France, la Fondation de France (programme Enfance et Culture), l’Assemblée nationale (réserve parlementaire du député Pascal Deguilhem), l’office de tourisme de Périgueux (ville de Périgueux) et les Jardins d’Eyrignac.

Entre janvier et décembre 2011, les enfants de toutes les classes de l’école élémentaire (CP à CM2, c’est à dire entre 6 et 10 ans) ont reçu l’historienne de l’art Sandrine Duclos pendant 16 séances d’une heure et demie d’initiation à l’art des jardins à grand renfort d’images. Ils ont également visité un certain nombre de jardins à Périgueux (allées de Tourny, parc de Gamenson, jardins ouvriers, Jardin des Arènes, jardin d’artiste de l’Agence culturelle), à Dignac et à Eyrignac.

L’ensemble des enseignements scolaires ont été orientés pour aborder le sujet sous tous les angles (histoire, géographie, géométrie, écriture, documentation, TICE, etc.). La bibliothèque, via le réseau de la BDP, a mis à disposition de tous (enfants, intervenants, enseignants) un fonds documentaire d’environ 200 ouvrages sur le thème des jardins : albums, documentaires, beaux livres, guides, ouvrages d’architecture, de paysagisme, etc.

À la suite de cette « alimentation » intensive et découpée en séquence thématiques, la plasticienne Kathya Knight est venue rencontrer les enfants en petits groupes pendant 20 séances d’une demie- journée tout au long de l’année. En repartant des notions abordées et restituées par les enfants, elle a développé une approche plastique en 3D, à partir de papier récupéré pour créer des jardins de papier. Au final ce travail donne lieu à deux types de restitution : deux expositions : l’une artisanale réalisée dans le cadre scolaire et l’autre professionnelle réalisée par l’équipe des éditions Mama Josefa qui retrace les étapes du projet et présente le thème du patrimoine des jardins aux enfants et aux familles ; un livre documentaire pour la jeunesse réalisé à partir des textes et des réalisations plastiques des enfants, et augmenté de textes de l’historienne de l’art Sandrine Duclos, de créations de la plasticienne Katya Knight, le tout photographié par Dupuy, mis en page par Stéphane Nicolet sous la coordination éditoriale d’Emmanuelle Garcia.

Le lancement de l’ouvrage aura lieu à Eyrignac, lors des Rendez-vous aux jardins de juin 2012, avec conférence de presse de l’éditeur, venue des enfants accompagnés de leurs enseignants et de leurs parents. Des ateliers sur l’histoire des jardins encadrés par l’auteur Sandrine Duclos et de fabrication de végétaux de papier seront proposés par Katya Knight.

Parmi les autres interventions :

Du jardin aux arts décoratifs, par Marie-Noël de Gary, conservateur général honoraire au musée des Arts décoratifs et au musée Nissim de Camondo;

Les ateliers pédagogiques : l’exemple de La Roche Courbon par Christine Sébert-Badois, propriétaire du château de La Roche Courbon;

Photographier les jardins : Jacqueline Salmon, photographe, Christian Hochet, photographe et Jean-Baptiste Schroeder, avocat à la Cour ;

L’image une source fiable ? par Marie-Eugène Héraud, architecte DPLG, maître d’œuvre de jardins historiques.

La clôture a été effectuée par Jean-Michel Loyer Hascoët, sous directeur des monuments historiques et des espaces protégés.

 

/ ALSACE

67 – KOLBSHEIM

JARDINS DU CHÂTEAU DE KOLBSHEIM

Château Tél : 06 20 71 53 73 jmgrunelius@cofip.eu

label jardin remarquable

Visite libre samedi 2 juin de 9h à 12h et de 14h à 17h et dimanche 3 juin de 14h à 18h

Tarif : 4€, gratuit pour les mineurs accompagnés de leurs parents.

Jardins à la française en terrasses descendant vers la vallée de la Bruche. Parc à l'anglaise en contrebas.

67 – UTTENHOFFEN                  label jardin remarquable, accès handicapé JARDINS DE LA FERME BLEUE 21, rue Principale Tél : 03 88 72 84 35

http://www.jardinsdelafermebleue.com et jardinsdelafermebleue@wanadoo.fr

Visite libre samedi 2 juin de 12h à 18h et dimanche 3 juin de 10h30 à 18h

Tarif : 4€ adulte 3€ étudiant 2,5 € de 10 à 16 ans gratuit pour - de 10 ans

Ferme badigeonnée au «Bleu de Hanau» typique de la région, autour d’ambiances variées : cour d’entrée, jardin d’Orphée, gloriette, potager-verger, tonnelle, topiaires, hêtrille taillée, allée italienne, jardin de cristal, lierre ciselé, bassin au pied de la tour, œuvres contemporaines. LES ANIMATIONS

Exposition "De Chairs et de Voiles", de Fantine Andres et Alexia Bretaudeau

67 – STRASBOURG

JARDIN SENSORIEL DU NEUHOF

80, avenue du Neuhof Tél : 03 88 65 80 00

Visites commentées samedi 2 juin et dimanche 3 juin

animations scolaires, accès handicapé

Tarif : gratuit Le jardin existe depuis 2001; créé avec les élèves, les parents, amis et collègues, ainsi que différents partenaires associatifs. Ce jardin de 25 ares a une fonction pédagogique et thérapeutique. Il permet de sensibiliser les enfants au cycle des saisons, au respect de la vie, d'exploiter les différents sens. Un autre objectif est de montrer aux personnes au public les adaptations possibles pour les personnes handicapées (chemin tactile, explications en braille). LES ANIMATIONS Visite pour les scolaires

CIRCUIT DE ONZE JARDINS MÉDIÉVAUX                  1ère participation ASSOCIATION DES 10 COMMUNES TOURISTIQUES ET DU CHÂTEAU DU HAUT KOENIGSBOURG Tél: 03 88 82 04 87

mairie.kintzheim@wanadoo.fr

Au fil de ce circuit, le visiteur peut découvrir les plantes médicinales utilisées par les druides à Dieffenthal, un troubadour dans le jardin courtois de Scherwiller, un tisserand et ses plantes textiles à Châtenois, l'apothicaire dans son jardin Hypocras à Kintzheim, un moine jardinier dans le jardin des délices d'Orschwiller, un maître-queux et son potager à Saint-Hyppolyte, une moniale dans le jardin de Marie de Rodern, un crieur des tavernes dans sa vigne à Rorschwihr, un charbonnier et des plantes grimpantes à Thannenkirch, une sorcières et ses plantes magiques à Bergheim...et le seigneur dans son jardin du château fort du Haut Koenigsbourg.

/ AQUITAINE

24 - TERRASSON-LA-VILLEDIEU

LES JARDINS DE L'IMAGINAIRE

Place de Genouillac Tél : 05 53 50 86 82 www.lesjardinsdelimaginaire.com

label jardin remarquable

Visites libre et guidée vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 11h30 et de 14h à 17h30. Accueil des scolaires vendredi 1er juin sur rendez-vous. Tarif : 6€, gratuit pour les moins de 18ans.

Créés en 1996 par la paysagiste Kathryn Gustafson, les jardins de l'Imaginaire sont implantés en surplomb de la Vézère. Ils évoquent les rapports que l'homme a entretenu à travers les siècles avec la nature en 13 tableaux marqués par la présence de l'eau. LES ANIMATIONS - Expositions dans la serre : “Les arbres vénérables de Jérôme Hutin, photographe-explorateur” et “Les épis de faîtage de l’artiste céramiste Marie-Annick Lepetit”. Présentation par les artistes dimanche 3 juin de 10h à 17h30.

33- BARSAC

JARDIN DES VIGNES DU CHÂTEAU NAIRAC

Av Aristide Briand Tél : 05 56 27 16 16 château.nairac@wanadoo.fr

ouverture exceptionnelle

Visite libre samedi 2 juin de 14h à 21h et dimanche 3 juin de 14h30 à 18h30. Visite guidée à 15h et 17h samedi 2 et dimanche 3 juin. Tarif : 5€, gratuit pour les moins de 18 ans

Domaine viticole en Sauternais. Jardin régulier aménagé au XVIIIe s.

LES ANIMATIONS

« Ballet de Flore», Lully, Manuel de Falla et Frantz Liszt, dans trois espaces du Jardin des Vignes, samedi 2 juin au soir. « Passion papillons », diaporama. « Jardins d’enfants », exposition de dessins d’enfants.

47 – BALEYSSAGUES

LE JARDIN DE BOISSONNA

Boissonna Tél : 05 53 83 81 43 ou 05 53 94 34 41 www.jardindeboissonna.com

Visite libre samedi 2 de 1àh à 21h et dimanche 3 juin de 10h à 18h.

Tarif : 4 €.

Jardin intimiste, plein de charme, composé de jardins à thèmes dont les massifs informels proposent une grande variété d’essences végétales et où les roses sont reines (460 variétés). Début juin, les roses sont alors au summum de la floraison et nous offrent un spectacle à couper le souffle, enchantant tous nos sens.

LES ANIMATIONS

« Viens dessiner dans mon jardin », papier et crayons mis à disposition pour les enfants.

47 – NÉRAC

JARDINS DU ROY

Château Henri IV Rue Henri IV Tél : 05 53 65 21 11 www.ville-nerac.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 18h.

Tarif : visite gratuite, animations 3€ ou 4€.

monument historique

Résidence du futur Henri IV et de la Reine Margot. Le château formait alors un vaste ensemble avec jardins et parc de chasse. Le château a été démantelé en grande partie à la Révolution ; et il ne subsiste aujourd'hui que la remarquable aile nord et sa tour intérieure. LES ANIMATIONS

« Aux bains des tortues », parcours conté familial (2 à 6 ans) avec Catherine Bohl, conteuse. « Contes et jardins », balade contée sur les sentiers entre château et Jardins du Roy, avec la conteuse Agnès Le Part (Théâtre Ribambelle).

64 - MASCARAÀS-HARON                  ouverture exceptionnelle, monument historique PARC ET JARDINS DU CHÂTEAU DE MASCARÀAS Tél : 05 59 04 92 60 www.tourisme64.com

Visite libre et guidée samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 19h.

Tarif : 6 €, gratuit moins de 18 ans.

Jardin historique de 25ha composé d’un jardin régulier d’inspirations française et italienne à flanc de colline, d’un parc paysager, d’un jardin potager et de vignes entourant un château du Moyen Age, protégé au titre des monuments historiques. Ce château devint le relais de chasse de Jeanne d’Albret, mère d’Henri IV. Au XVIIe siècle, il est réhabilité en abbaye puis en baronnie.

LES ANIMATIONS

Visite du parc, en compagnie du jardinier, promenade des perspectives et allées cavalières. Visite du château avec le propriétaire, ses décors peints de jardins et paysages XVIIe dans le salon à l’Italienne et la chambre volière, sa bibliothèque ancienne abritant des traités de jardinage du XVIIe et XVIIIe siècle (dont celui de La Quintinie).

/ BASSE-NORMANDIE

14 - CAEN

LA PÉPINIÈRE

Rue Jean Jaurès, quartier de la Guérinière Tél : 06.22.65.44.74 lunique.contact@gmail.com et www.lunique.info

Visite libre samedi 2 juin de 9h à 12h30 et de 14h à 18h.

Tarif: gratuit.

thème 2012

C’est un atelier à ciel ouvert proposé par l’artiste Stéphanois Emmanuel Louisgrand. Ce Jardin de 500 m2 situé au cœur du quartier de la Guérinière a une dimension participative. Il est régi par l’association L’Unique, spécialiste des interventions artistiques dans l’espace public.

14 – PONT L’ÉVÊQUE

JARDIN DE PLANTES MÉDICINALES DES DOMINICAINES

Espace culturel – Les dominicaines, Place du tribunal Tél : 02.31.64.89.33 lesdominicaines@pontleveque.fr et www.lesdominicaines.com

animations scolaires

Visite libre de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin.

Tarif : gratuit.

Ce jardin de plantes médicinales a été créé en partenariat avec l’association « Monviette Nature» en s’inspirant des remèdes utilisés par les sœurs dominicaines. LES ANIMATIONS Évocation des différentes plantes et de leur utilisation médicinale, vendredi 1er juin.

Création d’une jardinière : Plantation de graines de haricot, de navet, de laitue et de moutarde et décoration de la jardinière, vendredi 1er juin. Réalisation de portraits à la manière d’Arcimboldo à partir d’illustration de légumes et de plantes se trouvant dans le jardin des sœurs dominicaines, vendredi 1er juin.

Conférences sur les jardins et leurs images : «Jardins arabo-andalou, médiéval à la française ou à l’anglaise dans leur période classique, japonais ou ouvriers : Ces styles les plus typés nous amènent à une représentation du monde typique d’une époque et de sa pensée, samedi 2 juin à 17h. Des photos et commentaires illustreront ces jardins et leurs images : successivement le paradis, le pouvoir absolu, divin et solaire, la représentation d’une nature idéalisée voire parfaite, celle de l’ouvrier modèle, dernier avatar de l’honnête homme ».

50 – COUTANCES

JARDIN FLORE ET SENS

22 rue de l’écluse Chette Tél : 02 33 07 44 01 didier@jardinfloreetsens.fr et jardinfloreetsens.fr

Accueil par les jardiniers et les propriétaires et visite libre : samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h30 à 12h00 et de 14h à 18h. Tarif : plein 5€, gratuit -18 ans, étudiant 3€, groupe (15 personnes) 3€ par personne

Un vaste jardin de collection au cœur de Coutances dans un site de rêve, vallonné, parcouru par une petite rivière et un étang de 1700 m2... Les arbres y sont à l’honneur et comptent un nombre impressionnant de raretés, notamment parmi les conifères représentés sous des formes peu courantes (certains pleureurs). Des floraisons remarquables s’égrènent tout au long de la belle saison. Un régal pour tous les botanistes !

LES ANIMATIONS Visites guidées : samedi 2 juin de 14h à 18h et dimanche 3 juin de 10h30 à 12h00 et de 14h à 18h.

61 - LA ROUGE                  animations scolaires PARC DU CHÂTEAU DE LORIÉRE Parc du château de Loriére Tél : 02.37.49.61.43 et 06.13.20.01.62

thomas.michel27@orange.fr

Visite libre de 10h à 12h et de 14h à 18h vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin.

Tarif : 5€ et gratuit pour les moins de 18 ans.

Arbres « remarquables » typiques du 19e siècle (thuya marcotte, séquoias, cèdres atlantica, bosquets...), les visiteurs découvriront dans ce parc du XIXe siècle, de très belles perspectives sur les bois du Theil, un potager clos de murs, protégé au titre des monuments historiques et une magnifique roseraie. LES ANIMATIONS Discussion sur le thème de l’image au préalable avec les enseignants vendredi 1er juin. Exposition des dessins des enfants par classe.

/ BRETAGNE

22 - PLEVENON CAP FREHEL

LES JARDINS DE KERLOUIS MALAVENIR

Tél : 02 96 41 43 20 lesjardinsdekerlouis.venez.fr

Visite libre vendredi 1er de 14h à 19h, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 19h.

Tarif : 4€ adulte. « Le jardin comme art de vivre dans la nature » : Chaque courbe fait découvrir une nouvelle perspective qui tient le promeneur en haleine. Richesse botanique, massifs et pelouse à l’anglaise vous séduiront.

29 – BREST

CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL DE BREST

52 Allée du Bot Tél : 02 98 02 46 00 www.cbnbrest.com

Visite libre de 9h à 19h, vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin.

label jardin remarquable

Tarif : Jardin conservatoire et Pavillon d’accueil gratuit ; Serres tropicales payantes.

A Brest, il vous invite à découvrir l’une des plus grandes collections mondiales de plantes en voie de disparition. Les serres tropicales vous feront voyager des montagnes humides aux zones désertiques. Un détour par le jardin conservatoire et l’exposition 2012, et vous repartirez avec plein d’images sur la diversité du monde végétal.

LES ANIMATIONS

« Les forêts tropicales racontées » : lectures sur le thème des forêts tropicales par la bibliothèque municipale de Saint Marc et le groupe « Écouter-Lire », le vendredi 1er juin de 18h à 19h. « Histoire et vocation du jardin conservatoire » : visite guidée par les animateurs scientifiques le dimanche 3 juin de 14h à17h30 (durée : 45mn).

35 - LE CHATELLIER                  label jardin remarquable, accès handicapé PARC BOTANIQUE DE HAUTE BRETAGNE Château de la Foltière Tél : 02 99 95 48 32

www.jardin-garden.com

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h30 à 18h30.

Tarif : payant.

Dans un parc de 25 hectares, 24 jardins à découvrir sur un parcours «enchanté, poétique et insolite, ludique et fantastique pour les enfants». Il est constitué de trois ensembles : les «jardins de l’Arcadie», les «jardins romantiques» et les «jardins du crépuscule». LES ANIMATIONS

Une exposition de toiles impressionnistes réalisées in situ par l’artiste, Jacques Meugnier. Une exposition photographique des jardins Une inauguration du « labyrinthe de Diane » musical réalisé à partir d’une composition originale du compositeur P. Otto.

56 – LORIENT

JARDIN DE L’HOTEL GABRIEL

Place Porte Gabriel
 Tél : 0297022200 http://www.lorient.fr/Jardins_lorientais.1631.0.html

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin en continu. Tarif : gratuit.

Un jardin à la française, situé dans l'enceinte de l'arsenal, est à découvrir devant l'hôtel Gabriel, lieu d'exposition, au dessus du Péristyle sur le site de l’avant port, ainsi que la colline boisée au pied de la tour de la Découverte, qui permet d'avoir une belle vue sur la rade de Lorient. LES ANIMATIONS

Présentation de l’image des plantes du Sud par le biais du commerce de la Compagnie des Indes, créée à Lorient sur le site du Péristyle.

/ CENTRE

18 – MAISONNAIS

JARDINS DU PRIEURÉ D'ORSAN

Tél : 02 48 56 27 50 prieuredorsan@wanadoo.fr

Visite libre samedi 2 de 10h à 21h30 et dimanche 3 juin de 10h à 19h. Visite guidée samedi 2 et dimanche 3 juin à 11h et à 15. Accueil vendredi 1er juin pour les scolaires sur rendez-vous. Tarif : 10€.

thème 2012

Fondé en 1107 par Robert d'Arbrissel, créateur de l'abbaye de Fontevraud, le prieuré d'Orsan abrite au cœur de ses bâtiments, monuments historiques du Berry, des jardins d'inspiration monastique médiévale. Depuis 1993, l'équipe des jardiniers a recréé ces jardins clos où l'utilitaire et la symbolique se mêlent intimement.

LES ANIMATIONS

Exposition photos : « Les Jardins d'Orsan, les quatre saisons » et « Nocturnes Jardins » de Fabrice Verrier.

28 – LA FIERTE VIDAME

DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE LA FERTÉ VIDAME

Château de la Ferté Vidame Tél : 02 37 37 68 59 http://www.oreeduperche.com

Visite libre samedi 2 de 9h à 23h et dimanche 3 juin de 9h à 19h. Visite commentée samedi 2 et dimanche 3 à 15h. Tarif : gratuit.

Jardins et parc de 60 ha, ruines monumentales du château de Jean-Joseph de Laborde (XVIIIème siècle), façade des communs du château de type régence construite par le duc de Saint-Simon (début XVIIIème siècle) et agrandis sous Louis-Philippe, vaste perspective avec allées de tilleuls, canaux et ballustres, pièces d'eau.

LES ANIMATIONS

Conférences avec jardiniers et photographes. Exposition de photos et peintures. Repas champêtre sur le thème des fleurs, samedi soir.

36 – MEUNET PLANCHES                  1ère participation, ouverture exceptionnelle, thème 2012 PARC DE LESSEPS - CHÂTEAU DE PLANCHES Tél : 02.54.49.02.01 ou 06 74 83 81 27 brigitte.dorczy@orange.fr et didier.spada83@orange.fr

Visite libre samedi 2 de 13h à 17h et dimanche 3 juin de 9h à 12h et de 13h à 17h.

Tarif : gratuit.

Le parc de Lesseps se compose d'un jardin romantique, dessiné et arboré par Ferdinand de Lesseps au XIXe siècle. Deux étangs, une rivière, une source et un canal constituent les pièces d'eau. Des arbres centenaires agrémentent la promenade. LES ANIMATIONS

Parcours découverte des principaux sujets remarquables (Séquoias, cyprès chauves, platanes, sophora...). Îlots d'expositions artistiques associées (peintures, gravures, sculptures...).

37 – LOCHES

JARDIN DU DONJON DE LOCHES

Rue Louis Delaporte Tél : 02 47 59 07 86 http://www.jardinsentouraine.com/fr-loches.php

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 9h à 19h. Accueil vendredi 1er juin pour les scolaires sur rendez-vous. Tarif : 5€.

Le jardin d'inspiration médiévale de Loches est composé de deux espaces séparés par une haie de saules tressés. Le premier est le jardin seigneurial, jardin d'agrément dans lequel on se repose sur la banquette ou à l'ombre du mûrier. Dans le second espace, on trouve des plantes médicinales, nourricières, aromatiques et tinctoriales. Une banquette fleurie ainsi que quelques arbres et arbustes fruitiers complètent ce jardin.

LES ANIMATIONS

Jeu concours de dessin pour les enfants « Dessine-moi un jardin » et de photographie pour les adultes « Le tuffeau et le jardin » avec prix à gagner. Atelier aquarelle avec des extraits de plantes tinctoriales à 10h et 14h sur RDV, vendredi 1er juin. Atelier « Le jardin comme représentation du monde » à 10h et 14h sur RDV, vendredi 1er juin. Visites guidées du jardin samedi 2 et dimanche 3 juin (départ toutes les heures).

Exposition sur la création du jardin: études historiques sur les représentations des jardins médiévaux, plan d'étude et étapes de réalisation Signature de «Carnet de voyage en Touraine » avec Philippe Delord, aquarelliste.

41 – VALAIRE

JARDINS DES MÉTAMORPHOZES

Domaine du Prieuré Tél: 02 54 44 14 62 contact@les-metamorphozes.com

Visite libre samedi 2 de 11h à 20h et dimanche 3 juin de 11h à 18h30. Accueil des scolaires vendredi 1er juin de 14h à 16h. Tarif : 4€.

thème 2012

Les Jardins des Métamorphozes, habité par l’art contemporain, sont une succession de petits jardins à thèmes très riches en espèces diverses (de l’arbre au légume) qui s’articulent autour des anciennes douves de l’ancien prieuré du XIe siècle. LES ANIMATIONS

Démonstration de peinture traditionnelle chinoise de jardins sur papier de riz et visite guidée pour les scolaires. Expositions samedi 2 et dimanche 3 juin. Installation au-dessus du miroir d'eau, des lettres et mots, des images d'un jardin d'artiste par Sybille Fridel (plasticienne).

Images des jardins des Métamorphozes au fil des années par Samantha Le Gall (photographe professionnelle). Exposition de photos de jardins célèbres européens ou plus intimes, explications " Comment faire des photos de jardins ?" par Georges Lévêque (reporter-photographe) et signature de son livre « Terre sauvage : l'Art Shona du Zimbabwe ».

Exposition et démonstration "Comment peindre un jardin sur papier de riz à l'encre de Chine? " par Tom Zhang (peinture traditionnelle chinoise venant de Pékin).

45 – MONTBARROIS

JARDINS DE LA JAVELIÈRE

Château de la Javelière Tél : 01.47.66.16.34 et 06.70.89.80.56 masure.patrick@dbmail.com

Visite guidée samedi 2 et dimanche 3 juin à 14h30 et 16h30.

Tarif : 5€.

Les jardins de la Javelière présentent sur 4 ha, deux ensembles très différents. A proximité du logis, une roseraie moderne ornée d'un bassin, un potager, un verger et le parc. Dans un bois de chênes sont installées des collections d'arbustes et de plantes vivaces d'ombre. Une charmille s'ouvre sur un décor original de topiaires, plus loin un jardin italien planté de cyprès évoque une ambiance méditerranéenne. L'esthétique des jardins japonais inspire une autre partie du parc. Une ambiance plus champêtre règne autour de l’étang, enfin le « Rosarium » présente une importante collection de rosiers botaniques.

LES ANIMATIONS

Visite guidée « singularités des rosiers botaniques » à 14h30 samedi 2 et dimanche 3. Visite guidée du jardin « histoire des plantes » à 16h30 samedi 2 et dimanche 3 juin.

/ CHAMPAGNE-ARDENNE

10 - LA MOTTE-TILLY                  label jardin remarquable CHÂTEAU DE LA MOTTE-TILLY Tél : 03.25.39.99.67

Visite libre : de 10h à 12h et de 14h à 18h vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin. Visites guidées à 10h30, 11h30, 14h30, 15h30, 16h30 et 17h30 vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin.

Tarif : 7,50 €, réduit 4,50 € pour les groupes et les scolaires, gratuit pour les –25 ans, personnes handicapées et accompagnateurs et demandeurs d’emploi.

Commandés en 1754 par les frères Terray à F.N. Lancret, architecte du château, les jardins ont témoigné du classicisme avant d’être transformés en parc pittoresque à partir de 1787. La composition symétrique et les végétaux architecturés cèderont la place aux lignes souples, aux essences rares et aux « fabriques » telles la glacière et la fausse grotte. Un retour au jardin à la française s’opèrera à partir de 1910 sous l’impulsion de Gérard de Rohan-Chabot.

LES ANIMATIONS

Conférence « Un voyage botanique avec les explorateurs du XVIIIe siècle » par Frédéric Pautz, directeur du jardin botanique de Lyon, samedi 2 juin.

51 - NANTEUIL-LA-FORÊT

JARDIN DE LA PRESLE

La Presle Tél : 03.26.59.43.39 www.jardin-brochetlanvin.com et jbpresle-brochettlanvin@club-internet.fr

label jardin remarquable

Visite libre samedi 2 juin de 9h à 12h et de 14h à 18h et dimanche 3 juin de 14h à 18h. Visite guidée samedi 2 et dimanche 3 juin à 15h. Tarif : 5 €, gratuit pour les enfants de moins 16 ans.

Le jardin de la Presle est l'unique exemple d'un jardin de pépiniéristes collectionneurs devenu en 1995 site conservatoire avec ses deux collections nationales de saules et de spirées. En 2001, il est labellisé « Jardin Remarquable » et devient en 2005 un centre de formation horticole. On y apprend beaucoup sur notamment les rosiers anciens, les plantes vivaces et sur les plantes de terrains calcaires.

LES ANIMATIONS

« Petite poésie chorégraphique », mouvements chorégraphiques sur le thème du jardin et ses images à 15 h par Isabelle Bazelaire (chorégraphe-plasticienne) et Julie Barbier (danseuse), dimanche 3 juin.

51 – VENTELAY

JARDIN DE LA POMMERAIE

Hameau de Bourgogne 3 Rue Basse Tél : 06.63.70.69.28 http://gite-la-pommeraie.jimdo.com et elisabethmarie.blondet@gmail.com

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h00 à 18h00

Tarif : gratuit Dans un ancien verger, les propriétaires ont redonné vie à ce jardin complètement abandonné. Ils ont dessiné les plans du jardin comme un peintre qui trace les grandes lignes sur sa toile. Puis dans le respect de la nature du lieu ils ont choisi des plantes de la région : rosiers anciens, buis, yuccas, cosmos, .... pour composer des massifs. Jardin de charme avec ruisseau, bois et fleurs. LES ANIMATIONS Expositions au jardin de Pascal Stritt (photographe) et François Joly (sculpteur).

52 – JOINVILLE

LE GRAND JARDIN

5 avenue de la Marne Tél : 03.25.94.17.54 château.du.grand.jardin@haute-marne.fr

label jardin remarquable

Visite libre 11h à 12h45 et de 13h45 à 19h. Visite guidée sur réservation. Tarif : plein 4 €, réduit 2 €, gratuit pour les –12 ans et pour les groupes scolaires avec visite guidée.

Les entrelacs de lavandes, les topiaires de buis, les 365 arbres fruitiers, les carrés bouquetier, médicinal et aromatique proposent une évocation du jardin Renaissance de Claude de Lorraine. Remis en valeur en 2003, le parc romantique conserve plusieurs essences botaniques dont un rare frêne panaché, des cyprès chauves, un sophore, etc.

LES ANIMATIONS

Ateliers toute la journée, vendredi 1er juin, avec l’association « Jardinot, le jardin du Cheminot». Spectacle « Petites histoires de la forêt » par le théâtre Burle à 18 h vendredi 1er juin et à 11h30, 14h, 15h, 16h30 et 17 h 30 le samedi 2 juin. Interventions surprises « PPP » par la Compagnie « Les Hommes Poissons » samedi après-midi. Spectacle nocturne « Racine » par la compagnie « Les Krilati » à 21 h 15 samedi 2 juin. Ateliers de rempotage avec l’association « Jardinot, le jardin du Cheminot » dimanche 3 juin. Concerts des chœurs d’enfants de la Haute-Marne de 14 h 30 à 15 h 30 et de 15 h 30 à 16 h 30 dimanche 3 juin.

/ FRANCHE-COMTÉ

25 – JALLERANGE                  thème 2012 JARDIN À LA FRANÇAISE ET PARC ANGLAIS DU CHÂTEAU DE JALLERANGE 14 Grande Rue Tél : 03 81 58 10 77

Visite libre : samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 18h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires et rendez-vous de 14h à 18h. Tarif : 4 €, gratuit pour les moins de 16ans accompagnés

Tout est justesse, charme et apaisement dans ce jardin à la française conçu en 1771 à l’initiative du conseiller Claude Nicolas Marcellin Seguin de Jallerange. Glacis, bassin, amphithéâtre, vertugadin, berceaux de charmilles, salles de fraîcheur et cabinet de verdure, statues concourent à la composition de ce charmant jardin. Le parc à l’anglaise avec ses sinueuses allées et ses petits bosquets, créé en 1845, abrite sous son couvert une rafraîchissante glacière... Sur le domaine, deux imposants pressoirs du XVIIIème témoignent de son passé viticole avant la création du jardin et du parc.

LES ANIMATIONS

Exposition : « le jardin et ses images » à travers plans, livres et photographies.

39 - BAUME-LES-MESSIEURS

LE JARDIN DU MANOIR

1, rue Morétin Tél : 06 85 73 13 47

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Tarif : gratuit.

1ère                                    ouverture

Une allée de buis conduit, à droite à une petite terrasse surplombant la cour pavée, à gauche à un petit jardin menant à une fontaine. On débouche alors sur le grand jardin, entouré de murs en pierres sèches, et qui en hauteur offre une vue magnifique sur l’abbaye et le site. Des allées partagent le jardin en carrés ceints de bordures de roses anciennes et de vivaces. L’allée centrale de deux de ces carrés est couverte d’arceaux sur lesquels grimpent rosiers et clématites nous dirigeant vers un labyrinthe de buis.

39 – DOLE

POTAGERS D’HIER AUJOURD’HUI

47 rue du Général Malet Tél : 06 08 89 26 90 brigitte.putod@wanadoo.fr

animations scolaires

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 18h ; vendredi 1er juin pour les scolaires et sur rendez-vous, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Visite guidée à 10 h 30 et à 15h. Tarif : 4 €, gratuit pour les enfants de moins de 15 ans, les étudiants et les chômeurs.

Potager pédagogique œuvrant pour le maintien et la protection de la biodiversité. Légumes anciens et insolites, collection de plantes à odeurs : menthes, sauges, pélargoniums, armoises...Jardin paysager attenant. Plus de mille espèces et variétés à découvrir. Lauréat du 2e prix 2007 et 2010 du concours national de la Société Nationale d’Horticulture de France et du prix Noé Conservation.

LES ANIMATIONS

Animation : Jeu des Odeurs. Exposition de dessin : « le potager » dessiné par l’École maternelle de Commards. Expositions pédagogiques : « les plantes à couleurs et histoire des couleurs » ; « les techniques respectueuses de l’environnement ».

70 – AUTOREILLE                  1ère                  ouverture JARDIN AQUATIQUE «ACORUS» 14 rue des Corvées Tél : 03 84 32 90 00

acorus2@wanadoo.fr et acorus-plantesaquatiques-com

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires et sur RDV, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Tarif : 5 €

Jardin à thème aquatique, dans un vallon perché en lisière de forêt. Entre jardin à l’anglaise et jardin japonais, on y découvre différents types de pièces d’eau, bassins de lotus, piscine biologique, cascades, étangs bucoliques. C’est un lieu pour les flâneurs où il faut prendre son temps. Après cinq années de fermeture, vous pourrez y découvrir de nouveaux aménagements et de nombreuses nouveautés végétales.

LES ANIMATIONS

Animation sur rendez-vous. Visites guidées sur demande, à 10 h, portant sur les milieux aquatiques.

70 – CHAMPLITTE

thème 2012

JARDIN PÉDAGOGIQUE DU MUSÉE DÉPARTEMENTAL DES ARTS ET TECHNIQUES

Rue des Lavières Tél : 03 84 67 82 00 musee-champlitte@cg70.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin: de 14 h à 18 h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires et sur rendez-vous. Tarif : gratuit.

En 2011, le Musée départemental des Arts et Techniques a crée un jardin potager à but pédagogique. Ce dernier, présenté sous forme de cultures en carrés, délimités par des bordures en osier, présente des légumes et des plantes aromatiques cultivés biologiquement. Ce jardin s’accompagne d’arbres fruitiers.

LES ANIMATIONS

Conférence : « Histoire de pommes et de patates » par Yves-Claude Lequin, agrégé d’histoire, de l’université de Technologie de Belfort-Montbéliard, vendredi 1 juin à 17 h 30. Animation : « Décorer sa maison grâce aux éléments prélevés dans le jardin » par la Société d’Horticulture de Franche-Comté et des Amis du jardin Botanique (20 pers. maximum), samedi 2 juin à 14 h,

Atelier dessin avec des encres végétales le vendredi avec les scolaires

/ GUADELOUPE

971 – GRAND-BOURG DE MARIE GALANTE                  1ère participation LE JARDIN DE BUCKINGHAM Buckingham Tél : 06 90 49 52 09

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 8h30 à 16h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires

Tarif : 10 €, gratuit pour les scolaires et les enfants accompagnés

Le jardin de Buckingham, exploitation agricole Vingataramin, fait partie du réseau « Bienvenue à la ferme ». La découverte de l’exploitation agricole se fait en charrette à bœufs.

971 – GOYAVE - BLONZAC                  thème 2012 LE JARDIN D’EAU Blonzac Tél : 05 90 95 95 95

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 de 9h à 17h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires

Tarif : 2 €, gratuit pour les –18 ans Location de chevalet : 2 €

Implanté à Blonzac dans la commune de Goyave en Guadeloupe, c’est un parc entouré d’espace naturel avec un terrain de volley-ball, de pétanque et possibilité de se baigner. LES ANIMATIONS Composition : « Á vos chevalets » : les adultes sont invités à composer dans le parc. Une fête clôturera le week-end et célèbrera les plus belles compositions.

971 – BASSE-TERRE – MONTBAZIN

JARDIN DE BEAUVALLON

911, chemin de Beauvallon, Tél : 05 90 92 06 25

1ère participation

Visite libre samedi 2 juin et dimanche 3 juin de 9h30 à 13h et de 15h30 à 18h ; vendredi 1er juin réservé aux scolaires. Tarif : 5 €, visite guidée gratuite le samedi.

Le jardin de Beauvallon est un jardin botanique organisé autour de l'ancienne habitation "Montbazin" avec sa maison créole typique de 1840. C'est un jardin de philosophie thaï, où se mélangent ornementales et utilitaires, nombreux fruitiers et plantes indigènes. On peut y trouver plus de 80 espèces de palmiers, des épices (muscadier, cannelier, vanilliers ...), etc.

LES ANIMATIONS

Exposition de photos. Visites commentées du jardin. 

971 – SAINT ANNE                  ouverture exceptionnelle GÎTE LA PALMERAIE Saint-Protais Les Grand Fonds Tél : 05 90 24 09 11

Visite libre samedi 2 juin et dimanche 3 juin de 10h à 12h et à partir de 14h

Tarif : gratuit

La palmeraie est située dans Les Grands Fonds sur une colline avec vue sur la Désirade. Les plantes, cultivées manuellement et traditionnellement, sont utilisées comme appoint alimentaires, médicinal et ornemental. C’est un jardin riche en épices, arbres fruitiers et plantes médicinales. LES ANIMATIONS

Présentation des plantes de la pharmacopée antillaise par des spécialistes

971 – PETIT-CANAL

PARC PAYSAGER

Rue du Parc Paysager, Tél : 05 90 22 76 18 parcpaysager@orange.fr

Visite libre samedi 2 juin de 9h à 13h et de 14h à 17h

Tarif : 15 €

label jardin remarquable

Créé il y a 13 ans par un ingénieur agronome, le Parc Paysager de Petit-Canal présente plus de 300 espèces de la flore locale à des fins didactiques et culturelles. C’est à la fois un jardin de case et un jardin de plantes médicinales. Ce seul parc du nord Grande-Terre préserve les espèces d'arbres de Grande-Terre en voie de disparition.

LES ANIMATIONS

Ateliers animés par des spécialistes du jardin créole et des plantes médicinales.

/ HAUTE NORMANDIE

28 – HARCOURT                  label jardin remarquable, thème 2012, animations scolaires ARBORETUM D'HARCOURT 13, rue du Château Tél : 02 32 46 29 70

harcourt@cg27.fr et www.harcourt-normandie.fr

Visite libre vendredi 1er juin et samedi 2 juin de 14h à 18h et dimanche 3 juin de 10h à 14h

Tarif : gratuit

L'arboretum d'Harcourt constitue une véritable collection botanique de plus de 400 espèces dont les plus vieux spécimens ont près de 200 ans. Son histoire est marquée par les grands noms du monde horticole, tels que Delamare, Michaux, Pépin, Vilmorin... qui y sont intervenus depuis sa création en 1810.

LES ANIMATIONS

Atelier créatif pour les enfants animé par l'association Éveil O vert. Et si on regardait le jardin et les détails qui le composent dans un Kaléidoscope? Et si on le reproduisait avec des matériaux naturels, de la peinture, des collages?, dimanche 3 juin de 14h à 18h. Visites guidées samedi 2 de 14h30 à 18h et dimanche 3 juin de 10h30 à 18h, départ toutes les heures.

Peinture libre : l'arboretum vous invite à peindre ses secrets, armés de vos pinceaux, peintures et chevalets, dimanche 3 juin de 14h à 18h.

28 – HEUDICOURT

PARC DU CHÂTEAU D'HEUDICOURT

1, Grande rue Tél : 02 32 55 86 06 chateau.heudicourt@nordnet.fr

Visite libre samedi 2 juin et dimanche 3 juin de 14h30 à 18h Accueil groupes scolaires vendreid 1er juin de 14h à 16h Tarif : gratuit

thème 2012, accès handicapé

Une avenue majestueuse à double rangée mène au château de briques roses entouré d'un jardin à la française. Allées droites, des bosquets, un rond de carrosses et des perspectives au-delà des sauts- de - loup. LES ANIMATIONS

Visite guidée pour les scolaires sur rendez-vous. Exposition des plans de l'évolution du parc à travers les siècles (XVIIe au XXe siècle) et photos du parc, samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h30 à 18h.

28 – SAINT-JUST                  label jardin remarquable, thème 2012 PARC DU CHÂTEAU DE SAINT-JUST 3 rue du potager Tél : 02 32 52 21 52

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 15h à 18h Accueil des groupes scolaires vendredi de 12h à 12h et de 15h à 18h Tarif : gratuit Précédé d'une avenue de 1200 mètres plantée de platanes séculaires, ce parc ancien est situé à flanc de coteau, structuré de terrasses multipliant les points de vue sur la vallée de la Seine et la forêt de Vernon. Un circuit d'eau le traverse avec goulottes et bassins.

LES ANIMATIONS

Visite guidée par le propriétaire ou le jardinier vendredi, samedi et dimanche à 11h et 16h. Tarifs : 3€ gratuit pour les -18 ans. Exposition : présentation d'une série de plans, de photos anciennes, des peintures d'H.de Maistre, et de la vie au jardin vendredi, samedi et dimanche de 10h à 12h. Gratuit.

76 – EU                  thème 2012, animations scolaires, accès handicapé PARC ET ROSERAIE DU CHÂTEAU D’EU 18 rue Jean Duhornay Tél : 02 35 86 04 68

patrimoine@ville-eu.fr et http://www.ville-eu.fr

Visite libre vendredi 1er juin de 9h à 12h et de 14h et 17h et samedi 2 et dimanche 3 de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Visites guidées samedi et dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Tarif : gratuit

Construit dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, ce jardin à la française est installé sur un remblai, soutenu par de puissants murs de grès. On peut y voir des hêtres, rhododendrons et azalées, mais aussi une roseraie créée par le roi Louis-Philippe au XIXème siècle et de nombreux conifères achetés à l'exposition universelle de 1870.

LES ANIMATIONS

Atelier de rempotage et de repiquage dans les serres samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h30. Visite guidée des serres municipales. Confectionner votre bouquet à partir de végétaux, mousses, fragments d'écorces, graminées samedi de 14h à 17h30.

Exposition photos: Exposition des travaux réalisés avec l'école maternelle Mélusine. Fresque collective autour du jardin et ses images. Samedi et dimanche de 9h à 12h et de 14h à 18h30. Balade spectacle « Un jour les oiseaux », conté dans le parc du château jusqu'aux serres suivi d'une création théâtrale. Samedi à 10h30 et 15h.

Musique aux jardins, « Rousseau par nature » dans les serres, samedi à 15h30. Lire au jardin : salon de lecture dans le jardin de l'Hôtel dieu sur le thème de la nature et de la botanique et atelier coloriage pour les enfants, découverte du jardin des senteurs, samedi de 10h à 18h et dimanche de10h à 17h. Vide jardin : échange de végétaux et graines récoltés dans le jardin, vente ou échange d'outils, mobilier et décoration de jardin dimanche de 8h à 18h30. Visite guidée du parc et de la Roseraie, par l’association du patrimoine historique et artistique de la ville d'Eu. Samedi à 10h, 14h30 et 16h, durée de la visite 1h30.

76 – LE HAVRE

JARDIN JAPONAIS

Quai Lamandé Tél : 02 32 74 74 76 www.havre-port.fr et www.lehavre.tourisme.com anne.baron@havre-port.fr et contact@lehavretourisme.com

Visites guidées vendredi et samedi à 14h30, 15h30 et 16h30 et dimanche à 15h et 16h

Tarif : gratuit

Le cheminement en silex figure les méandres de la Seine. Un plan d'eau représente l'océan atlantique bordé par la plage et l'entré du port du Havre. Un autre plan d'eau représente l'océan pacifique qui accueil deux rivières venant du soleil levant. Un espace bordé de camélias, de rhododendrons, de tsukubais et de lanternes, est dédié à la cérémonie du thé. Les végétaux y sont taillés en plateaux, en transparence ou encore en vague.

76 – VARENGEVILLE-SUR-MER                  label jardin remarquable LE BOIS DES MOUTIERS Route de l'Eglise, Tél : 02 35 85 10 02

bouchayer-mallet.antoine@wanadoo.fr ou http://www.boisdesmoutiers.com

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 18h

Accueil des groupes scolaires vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h Tarifs : 10€, 4€ pour les enfants de +7ans, et gratuit pour les -7ans

Ce site exceptionnel fut crée en 1898. Les jardins dessinés laissent place au grand parc, en une succession de clairières aux essences de provenance mondiale, rhododendrons centenaires, azalées, rhubarbe géante du Brésil... Une magnifique promenade dans un décor paysagé vallonné surplombant la mer.

/ ÎLE-DE-FRANCE

91 – LARDY

PARC BOUSSARD

Rue de Verdun Tél : 01 69 27 14 00 http://www.ville-lardy.fr

Visite commentée le samedi 2 juin à 15h.

Tarif : gratuit.

monument historique, thème 2012

Un jardin Art Déco en cœur de village. Le jardin évoque l’architecture de la Méditerranée qui a inspiré les artistes des années 1930. En 1927, Henri Boussard négociant en vin et mécène de nombreux artistes et écrivains, fait appel à un architecte renommé, Joseph Marrast. Ainsi le jardin ne doit-il rien au classicisme ni aux parcs à l’anglaise. De part et d’autre d’un chemin d’eau, dialoguent la nouveauté du béton et la tradition des mosaïques, le rouge des briques et le vert des buis, les lignes pures et le naturel du sous bois.

LES ANIMATIONS

Visite commentée « Le parc Boussard, un jardin d'architecte », où sera abordé l'architecture particulière de ce jardin en référence à l'époque Art Déco et à l'œuvre de Joseph Marrast, créateur.

92 - CHÂTENAY-MALABRY                  jardin remarquable, thème 2012 JARDIN DE L’ÎLE VERTE - PARC DE LA VALLÉE AUX LOUPS 34, rue Eugène Sinet Tél : 01 49 73 20 63

parcsjardins@cg92.fr, chateaubraind@cg92.fr ou http://www.hauts-de-seine.net

Visite libre vendredi 1er, samedi 3 et dimanche 3 juin de 9h à 19h.

Tarif : gratuit. L'île verte est une incitation au dépaysement. Créée au XIXe siècle, par le poète Jules Barbier et où vécu le peintre Jean Fautrier de 1945 à 1964, le jardin présente de nombreux écrans végétaux, ou rideaux de verdure, permettant la coexistence de différentes ambiances. LES ANIMATIONS Atelier animé par le peintre Pierre GHYS, samedi 2 juin à 14h30. Visite commentée de l’Arboretum et de l’île verte avec les jardiniers du Conseil général, dimanche 3 juin à 14h30.

95 – GRISY-LES-PLÂTRES

JARDIN DE CAMPAGNE

13, rue de Butel Tél : 01 34 66 62 87 jardindecampagne@wanadoo.fr ou http://www.jardindecampagne.com

Eden d'harmonie, d'équilibre et de poésie au coeur du parc naturel régional du Vexin français, le jardin de campagne est l'oeuvre inspirée de Nathalie Becq. Dans sa pépinière, installée dans un corps de ferme du XVIIIe siècle, elle cultive et propose à la vente des plantes que l'on peut admirer sur pied dans son jardin et un grand nombre de vivaces adaptées à chaque situation. En 2003, l'association Vieilles Maisons Françaises a décerné à Nathalie Becq le prix du jardinier. Le jardin de campagne est membre de l'association des pépiniéristes collectionneurs.

/ LANGUEDOC-ROUSSILLON

11 – MONTOLIEU

LA FORGE DE MONTOLIEU

Hameau de Franc Tél : 04 68 76 60 53 info@forgedemontolieu.com ou www.forgedemontolieu.com

1ère ouverture

Visite libre vendredi 1er de 9h à 17h, samedi 2 de 10h à 17h et de 19h à 23h et dimanche 3 juin de 10h à 17h. Tarif : 5 € adulte, 2 € enfant, gratuit pour les - de 6 ans.

La bâtisse de La Forge surveille ses jardins en terrasses. Partout des surprises : plage de gazon embrasée de plates-bandes colorées, profusion de rosiers et de rhododendrons de collection, agrumes en pots autour de l’abreuvoir et de l'orangerie, des cascades se devinent à travers les bambous, un coin balançoires, une fontaine à vasques, des plantes culinaires en bordure de la terrasse d’entrée et bien sur, l’incontournable promenade du béal, entre mousses et fougères.

LES ANIMATIONS

Journée pour les scolaires vendredi 1er juin de 9h à 17h. Expositions d’œuvres forgées et sculptées, par l'Association des ferronniers forgerons audois, F. Wittich (bois et fer), G. Chartier (sculptures végétales) et exposition photos de Ch. Cowen, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 17h. Librairie spécialisée jardins et botanique dans l’orangerie samedi 2 et dimanche 3 juin. Dîner champêtre dans le parc illuminé samedi soir de 19h à 23h, 18 €/personne.

30 – CONCOULES                  label jardin remarquable, 1ère ouverture JARDIN DU TOMPLE Le Tomple Tél. : 04 66 61 11 31 ou 04 66 61 19 49

veronique.lacaze@orange.fr ou http://jardindutomple.canalblog.com

Visite libre de 10h à 20h vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin

Tarifs : 4 € adulte

Au pied du mont Lozère, en Haute Cévennes, se cache autour d’un grand mas cévenol et au détour de terrasses en pierre sèche, le jardin du Tomple (plus d'un hectare). Ce jardin secret dans un esprit « jardin                  anglais » révèle                  une                  riche                  collection                  de                  plus                  de                  5                  000                  variétés                  de                  plantes                  que                  les propriétaires-jardinières font pousser sur un sol schisteux, à 550 m d’altitude. L’eau est omniprésente : bassin, canal et mare rythment le parcours de ce jardin passion, toujours en mouvement.

30 – MIALET

JARDIN ARBORETUM DE BONSAÏ

Tél : 09 64 47 22 78 ou 06 88 56 36 80 j-a-b2@orange.fr ou www.bonsai-arboretum.com

Visite libre de 10h à 12h et de 14h à 19h vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin.

Tarif : 6 € adulte, 3 € enfant.

Le jardin arboretum présente l’art millénaire du bonsaï, avec sa collection exceptionnelle de bonsaïs d’extérieur, fruit de 20 ans de travail et d’expérience, autour des trois jardins japonais : tsukiyama (jardin humide), chaniwa (jardin du thé), kare sansui (jardin sec zen) sous l’ombre fraîche de pins et chênes verts centenaires. Une galerie d’art céramique présente les Impressions d’Orient. Nouveau en 2012, entre jardin zen et sculptures : le jardin de la belle endormie.

LES ANIMATIONS

Visite guidée par P. Bongrand, spécialiste des Bonsaïs et créateur du Jardin, vendredi 1er juin. Démo-jeu sur la création d’un jardin sec Zen et l’art du ratissage du gravier, le Sakutei-ki, vendredi 1er juin et dimanche 3 juin.

Démo-conférence sur le bonsaï, la voie naturelle par P. Bongrand, samedi 2 juin. Calligraphie japonaise par A Sagani, samedi 2 juin. Ikebana (composition florale) par E. Blanc, maître diplômé de l’école Ohara, samedi 2 juin. Conférence sur les jardins japonais par P. Bongrand, créateur du jardin japonais, dimanche 3 juin. Performance de calligraphie par J. Bouvet en musique, dimanche 3 juin.

Démonstration de laïdo (sabre japonais), dimanche 3 juin.

34 – CANET

LES JARDINS DE LA DOURBIE

Domaine de la Dourbie Route d’Aspiran Tél : 04 67 44 45 82 Fax : 04 67 44 47 84 contact@domainedeladourbie.fr ou www.domainedeladourbie.fr

1ère ouverture, accès handicapé

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 18h

Tarif : gratuit

Ancré sur les berges de l’Hérault, au cœur du vignoble du Domaine, les jardins de la Dourbie illustrent avec raffinement l’environnement traditionnel et typique du paysage viticole de la moyenne vallée de l’Hérault. D’une superficie totale de 4 ha, les jardins de la Dourbie combinent parcs paysagers, verger, potager, oliveraie, étang, mare, zones herbacées, et réunissent un grand choix d’espèces locales des garrigues environnantes.

LES ANIMATIONS

Marché en plein air dédié au jardin et à la nature, dimanche 3 juin. Déjeuner languedocien, dimanche 3 juin. Une balade verte, au sein du marché d’artisans.

34 – MONTPELLIER

LE JARDIN DES PLANTES

monument historique

Bd Henri IV Tél : 04 34 43 36 20 jdplantes@univ-montp1.fr ou www.univ-montp1.fr/patrimoine/jardin_des_plantes

Visite libre et gratuite le vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 12h à 20h.

Créé par Henri IV en 1593 et aménagé par Richer de Belleval, médecin botaniste, le jardin des Plantes de Montpellier est le plus ancien jardin botanique de France. Agrandi par deux fois au XIXe siècle, il occupe aujourd'hui 4,5 ha au cœur de la ville. Ce jardin historique entend concilier sa dimension patrimoniale exceptionnelle avec sa vocation scientifique et pédagogique et son rôle de centre d'éducation à l'environnement pour le grand public. Il abrite également une importante statutaire illustrant les grands noms de la botanique.

LES ANIMATIONS

Visites guidées de la Serre Martins « Présentation des plantes succulentes en fonction de leur origine géographique » à 14h, 14h30, 15h, 15h30 le vendredi 1er et samedi 2 juin, durée 30 min. Visite guidée sur demande dimanche 3 juin.

/ LOIRE-ATLANTIQUE

44 – SAINT-HILAIRE DE CHALEONS

LE BOIS ROUAUD

44680 Chéméré Tél : 02 40 02 72 71 ou 02 40 07 42 01 giearmand.laroche@orange.fr

monument historique, accès handicapé, ouverture exceptionnelle

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 19h

Tarif : gratuit Ce parc entourant une demeure de 1905, a été dessiné par le paysagiste Edouard André. Il accueille une collection de roses anciennes regroupées dans une roseraie.

49 – SAVENNIÈRES

PARC DU CHÂTEAU DES VAULTS

1, place du Mail 49170 Savennières Tél : 02 41 72 81 00 closel@savennieres-closel.com

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 9h30 à 18h30

Tarif : 2 €

accès handicapé

Le parc paysager, remodelé en 1852 pour François-Claude Fourmond-Desmazières, est établi entre les coteaux arides voués à la vigne et la vallée de la Loire. Le paysage recomposé d’essences rares et exotiques, cyprès de Lambert, chênes verts, cyprès chauves, platanes, répond aux façades du château embaumant, au fil des saisons, les glycines, le jasmin ou les roses.

LES ANIMATIONS

« Petit musée de la Faune sauvage », cabinet de curiosité recelant des images insolites du jardin. Exposition de livres de botaniques anciens remarquables dans la bibliothèque. « Les jardins imaginaires », visites guidées des tapisseries du grand salon et des toiles peintes du presbytère, samedi et dimanche à 15 h.

53 –CHÂTEAU-GONTIER                  accès handicapé JARDIN MÉDIÉVAL DE LA SOURCE Quai d’Alsace

Visites guidées samedi 2 et dimanche 3 juin à 15h, "Quand le jardin devient graphique"

Tarif : gratuit

Inspiré du Moyen-Âge, le jardin de la Source est un espace clos composé d'un parterre de simples, d'une pièce d'eau et de carrés de terre surélevés dans lesquels se déclinent six nouveaux petits jardins. Au square de Frome, une mosaïque de culture évoque les formes graphiques.

72 – TUFFÉ

JARDINS DE L’ABBAYE

Place du Général Leclerc (place de l’église) Tél : 02 43 71 15 25 amis.abbaye.tuffe@orange.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 18h30.

Sur près d’un hectare, le parc d’un ancien prieuré mauriste du XVIIe siècle fait l’objet d’une réhabilitation visant à aménager une dizaine de jardins à thème (le Clos de Marie, l’Antre de la Velue, la Promenade du prieur, etc.). LES ANIMATIONS

Parcours libre et ludique « Images et imagerie des jardins » Concours photo et exposition des photos primées « Le jardinier en son jardin » Expositions de photos anciennes, « Jardins médiévaux et monastiques », « Le jardin dans le décor intérieur ». Installation « Faites votre image des jardins de l'abbaye ».

85 – LA CAILLIERE-SAINT-HILAIRE

PARC DE LA SALIÈRE

Saint-Hilaire-du-Bois et la Jaudonnière Tél : 02 51 51 55 56

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 de 15h à 19h

Tarif : gratuit.

ouverture exceptionnelle

Parc dessiné par le paysagiste Eugène Bühler en 1886. Les espèces exotiques (hêtres pourpres, tulipiers...) côtoient de beaux spécimens d'arbres indigènes, notamment de chênes.

/ LORRAINE

54 - VILLERS LES NANCY

PARC DU CHÂTEAU MADAME DE GRAFFIGNY

27 rue Albert 1er Tél : 03 83 92 12 12

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 8h à 20h30. Visite pour les scolaires vendredi 1er juin, de 9h30 à 11h00 et de 14h00 à 16h00. Tarif : gratuit

thème 2012

Propriété de la Ville de Villers-les-Nancy, ce parc arboré aux nombreuses variétés végétales, conserve quelques éléments de l'époque de Mme de Graffigny (femme de lettre du XVIIe siècle) : un escalier, une glacière souterraine ainsi que de nombreuses essences rares dont de beaux cèdres du Liban. A voir également, la roseraie, la galerie d'exposition et le jardin pédagogique.

LES ANIMATIONS

Exposition dans la galerie du château des oeuvres de Roseline Bigi. Vernissage de l’exposition : « montages photographiques – retables et décalages » ; vendredi 1er juin à 18h00. Animations pour les enfants.

54 – GIRAUMONT

PARC DU CHÂTEAU DE TICHEMONT

Tél : 03 82 33 02 96

Visite libre de 14h30 à 16h30. Visites guidées pour adultes et pour les scolaires, le 1er juin. Tarif : 4 € adultes, 2 € enfants de 6 à 15 ans, 3 € groupes (10 pers).

thème 2012

L'un des plus vastes jardins en terrasse de Lorraine (buis, vergers et ifs) qui conserve encore ses soutènements d'origine (1702) reliés par quatre escaliers monumentaux. Parc multiple, il recèle également un ancien potager en creux, une ancienne orangerie et une composition paysagère bordée de belles essences.

LES ANIMATIONS

Projection à chaque visite sur très grand écran, de photos du site, prises à différentes saisons.

57 – COINCY                  thème 2012 PARC DU CHÂTEAU D'AUBIGNY Tél : 06 13 64 42 98 mariodornellas@hotmail.com

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 19h. Visite guidée pour adultes, samedi 2 et dimanche 3 juin et pour les scolaires vendredi 1er juin.

Un hectare de jardin à la française, clos de vieux murs, entourant une maison XVIIIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques, dans un cadre boisé et champêtre, aux portes de Metz. Les lieux sont riches en histoire des événements dramatiques s'y déroulèrent au début du conflit franco- prussien de 1870.

LES ANIMATIONS

Projection d'un court métrage: Aubigny 1870 réalisé par la famille, à partir des mémoires d'une de leur aïeule ayant vécu les événements d'août 1870 (bataille de Borny, siège de Metz). Le film a été tourné sur les lieux.

55 – SAINT MICHEL                  animations scolaires, thème 2012 TERRE DE RÊVES 17 route de Woinville Tél: 03 29 90 26 99

jpherbeth@terre-de-reves.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h30 à 18h30 ; vendredi 1er juin, ouverture de 9h à 12h00 et de 14h à 16h30 pour les scolaires, sur réservation. Tarif : gratuit.

Terrain de 4000 m2 comprenant un potager et un jardin d'agrément, le tout mené dans le respect de la biodiversité. Un accent particulier est mis sur les plantes aromatiques et médicinales (plus de 80 variétés). LES ANIMATIONS

Visite guidée pour les scolaires, découverte du jardin vendredi 1er juin. Atelier de dessin : « dessinez le jardin tel que vous le voyez » à travers l'une des petites fenêtres disséminées sur le terrain, vendredi 1er juin. Jeu de piste : « Retrouvez les petits coins représentés sur les photographies » samedi 2 et dimanche 3 juin. Exposition d'artistes locaux sur le thème de la nature samedi 2 et dimanche 3 juin.

/ MARTINIQUE

972 - LE FRANCOIS

ARBORETUM «AU VILLAGE D'ANTAN»

Quartier Morne Carrière Tél : 05 96 73 48 47 ou 06 96 06 36 22 auster972@hotmail.fr

Visite libre le vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 8h à 18h. Visite guidée pour les scolaires le vendredi 1er sur rendez-vous. Tarif : 6€ adultes.

Ce jardin naturel est intégré dans la végétation littorale du sud de l'île. Il se situe face aux ilets du François et offre aux visiteurs une magnifique vue panoramique. Lors de la balade, le guide retrace la vie de nos grands-parents durant les années 50-60 dans les campagnes martiniquaises. LES ANIMATIONS

Dîner végétarien, samedi 2 juin à 18h. Exposition de calebasses, marché de produits naturels, pâtisserie végétalienne. Séance conseil en hygiène de vie et en naturopathie. Réception et dégustations en fin de visite. Restauration table d'hôte sur rendez-vous.

972 - LE MORNE-ROUGE

LA PLANTATION BEAUVALLON

Tél : 05 96 52 59 34 plantation.beauvallon@orange.fr

97260 Le Morne-Rouge

Visite libre vendredi 1er juin de 9h à 17h et samedi 2 juin de 9h30 à 15h. Visite guidée pour les scolaires le vendredi 1er sur rendez-vous. Tarif : 2€.

La plantation est située dans un vallon avec un point de vue sur la montagne Pelée et le bourg du Morne Rouge. Un parcours balisé traverse une partie de la plantation et permet au visiteur de découvrir de nombreuses variétés de fleurs tropicales.

972 - SAINTE-MARIE                  animations scolaires LE JARDINS DES SENTEURS ET LE PARCOURS DES SENS Tél. : 05 96 69 75 10 / 06 96 81 42 01 floa972@hotmail.com

Visite libre vendredi 1er de 9h à 12h et de 14h à 16h30 et samedi 2 et dimanche 3 juin de 9h à 12h et de 15h à 17h. Tarif : adultes 6€, enfants 4 €.

Le jardin des senteurs et le parcours des sens sont situés à l’habitation ‘’pied en l’air’’ à environ 400m d’altitude, quartier Bezaudin à Sainte-Marie. A travers ce jardin, Florence, la propriétaire, vous contera la magie des plantes. Dans ce havre de paix, la nature nous invite à la découverte en dévoilant ses multiples facettes qui ravissent nos papilles de ses innombrables saveurs.

LES ANIMATIONS

Visite et accueil du public par le propriétaire, en présence du jardinier pour montrer son savoir- faire Visite guidée pour les scolaires, vendredi 1er juin sur rendez-vous.

972 – LE VAUCLIN

JARDIN LE SECOND SOUFFLE

Tél : 06 96 28 98 47 jardinlesecondsouffle@yahoo.com

thème 2012

Visite libre vendredi 1er juin de 8h30 à 12h00 et de14h00 à 16h00 ; samedi 2 juin de 9h00 à 12h00 et de14h00 à 19h00 ; dimanche 3 juin de 9h00 à 12h00 et de14h00 à 17h30. Visite guidée pour les scolaires vendredi 1er juin sur rendez-vous. Tarif : adultes 4 €.

Situé sur les flancs de la montagne du Vauclin, point culminant du sud de l'île, ce jardin reflète le syncrétisme culturel indien, africain et européen à travers différentes images exposées. Le jardin fonctionne grâce à des pratiques écologiques. Les constructions sont en matériaux locaux : roseau, bambou, ti-baume, vétiver, bois, etc. Promenade à travers les différentes variétés de plantes et fleurs tropicales.

LES ANIMATIONS

Visite guidée et accueil du public par le propriétaire, présence du jardinier avec démonstration de son savoir-faire. Exposition d'artisanat : calebasse, coco, fabrication de colliers en graines.

/ MIDI-PYRÉNÉES

12 - CASSAGNES-BEGONHÈS

LE JARDIN DES PLANTES

Tél : 05 65 62 86 83 www.lejardindesplantes-mourot.com

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 19h.

Tarif : 3€, gratuit pour les – de 12 ans.

1ère                                    ouverture

Ce jardin privé de 4 000 m2 récemment créé sur une ancienne prairie dans la vallée du Viaur, comprend des massifs fleuris, des espaces intimes, un potager, une roseraie. LES ANIMATIONS Visites guidées, samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 16h.

31 - MONTÉGUT-LAURAGAIS

JARDIN DE SENTEURS DE L'EXPLORARÔME

Lieu-dit Le Tapissier Tél : 05 62 18 53 00

Visite guidée dimanche 3 juin sur rendez-vous.

Tarif : 9€ adulte, 5, 50€ enfant, 7€ adolescents, étudiants et personne en situation de handicap.

Jardin privé de 1 000 m2 comprenant plus de 450 plantes odorantes et aromatiques, parcours olfactif à histoires, bulbes, pélargoniums, arbustes odorants, rosiers parfumés. Serre "La jungle des odeurs". Laboratoire de transformation en parfums, salle d'exposition pour regarder, sentir, jouer. LES ANIMATIONS

Visites guidées « L'odeur est une image comme les autres », voyage dans le monde des senteurs avec les sculpteurs d'arômes de l'association Asquali. Exposition odorante et ludique.

81 – LEMPAUT

JARDINS DU CHÂTEAU DE PADIÈS

Tél : 05 63 75 27 22 www.padies.com

Visite libre samedi 2 de 15h à 19h et dimanche 3 juin de 13h à 19h.

Tarif : participation libre.

thème 2012

Jardin privé de 15 ha classique à l'italienne, en cours de remise en état d'après une toile du XVIIIe siècle et sur les principes de la qualité de la vie, permaculture, culture biologique et biodiversité. LES ANIMATIONS Visites guidées pour les personnes en situation de handicap avec assistance.

« Image(inez)-vous un jardin, atelier interactif (apportez vos outils). Exposition « partagez vos images », vernissage dimanche 3 juin à 13 h.

82 – VERFEIL-SUR-SEYE

LES JARDINS DE QUERCY

Quercy Par Cambou

Tél : 05 63 65 46 22 www.lesjardinsdequercy.fr Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 19h. Tarif : 5 €, gratuit pour les – de 14 ans.

Ce domaine privé de 1 ha est constitué d’une succession d'espaces inspirés des jardins anglais et ponctués de lieux de repos. Des floraisons successives embellissent de mai à septembre roseraie, bassins, labyrinthe, pièces d’eau, sous-bois. Un jardin inspiré par l’Inde et l’Orient, créé en 2011, s’ajoute au parcours.

LES ANIMATIONS

Visite guidée, dimanche 3 juin à 11 h. Jeu de découverte du jardin et des plantes. Exposition sur l'évolution du jardin depuis sa création et de peintures de Matthieu Herreman.

/ NORD-PAS DE CALAIS

59 – SERCUS

LE JARDIN DU LIÈVRE

65, impasse de l'Hazegat Veld Tél : 09 75 44 79 61 benoit.destine@lejardindulievre.fr ou www.lejardindulievre.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 de 10h à 13h et de 14h à 19h Visite guidée à 15h et 17h Tarif : 3 €, gratuit -18 ans

Conçu comme un jardin d'exposition, ce jardin paysager est de tendance contemporaine. Dans cet espace très ouvert, géométrique, créatif et intégré au paysage, le visiteur pourra y découvrir de très nombreuses variétés de graminées associées à des vivaces, annuelles, et bulbes, dans de multiples jeux de couleurs..

LES ANIMATIONS

Techniques de jardinage biologique, les vivaces et graminées rares et les nouveautés. Jeu de piste photo : les participants devrons retrouver les plantes du jardin au moyen d'un carnet de botaniste rempli d’indices. Vente de végétaux provenant du jardin (vivaces, graminées, buis, arbustes, bulbeuses).

59 – MARCQ-EN-BAROEUL

CHÂTEAU DU VERT-BOIS / FONDATION SEPTENTRION

Chemin des Coulons Tél : 03 20 46 26 37 fondation.prouvost@orange.fr ou www.fondationseptentrion.fr

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 de 12h30 à 19h30

Tarif : Plein 2,20 €, réduit 1,70 €

1ère ouverture

Dans ce parc de soixante hectares, est proposée une visite d'une heure rythmée par des sculptures de Paul Hémery, Jean de Bologne, Dodeigne. Il est planté de liquidambars, peupliers d'Italie, tulipiers de Virginie, sophora du Japon, ginkgo biloba, noisetiers de Byzance. Un château XVIIIe entouré de douves avec son jardin de curé est envahi de rosiers dès le printemps. Ce dernier a été conçu par le paysagiste Russel Page, pour une promenade hors du temps.

LES ANIMATIONS

Visite guidée, vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 à 14h30.

62 – BERGUENEUSE                  thème 2012, accès handicapé SCULTURES ET JARDINS 6 rue du Mont Tél : 03 21 04 38 64

jacques.droulez@orange.fr

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 19h Visite pour les scolaires vendredi 1er juin de 10h à 12h et de 14h à 18h sur rendez-vous Tarif : 5 €, gratuit -18 ans.

Construit autour d'une chaumière typique de la région (fin XVIIIème siècle), ce jardin s'inscrit dans le paysage environnant et s'ouvre sur les magnifiques collines du Ternois. La particularité de ce jardin est d'accueillir les oeuvres sculptées de son propriétaire artiste plasticien. Installées librement dans le jardin, les sculptures en acier s'intègrent dans les massifs ou sur les pelouses en créant de nouvelles perspectives témoignant ainsi de l'art du jardin et l'art dans le jardin.

LES ANIMATIONS

Itinéraire photographique sur le thème « Le jardin dans tous ses états » Exposition de planches du peintre Arcimboldo, des portraits caricaturaux allégoriques formés d'une juxtaposition de fruits, légumes, végétaux symbolisant les 4 saisons. Visites guidées.

/ PICARDIE

60 – SAINT PAUL                  label Jardin remarquable, thème 2012, accès handicapé JARDIN DU PEINTRE ANDRÉ VAN BEEK 1 rue des Auges Tél : 03 44 82 20 18

vanbeek@club.internet.fr et www.andrevanbeek.com

Visite libre vendredi 1er et dimanche 3 juin de 10hà 19h et samedi 2 juin de 10h à 16h.

Tarif : 5€ adulte, gratuit pour les – de 12ans, 5€ pour les groupes scolaires le vendredi 1er juin.

Ce jardin de peintre a été conçu par André Van Beek comme une source d’inspiration pour sa peinture. Le jardin aquatique aux nénuphars, les ponts, passerelles, cascades, massifs de dahlias, hortensias et vivaces sont basés sur les perspectives et les couleurs pour la peinture.

60 – SAINT-ARNOULT

JARDIN DU PRIEURÉ

11 rue Principale 03 44 46 07 34 gillesalgave@yahoo.fr et www.prieuredesaintarnoult.net Visite libre samedi 2 de 14h à 18 h et dimanche 3 juin de 12h 30 à 18 h. Tarif : gratuit.

thème 2012

D’une surface de 7 000 m2, le jardin du prieuré, avec son manoir du XVe siècle, se compose d’une cour plantée où le végétal met en valeur la mare centrale et l’architecture faite de pans de bois, de torchis, de silex et d’un petit jardin d’inspiration médiévale. LES ANIMATIONS

Ateliers d’art floral. Ateliers de poterie et de jardinage enfants et adultes. Expositions: la photo au jardin, et exposition de peinture. Contes et musiques picards, et écriture créative sur le thème du jardin.

80 – AMIENS

JARDIN DES PLANTES

60 rue du jardin des Plantes Tél : 03 22 22 22 50 www.amiens.fr

Visite libre vendredi 1er de 8h à 20h et dimanche 3 juin de 10h à 18h. Visites commentées dimanche 3 juin à 11h et 15h. Tarif : gratuit.

Ce jardin au tracé régulier de 9000 m2 présente des collections botaniques sur le thème « des plantes, des usages et des hommes ». A découvrir, la rocaille alpine et, depuis 2011, la collection de rosiers. LES ANIMATIONS

Ateliers de peinture pour enfants. Expositions de peintures, photos et dessins d’illustrateurs botanistes.

/ PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR

06 – CAGNES-SUR-MER                  ouverture exceptionnelle, thème 2012 JARDIN DU MUSÉE RENOIR Chemin des Collettes, Tél. 04 93 20 61 64 ou 04 92 02 47 30

www.cagnes-sur-mer.fr

Le 1er juin (scolaire sur RV) à 9h30, le 2 juin à 10h, le 3 juin de 14h à 16h.

Tarif : 3€ adulte, gratuit -18 ans (sans la visite du musée = 4€ adulte, 2€ 18-26 ans, gratuit -18 ans)

Le jardin public de la villa d’artiste Pierre Auguste Renoir s’étend sur 2,3 ha. Les visiteurs découvriront un parc floral, un plan d’eau, des sculptures, un arboretum, une roseraie, un verger et un potager. LES ANIMATIONS Visite guidée « dévoilez-nous les images secrètes de votre jardin », vendredi 1er juin à 9h30 et samedi 2 juin à 10h.

Visite guidée «Les représentations du jardin au château», dimanche de 14h à 16h. Visite scolaire sur rendez-vous le vendredi 1er juin.

06 – NICE

VILLA ARSON

20 av. Stephen Liégeard, Tél : 04 92 07 73 73

www.villa-arson.org

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de14h30 à 18h

Tarif : gratuit

monument historique, thème 2012

Datant du XIXe siècle, la Villa Arson a subi divers remaniements au cours de son histoire : oliviers multi-centenaires, alignements de cyprès et de pins, plantations en lien avec l'édifice contemporain (labellisé Patrimoine du XXe siècle). La rénovation des terrasses, un ensemble architectural qui tient du labyrinthe et des jardins suspendus d'une Babylone moderne, donne lieu à une démarche expérimentale de valorisation des essences méditerranéennes. Quatre patios enchâssant l'ancienne villa viennent d'être aménagés sur une proposition de l'artiste Henri Olivier.

LES ANIMATIONS

Visite guidée en compagnie des jardiniers « Du domaine d’antan au jardin contemporain : quand l’architecture met en images le jardin», suivie d’une rencontre autour des 4 patios de la Villa Arson à 15h samedi 2 et dimanche 3. Exposition : découverte en images de l’évolution du site et de ses jardins du XVIIIe à nos jours (gravures, peintures, photos, plans et archives).

Parcours libre de découverte des jardins et terrasses récemment rénovées en jardin suspendu avec signalisation des espèces, historique du domaine et présentation d’œuvres d’art in situ.

13 – ARLES                  animations scolaires et thème 2012 HORTUS, JARDIN D’INSPIRATION ROMAINE Jardin de l’Hortus, Presqu’île du cirque romain, Tél. 04 13 31 51 03

www.arles-antique.cg13.fr

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 19h

Tarif : gratuit

Côtoyant les vestiges antiques du cirque romain et le musée départemental Arles antique, le jardin public HORTUS se veut autant un espace de jeux et de fêtes qu’un lieu de découverte du monde romain. Formé d’espaces thématiques, il est un trait d’union entre le centre ancien d’Arles et le musée, qu’il prolonge de façon originale.

LES ANIMATIONS

Conférence «le jardin et ses images» par C. Chomarat-Ruiz, vendredi 1er juin. Performance photographique de B. Bauer et exposition en plein air de ses photos dans les parcs et jardins publics des Bouches-du-Rhône, vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 18h. Reproduction d’une fresque romaine par Y. Azzoug destinée à rester dans le jardin, samedi 2 et dimanche 3 juin de 14h à 18h. Ateliers pour enfants de 2 à 12 ans «Hortus fait son cirque», à 10h, dimanche 3 juin. Jeux géants romains d’adresse et d’équilibre et courses de chars «arrête ton char», dimanche 3 juin de 10h à 18h. Concert de musique brésilienne, dimanche 3 juin à 18h30.

83 – HYÈRES                  label jardin remarquable, monument historique, thème 2012 LE PLANTIER DE COSTEBELLE 714 av. de la Font des Horts Tél : 06 76 87 01 56

www.parcsetjardinspaca.com

Visite libre le vendredi 1er et le samedi 2 juin de 1àh à 12h et de 14h à 18h et dimanche 3 juin de 13h à 19h Tarif : 5€ pour les adultes et groupes, gratuit pour les enfants

Ce parc a été créé en 1857 autour de la maison (classée monument historique) de l’écrivain P. Bourget. Il est composé d’un arboretum, d’une collection botanique, de sculptures et de fontaines. LES ANIMATIONS Visite guidée accompagnée d’un jardinier dans le parc botanique.

Étude des plantes exotiques et endémiques du parc et des variétés de palmiers exotiques et méditerranéens sur le thème «le jardin et ses images» (représentations de l’acclimatation au XIXe siècle. à Hyères). Mise à disposition de fiches botaniques et historiques.

84 – LAURIS                  label jardin remarquable, animations scolaires, thème 2012, accès handicapé

JARDIN CONSERVATOIRE DES PLANTES TINCTORIALES

Couleur Garance

Maison Aubert, La Calade, Tél : 04 90 08 40 48 www.couleurgarance.com

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 de 9h à 12h er de 14h à 19h

Tarif : 4€ adulte, 2€ enfant, 3€ et 6€ groupe (+ visite guidée)

Situé sur les terrasses du château de Lauris (XVIIIe siècle) en surplomb de la vallée de la Durance, ce jardin botanique unique en Europe est entièrement consacré aux plantes tinctoriales, plus de 250 espèces de plantes dont on extrait des colorants pour la teinture, l’encre, l’alimentation.

LES ANIMATIONS

Stages et ateliers adultes et enfants (teinture, peinture, encres, sorties botaniques et jardinage).

/ POITOU-CHARENTES

16 – BIOUSSAC                  label jardin remarquable, thème 2012 PARC ET JARDIN DE L’ABRÈGEMENT Tél : 05 45 31 84 73

Visite libre vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin de 11h à 19h Visites scolaires vendredi 1er juin sur rendez-vous Tarif : 4 € adultes, 2 € enfants, 50 € groupes

Pour recréer le parc dévasté par la tempête de 1999, les artistes contemporains Andy Goldsworthy, Antony Gormley, Christian Lapie et Joël Shapiro ont utilisé bois courbes, troncs de chêne et de séquoia et autres bois sinistrés pour réaliser des sculptures originales. À l'orée de la forêt, on trouve une collection de plus de 170 variétés de chênes comprenant 118 espèces et 20 hybrides.

LES ANIMATIONS

Concours de peinture : des peintres inspirés par le jardin de l'Abrègement exposeront leurs œuvres pendant le week-end. Les visiteurs sont invités à exprimer leurs choix. Comptage des bulletins et remise des prix autour d'un apéritif « Fête des mères », dimanche 3 juin à 18h30. Spectacle déambulatoire « Dansons jardins(s) », création chorégraphique et musicale par la Cie les Clandestins. Les danseurs cerneront les dessins, les lignes, les pleins et les vides. Le paysage, accompagnera les artistes dans la lumière naturelle du jour : samedi 2 et dimanche 3 juin à 11h15, 14h45 et 16h15 (durée : 1h30).

17 – CELLES

LE JARDIN DE VIE

École maternelle - 34 rue de l'Ancienne Forge Tél : 05 46 49 53 04

Visite libre le vendredi 1er de 8h à 12h et dimanche 3 juin de 14h à 18h Visites guidées samedi 2 juin de 9h à 12h et de 14h à 18h Tarif : gratuit

animations scolaires

Ce projet pédagogique débuté en septembre 2007 consiste à créer un jardin autour du thème des 5 sens et des 4 éléments, un lieu où les élèves de la classe maternelle peuvent travailler, expérimenter, vivre et découvrir la flore et la faune. Il a été réalisé avec le concours de Rémy Marcotte, architecte paysagiste, de l'instituteur, des parents et surtout des enfants qui investissent ce formidable outil pédagogique, devenu depuis le fil rouge des projets et la nouvelle salle de classe de l'école.

LES ANIMATIONS

Ateliers pour les enfants vendredi 1er juin de 14h à 16h30.

79 – PARTHENAY

JARDIN FÉROLLE

Rue Moque Souris Tél : 05 49 64 24 24

Visites guidées par un guide conférencier dimanche 3 juin à 14h et à 16h

Tarif : gratuit

1ère ouverture

Le quartier Saint-Jacques regorge de petits jardins privés, c'est pourquoi la municipalité a choisi de créer un jardin d'inspiration médiévale. Composé de quatre terrasses (un verger, un jardin de Simples, un pré et un potager), il offre une vue imprenable sur le quartier.

86 – SÈVRES-ANXAUMONT                  ouverture exceptionnelle, animations scolaires JARDIROM 11 Le Chiron des Trois Fusées Tél : 05 49 44 06 08

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 9h à 18h

Tarif : gratuit

Situé à l'emplacement d'une villa romaine, ce jardin présente les plantes de l'époque gallo-romaine, avec notamment des plantes alimentaires, condimentaires, tinctoriales et décoratives, ainsi qu'une grande rocaille consacrée à la flore des montagnes du sud de l'Europe. LES ANIMATIONS

Visites guidées samedi 2 et dimanche 3 juin à 14h, 15h et 17h Visites scolaires sur rendez-vous le vendredi 1er juin

/ RHÔNE-ALPES

01 – BOURG-EN-BRESSE

JARDIN DU MONASTÈRE ROYAL DE BROU

63, boulevard de Brou Tél 0474228383

www.bourgenbresse.fr/brou.monuments-nationaux.fr

thème 2012, 1ère participation

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 de 9h à 12h30 et de 14h à 18h.

Tarif : gratuit.

Environnant les bâtiments du monastère, le jardin actuel aménagé dans les années 1950, succède au jardin que les moines augustins avaient conçu dès le XVIe siècle. Composition à la française aux abords de l'église : ifs en topiaires, carrés de buis plantés de fleurs, de plantes tinctoriales et aromatiques. Sur l'arrière, une vaste prairie permet une vue dégagée sur le chevet. A l'intérieur des cloîtres, les carrés de pelouse au dessin épuré sont une invitation à la méditation.

LES ANIMATIONS

Visite-découverte pour les scolaires : les carrés d'apothicaire et de plantes tinctoriales, identification des végétaux, de leurs vertus et de leurs légendes. Sur réservation, vendredi 1er juin. Conférence tout public par M. Papounaud « Jardins de papier : dessiner les jardins du XVIIe au XIXe siècle » (sur réservation - tarif : 4,10 euros), vendredi à 18h30.

« Croc'plantes » : ateliers de dessin et croquis en plein air accompagnés par un plasticien, samedi et dimanche à partir de 14h. « Le jardin des Hespérides » : visite guidée par un médiateur culturel sur la mythologie des plantes, des jardins aux collections du musée, samedi et dimanche 14h30 (sur réservation - tarif : 7,50 euros ; gratuit pour les moins de 26 ans).

Rencontre avec les jardiniers du service des espaces verts de la Ville de Bourg-en-Bresse, samedi à partir de 15h.

07 – ALBOUSSIERE

JARDIN LA TERRE PIMPRENELLE

Jardin La Terre Pimprenelle Tél : 04 75 58 00 27 http://sites.google.com/site/jardinlaterrepimprenelle

Visite libre samedi 2 et dimanche 3 de 9h à 21h. Visite guidée samedi 2 et dimanche 3 à 11h. Tarif : 5 €.

label jardin remarquable, 1èreparticipation

Jardin paysager privé d’un hectare, créé en 2001, structuré sur le nombre d'or. Pénétrez dans les ellipses et les spirales pour découvrir des plantes rares aux formes et feuillages méconnus, d'originales pierres géantes, des œuvres d'art. Des bassins et un ruisseau accueillent des plantes aquatiques.

26 – VALENCE                  animations jeune public, thème 2012 LES PARCS DE VALENCE Tél : 04 75 79 20 86

Le Service Ville d'art et d'histoire de Valence propose, dans les parcs et jardins de Valence, diverses animations encadrées par un médiateur, le vendredi, pour les scolaires sur le thème « le jardin et ses images ».

PARC D'INSPIRATION MÉDIÉVALE DE ST RUF. (Rue Ambroise Paré) Jardin clos d'inspiration médiévale de 350 m2 créé en 2007. « De l'illustration à la plante... ». Á partir d'images, les enfants doivent aller chercher dans le jardin les plantes cultivées au Moyen Âge.

PARC JOUVET                  label jardin remarquable Parc public de 7 hectares, créé au début du XXe siècle par des architectes paysagistes de renom (Vacherot, Redont, Touret, Martinet). De style composite, il associe style à la française et décor paysager.

« Venez encadrer le jardin ou le jardin comme un tableau » : grâce à un travail ludique de manipulation de cadres, l'enfant est amené à pointer son regard du plus petit (la plante) au plus grand (la perspective du paysage).

PARC JEAN PERDRIX (Valence-le-Haut) Prévu dans le projet de ZUP établi par l'architecte André Gomis, le parc public Perdrix a été aménagé par Ingrid et Michel Bourne sur une zone de captage d'eau, vaste terrain inconstructible. Le parc englobe le réservoir de Thabor, construit au début du XXe siècle et le château d'eau, dû à Philolaos, sculpteur grec. Accueil par un intervenant arts plastiques du service Ville d'art et d'histoire. Vues du sol, les deux tours de béton du château d'eau s'élèvent dans un vallon paysager. Les perspectives multiples et mouvantes offrent un terrain de jeu ludique et passionnant pour un travail de dessin et une approche de la géométrie.

L'ESPLANADE DU CHAMP DE MARS

Promenade plantée créée à la fin du XVIIIe siècle. L'esplanade a été réaménagée en jardin contemporain en 2000. « Le Champ de Mars, l'image d'une esplanade en métamorphose ». Sur une représentation ancienne du Champ de Mars (plan du XVIIIe siècle), repérer, distinguer et dessiner les différents aménagements anciens et contemporains.

42 – SAINT-GALMIER

ROSERAIE MUNICIPALE

Domaine de l'Étang des Rivères Tél : 04 77 39 82 85 ou 04 77 54 05 06

www.saint-galmier.fr

Visite libre dimanche 3 juin de 8h30 à 20h. Visite guidée samedi 2 et dimanche 3 juin de 8h30 à 20h. Tarif : gratuit.

animations scolaires

Cette roseraie publique de 7000 m2 fut créée en 2000. Elle propose une promenade romantique et parfumée au milieu de ses 300 variétés de roses (anciennes et modernes) et vivaces en milieu naturel. LES ANIMATIONS

Animation pour les scolaires : travail sur les enluminures avec décoration végétale et construction de plessis afin d'installer un petit jardin médiéval (avec plantes aromatiques, médicinales...), vendredi 1er juin. Visite guidée « rosiers et collection viburnum » samedi 2 juin.

Spectacle musical nocturne illuminé et commenté puis lâché de « lanternes du ciel » illuminées, samedi 2 juin. Visite guidée : découverte du site arboré du bois Barou et du petit espace animalier, dimanche 3 juin de 8h30 à 20h.

Salon de thé "La fraîcheur" et exposition, samedi 2 et dimanche 3 juin.

69 – CHAPONOST

LE JARDIN DE JOCELYNE ET VICTOR

86, route de Saint-Irénée Tél : 04 78 45 15 90 le-jardin-de-jocelyneetvictor.com

Accueil des scolaires vendredi 1er juin. Visite libre samedi 2 et dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 19h. Visite guidée vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin. Tarif : 4 €.

Ce jardin d'artiste (privé) de 3000 m2, créé en 2001, est conçu comme une œuvre d'art. Des œuvres de nature différente le composent : sculptures, peintures, écrits et sons... S'intégrant dans la perspective des Monts du Lyonnais, il est structuré en espaces sculptés qui racontent la vie et malgré sa richesse botanique, il n'a rien d'un décor pour plantes.

LES ANIMATIONS

Exposition de dessins et gouaches sur le thème « Contes et légendes de la mythologie grecque » vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 juin. Vidéos projections « Un jardin d'amour » samedi 2 juin et « Victor Caniato et les figures de la mythologie grecque » dimanche 3 juin.

L'entreprise du XXIe siècle sera sociale (ou ne sera pas) - Jean-Marc Borello - François Bottollier-Depois - Nicolas Hazard

$
0
0

L-entreprise-du-XXIe-siecle-sera-sociale--ou-ne-sera-pas--.jpgL'entreprise du XXIe siècle sera sociale (ou ne sera pas) - Jean-Marc Borello - François Bottollier-Depois - Nicolas Hazard

Forts de l’expérience réussie du Groupe SOS, les auteurs
mettent en évidence l’intérêt du modèle que constitue
l’entreprise sociale sur les plans entrepreneurial, financier,
managérial et stratégique — au-delà de la question des valeurs
qui peuvent être partagées par ses parties prenantes. En faisant
de l’invention de dispositifs utiles à l’individu comme à la société
son objectif prioritaire, l’entreprise sociale devient le moyen
de faire converger l’économie de marché, le secteur public et
l’économie sociale et solidaire. Les auteurs décrivent également
les conditions de son développement, en jetant les bases des
réformes économiques et politiques à entreprendre.

Extraits :

FINANCER UNE ENTREPRISE SOCIALE

La pérennisation d’une entreprise sociale doit passer par une réflexion sur son financement. Certaines structures, issues du monde de l’économie sociale, sont habituées à des modes de financement de type « perfusions » : « On a un beau projet, les subventions suivront ! » Il ne s’agit en aucun cas d’empêcher les entreprises sociales de chercher des revenus du côté des collectivités, mais il faut que ces dernières soient davantage considérées comme des clients : le porteur de projet doit réaliser un business plan, au sein duquel la question du financement est centrale ; et une fois lancé, le mode de financement ne doit jamais cesser d’être interrogé.

PARLER LE LANGAGE DES INVESTISSEURS

La gestion financière ne s’improvise pas : la liquidité et la trésorerie d’une entreprise sont des paramètres essentiels et complexes. Tout comme il est devenu évident pour un entrepreneur de faire appel aux compétences d’un comptable, il doit lui sembler évident de faire appel à celles d’un financier. Ainsi, l’entreprise sociale, quand bien même structurée en association, doit réfléchir à sa stratégie financière.

En effet, les besoins de financement d’une entreprise sont différents de ceux d’un ménage pour deux raisons principales, que l’on retrouve dans la structure en deux parties de son bilan. À l’actif de son bilan se trouve tout ce que possède l’entreprise : pour pouvoir produire et vendre, l’entreprise doit donc avoir un patrimoine. Celui-ci est composé d’actifs « immobilisés », c’est-à-dire qui vont rester dans le patrimoine plus d’un an, comme l’immobilier ; et d’actifs « circulants », qui sont utilisés dans un délai inférieur à un an. Une entreprise qui produira des confitures, avant de pouvoir les vendre et générer des revenus, aura besoin d’investir dans des marmites (actif immobilisé), d’acheter des fruits et du sucre, et de conserver des stocks avant qu’ils ne soient vendus (actif circulant). Or ces actifs doivent être financés, et c’est ce que l’on retrouve dans le passif de l’entreprise. En général, ce patrimoine est en partie financé par des « fonds propres » (capital social, réserves, résul- tat), que l’entreprise n’est donc pas tenue de rembourser aux pourvoyeurs de fonds à une échéance donnée ; et en partie par des « dettes », qui doivent être remboursées à échéance.

L’entreprise doit ainsi immobiliser des fonds pour produire : cela a un coût, qui doit être optimisé. La façon dont on organise le passif pour optimiser le financement de l’activité a des répercussions à la fois sur la rentabilité de l’entreprise (car l’argent a un prix) et sur sa gouvernance (selon le type de capitaux, le pourvoyeur de fonds prendra plus ou moins de pouvoir dans la structure).

Bref, la finance d’entreprise est un métier dont l’entreprise sociale a grand besoin, comme toutes les entreprises. Il s’agit de maîtriser les concepts utilisés par les parties prenantes (investisseurs et banques), la lecture du bilan comptable, la différence entre fonds propres, quasi-fonds propres et dette, et de comprendre ce que sont les opérations de « haut de bilan ». Il faut savoir lire et réaliser à la fois un compte de résultat et un tableau de flux de trésorerie.

D’un point de vue plus technique, il faut également être capable d’identifier le « fonds de roulement » (la différence entre les capitaux permanents et les immobilisations), afin de savoir si les immobilisations sont en partie ou totalement financées de façon pérenne, et si la partie stable du « besoin en fonds de roulement » (BFR) est également financée. Arrêtons-nous un instant sur cette notion de BFR : il s’agit de la différence entre, d’un côté, les stocks (qui constituent des revenus potentiels) et les créances clients (l’argent dû par les clients) et, de l’autre, les dettes fournisseurs (l’argent que l’on doit aux fournisseurs). La plupart des entreprises ont un BFR positif : pour produire, elles ont besoin d’avoir un « coussin » financier qui leur permet d’acheter ce dont elles ont besoin et de payer leurs fournisseurs, en attendant que leurs clients les paient. Imaginons qu’au marché, dimanche, nous décidions d’aller vendre des confitures faites maison, que nous aurions fabriqué la veille. Le samedi, il va nous falloir acheter des fruits, du sucre et des pots vides. Or les clients ne nous paieront que le dimanche, lorsque nous leur remettrons les confitures. Nous avons donc, du samedi au dimanche, un besoin en fonds de roulement égal à tout ce dont nous avons eu besoin pour faire nos confitures. Si notre primeur nous a fait crédit, ce BFR est réduit d’autant (ce sont nos dettes fournisseurs). Nous avons alors deux façons de financer ce BFR : soit nous investissons nous-mêmes nos propres fonds, auquel cas nous garderons l’intégralité des bénéfices (logique des fonds propres) ; soit nous empruntons l’argent nécessaire, auquel cas nos bénéfices seront réduits des intérêts (logique de la dette).

L’évaluation du BFR peut s’avérer déterminante pour la réussite d’une entreprise, qu’elle soit sociale ou non. Reprenons l’exemple des confitures, que nous vendons chaque dimanche, en investissant chaque samedi la même somme (l’intégralité de nos économies). Si nous apprenons cette semaine qu’un groupe de touristes amateurs de confitures se rend au marché et que, par conséquent, la demande risque d’être deux fois plus élevée que d’habitude, nous aurons, pour répondre à cette demande, un BFR bien plus important, car il nous faudra acheter plus de matières premières. Si nous n’avons pas anticipé la question du financement de l’activité, nous risquons de laisser passer une belle occasion de bénéfices. De façon symétrique, si nous nous finançons uniquement par dette auprès de notre voisin, qui exige un remboursement le dimanche soir, et qu’en raison d’un événement conjoncturel malheureux (une pluie inattendue) les ventes diminuent de façon importante, nous ne pourrons rembourser notre créancier : nous serons alors en cessation de paiement. L’idéal, en général, consiste à financer la partie stable du BFR par des capitaux à long terme, et à utiliser la dette court et moyen termes pour les situations plus exceptionnelles.

Nous ne développerons pas ici plus avant ces questions, abordées dans tout bon manuel de finance d’entreprise. Nous souhaitons simplement insister sur le fait que l’entreprise sociale est une véritable entreprise, que ses finances doivent être gérées par des financiers, et optimisées pour servir au mieux l’objectif économique comme l’objectif social, sociétal et environnemental….

GÉRER UNE ENTREPRISE SOCIALE

Avoir l’esprit entrepreneurial et financer son entreprise est un bon début, mais ce n’est pas suffisant : pour fonctionner efficacement, une entreprise sociale doit être gérée, et a donc besoin de gestionnaires. Ainsi, un étudiant de l’ESSEC ne devrait plus trouver exotique le fait de travailler dans un secteur soucieux de son impact social, pas plus qu’une entreprise de l’économie sociale ne devrait être embarrassée à l’idée d’embaucher un jeune diplômé d’HEC : c’est en effet par l’adoption de méthodes entrepreneuriales efficaces que l’on peut obtenir un impact social maximal…. 

 

SOMMAIRE

PRÉFACE DE PHILIPPE LEMOINE            9

INTRODUCTION

La richesse est à la portée du regard            17

PREMIÈRE PARTIE

CHAPITRE 1

Entreprendre pour créer de la valeur économique et sociale            35

CHAPITRE 2

Financer une entreprise sociale            63

CHAPITRE 3

Gérer une entreprise sociale            81

CHAPITRE 4

Partager la valeur créée dans l’entreprise sociale            113

CHAPITRE 5

Permettre la croissance interne et externe            139

DEUXIÈME PARTIE

CHAPITRE 6

Un modèle pour une économie de marché plus humaine            179

CHAPITRE 7

20 propositions pour donner à l’entreprise sociale les moyens d’agir            219

ANNEXES

GLOSSAIRE            285

BIBLIOGRAPHIE            309

Broché : 320 pages

Editeur : Rue de l'échiquier (8 mars 2012)

Langue : Français

ISBN-10 : 2917770260

ISBN-13 : 978-2917770269

Prix : 20,29

Cash Investigation : le marketing vert : Le grand maquillage - Vendredi 04 mai 2012 – 22h25

$
0
0

France2-2008Cash Investigation : le marketing vert : Le grand maquillage - Vendredi 04 mai 2012 – 22h25

Après avoir diffusé le 27 avril dernier « les vendeurs de maladies », l’émission Cash Investigation, un  documentaire d’investigation présenté par Elise Lucet, le magazine s’est penché sur le monde merveilleux des affaires et nous faire découvrir les méthodes utilisées concernant les industriels sur le marketing vert. Des arguments écologistes pour vendre …

Certaines entreprises n’hésitent pas à user de références environnementales pour vanter leurs produits, une communication qui utilise de façon abusive l’argument écologique.

C’est le cas lorsque la promesse environnementale faite sur un produit ne présente qu’un intérêt minime, voire inexistant pour l’environnement où qu’elle se limite à suivre la réglementation en vigueur sans le préciser explicitement.  Un écoblanchiment dont l'acte est de transmettre au public des informations qui sont – dans le fond et dans leur expression – une présentation erronée des faits et de la vérité, dans le but d'apparaître socialement et/ou environnementalement responsable aux yeux d'un public ciblé. C'est un système de communication vaste et complexe destiné à faire passer une « mauvaise » donnée ou information pour une « bonne ».

Le greenwashing est le phénomène qui profite donc des aspirations écologiques des consommateurs pour en faire, avec un certain cynisme un pur levier de marketing, bien loin d’une politique sincère de développement durable. En donnant une image « verte » à des entreprises, des services et des produits qui ne le sont pas, ce « blanchiment écologique » des activités industrielles et commerciales minimise et banalise la nécessité impérative de changer nos comportements de consommation. En outre, ce « verdissement d’image » participe directement à la désinformation des consommateurs, contrecarre les efforts importants de sensibilisation faits en ce sens et discrédite la démarche de progrès déjà initiée par quelques entreprises courageuses. Le greenwashing a un impact insidieux, mesurable et potentiellement catastrophique : il empêche les entreprises de devenir plus responsables sur le plan environnemental et social. Apportant confusion qui laisse le consommateur en prise an doute jusqu’à cesser d’exiger des produits verts. Le greenwashing détruit le marché même qu’il espère exploiter.

En 2007, puis en 2009, l’organisme TerraChoice a mené consécutivement deux études sur les grandes surfaces des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie et du Royaume-Uni afin de détecter les détails de chaque produit muni de prétentions environnementales. De ce benchmarking périlleux et de cette « traque » au greenwashing sont ressortis 7 principaux péchés. Dans cette partie nous analyserons 6 péchés qui caractérisent le greenwashing dans les linéaires de nos grandes surfaces.

Le péché du compromis caché :

Il s’agit de donner l’impression qu’un produit est « vert » en fonction d’un seul critère environnemental ou d’une série de critères déraisonnablement restreints.

Le problème trouve sa source dans le fait que d’autres questions environnementales importantes ne sont pas prises en compte (ex : l’énergie consommé, l’eau, les conséquences du papier sur la forêt...) Les arguments « verts » mis en avant sont généralement véridiques mais ils sont destinés à dépeindre une image « plus verte » que ne le ferait une analyse environnementale plus complète du produit.

Exemple : les produits d’isolation domestique qui prétendent offrir des avantages au chapitre de la qualité de l’air sans se soucier d’autres aspects environnementaux comme le contenu recyclé et les impacts de la fabrication.

Péché d’absence de preuve :

Il s’agit de la difficulté, voire de l’impossibilité, d’accéder aux preuves environnementales du produit sur le point de vente ou le site web de la marque.

En d’autres termes, on qualifiera de péché d’absence de preuve un produit qui ne fournit pas facilement une information relative à l’environnement. Il en va de même lorsqu’une tierce personne (un vendeur par exemple) n’est pas en mesure d’apporter un éclairage eu égard aux informations environnementales fournies par la marque.

Exemple : Les mouchoirs de papier et les papiers essuie-tout qui prétendent à un contenue recyclé post-consommation sans pour autant déposer de preuves en ce sens.

Péché d’imprécision :

Il s’agit de prétentions mal définies ou dont la définition est si vague qu’elle peut être mal interprétée, ou approximativement, de la part du consommateur.

Exemples : L’étiquette « non-toxique ». En quantité suffisante, tout devient toxique. L’eau, l’oxygène et le sel constituent un danger potentiel. Les insecticides de jardin publicisés comme étant « libres de produits chimiques ».

Péché de non-pertinence :

Ce péché est commis lorsque la prétention environnementale, bien que vraie, n’en demeure pas moins insignifiante et inutile pour le consommateur qui préfère acheter des produits qui ne nuisent pas à l’environnement. La prétention est, par conséquent, non-pertinente et ainsi, détourne le consommateur de la recherche d’un choix plus vert.

Exemple : les chloro-fluorocarbures (CFC), principal contributeur à l’érosion de la couche d’ozone, sont interdits depuis 30 ans et depuis cette date aucun produit n’en contient. L’étude menée par TerraChoice a toutefois trouvé plusieurs produits qui se réclamaient libres de CFC et constituaient de la sorte un produit unique dans la préservation de l’environnement.

Péché du moindre de deux maux :

Il s’agit des prétentions « vertes » qui peuvent se vérifier dans une catégorie de produits, mais qui pourraient détourner le consommateur des impacts environnementaux de l’ensemble de la catégorie.

Exemples : le tabac organique, les insecticides et herbicides dits « verts ».

Péché d’affabulation :

Il s’agit d’émettre sur un produit des prétentions environnementales totalement fausses. Les conclusions de cette étude montre que seuls quelques produits ont commis ce péché.

Exemple : Un détergent pour lave vaisselle automatique qui prétend être emballé dans du «papier à 100 % recyclé» alors que le contenant est en plastique.


L'émission du 27 avril dernier est revenue sur les pratiques de l'industrie pharmaceutique qui invente des maladies pour vendre davantage de médicaments:


Un observatoire des "Signes de qualité"

$
0
0

qualite.jpgUn observatoire des "Signes de qualité"

Annoncé par le Plan Bâtiment Grenelle, l’observatoire des signes de qualité suit la logique mise en place en 2009 par l’AQC, Agence Qualité Construction qui regroupe tous les organisations professionnelles de la construction autour d’une même mission : prévenir les désordres dans le bâtiment et améliorer la qualité de la construction..

Mieux connaître les signes de reconnaissance de la qualité est indispensable pour les professionnels qui souhaitent valoriser leur savoir-faire. C’est aussi important pour leurs clients, qui souhaitent choisir leur offre de travaux neufs ou de rénovation, en toute sérénité.

Dans le prolongement du groupe de travail "Signes de qualité" co-piloté par Jacqueline Faisant et Yves Dieulesaint, Philippe Pelletier, Président du Plan Bâtiment Grenelle, a souhaité la mise en place d’un Observatoire des signes de qualité.

L’animation est confiée à l’Agence Qualité Construction (AQC) qui développe depuis 2009 un dispositif d’information et de clarification des signes de reconnaissance de la qualité (marques de certification, de qualification, appellations, labels...). Les signes de reconnaissance de la qualité dans la construction sont des repères (appellations, labels, qualifications, certifications,…), qui distinguent les professionnels, les bâtiments ou les produits qui les portent.

Ils sont délivrés par des organismes tiers, attestant :

- soit des capacités des acteurs professionnels de la construction (entreprises ou individus) mais aussi de leurs offres de services ou de leurs systèmes de management internes,

- soit de la qualité technique, des performances ou du processus de réalisation des bâtiments auxquels ces signes sont délivrés,

- soit des performances des produits .

Si la majorité des signes de qualité relève d'une démarche volontaire, certains sont réglementaires (comme les certifications de compétence des diagnostiqueurs relevant d'arrêtés).

La crédibilité et la fiabilité des signes de qualité dépendent des conditions dans lesquelles l'activité de l'organisme qui les délivre est réalisée, selon qu'elle est accréditée par le Comité Français d'Accréditation (COFRAC) ou pas…

Ainsi, tous les signes de qualité ne se valent pas, d'où l'intérêt de mieux les connaître ! 

L’observatoire des "Signes de qualité" prendra la forme d’une rubrique en ligne sur le site de l’AQC. Le disposiif complètera l’inventaire de l’AQC qui comprend d’ores et déjà un panorama des signes de qualité français, d’envergure nationale, actualisé et enrichi en continu (1 054 signes de qualité ont déjà été publiés).

Il s’agira donc de :

- tenir à jour le comptage des signes délivrés par les organismes

- tenter d’évaluer l’efficacité de ces signes en termes d’amélioration de la qualité, de baisse de la sinistralité et de l’atteinte des objectifs du Grenelle

- mener des réflexions pouvant conduire à l’amélioration de la lisibilité et à la simplification des signes de qualité

L’objectif est de rendre accessible au public toutes ces informations pour que chacun puisse les comprendre et en bénéficier

Un observatoire national de la biodiversité

$
0
0

Grand site de France7Un observatoire national de la biodiversité

A l’occasion de la Journée mondiale de la Biodiversité, le 22 mai dernier, le Ministère de l’Ecologie a lancé l’observatoire national de la biodiversité : 1er baromètre de l’état de la biodiversité en France.

http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/

A travers la stratégie nationale pour la biodiversité, adoptée en mai 2011, la France a réaffirmé son engagement en faveur de la protection de la biodiversité et sa volonté de l’intégrer à toutes les politiques publiques et à tous les secteurs d’activités -eau, sols, climat, énergie, agriculture, forêt, urbanisme, infrastructures... Pour mesurer les progrès accomplis, l’ensemble des acteurs engagés -collectivités, élus, entreprises, associations, élus, grand public-... doit pouvoir disposer d’indicateurs fiables, actualisés et partagés sur l’état de la biodiversité.

Pour Nicole BRICQ, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie « Il ne peut y avoir de politique efficace en matière de protection de la biodiversité sans une connaissance précise de l’état des espèces, des paysages, des sols... Je donnerai une place centrale à la réduction de l’érosion de la biodiversité au même titre qu’à une action résolue en matière de climat. La nature sous toutes ses formes nous rend au quotidien des services inestimables : pollinisation des végétaux, prévention contre les inondations, stockage du carbone... Préserver la biodiversité c’est protéger le capital écologique et le capital économique».

La création de l’observatoire national de la biodiversité (ONB) poursuit un double objectif :

            Répondre au besoin de connaissance sur la faune, la flore, les paysages, les habitats naturels ou semi-naturels.

Apporter un éclairage objectif sur l'évolution des relations entre notre société et la biodiversité, notamment au travers des mesures de préservation.

D’un simple clic, chacun peut ainsi avoir accès à près de 50 indicateurs précis sur l’état de la biodiversité : état de la connaissance, surface d’aires marines protégées, artificialisation du territoire, nombre d’espèces menacées, dépense nationale pour la biodiversité, déplacement des espèces dû au changement climatique, espèces exotiques envahissantes, évolution de la pollution des cours d’eau.

Le site de l’observatoire propose une entrée par grandes questions thématiques -Comment la biodiversité évolue-t-elle en France ? Comment notre gestion du territoire influe-t-elle sur la biodiversité ? Comment notre société préserve-t-elle la biodiversité ?...- qui permet à l’internaute d’accéder directement aux indicateurs qui l’intéressent.

Dans le cadre de la stratégie nationale pour la biodiversité, entreprises, collectivités, associations, établissements publics, syndicats... sont invités à faire reconnaître nationalement leur engagement en faveur de la biodiversité en établissant un plan d'actions issu d'un état des lieux par rapport à la biodiversité.

En octobre 2012, les noms des structures dont l'engagement aura été reconnu pour cette première session par le comité national, représentatif des acteurs de la société, seront dévoilés après une procédure d'évaluation de leur engagement volontaire.

La première session de reconnaissance est ouverte jusqu'au 15 juillet 2012. Retrouvez toutes les informations sur www.developpement-durable.gouv.fr.

Observatoire national de la biodiversité : quelques chiffres clés

            18 % d'espèces métropolitaines et 22 % d'espèces ultramarines éteintes ou menacées dans les listes rouges2 au 1er Janvier 2012 ;

            1,27 % de la superficie terrestre du territoire métropolitain classée en aires protégées avec protection forte au 1er janvier 2011 et 29,58 % en Outre-Mer ;

            29 % des français placent la disparition de certaines espèces animales ou végétales parmi les deux problèmes liés à la dégradation de l'environnement les plus préoccupants en 2011 ;

            au moins 23 765 participants actifs aux initiatives de sciences participatives liées à la biodiversité en 2011 ;

            Dépense nationale pour la biodiversité : 1 696 millions d'euros en 2009 ;

            43,7 % des eaux de surfaces sont considérées en 2010 comme étant en bon ou en très bon état.

L'Ecole de Management Strasbourg, 1er établissement public dans l’enseignement supérieur à obtenir le label « diversité »

$
0
0

EMS_batiment.jpgL'Ecole de Management Strasbourg, 1er établissement public dans l’enseignement supérieur à obtenir le label « diversité »

Témoignage de l’engagement en matière de prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines, le label « diversité », créé en 2008,  permet aux entreprises de s’affirmer dans la volonté et dans la capacité à intégrer l’ensemble des facteurs environnementaux pouvant être bénéfiques à l’ensemble de la structure. Il permet également de faciliter et d’accompagner le dialogue social dans l’entreprise grâce à un projet partagé par tous et apprécié des partenaires sociaux puisque s’affirmant dans une démarche volontaire. Mais aussi le label ouvre la voie vers d’autres démarches, celle du développement durable en s’intéressant du volet social.

Ainsi l’Ecole de Management Strasbourg, pôle d’enseignement qui propose un Programme Grande École en management avec une spécificité internationale et 33 formations bac +3 à bac +8 dans tous les grands domaines de la gestion, est devenu le premier établissement public de l'enseignement supérieur à obtenir le label Diversité, deux ans seulement après l’adaptation du référentiel de labellisation aux organismes de la fonction publique.

Le label Diversité vise à favoriser la prévention des discriminations et la promotion de la diversité dans les organismes. Adapté aux fonctions publiques en 2010, l’Ecole de Management Strasbourg a alors saisi l’opportunité de s’engager dans de ce dispositif, convaincue que la diversité est une valeur incontournable dans un monde professionnel qui s'internationalise.

La distinction obtenue en mai 2012 récompense l'engagement de l'école et de ses différentes parties prenantes (personnels administratifs, enseignants et étudiants) dans la lutte contre toutes formes de discrimination en contexte académique, dans la promotion de l'égalité des chances et de la mise en œuvre d'une politique diversité à l'école.

Le label récompense des efforts menés depuis 2006 (avec le lancement du tutorat d’excellence) intensifiés en 2008 (avec l’arrivée d’une nouvelle équipe de direction).

C’est en 2010, avec la sortie d’un cahier des charges applicable aux fonctions publiques, qu’a été décidée la candidature au label délivré par l’AFNOR. L’école a été accompagnée par le cabinet Diversalis. Pour établir un état des lieux dès le début de la démarche de labellisation, une étude sur les pratiques en matière de diversité à l’EM Strasbourg a été confiée à Sabrina Pérugien, doctorante en sciences de gestion et chargée de mission diversité auprès de la direction générale de l’école. Cet état des lieux a notamment permis de réfléchir à la mise en place de dispositifs pour «bien vivre ensemble». L’ensemble des activités entreprises a permis d’aboutir à l’obtention du label en 2012 pour 4 ans.

« Le respect de l'autre et de la différence doit être placé au cœur des pratiques managériales. L'EM Strasbourg s'est donné comme objectif de porter cette valeur dans ses enseignements, dans la recherche et dans le cadre des partenariats avec le monde économique depuis de nombreuses années », indique Isabelle Barth, Directrice générale EM Strasbourg. Et de citer une longue liste d’actions entreprises dans ce domaine : recrutement d’une chargée de mission « diversité », politique de bourses de recherche sur la thématique de la diversité, lancement d’un axe de recherche sur la Responsabilité Sociale de l’Entreprise et d’une chaire « Management de la diversité », création d’une association étudiante Bureau De la Diversité en 2009, partenariat avec des lycées strasbourgeois, organisation de Journées de sensibilisation à la Diversité, nomination d’une référente « Handicap Passerelle »…

La diversité est une valeur incontournable dans un monde professionnel qui s'internationalise. Le respect de l'autre et de la différence doivent maintenant être placés au cœur des pratiques managériales. L'EM Strasbourg s'est donné comme objectif de porter cette valeur dans ses enseignements, dans la recherche et dans le cadre des partenariats avec le monde économique depuis de nombreuses années.

Les actions de l’EM Strasbourg sont conformes au référentiel d’AFNOR sur 12 points et vont même au-delà du référentiel sur 14 points «performants». Les auditeurs ont particulièrement apprécié le fait que l’EM soit « un véritable laboratoire de recherche vivant de la diversité » en incluant cette valeur dans l’ensemble de ses activités.

Des actions phares dans le domaine de la diversité

- Recherche: Accueil par le laboratoire HUMANIS (un des deux laboratoires de recherche rattaché à l’école) d’une des premières équipes en France travaillant sur le thème du management de la diversité avec 8 projets doctoraux en cours.

- Partenariat avec des entreprises : Mise en place d’une chaire « Management de la diversité », regroupant une vingtaine d’entreprises en lien direct avec des chercheurs de l’école afin de réfléchir ensemble sur la problématique du management de la diversité.

- Etudiants : Présence d’un Bureau de la diversité. Il s’agit d’une association d’étudiants de l’EM qui se donne pour mission de promouvoir et diffuser la valeur diversité en menant des actions de sensibilisation et de promotion en matière d'égalité des chances, de diversité et de handicap.

- Pédagogie : mise en place pour les étudiants de en 2e année d’un module d’enseignement de 20 heures sur le « Management de la diversité ».

- Recrutement : Sabrina Pérugien, doctorante en sciences de gestion chargée de mission Diversité auprès de la direction recrutée en 2009. Elle travaille à la mise en œuvre d’un management de la diversité en vue d’une meilleure sensibilisation des différents publics de l’école (étudiants notamment) aux enjeux de la diversité et de son management.

- Partenariats pédagogiques : Mise en place de voies d’accès privilégiées pour les lycéens et étudiants méritants issus de milieux aux revenus modestes (concours post-bac « Passerelle ascension sociale », « tutorats d’excellence », « trajectoire management », politique de bourses, contrats d’apprentissage etc.)

- Politique de Ressources Humaines: Lancement d’une cellule d’écoute sur les éventuelles pratiques discriminatoires à l’école, production d’une charte pour les jurys de recrutement pour lutter contre les discriminations, ...

- Evènements : colloque « Management & Religions » (31/08/2011 et 01/09/2011, une journée par an de sensibilisation des étudiants à la valeur diversité (la dernière a eu lieu le 08/11/2011), accueil d’une manifestation autour de la thématique du handicap dans le cadre de la 10e campagne nationale « Handivalides » (20/02/2012), conférence « A travail Egal, salaire égal : 40 après, quel bilan ? » (31/05/2012)

Et la suite ?

L’EM va poursuivre la mise en place d’actions, qui seront à nouveau soumises à un audit au plus tard au 1er trimestre 2014. L’école est aussi devenue récemment le 100e adhérent à l’Association française des managers de la diversité (AFMD).

L’année scolaire se terminera par l’organisation d’une conférence sur la thématique de la diversité le 31 mai 2012. A l’occasion des 40 ans de la loi du 22 décembre 1972 relative à l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes, la table ronde « A travail Egal, salaire égal : 40 après, quel bilan ? » permettra avec les interventions de Réjane Sénac (politologue et chercheure au CNRS, auteure de L’Invention de la diversité), Bruce Roch (Président de l’AFMD) et Isabelle Barth (EM Strasbourg), de dresser un panorama de la situation actuelle en matière d’égalité femmes – hommes et d’inviter des personnalités, expertes des questions de diversité et de parité au sein de l’organisation et plus généralement de la société, à partager leur regard.

« La notion de diversité s'installe peu à peu et sans retour possible dans le paysage socio-économique, national et international. Si elle bénéficie d'un a priori positif, la diversité reste néanmoins difficile à définir. Il faut donc rappeler que la diversité se fonde sur "la reconnaissance et la valorisation de la différence, de nos différences". C'est là un le principe premier du management : repérer tous les talents, les accompagner dans leur développement et les reconnaître. L’EM l’applique au quotidien depuis plusieurs années et je suis donc très fière de cette reconnaissance officielle ». Isabelle Barth, directrice générale de l’Ecole de management Strasbourg.

« L’Ecole de Management Strasbourg est un véritable laboratoire vivant de la diversité qui se traduit par une implication forte et élargie de la direction, du personnel, des étudiants et des partenaires. A noter que le périmètre de labellisation prend en compte l’ensemble des activités de l’EM : une démarche unique et vertueuse, de l’amont à l’aval. Cet investissement fort est visible conduit à positionner l’école comme référence en la matière. La démarche de l’école s’inscrit donc parfaitement dans la philosophie du cahier des charges du label et vient ainsi renforcer la valeur diversité à la fois à destination de son personnel mais aussi de ses étudiant-e-s. » Pascal Thomas, délégué régional du groupe AFNOR

Une vielle fabrique sur des rails….

$
0
0

Une vielle fabrique sur des rails….Une vielle fabrique sur des rails….

Prouesse technologique sur le chantier de la gare de Zurich-Oerlikon, un bâtiment de briques de trois étages, long de 80 mètres, large de 12 mètres et pesant près de 6200 tonnes a été déplacé vers un nouvel emplacement, 63 mètres plus à l'ouest, placé sur des rails  composés de deux supports en acier entre lesquels se trouvent des rouleaux, également en acier.

Situé sur le flanc de la gare de Zurich-Oerlikon, cette opération devait permettre l'agrandissement de la gare et plus particulièrement de construire deux nouvelles voies du tunnel qui doit relier, dès 2015, la gare d'Oerlikon à la gare centrale de Zurich

L'ancien bâtiment administratif de la Fabrique de machines Oerlikon (MFO) a fait l’objet, le mardi 22 mai, d’une première puisque positionné sur deux rails superposés en acier, séparés par une série de 500 rouleaux, l’édifice de 80 mètres de long et de 12 mètres de haut se déplace à l’aide de trois vérins hydrauliques réajustés régulièrement. Vitesse de course: 3,5 à 3,75 mètres par heure. Ce périple entamé ce mardi devrait s’étaler jusqu’à mercredi. Mardi en fin de journée, les responsables étaient satisfaits de l’avancée de l’opération. La Fabrique avait déjà parcouru plus de 20 mètres. La moitié de son lent parcours a été franchie vers 21h00. Compte tenu du volume et du poids, il s'agit de la plus grande opération du genre jamais menée en Suisse et même en Europe, confient les spécialistes. 

Dès mercredi, l'ancien bâtiment de la MFO commencera ainsi une nouvelle vie, à l'ouest de l'emplacement qu'il a occupé pendant 123 ans. Consenti à la destruction lors de l’ébauche du projet des deux voies, de nombreuses négociations avaient été nécessaires pour préserver de la destruction ce témoin du passé cher au cœur des Zurichois, ainsi les préparatifs pour ce déménagement inhabituel ont duré presque deux ans. ABB, ancien propriétaire de l’immeuble, a fourni une contribution essentielle en cédant, en septembre 2010, le terrain à la Ville de Zurich et aux CFF, et le bâtiment à Swiss Prime Site. Pour que ce témoin du glorieux passé industriel d'Oerlikon reste en place, il aura fallu «des volontés qui déplacent les maisons», s'est également plu à relever le conseiller municipal d'Oerlikon André Odermatt.

Pour Rolf Iten, patron de l’entreprise Iten AG, chargée du transfert, il s’agit «d’une opération de routine, réalisée dans des conditions très difficiles.» Ceci notamment en raison du dégagement restreint avec la proximité des voies CFF et de l’ancienneté de la fabrique. Le grand défi sera de «veiller à ce que le bâtiment ne s’affaisse pas trop pendant le transport». Si tout se passe bien, le déménagement ne devrait pas durer plus de 15 heures, puis la reconstruction pourra commencer. La fin des travaux est prévue pour novembre 2012.

L'opération a été planifiée dès août 2010. Elle a nécessité aussi d’impressionnants calculs et une force hydraulique correspondant à une colonne d'eau haute de 3600 mètres, a expliqué Rolf Iten, ingénieur en chef et patron de la société éponyme de Morgarten (ZG), spécialisée dans ce type de travaux. Le coût de l'opération a été devisé à 12 millions de francs. (Newsnet). Cette construction en brique vieille de 123 ans, qui abritait autrefois la direction de la Fabrique suisse de machines-outils Oerlikon, est devenue un symbole du passé industriel de ce quartier au nord de Zurich.

 


Journées de la Géothermie – 14/15 novembre 2012 à la Géode

$
0
0

Journees-de-la-Geothermie---14-15-novembre-2012-a-la-G.jpgJournées de la Géothermie – 14/15 novembre 2012 à la Géode

Les premières Journées de la Géothermie, qui ont réuni en décembre dernier plus de 1200 visiteurs et congressistes, seront pour la 2ème édition installées au Centre des Congrès de la Cité des Sciences de la Villette.

L’AFPG et les organisateurs souhaitent, cette année, ouvrir le Salon et les Conférences à un public plus large.

Deux programmes parallèles de conférences permettront d’une part aux professionnels de découvrir les nouveautés et évolutions de la filière et d’autre part aux utilisateurs potentiels de la géothermie de démystifier la technologie et le montage d’opérations.

Ce parcours spécifique dédié aux porteurs de projets, collectivités et maîtres d’ouvrages, expliquera d’une manière pédagogique les obstacles à franchir et les erreurs à éviter pour réaliser un projet géothermique réussi.

Ce parcours répété sur les 2 journées fera appel au témoignage de maîtres d’ouvrage d’opérations exemplaires. La recherche et les développements technologiques seront également abordés pendant des sessions plus académiques ouvertes aux étudiants, chercheurs et industriels.

Une demi-journée de visite de sites géothermiques en fonctionnement dans le nord de Paris précédera ce rendez vous annuel. Des visites seront également organisées sur place puisque la Cité des Sciences exploite un dispositif de chauffage de bureaux à l’aide de sondes géothermiques verticales, visites qui permettront aux participants d’apprécier l’intégration de ce type d’installation en milieu urbain. Les espaces disponibles permettront d’accueillir un nombre plus important de sociétés du secteur et les ateliers techniques favoriseront les échanges dans l’enceinte même du Salon.

Les Journées de la Géothermie ont vocation à devenir le pendant francophone des manifestations géothermiques de référence d’outre Rhin.

À chacun son programme !

En fonction de votre profil et de vos attentes, plusieurs types de sessions s’offrent à vous :

PROFESSIONNELS DE LA GÉOTHERMIE OU DÉJÀ INITIÉS À LA GÉOTHERMIE

> le programme général en salle 1 par type de géothermie est pour vous

ÉLUS, PROMOTEURS, ARCHITECTES, MAÎTRES D’OUVRAGE, ...

> pour vous faire découvrir les solutions géothermiques adaptées à vos besoins, un parcours initiatique gratuit a été mis en place pour vous en salle 2

INSTALLATEURS

> des sessions spécifiques à l’attention des installateurs sont proposées

PROFESSIONNELS DE LA R&D, CHERCHEURS, PROFESSEURS, ÉTUDIANTS

> des sessions d’approfondissement scientifique et technologique

POUR TOUS

> des visites gratuites des installations de chauffage et de rafraichissement (14 sondes verticales géothermiques) pour bureaux situés sous l’Esplanade de la Cité des sciences de la Villette seront organisées sur les deux journées.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

www.journeesgeothermie.com

ACCÈS

En bordure du plus grand parc de Paris, idéalement situé au coeur de la Cité des sciences et de l’industrie, le Centre des congrès offre la modernité et l’originalité du plus grand centre européen de médiation scientifique et technique.

ACCÈS AU CENTRE DES CONGRÈS

Pendant la durée des manifestations, l’accès au centre des congrès de la Villette est balisé depuis chacune des entrées de la Cité. Pour des questions de sécurité et en raison du caractère privé des manifestations qui s’y déroulent, l’accès des congressistes et des visiteurs au Centre des congrès ne peut se faire que sur présentation du badge fourni par l’organisateur.

MÉTRO

Ligne 7, direction La Courneuve – 8 mai 1945, station Porte de la Villette

AÉROPORTS

à 30 min environ en voiture des aéroports d’Orly et de Roissy Charles- de-Gaulle

GARES

à 10 min en métro de la Gare de l’Est,

15 min de la Gare du Nord (Eurostar et Thalys),

30 min de la Gare Saint-Lazare et Gare Montparnasse,

40 min de la Gare de Lyon, accessible par le bd périphérique ou par le bd

extérieur (sortie Porte de la Villette),

CENTRE

à 20 min en métro de l’Opéra, des grands magasins.

COMMODITÉS

1 600 places de parking en sous-sol avec accès direct au coeur de la Cité des sciences. Dépose Taxis : entrée par le quai de la Charente ou par le boulevard Mcdonald. Accès direct au parvis de la Cité.

Pensée du Jour

$
0
0

Ralph Waldo EmersonPensée du Jour

« L’idéal de la vie n’est pas l’espoir de devenir parfait, c’est la volonté d’être toujours meilleur. »

Ralph Waldo Emerson  1803 - 1882


Procès Erika, annulation ????

$
0
0

ERIKA.jpgProcès Erika, annulation ????

Le 11 décembre 1999, en milieu de journée, alors qu’il effectuait, chargé d’une cargaison de 30 884 t de fioul lourd n°2, un voyage de Dunkerque à Livourne (Italie), le pétrolier maltais ERIKA                  a été victime, pendant sa traversée par gros temps du golfe de Gascogne, d’une défaillance de sa structure. Celle-ci a provoqué, d’abord, une prise de gîte importante, puis, après redressement, la cassure de sa coque quelques heures après. Cette avarie majeure a entraîné le naufrage du navire alors qu’il se trouvait à une trentaine de milles nautiques (MN) dans le Sud de la pointe de Penmarc’h, en Bretagne. Les deux parties du navire ont ensuite coulé par environ 120 m de fond, à peu de distance du lieu de la cassure, malgré une vaine tentative de remorquage, vers le large, de la partie arrière.

À la suite de ce naufrage, une partie importante de la cargaison et des soutes du navire s’est répandue en mer. Cette pollution, très difficile à combattre, compte tenu du produit transporté et d’une situation météorologique très mauvaise, a ensuite affecté plusieurs centaines de kilomètres de côtes depuis la pointe de Bretagne jusqu’à l’île de Ré.

Des nappes bordant les côtes du Finistère jusqu’à la Charente-Maritime, soit près de 400 km de rives souillées. Un impact environnemental lourd puisque l’on estime qu’entre 150 000 et 300 000 oiseaux auraient péri. Le poids des déchets récupérés approche les 250 000 tonnes.

Enfin, la cargaison de fioul lourd n°2 dans lequel on retrouve des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), réputés cancérigènes. En estimant une teneur en HAP de 0,05 %, sur 18 000 tonnes de fioul à la mer, ce sont 10 tonnes de produits cancérigènes qui se seraient retrouvés dans l'océan.

Cette catastrophe avait soulevé plusieurs interrogations, et plusieurs enquêtes ont été menées pour comprendre les raisons de cette situation.

Sur son exploitation, notamment, entre armateurs et affréteurs, un dispositif  très complexe entre les relations propriétaires et affréteurs qui ne facilite pas la claire perception des responsabilités propres à chacune des parties concernées. A cet époque, les différentes enquêtes avaient pu mettre en avant le fait que l’ERIKA était, comme beaucoup de «product-tankers» de son âge, exploité pour le transport des produits noirs (fiouls, goudrons), c’est-à-dire les plus polluants mais les moins exigeants en matière de qualité des citernes et de nettoyage entre deux chargements. Les produits blancs (gazole, essence, kérosène, naphta) sont d’une grande dangerosité immédiate à cause de leur inflammabilité, mais moins polluants du fait de leur volatilité même. Il s’agit en outre de produits exigeants en ce qui concerne la propreté des citernes. Ce sont généralement les «product-tankers» les plus récents, disposant de revêtements de citernes efficaces, qui sont affectés à leur transport. Les navires affectés principalement au transport des produits noirs sont, statistiquement, plus susceptibles d’accidents. La protection des citernes de chargement contre la corrosion y est certes naturellement assurée par la nature même de la cargaison transportée. Ce qui n’est pas le cas des citernes de ballastage.

Force est donc de constater que les produits pétroliers les plus polluants sont transportés par les navires les moins sûrs, mais qu’en la matière le comportement de l’affréteur au voyage de l’ERIKA n’était pas sensiblement différent de celui des autres grands groupes pétroliers et plutôt meilleur que celui des négociants (« traders »), ceux-ci ne disposant pas, en règle générale, de services de «vetting» propres. Ainsi la conclusion avait apporté que la majeure partie des navires exploités pour le transport de produits noirs par les principaux opérateurs européens étaient âgés de 17 à 25 ans contre 10 à 18 ans pour le pétrole brut et les produits blancs. Au noir, 49% des navires ont plus de 20 ans, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont tous inacceptables, mais simplement que le risque de navires défectueux dans cette tranche d’âge est plus grand.

Le navire a été construit en 1975 au Japon, au chantier KASADO DOCK. CO. LTD de Kudamatsu coque n°284. C’était à l’origine un transport polyvalent de produits pétroliers (bruts, raffinés) à 13 citernes et deux lignes de manutention (circuit de chargement), avec deux «sloptanks» (citernes à résidus liquides).

Un navire qui avait fait l’objet en février 98 d’une visite préliminaire d’acceptation de classe, même si elle n’a pas concerné les citernes de cargaison, le pont principal, le gaillard d’avant, le peak avant, le ballast n°2 bâbord et la machine notamment quant à eux avaient pu être ont examinés.

Le rapport de visite signalait des détériorations et corrosions importantes et notamment :

            une corrosion généralisée des tôles du pont principal (piqûres et plaques de rouille) avec des pertes d’épaisseur allant de 18 à 68%, des trous entre les couples 80 et 82 et une corrosion avancée des soudures des tôles dans certaines zones ;

            une forte dégradation de toute la partie avant du navire et des équipements s’y trouvant, ainsi que des tuyautages sur le pont principal ;

            un très mauvais état, à première vue, des citernes latérales de ballastage n°2 bâbord et tribord, très polluées par des résidus d’hydrocarbures (qui n’auraient jamais du s’y trouver), avec des porques fissurées, de fortes corrosions sur les raidisseurs, des descentes d’accès complètement usées rendant très difficile la visite de ces citernes ;

            une dégradation très importante du peak avant où des corrosions et des fissures sont constatées sur la cloison d’abordage, les serres, les raidisseurs verticaux et les lisses de fond ;

            l’absence de revêtement dans les citernes latérales de ballastage n°2 et le peak avant. 

Un navire âgé certes, mais surtout utilisé pour le transport de produits noirs à des taux de fret insuffisants, sauf à diminuer les coûts de façon drastique, notamment en matière de maintenance, sensible à la corrosion l’ERIKA a véritablement commencé à se dégrader en raison d’une insuffisance d’entretien

Un procès est alors engagé et a débuté le 12 février 2007 afin de tenter d'identifier les responsabilités. Parmi des accusés figurent notamment le propriétaire italien de l’Erika, Giuseppe Savarese, et son gestionnaire, Antonio Pollara, le commandant indien du navire Karun Mathur, la société de classification italienne RINA, quatre responsables des secours à terre accusés d'avoir multiplié les dysfonctionnements, la société Total, un de ses directeurs juridiques et deux de ses filiales. En 2008, le Groupe Total est reconnu coupable de pollution maritime par les magistrats et condamné à verser 192 millions d'euros. L'armateur, le gestionnaire ainsi que l'organisme de certification du navire ont été déclarés, quant à eux, coupables de faute caractérisée. Le 25 janvier 2008, Total fait appel de cette condamnation, tout en décidant le début du versement des dommages-intérêts.

La cour de cassation qui a examiné, le 24 mai 2012 au matin, les condamnations afin de déterminer si elles sont valides ou non suite au recommandation de l’avocat général. La chambre criminelle doit se prononcer sur la régularité juridique de l'arrêt rendu en 2010 par la cour d'appel de Paris, et non sur le fond de l'affaire. Etant donné l'ampleur du dossier, elle ne devrait annoncer sa décision qu'en septembre, selon Me Patrice Spinosi, avocat de plusieurs collectivités locales parties civiles.

Les parties civiles avaient obtenu 200,6 millions d'euros d'indemnités, dont environ 13 millions au titre de leur préjudice écologique. L'avocat général Didier Boccon-Gibod a suscité l'émoi des élus et associations en recommandant, dans un avis communiqué début avril aux parties, «la cassation sans renvoi» de l'arrêt attaqué, c'est-à-dire une annulation définitive de la procédure. Considérant que la justice française n'était pas compétente pour juger ce naufrage d'un navire battant pavillon maltais, survenu en dehors des eaux territoriales, en Zone Economique Exclusive (ZEE). Même si Malte n'a pas engagé de poursuites, la loi française de 1983, sur laquelle sont fondées les poursuites, ne pouvait pas s'appliquer car elle n'était pas conforme aux conventions internationales signées par la France, estime l'avocat général qui remet en l'indemnisation du préjudice écologique. Quelle que soit la décision de la Cour de cassation, Total a rappelé que les indemnisations de 171 millions d'euros qu'il a versées aux parties civiles à l'issue du premier procès en 2008 étaient «définitives».

Une situation bien française, l’Erika a coulé dix ans après l’Exxon Valdez. Si ces deux marées noires ont connu le même lot d’indécisions, d’erreurs et d’opportunismes, elles diffèrent sur deux points essentiels : autant les lois américaines intègrent la notion de dommages à l’environnement et établissent clairement des responsabilités, autant les lois françaises prennent peu en compte ces dommages et permettent d’esquiver les responsabilités. Quatre mois après le sinistre, Exxon a dépensé 7,5 milliards de francs, pour tenter de réparer sa faute. Cinq mois après le naufrage, la justice française commence son enquête pour établir les responsabilités, alors que Total provisionne plusieurs millions de francs, et continue de rejeter toute responsabilité et engage une campagne de publicité pour redorer l’image de la région et surtout la sienne. La différence dans la gestion des deux crises au bout de cinq mois est criante : Exxon a payé six fois plus par tonne de pétrole répandue en mer que les deux entreprises européennes impliquées dans l’Erika – et soixante fois plus si l’on reprend l’estimation officielle selon laquelle les produits de l’Erika seraient vingt fois plus toxiques que le pétrole de l’Exxon Valdez. Si l’on estime les dommages sur la base de leurs effets, par exemple le nombre d’oiseaux tués, Exxon a payé entre trois et quatre fois plus que Total et Tevere réunies.

Une nouvelle donne pour le marché mondial de la construction

$
0
0

BTPUne nouvelle donne pour le marché mondial de la construction

Selon la société de conseil, ALCIMED, l’émergence de nouveaux acteurs chinois dans le marché mondial de la construction constituera dans les prochaines années un fil conducteur qui marquera le monde du commerce.

En 2010, l’ascension des groupes publics chinois a permis de se hisser en tête des classements internationaux que dominaient, depuis 2010, les groupes privés chinois et ce au détriment des groupes français.

ALCIMED a souhaité s’intéressé à cet élan et répondre à cette situation et des enjeux liés à leur ascension sur le marché mondial.

ALCIMED, société de conseil et d’aide à la décision, fait un point sur l’état d’avancement de ces acteurs et les enjeux qui leur sont associés.

L'émergence des acteurs chinois de la construction s'inscrit d'ores et déjà comme une tendance de fond majeure qui alimente la croissance des pays en voie de développement. Impactant lourdement la chaine de valeur de la construction, ces nouveaux champions de l'industrie influent également sur toutes les branches partageant des liens avec le secteur du bâtiment. Le secteur de la construction en Chine est si impressionnant, avec une croissance de chiffre d'affaire moyenne de 29% par an, qu'il est aujourd'hui considéré comme l'un des 5 piliers qui refaçonneront le monde du commerce des années à venir, associé à la course aux matières premières, l'émergence de conglomérats diversifiés globaux, la construction de marques globales pour les consommateurs, et la construction de partenariats pertinents et viables. D'ici 2020, la Chine sera le premier marché mondial de la construction, avec une part de 19,1 % du total selon les cabinets britanniques Global Construction Perspectives et Oxford Economics.


La percée dans les classements et le support de la Banque Centrale Chinoise (BCC)



Preuve de leur montée en puissance, le classement de référence des constructeurs « Top 225 global contractors » du magazine Engineering News Record place les groupes publics chinois aux 1ère, 3ème et 5ème places[1]. Le numéro 2 étant un acteur chinois privé, le n°4 Vinci, et le n°6 Bouygues. Néanmoins, cette insolente réussite soulève des interrogations au regard de la politique d'investissement massive de la BCC dans le secteur de la construction. En effet, elle n'a cessé depuis des années et jusqu'à l'arrêt progressif il y a quelques mois d'injecter des quantités impressionnantes de liquidités dans le système chinois de construction. Alors, pourquoi arrêter subitement le soutien d'une industrie si primordiale au pays ?


Un nouveau système économique : la consommation équilibrée tirée par la demande intérieure



Simplement parce que les fondamentaux sont aujourd'hui jugés suffisamment solides pour supporter le passage à un nouveau système économique. Le douzième et dernier plan quinquennal a pris pour objectif de faire passer la Chine d'une économie tirée par l'export et les infrastructures à une économie de consommation équilibrée axée sur la demande.



La demande intérieure doit devenir le moteur de la croissance et non plus être considérée comme secondaire. Pour ce faire, il est donc essentiel que les prix cessent de flamber pour s'aligner sur le pouvoir d'achat de la population.



Néanmoins, ceci n'est aujourd'hui possible qu'en raison de l'ancienne politique ayant construit le très solide passif chinois du secteur de la construction. Le développement de gros projets à l'intérieur du pays a offert aux hommes une formation sur mesure. La Chine a entre autres, fait construire 6 500 km de voies ferrées à grande vitesse sur son territoire ou encore le pont de la baie de Hangzhou qui détient le record du monde de longueur au-dessus de la mer.



Depuis la création de cette politique d'export en 1999, le rôle de l'Etat a évolué de facilitateur, en tant qu'assureur ou appui diplomatique en Afrique, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient d'où 90% des bons de commande sont issus, à un rôle de driver fournissant des prêts intéressants à des pays amis afin qu'ils commandent des chantiers de développement aux géants chinois du bâtiment. Ce travail a été entrepris principalement par des entreprises publiques chinoises, mais la participation du secteur privé et concurrentiel d'appel d'offres dans des projets à l'étranger a également été encouragée.



Au cours de la dernière décennie, le SAFE (State Administration of Foreign Exchange), le régulateur des changes, et le MOFCOM (Ministry of Commerce), le ministère du commerce, ont progressivement assoupli les contrôles de capitaux et légiféré pour permettre aux entrepreneurs chinois un accès plus facile aux marchés des changes et des capitaux. D'autres organismes gouvernementaux ont soutenu la démarche du SAFE pour faciliter le financement des filiales en dehors du territoire national. Depuis fin 2008, les entrepreneurs chinois ont eu accès à des prêts bancaires commerciaux nationaux pour les fusions transfrontalières et, depuis 2009, pour les acquisitions. Les entreprises chinoises pourraient même bientôt émettre des obligations libellées en dollars en Chine pour la première fois.

Cette politique publique, le faible coût du travail, ainsi que leur intégration verticale, ont construit les champions d'aujourd'hui capables d'assumer la transition vers un système économique plus occidental.



Le secteur de la construction, moteur de croissance pour l'industrie des matières premières



De plus, les secteurs corolaires comme celui de l'acier n'ont pas été oublié puisque la fusion de différents quartiers pour accélérer l'expansion de villes va certainement impacter les besoins en acier encore à la hausse. De même, de nouveaux projets et de nouvelles industries vont continuer d'émerger et de générer une demande encore plus forte pour la filière acier dans le pays. Au final, le résultat prévu est une demande qui pourrait, en 2020, excéder le milliard de tonnes d'acier. Seule ombre au tableau, la politique des années à venir quant à la limitation des ressources qui pourraient venir limiter l'usage de l'acier et par conséquent le développement du secteur du bâtiment.


L'export vers les pays matures conserve une place de choix pour préserver l'équilibre

Enfin, si le gouvernement qualifie cette nouvelle politique économique d'« équilibrée », c'est parce qu'il a choisi de ne pas éliminer le pan majeure de la construction hors des frontières chinoises. Les industriels se penchent désormais vers les pays matures pour équilibrer leur portefeuille. L'intérêt de ces derniers pour l'Afrique ou la Russie était connu, mais jusqu'ici ils n'étaient pas présents dans l'Union Européenne. Pour l'instant, leur activité y reste anecdotique : Roumanie, Hongrie ou Bulgarie. A noter cependant, l'exception Polonaise. Les Chinois s'intéressent depuis plusieurs années à ce pays, premier marché d'Europe de l'Est.



Or, alors que plusieurs projets communs sont en cours, les constructeurs européens s'inquiètent de l'accès des entreprises chinoises aux marchés publics européens dans des conditions qu'ils estiment intenables pour des groupes de l'UE. Pour illustrer le propos voici l'exemple d'un prêt de 825 ME accordé par la Banque européenne d'investissement au Fonds national des routes polonais. Deux des cinq lots de ce tronçon d'autoroute furent attribués à un consortium conduit par China Overseas Engineering Group, proposant des prix inférieurs de près de moitié aux montants prévus par les autorités. D'où une vive émotion chez les constructeurs européens, qui se demandent notamment si l'utilisation des subventions et prêts de l'UE garantit effectivement le respect de procédures équitables et transparentes avec le droit européen.



Pour l'instant, l'équilibre n'est encore qu'une vue de l'esprit et l'actuel ralentissement de la croissance en Chine pourrait avoir raison de cet objectif à court terme. Nul ne doute cependant que ces acteurs Chinois marqueront à long terme le monde du commerce de demain. La seule incertitude consiste en la route qu'ils se construiront pour y parvenir.

Retour à l’emploi suite à un Cancer pas si simple…

$
0
0

cancerpro.jpgRetour à l’emploi suite à un Cancer pas si simple…

Les cancers d'origine professionnelle actuellement observés sont généralement les conséquences d'expositions pouvant remonter à plusieurs décennies. Il peut ainsi s'écouler 20 à 40 ans entre le moment où le travailleur est exposé à une substance à risque et le moment où le cancer se déclare.

Le rôle des facteurs de risques de cancer en milieu de travail est souvent méconnu, surtout lorsque le cancer survient après la cessation d'activité. En conséquence, ces pathologies restent largement sous-reconnues en maladies professionnelles et sous-indemnisées.

D'après l'enquête Sumer 2003 relative à la surveillance médicale des risques professionnels, environ 13,5% des salariés sont exposés à un ou plusieurs facteurs cancérogènes au cours de leur activité professionnelle, soit 2 370 000 salariés.  

Par ailleurs, chaque année, plus de 100 000  cancers touchent des personnes en âge de travailler.

L’amélioration de la survie (65 % actuellement) conduit de nombreux patients au souhait de reprendre leur activité professionnelle une fois leur cancer guéri ou en phase de rémission.

Mais, le constat du retour à l’emploi est loin d’être facile, en particulier pour les catégories sociales défavorisées, remarquent les organisateurs du colloque Cancer et travail, qui s’est tenu à Paris sous l’égide de l’Institut national du cancer (INCA) et de l’Association pour la recherche sur le cancer (ARC).

Non seulement les exécutants (ouvriers, employés…) sont plus souvent atteints de cancers professionnels que les cadres, mais tous cancers confondus, les conséquences de la maladie sur leur activité et la difficulté à retrouver un emploi sont accrues : un ouvrier sur deux a un emploi deux ans après un cancer contre trois sur quatre chez les professions intermédiaires, artisans, commerçants, cadres ou chefs d’entreprise.  Toujours selon une enqête Sumer 2003, relative à la surveillance médicale des risques professionnels, environ 13,5% des salariés sont exposés à un ou plusieurs facteurs cancérogènes au cours de leur activité professionnelle, soit 2 370 000 salariés.

Selon les données de l'étude Carex, menée à l'échelle européenne, il y avait environ 5 millions de travailleurs (23 % de la population active) exposée aux agents couverts par Carex en France, pour les années 1990-93.

Tous les travailleurs ne sont pas exposés de manière homogène aux cancérogènes sur leur milieu de travail. Les hommes constituent 84 % des salariés exposés aux cancérogènes, dans la mesure où les secteurs les plus exposés sont essentiellement masculins. Toutefois, les expositions des femmes aux cancérogènes en milieu professionnel ont fait l'objet de peu d'investigations.

Cinq secteurs d'activité (parmi 36 au total) concentrent la moitié des salariés exposés :

Construction 18 %

Commerce et réparation automobile 10 %

Métallurgie 7 %

Services opérationnelles 7%

Santé 7 %

Du point de vue des catégories socioprofessionnelles, il apparaît que les populations les moins favorisées sont globalement les plus exposées aux cancérogènes. Sur les 2 370 000 travailleurs exposés aux cancérogènes en 2003, 70 % sont des ouvriers et 20 % correspondent à des professions intermédiaires de l'industrie et de la santé . Certaines fonctions sont également plus exposées que d'autres : les fonctions d'installation, d'entretien, de réglage et de réparation sont une fois et demie plus exposées que celles de production, et quatre fois plus que la manutention, le magasinage ou le transport. Le statut du travailleur génère également d'importantes disparités : 19 % des apprentis sont exposés, 15 % des intérimaires, 14 % des personnes embauchées en CDI et 10 % des salariés en CDD.

 

Seuls 24 % des patients bénéficient d’une visite de préreprise, déplore Bernard Asselain de l’Institut Curie, et 8 % seulement des médecins du travail ont pu être en contact avec les équipes soignantes. Des pourcentages beaucoup trop bas. La comparaison avec l’Allemagne met en évidence les carences du système français, qui fonctionne « au cas par cas », de manière peu formalisée et peu anticipée, contrairement à son voisin où la gestion de la longue maladie est étroitement liée à l’intégration des personnes handicapées dans les entreprises.

 

Les principaux cancers liés à des expositions professionnelles

Les principaux types de cancers pour lesquels un lien a été établi avec des substances de l'environnement professionnel sont le cancer du poumon (amiante et autres produits toxiques) ; le mésothéliome (dont la cause principale est l'amiante) ; le cancer des cavités nasales (poussières de bois, nickel, chrome) ; le cancer de la vessie (amines aromatiques et goudrons de houille) et des leucémies (benzène, rayonnements ionisants).

 

Type de cancer

Principaux facteurs de risques professionnels identifiés

Pourcentage estimé

Cancers du poumon

 Amiante, rayonnements ionisants, radon, silice, métaux, HAP, etc.

 10 à 20 %

Mésothéliomes

 Amiante

 85 %

Cancers de la vessie

 Amines aromatiques et HAP

 2 à 14 %

Cancers naso-sinusiens

 Bois, nickel, chrome, cuir

 7 à 40 %

Leucémies

 Benzène et rayonnements ionisants

 5 à 18 %

Trois cent cinquante kilogrammes par mètre carre - Du 24 mai au 26 août 2012 - La Kunsthalle Mulhouse

$
0
0

Trois-cent-cinquante-kilogrammes-par-metre-carre-.jpgTrois cent cinquante kilogrammes par mètre carre - Du 24 mai au 26 août 2012 - La Kunsthalle Mulhouse 

Du 24 mai au 26 août 2012

Point presse : mercredi 13 juin à 9h00

Réception Art’ Basel : vendredi 15 juin à 19h00, bus à partir de Bâle

La Kunsthalle Mulhouse est heureuse de présenter l’exposition de Simon STARLING, Trois cent cinquante kilogrammes par mètre carré, du 24 mai au 26 août 2012. Simon Starling, artiste conceptuel est considéré comme l'un des artistes britanniques les plus audacieux de la scène internationale.

L’exposition de Simon Starling à la Kunsthalle s’articule autour de nouvelles productions qui sont toutes étroitement liées à l’histoire et à l’architecture du bâtiment de la Fonderie. Ancien site industriel, le lieu a été entièrement réhabilité. Depuis 2009, il est occupé par la Kunsthalle mais aussi l’Université de Haute-Alsace et les Archives de la Ville de Mulhouse.

A travers les installations, les performances et les processus qu’il met en place, Simon Starling crée des situations où les objets sont transformés, reconstruits, de la même manière que les situations et les contextes sociaux économiques ou esthétiques se voient remodelés, déplacés ou reliés soudainement les uns aux autres. En traversant les frontières comme les époques, l’artiste impulse des mouvements et des principes de mutation qui parviennent à reconfigurer à la fois l’appréhension de l’histoire et celle de l’expérience quotidienne.

« Beaucoup de mes œuvres ont pour origine première une confrontation à des sites industriels divers. Ceci est évidemment dû aux très nombreuses transformations de sites industriels en espaces d’exposition, à cause du déclin industriel en Europe et en Amérique du nord dans les dernières décennies du XXe siècle, ainsi qu’à l’utilisation de l’art dans le renouveau urbain. La liste est longue de tous les lieux qui ont suscité mon intérêt renouvelé pour la question du travail, de sa valeur, de l’importance de l’artisanat, etc. Mon œuvre essaie de poser des questions telles que :Quel rapport avons-nous à la fabrication de nos objets quotidiens ? D’où viennent les matières premières pour les fabriquer ? De grandes questions générales mais que je relie toujours à un ensemble de paramètres spécifiques, locaux, voire idiosyncrasiques.

Lorsque j’ai appris que la Kunsthalle de Mulhouse avait été une fonderie très productive, j’ai tout de suite commencé à réfléchir à un projet. J’ai trouvé intéressant de ramener le lieu actuel, un espace d’exposition, à son usage originel de fonderie. Ce télescopage du passé et du présent est visible dans les altérations qu’a subies la fonderie afin de la transformer, entre autres, en espace d’exposition. J’ai été frappé par le fait que les nouveaux planchers ne supportent que des charges relativement légères, et je me suis demandé à quoi ressemblerait une lourde machine fabriquée dans la fonderie selon les nouvelles normes de construction. » Simon Starling

Biographie :

Simon Starling est né en 1967 à Epsom (GB), il vit et travaille à Copenhague (DK).

Il étudie d’abord à la Nottingham Polytechnic (1987-1990), puis à la Glasgow School of Art (1990- 1992). Lauréat du Turner Prize en 2005, il a exposé notamment au MASS MoCA (Massachusetts) en 2008, au Mac/Val (Vitry sur Seine) en 2009, au Modern Institute (Glasgow) en 2010 et très récemment en 2011, à l’Hiroshima, City Museum of Contemporary Art. Il a également participé à de nombreuses biennales, comme celles de Venise (2003 et 2009), Lyon (2007) et à la Tate Triennal, Londres (2009) ainsi qu’à la 6th Momentum de Moss (2011). Ses œuvres sont entrées dans les collections de la Tate Modern, Londres ; Moderna Museet, Stoccikholm ; Solomon R. Guggenheim Museum, New York ; Kroller Muller Museum, Netherlands ; San Francisco Museum of Modern Art ; Museum of Contemporary Art, Chicago ; and Museum Folkwang, Essen...

L’exposition de Simon Starling vient clore le cycle de trois expositions sur la question du savoir comme une forme en soi, imaginé par Vincent Honoré, commissaire associé à la Kunsthalle pour la saison 2011/2012. Bientôt le métal entre nous sera changé en or, monographie de Benoît Maire L’entre-deux des savoirs bouleversés - Quatre études : Aurélien Froment, Marie Lund, Melvin Moti, Benjamin Seror

Trois cent cinquante kilogrammes par mètre carré, monographie de Simon Starling

Heures d’ouverture

Du mercredi au dimanche de 12h à 18h

Nocturne le jeudi jusqu’à 20h

Ouvert le 14 juillet 2012

Fermé le 15 août 2012

Entrée libre

Coordonnées

La Kunsthalle Mulhouse

Centre d'art contemporain La Fonderie

16 rue de la Fonderie

68093 Mulhouse Cedex

tél : + 33 (0)3 69 77 66 47

kunsthalle@mulhouse.fr

www.kunsthallemulhouse.com

Une collaboration en vue d’améliorer les milieux aquatiques et le développement du transport fluvial, VNF ET LES AGENCES DE L’EAU

$
0
0

VNF.jpgUne collaboration en vue d’améliorer les milieux aquatiques et le développement du transport fluvial, VNF ET LES AGENCES DE L’EAU

C’est en présence de la Directrice de l’Eau et de la Biodiversité du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et l’Energie, le Directeur général de Voies navigables de France et les 6 Directeurs généraux des Agences de l’eau (Artois- Picardie, Rhin-Meuse, Seine-Normandie, Rhône-Méditerranée et Corse, Loire-Bretagne, Adour-Garonne) qu’ils ont signé, le 24 lai 2012, un accord cadre national relatif à leur coopération, courant sur la période 2013-2018. 

Par cet accord, les Agences de l’eau et VNF s’engagent à réaliser des programmes conjoints ayant pour objectif un retour du bon état des milieux aquatiques tout en intégrant le développement du transport fluvial.

Les Agences de l’eau, établissements publics du Ministère de l’Écologie qui sont regroupés en six agences, ont pour mission missions de contribuer à réduire les pollutions de toutes origines et à protéger les ressources en eau et les milieux aquatiques. Elles mettent en œuvre, dans les sept bassins hydrographiques métropolitains, les objectifs et les dispositions des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE, plans de gestion français de la directive cadre sur l’eau), en favorisant, par les redevances qu’elles perçoivent, les aides qu’elles attribuent et les conseils qu’elles apportent aux maîtres d’ouvrage, une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau et des milieux aquatiques, l’alimentation en eau potable et le développement durable des activités économiques.

Les redevances des agences de l’eau sont des recettes fiscales perçues auprès des usagers en application du principe de prévention et de réparation des dommages à l’environnement, dans un contexte général de solidarité de bassin. Grâce à ces redevances, les agences de l’eau apportent ensuite, dans le cadre des priorités de leur programme d’intervention, des aides à hauteur d’environ 2 milliards d’euros par an aux personnes publiques ou privées qui réalisent des actions ou projets d’intérêt commun au bassin ayant pour finalité la gestion équilibrée des ressources en eau.

Quant à VNF, également établissement public détaché du ministère de l’Ecologie, Les Voies Navigables de France gèrent, exploitent, entretiennent, modernisent et développent le plus grand réseau européen de voies navigables, constitué de 6 700 km de canaux et rivières aménagés, de plus de 3 000 ouvrages d'art et de 40 000 hectares de domaine public fluvial. VNF préconise un programme d’investissements de l’ordre de 2,5 milliards d’euros à l’horizon 2018 et entérine une programmation de 840 millions d’euros à l’horizon 2013 permise par l’accroissement des ressources octroyées par l’Etat.

Voie Navigable de France joue également un rôle essentiel de promotion et de développement de la voie d’eau, et notamment du transport fluvial. 4 700 agents de l'État et de Voies navigables de France travaillent pour la voie d’eau. En 15 ans, le trafic fluvial national a progressé de 40 %. Ainsi, près de 59 millions de tonnes de marchandises ont été transportées sur la voie d'eau en 2011.

 

Ces deux entités ont donc des enjeux et des objectifs pleinement convergents.

Le développement d’un mode doux et durable alternatif au mode routier est un objectif prioritaire de VNF. Ainsi, l’établissement s’est-il engagé depuis plusieurs années à gérer et exploiter son réseau dans la préservation des écosystèmes et en optimisant sa gestion de la ressource en eau, nécessaire à la réalisation des multiples activités et usages supportés par le réseau fluvial : navigation, alimentation en eau potable des grandes agglomérations traversées, prélèvements et rejets industriels, irrigation, loisirs nautiques...

Cela correspond pleinement à l’objectif des Agences de l’eau que de voir mises en œuvre des politiques ambitieuses de reconquête des milieux aquatiques contribuant à la réalisation des objectifs des Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et répondant aux objectifs de la directive cadre sur l’eau, qui constitueront les éléments de référence de leurs futurs 10èmes Programmes (2013-2018).

L’accord permet de conforter la synergie attendue entre VNF, maître d’ouvrage volontaire et engagé dans la préservation des milieux et de l’eau, et les Agences de l’eau, garantes de l’atteinte du bon état écologique des masses d’eau.

L’accord et ses domaines d’intervention :

- La gestion de la morphologie des cours d’eau pour la restauration des habitats aquatiques, par la restauration ou les réaménagements de zones humides, de frayères, de bras morts ou de berges végétalisées.

- La restauration des continuités écologiques : opérations visant la mise en conformité des ouvrages faisant obstacle à la continuité écologique, notamment par la réalisation de passes à poissons.

- La maîtrise des prélèvements en eau dans le milieu naturel: opérations visant l’amélioration des connaissances du fonctionnement hydraulique du réseau, l’instrumentation, les études hydrauliques et hydrologiques, les règlements d’eau et l’optimisation de la gestion de l’eau lors des reconstructions des barrages.

- La réduction des pollutions: opérations visant l’entretien raisonné du réseau, le développement de techniques alternatives aux produits phytosanitaires, l’utilisation des lubrifiants biodégradables, et la maîtrise des rejets.

Cet accord a vocation à être décliné par bassin sur le périmètre de chaque agence de l’eau par des conventions « filles » annuelles ou pluriannuelles. Elles reposeront sur des programmes opérationnels communs pour les années 2013 à 2018, contribuant à une mise en œuvre conjointe des 10èmes Programmes des Agences de l’eau et des programmes locaux de restauration et modernisation du réseau géré par VNF.


Yutaka Takanashi à la Fondation HCB - 高梨 豊 - 10 mai – 29 juillet 2012

$
0
0

Yutaka Takanashi à la Fondation HCBYutaka Takanashi à la Fondation HCB - 高梨 豊 - 10 mai – 29 juillet 2012 

 

Pour moi l’important était de donner du sens.

Du 10 mai au 29 juillet et pour la première fois en France, la Fondation HCB expose les séries emblématiques de ce photographe, figure essentielle de la photographie japonaise du XXème siècle.

Depuis toujours, Yutaka Takanashi photographie la ville de près, de loin, voire de très loin depuis une voiture en mouvement ; tantôt « à l’affut » d’une image chargée de poésie, tantôt « ramasseur » d’un morceau de réel, il l’a souvent répété, ces deux tendances s’affrontent constamment en lui : poésie / réalisme, miroir / fenêtre, visible / invisible.

Né en 1935 à Tokyo, Takanashi a travaillé dans la publicité avant de devenir enseignant à l’université Zokei. Il est membre fondateur en 1968 du fameux mouvement Provoke qui publia brièvement la revue éponyme. L’aspect provocateur de ce court phénomène cachait une réaction profonde à l’establishment photographique.

Toshi-e (vers la ville), son premier livre en noir et blanc à la maquette sophistiquée, marque la distance du photographe, qui a su affirmer son style en ne cédant pas aux sirènes du moment. Avec ces images, Takanashi cherche l’invisible, une poétique différente dans des espaces urbains improbables en pleine mutation. Il refuse la narration, s’insurge contre l’aspect tautologique de la photographie qui l’ennuie, mais, lassé par cette traque de l’invisible, décide finalement de lâcher sonLeica pour une chambre technique grand format.

 

Machi (la ville), son deuxième ouvrage, est tout le contraire de Toshi-e : avec Machi, j’ai tenté de me débarrasser du poétique, explique le photographe, qui a su trouver une modernité dans cette approche calme et pensée de la ville de l’intérieur, en couleur.

Le sens du détail, de la vie juste arrêtée, est aussi très présent avec la série Golden-gai Bars dans le quartier de Shinjuku au moment de leur fermeture. Le temps y est suspendu, à l’inverse des images « mobiles » le long des routes durant les années soixante.

Yutaka Takanashi à la Fondation HCB 2

Exposer pour la première fois à Paris l’ensemble de ces travaux est un privilège dont nous sommes fiers. Cela aurait été impossible sans la Galerie Priska Pasquer, qui défend depuis longtemps la photographie japonaise. Nous sommes également très reconnaissants aux éditions Toluca, pour leur engagement passionné dans la réalisation de l’exposition et du catalogue.

La majorité des tirages noir et blanc de cette exposition proviennent de la galerie Priska Pasquer, Cologne, les autres proviennent de collections particulières. Les épreuves couleur sont des tirages Cibachrome réalisés pour l’exposition.

Ce projet a reçu le soutien de Japan Airlines et de la Japan Foundation. L’exposition est réalisée en partenariat avec Télérama et le magazine Azart Photographie.

 Yutaka Takanashi à la Fondation HCB 3

Accès & horaires :

Métro
Gaité, ligne 13, sortie n°1, vers la rue de l'Ouest 
Edgard Quinet, ligne 6, vers la rue de la Gaité

Bus
Ligne 28 et 58 arrêt Losserand-Maine
Ligne 88, arrêt Jean Zay - Maine

Vélib
90, Avenue du Maine, 48, rue de l'Ouest

Heures d’ouverture au public

Du mardi au dimanche de 13h00 à 18h30,  le samedi de 11h00 à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30. Dernière entrée 30 mn avant la fermeture.


Fermé le lundi.

Entrée :

6 € plein tarif


4 € tarif réduit : chômeurs (justificatif de -  de 3 mois), moins de 26 ans, plus de 60 ans


Gratuit pour les handicapés, la presse, les Amis de la Fondation et en nocturne le mercredi (18h30 – 20h30)

Yutaka Takanashi à la Fondation HCB 4

Pensée du Jour

$
0
0

Germaine_TILLION.jpgPensée du Jour

« L’asservissement ne dégrade pas seulement l’être qui en est victime, mais celui qui en bénéficie.  »

Germaine Tillion  1907 - 2008 

Nantes honore son titre de Capitale verte par un nouveau cœur de ville…

$
0
0

Coeur-de-Nantes-1.jpgNantes honore son titre de Capitale verte par un nouveau cœur de ville…

Pour honorer son titre de Capitale Verte (2013), la ville de Nantes s’apprête à métamorphoser son  cœur de ville, de la Place Graslin à l’esplanade du Château des ducs de Bretagne, du cours des 50-Otages au Carré Feydeau, en passant par la place du Bouffay, le cœur historique de la ville se redessine pour offrir un nouveau cœur d’agglomération, un cœur à la hauteur de ses ambitions européennes.

Un cœur de ville en pleine mutation avec pour ambition d’offrir aux nantais toujours plus d’accessibilité aux usagers… tels que piétons, cyclistes.

Cette volonté de traduire une qualité de vie au cœur du centre ville nantais s’accompagne par de multiples projets, tant dans l’approche de la mobilité, que dans celle culturelle et patrimoniale, visant à redonner un cadre de vie plus agréable, un dynamisme économique, touristique, culturel, un environnement préservé, un patrimoine et une identité valorisés.

Entre la cathédrale et Graslin, et de la gare au quai de la Fosse, l’espace public va être rendu aux Nantais. Avec de nouveaux aménagements piétonniers au sein d’un vaste périmètre limitant le trafic et la vitesse des voitures. Voilà déjà plusieurs années que le cœur de Nantes est progressivement rendu aux piétons. Réaménagement des places Sainte-Croix, Fernand-Soil et Royale, piétonnisation des rues des Carmes, d’Orléans, Grétry, Suffren, Rameau, de l’axe Feltre-Calvaire... Les Nantais se réapproprient l’espace public. L’ambition nouvelle pour le centre-ville est de changer encore plus profondément le rapport à la ville. En libérant le centre des voitures et en réaménageant les espaces publics, une nouvelle ambiance émerge, permettant des rencontres, du lien social. C’est un cadre plus agréable qui se dessine pour les habitants, et plus attractif pour les visiteurs. En juillet 2011, les rues Crébillon, Santeuil, et Boileau, ainsi que la place Royale dans sa totalité, ont rejoint le maillage des aires piétonnes. En 2013, la place Graslin marchera à son tour dans les pas de la place Royale. Après le réaménagement des places Fernand-Soil, Royale et Sainte-Croix, la piétonnisation de l’axe Feltre-Calvaire, des rues Crébillon, Grétry, Rameau ou Suffren, 4 km supplémentaires vont être rendus aux piétons.

Le défi pour le cœur de Nantes est maintenant de sortir d’une juxtaposition d’espaces piétons pour assurer une réelle continuité de qualité de ville. « Aujourd’hui, le piéton peut avoir le sentiment de passer de ruptures en ruptures, pointe Éric Chevalier, directeur général des déplacements à Nantes Métropole. Le prochain cap est de mettre en cohérence les actions entreprises. » Malgré son réaménagement dans les années 1990, le cours des 50-Otages constitue toujours une de ces ruptures dans la ville. Cette artère où coulait l’Erdre jusqu’aux années 1930 continue de marquer la frontière entre la partie médiévale du centre (Bouffay-Decré) et l’extension de Nantes vers l’ouest au XVIIIe siècle : Royale-Graslin était, selon les critères de l’époque, la ville « moderne », avec ses rues droites, ses façades bien alignées. C’était le centre élégant, où déjà on venait « crébillonner ».

Les transports en commun, tramway, bus et demain Chronobus, emprunteront toujours le même axe, afin notamment d’irriguer le centre-ville. Certaines voitures, celles des riverains et de professionnels autorisés, comme les livreurs ou les infirmières, auront aussi le droit d’y circuler.

Parallèlement à cette nouvelle continuité entre la cathédrale et Graslin, le réaménagement du centre-ville va aussi révéler la continuité de la gare au quai de la Fosse. Une longue promenade passant par Feydeau et gloriette, qui va voir la mise en valeur de l’espace public devant le château des ducs de Bretagne. En 2013, une vaste esplanade de verdure s’étendra au pied du château jusqu’à la voie ferrée vers laquelle seront repoussées les voies de circulation. Même les rues du centre qui ne seront pas piétonnisées vont voir leur ambiance changer, apaisée grâce à l’extension de la zone 30. « Aujourd’hui, cette zone où les voitures ne doivent pas dépasser les 30 km à l’heure est, elle aussi, très morcelée, remarque Éric Chevalier. En septembre 2012, sa superficie sera multipliée par cinq pour couvrir l’ensemble du centre-ville.

Moins de voitures, plus de mobilité et préserver des modes doux pour un cœur d’agglo attractif, agréable et animé.

Pour garantir son accessibilité, notamment auprès des salariés du centre, un réseau de lignes de bus nouvelle génération va faire son apparition : les Chronobus. Ces bus circuleront à une fréquence proche de celle du tramway (de 5 à 8 min en heure de pointe) et avec la même amplitude horaire (de 5h à minuit). « Ceux qui emprunteront les Chronobus connaîtront par avance la durée de leur trajet, qui sera comparable, voire inférieure à celle d’un déplacement en voiture, décrit Éric Chevalier, directeur général des déplacements à Nantes Métropole. Les Chronobus transporteront à terme 100000 personnes par jour, soit autant qu’une ligne de tram. » Trois lignes seront mises en service dès septembre ou octobre 2012 pour desservir le centre : gare de Chantenay-Haluchère ; Commerce-Bout-des-Landes ; bd de la Baule-bd de Doulon. Deux autres suivront en 2013 : gare Sud-Île de Nantes ; Hermeland-Chantrerie. Le projet Chronobus a été distingué (et en partie subventionné) par le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et des Transports, en raison de son caractère innovant et exemplaire.

Cette nouvelle disposition suit une logique de vouloir repousser ces voitures en transit vers l’extérieur pour laisser la place aux piétons et aux cyclistes et aux transports en commun. De fait, la piétonnisation totale ou partielle du cœur d’agglomération compliquera la traversée. « À partir de 2013, la voie sud-nord de la place Graslin sera, par exemple, supprimée », illustre Jean-François Retière, vice-président de Nantes Métropole en charge des déplacements. 25000 voitures passent aujourd’hui chaque jour par cette place. Il pourrait y en avoir demain trois fois moins.

Il sera toujours possible de se rendre en voiture dans le cœur d’agglomération. Les automobilistes seront alors orientés par une nouvelle signalétique, dès leur abord du centre, vers le parking le plus adapté. Le centre et ses environs immédiats comptent 12 parkings couverts, 10 parkings en enclos et 4 parcs de surface payants. Sans oublier, pour un stationnement de courte durée, les places payantes sur la voirie. Cette offre s’enrichira prochainement avec l’ouverture en 2013, face au Bouffay, d’un parking souterrain de 520 places réalisé dans le cadre de l’opération Carré Feydeau.

Rendre la mobilité par de modes doux, comme le vélo, une série d’agencements urbains permettra d’augmenter la sécurité et le confort des cyclistes, avec comme pour objectifs de doubler d’ici trois ans le nombre de déplacements à vélo. Un équilibre du partage de l’espace public avec les véhicules. Cette mesure visera notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les cyclistes vont ainsi notamment bénéficier de deux grands itinéraires réservés nord/sud et est/ouest.

Ces itinéraires offriront une largeur minimum d’1 m 80, un revêtement de qualité, un dispositif de sécurité renforcé aux intersections. Ils seront complétés par le développement du maillage des continuités cyclables. À cela s’ajoute la mise en double sens cyclable de toutes les rues en zone 30, le « tourne à droite » au feu et les sas vélo généralisés, la création de plus de 1500 appuis vélos dans le centre, le développement de Bicloo, etc.

Une ville rendue aux modes de transports doux, libérant ainsi le trafic et une grande fréquentation routière en cœur de ville au tribu d’une nouvelle dimension attravtive comme une nouvelle offre commerciale, notamment avec de nouveaux magasins, de nouveaux restaurants, de nouvelles terrasses, et des propositions neuves pour l’attrait culturel et patrimonial.

Après la réouverture du château des ducs de Bretagne en 2007, qui accueille maintenant plus d’un million de visiteurs par an, trois grands projets vont venir confirmer l’attrait culturel du centre-ville. Le musée des Beaux-Arts, tout d’abord, va devenir un grand musée d’art. Sa rénovation commence en septembre 2011 pour une réouverture en 2013. La surface du musée passera alors de 7700 m2 à plus de 17000 m2.

Un autre grand équipement va connaître une profonde mutation : le musée Dobrée. Propriété du Conseil général, le musée d’archéologie et d’histoire de Loire-Atlantique va fermer ses portes en 2012 pour être réhabilité, agrandi, modernisé. Réouverture en 2015. À plus courte échéance, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage, sur le quai de la Fosse, sera inauguré fin 2011. Il sera un lieu de recueillement, et aussi d’inspiration pour les générations futures, portant un message de solidarité.

L’ambition pour le cœur d’agglo n’est toutefois pas de cristalliser l’attention des visiteurs sur ces seuls grands équipements. C’est l’ensemble du centre-ville qui va progressivement faire peau neuve, pour révéler la diversité de son patrimoine. Avec un ambitieux programme de restauration. Le théâtre Graslin va ainsi connaître une rénovation intégrale de ses façades à l’occasion du réaménagement de la place et de sa piétonnisation partielle. Le passage Pommeraye va lui aussi retrouver une nouvelle jeunesse. De même que, fin 2011, les cinq statues des cours Saint-André et Saint-Pierre, la colonne Louis XVI entre les deux cours et, à proximité, la porte Saint-Pierre et la P-salette, qui témoignent de l’architecture des XVe et XVIe siècles. Des travaux de rénovation sont aussi prévus entre 2012 et 2013 cours Cambronne pour améliorer l’agrément de cette promenade : réaménagement des jardins et de ses plantations, rénovation du mobilier, et notamment de sa très belle fontaine en fonte, une des cinq fontaines « Wallace » de la ville, construites à la fin du XIXe siècle, pour distribuer de l’eau potable. Un principe de parcours dans la ville, que l’on a déjà vu en œuvre sur le thème de l’art contemporain avec la biennale Estuaire. Et que l’on retrouvera, par exemple, lors de l’ouverture du Mémorial : un parcours sur le thème de la traite négrière guidera les visiteurs à travers le centre-ville, du château jusqu’au Mémorial. L’approche se veut globale : la mise en valeur du patrimoine ne se limite donc pas aux édifices publics. La Ville apporte une aide aux propriétaires privés pour qu’ils rénovent, eux aussi, les façades des immeubles.

Mettre en valeur le patrimoine et l’histoire de la ville, ce n’est toutefois pas figer le centre en un musée à ciel ouvert. Les visiteurs vont pouvoir redécouvrir le centre, mais ils ne doivent pas s’y ennuyer. Il ne s’agit pas seulement de faire du beau, mais du vivant, pour que l’on prenne plaisir à baguenauder dans la ville. Le bruit subi des voitures doit laisser la place au “bruit qui pense”, selon l’expression de Victor Hugo, définissant la musique.

Coeur-de-Nantes.jpg

8 séquences pour un river-movie sur les rives de Saône

$
0
0

rives de Saône88 séquences pour un river-movie sur les rives de Saône

En février 2011, le blog avait publié le projet du Grand Lyon concernant une première phase sur la création de 25 km de promenade depuis la Confluence jusqu’à l’île Barbe. Au total 50 km de rives transformées et décomposés en différentes séquences d’aménagement intégrant chacune des interventions artistiques.

Le projet des Rives de Saône déroulera son River Movie sur 50 km, soit 25 kilomètres sur chacune des rives : 11 km de la Confluence à l’île Barbe et 4 km dans le Val de Saône, conduisant le promeneur sur 14 communes et 5 arrondissements de Lyon. L’objectif est bien de préserver l’environnement et de conforter la biodiversité, en étirant la végétation des secteurs naturels, dont le Val de Saône, jusqu’au cœur de l’agglomération afin de réintroduire la nature en ville.

8 premières séquences sont aujourd’hui menées de concert par les aménageurs, paysagistes, architectes, artistes... pour être livrées dans la même temporalité et pour conserver la cohérence globale du projet directeur.

D’autres territoires seront d’ores et déjà identifiés pour poursuivre ce mouvement de réappropriation des Rives de Saône dans les prochaines années.

Rives de Saône

Dès 2016, d’autres sites prolongeront le scénario actuel : le quai de l’industrie à Vaise (9e arrondissement de Lyon), la loupe d’Albigny sur Saône-Couzon au Mont d’Or, les marches de Neuville-sur-Saône, ou encore le nouveau parking Saint Antoine et les terrasses de la Presqu’île à Lyon 1er et 2e arrondissement.

Cet aménagement urbain suit la logique du Grand Lyon qui s’inscrit dans la démarche de reconquête des fleuves matérialisée par l’aménagement des Berges du Rhône. Cette coulée piétonne finalisée en 2007 a relié, sur la rive gauche, le parc de la Tête d’or au parc de Gerland sur six kilomètres.

La volonté de renouer avec son environnement fluvial a permis au Grand Lyon d’initier cette démarche de l’autre côté de la presqu’île, le long de la Saône. Un fleuve ombrageux par rapport au Rhône et de révéler l’âme de la rivière à travers une relation intime et douce. Une grande richesse de liens avec la rivière, tissés à travers plusieurs lignes directrices en suivant le cours de l’eau. D’abord valoriser les sites naturels et leur biodiversité, tout en préservant un patrimoine écologique exceptionnel. D’où le rôle du projet comme révélateur des usages de la rivière et de ses rives : pêche à la ligne, aviron, haltes fluviales, promenade.

Recouvrer le paradis à travers huit séquences de couples concepteurs urbanistes, architectes et paysagistes et treize artistes, unis dès l’origine du projet dans un dialogue constant. Selon Gérard Collomb, « C’est pour être dans la plus grande adéquation possible aux sites que je voulais que les couples concepteurs et artistes soient choisis ensemble dès le début et s’imprègnent des lieux. Il ne s’agit en aucun cas de plaquer ici ou là une œuvre mais d’une vraie insertion dans un cadre. »

Ensemble, architectes, paysagistes et artistes révéleront la rivière. Au fil des aménagements et des œuvres, ils réaliseront une promenade alliant patrimoine naturel, historique et culturel, mettant en valeur et développant les usages liés à la Saône et à ses rives: promenade à pied ou à vélo sur les quais, immersion dans la nature. Le cheminement minéral continu permettra une identification pour le promeneur mais surtout la protection des espaces naturels limitrophes. Les équipes choisies re-végétaliseront les rives dont certaines parties sont inexistantes ou très minérales en créant un cordon végétal, des parcs et des jardins aquatiques, des prairies, des plages aux endroits les plus larges.

Élaborés en concertation avec les divers maîtres d’œuvre et paysagistes, et pensés en relation avec l’histoire, la poésie et la typologie de chaque site, les projets d’art public retenus dans le cadre de la première tranche d’aménagement des Rives de Saône rythmeront le parcours au fil de l’eau et les 8 séquences identifiées. Placée en des points stratégiques, chaque réalisation introduira de la surprise au détour d’un escalier, d’un pont, d’un chemin, afin de convier le promeneur à des expériences sensorielles et intellectuelles, aussi diverses que l’est la création contemporaine sous toutes ses formes.

Un fil rouge artistique a été confié à Tadashi Kawamata, fin connaisseur des sites aquatiques sur lesquels il a souvent travaillé : grâce à sa présence récurrente, il crée un lien, une trame narrative, entre les différents sites selon l’approche directrice qu’il a lui-même défini « Marcher, Toucher, Voir ».

UN FIL ROUGE CONFIE À TADASHI KAWAMATA

L’artiste japonais Tadashi Kawamata déroulera un fil rouge artistique avec trois dominantes sensorielles disséminées tout au long du parcours :

• Walk (Marcher) : des liaisons en pente douce destinées à la marche. • Touch (Toucher) : des éléments (comme des plages, des pontons) où le promeneur

pourra se reposer.

• View (Voir) : des points de vue réels ou imaginaires sous la forme d’une tourelle, d’un belvédère ou d’une cabane.

8 SÉQUENCES POUR UN RIVER-MOVIE SUR LA SAONE

D’ici 2013, 15 km de promenade piétonne continue au plus près de l’eau seront aménagés entre la Confluence et l’Île Barbe et entre Fontaines-sur-Saône et Rochetaillée.

Cette première phase du projet Rives de Saône concerne 22 hectares d'aménagement sur huit sites.

Sur chacun d'eux, une équipe de maîtrise d'œuvre différente et un ou plusieurs artistes associés ont imaginé la transformation de leur séquence en respectant un vocabulaire commun aux Rives de Saône, garant d'une cohérence globale : composition du cheminement continu, choix des matériaux, éclairage, palette végétale, etc.

Ces 8 séquences traversent des paysages très différents : on passe ainsi de Rives de Saône contemporaines à la Confluence à des Rives de Saône plus urbaines longeant le centre- historique de Lyon. La transition paysagère se fait petit à petit à Caluire à la sortie de Lyon, avec une séquence plus naturelle, un chemin nature, prémice des rives plus bucoliques et plus sauvages à découvrir de Fontaines-sur-Saône à Rochetaillée.

LES RIVES DE SAÔNE URBAINES (4 séquences) 

►► SÉQUENCE 1 : L’ESPACE KITCHENER-MARCHAND ET BAS-PORT RAMBAUD (LYON)

Rives de Saône Séquence 1

Mandataire – ADR Architectes - Georges et Julien Descombes Equipe : SOGREAH CONSULTANTS, BET Structure / ACOGEC, BET Structure / CAP VERT INFRA, BET VRD et infrastructure /LEA, éclairagiste. Maîtrise d’ouvrage déléguée : SPLA Lyon Confluence Artiste : sélection en cours

Gagné sur la Saône et le Rhône, occupé pendant 40 ans par le marché d’intérêt national, le quartier de la Confluence, longtemps délaissé et séparé de la presqu’île historique par un vaste réseau routier et ferroviaire, fait l’objet d’un ambitieux projet urbain depuis une dizaine d’années. Ce nouveau quartier en plein essor accueille désormais le nouvel Hôtel de Région, des immeubles de bureaux et d’habitations dessinés par des architectes de renoms, un vaste pôle de loisirs et de commerces, des lieux de culture et de création, de nouveaux espaces publics...

Sur un 1,2 kilomètre, le site du bas-port Rambaud/Espace Kitchener-Marchand comprend trois séquences :

- au sud, le théâtre de verdure et le parc de Saône,

- au centre, le nouveau quartier de vie et les maisons flottantes,

- au nord, un territoire marqué par la présence de trois ouvrages d’art : le viaduc de la Quarantaine (voie ferrée aboutissant à la gare de Perrache), le viaduc de l’A6 (par lequel l’autoroute débouche du tunnel de Fourvière, avant de s’engouffrer dans la vallée du Rhône) et le pont routier Kitchener Marchand. Ce triple axe de circulation reflète un urbanisme complexe (l’alliance de la gare multimodale de Perrache et de l’échangeur autoroutier), qui scinde la presqu’île en deux parties.

Associé à l’équipe artistique, le projet des architectes Georges et Julien Descombes en lien avec la SPLA Lyon Confluence, a pour ambition d’assurer la continuité du cheminement piéton, d’imaginer une liaison attractive entre la nouvelle polarité du quartier de la Confluence et la presqu’île (en particulier sous la voûte ingrate formée par la succession des trois ponts), ainsi que diverses manières d’instaurer de la convivialité autour de l’eau, compatibles avec les usages actuels et à venir (bateaux d’habitation, restaurants, loisirs, détente et navigation).

Leur projet s’inspire de l’histoire de la Saône, de ses usages actuels et des pratiques plus anciennes qui faisaient de la rivière un support de l’activité économique. Il prévoit ainsi, au fil de l’eau, des ambiances distinctes :

- dans le secteur des ponts et du port, la voûte formée par la succession des ponts sera adoucie et le niveau du quai historique sera retrouvé au plus près de l’eau. L’étroitesse du quai sous les ponts sera compensée par une estacade. C’est sur cette partie spécifique que va intervenir l’équipe artiste associée sélectionnée ;

- Plus loin, le théâtre de verdure sera valorisé (renouvellement végétal en quai haut, nouveau mobilier urbain) ;

- enfin, les alentours de la station service du port Rambaud deviendront une halte fluviale disposant d’une passerelle qui reliera le jardin aquatique naturel au parc de Saône. 

Rives de Saône Séquence 1-1

 

►►SÉQUENCE 2 : LA PROMENADE DU DÉFILÉ DE LA SAÔNE (LYON)

Rives de Saône Séquence 2

Mandataire : agence HYL - Arnaud Yver et Pascale Hannetel Équipe : Coup d’éclat - Concepteur Lumière ; ISL - BET ouvrage d’art et hydraulique ; SOTREC- BET VRD ; Sinbio - BET Génie Végétal ; Artiste : Tadashi Kawamata

Le site du Défilé de la Saône dessine sur 2,9 km, rive gauche, une ample courbe, portion de la rivière qui constitue une image emblématique, pittoresque et historique de la ville de Lyon : c’est en effet ici que la cité s’est d’abord développée.

La promenade du Défilé de la Saône longe un environnement d’une grande richesse patrimoniale où se rencontrent l’histoire et la géographie de la ville, de l’ancien port d’Occident aux anciens greniers d’abondance qui accueillent aujourd’hui la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Elle fait ainsi face à la partie la plus ancienne de la cité, le Vieux Lyon, surplombé par la colline de Fourvière et longe son cœur historique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Outre les façades Renaissance du Vieux-Lyon, le parcours offre un beau point de vue sur un grand nombre de bâtiments historiques, notamment la primatiale de Saint-Jean, l’ancien Palais de justice, mais aussi la basilique de Fourvière, tandis que rive gauche, il longe le quai Saint-Antoine et son marché quotidien (2ème marché lyonnais). Plus loin on s’engage sur le quai Saint-Vincent, puis le quai Gillet, jusqu’au bâtiment des Subsistances qui furent autrefois un couvent puis une caserne militaire, et qui abritent aujourd’hui l’École des Beaux-arts.

Le site du Défilé de la Saône, au cheminement heurté par des rampes et des escaliers, constitue un terrain d’expérimentation idéal pour la collaboration entre artistes et maîtres d’œuvre.

Mené par l’agence HYL (Arnaud Yver / architecte), ISL, Sotrec, Sinbio et Coup d’éclat, le projet de Promenade du Défilé de la Saône consiste à aménager un nouveau cheminement continu sur près de 2.9 kilomètres au plus près de l’eau.

Le nouveau parcours sera rendu possible par la création d’estacades - de 3.5m de large - sur 1.9 kilomètre.

Cette promenade sera l’occasion d’offrir aux Lyonnais, Grand Lyonnais et visiteurs un point de vue inédit sur le cœur de l’agglomération, et surtout de retrouver la rivière. Les quais comprendront des jardins et alcôves, continuité du fil vert créé quai Gillet, qui inviteront à la flânerie et à la détente, mais aussi à une échappée culturelle vers la mémoire patrimoniale de la ville.

« Flâner entre terre et eau »

Rives de Saône Séquence 2-1

Sur le site de la Promenade du Défilé, Tadashi Kawamata a choisi d’intervenir sur la promenade en la ponctuant de trois évènements, qui conserveraient à la fois un cheminement bas et permettraient des liaisons avec le quai supérieur, et qui sont aussi le point de départ du fil rouge artistique.

Célèbre pour ses constructions en milieu urbain et naturel, réalisées en bois, fragments assemblés les uns aux autres pour bâtir des monuments éphémères ou pérennes et pour son intelligence simple, sa manière subtile d’investir les territoires pour y créer des espaces de surprise et de beauté, l’artiste a imaginé trois œuvres pour créer des accroches entre la promenade et les quartiers limitrophes.

En souvenir du Pont d’Ainay, au niveau du quartier du même nom, Le Balcon, un belvédère en bois s’installe sur le dernier vestige de l’ouvrage aujourd’hui disparu. L’artiste intervient tout d’abord en partie haute, adossant sur la culée de l’ancien pont d’Ainay, un belvédère permettant de jouir à loisir de la vue. Il introduit ainsi du bois dans un paysage à dominante fortement minérale et remémore l’histoire du site pour inciter à la contemplation et soulever la question de la modification de nos points de vue, de nos perceptions et de notre expérience du site.

La double rampe, accrochée au parking Saint-Antoine, est constituée de deux rampes de 180 mètres de long entrecroisées. Elle assurera la continuité de la promenade au plus près de la Saône et permettra de gommer temporairement la présence du parking, tout en introduisant une note ludique. Cette œuvre monumentale illustre de façon spectaculaire l’intention de l’artiste d’accompagner le promeneur ou l’usager du parking dans des pentes douces, en contraste avec les escaliers qui marquent fortement le reste du paysage, pour cheminer dans le lit de la rivière.

Enfin, dans les méandres du Défilé, au bas-port Neuville au pied de la passerelle de l’homme de la Roche, l’artiste propose Les planches. Une rampe fine monte vers la pile du pont et une plage sous forme de planches larges à fleur d’eau invitera les promeneurs à profiter de l’ensoleillement d’un site exposé plein sud et de sa situation un peu en retrait de la ville, pourtant si proche.

Rives de Saône Séquence 2-2

« Le balcon »

Structure en pin Douglas et platelage en châtaigner ou robinier. Garde corps en acier galvanisé. Largeur : 9,32 mètres. Profondeur : 3 mètres à partir du mur du quai.

Surface : 30 m2. Capacité d’accueil : jusqu’à 80/90 personnes.

« La double rampe »

Structure en Pin Douglas et platelage et habillage en châtaigner, robinier ou chêne. Garde-corps et main courante : acier galvanisé. Longueur : 180 mètres. Largeur des rampes : de 1,80 mètre à 3,80 mètres.

Surface : 900 m2. Pente maximum : 4% (faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite). Capacité d’accueil : Jusqu’à 1 000 personnes.

« Les planches »

Structure métallique de caisson métallique recouvert d’un platelage bois (châtaigner ou robinier), avec rives métalliques et éventuel habillage bois. Pare-embâcle : tubes acier avec habillage bois. 6 planches de taille maximum : 14 (L) x 3 (l) x 0,30 (ep) / 5 planches horizontales et 1 en pente. Surface : 42 m2 - Capacité d’accueil : 20 personnes environ.

Mode d’accrochage : Ancrage sur des pieux métalliques dans l’eau et au dessus du bas-port (revêtus d’un coffrage en bois) 14 pieux au total.

Rives de Saône Séquence 2-3

 

►►SÉQUENCE 3 : LE DÉBOUCHÉ DE LA PASSERELLE DU PALAIS DE JUSTICE (LYON)

Rives de Saône Séquence 3

Mandataire : Dumetier Design – Charlotte Vergely Équipe : Alep Architectes ; LEA - Concepteur lumière ; ICC - BET VRD. Artistes : Michael Elmgreen & Ingar Dragset

Cette séquence, sur un peu plus de 500 mètres est la seule de la rive droite réalisée dans la première tranche du projet Rives de Saône.

Elle s’étend du pont Bonaparte aux bretelles du pont Maréchal-Juin, où plusieurs édifices historiques se succèdent en front de quai : le chevet de la primatiale Saint-Jean, le Palais Saint-Jean et l’ancien Palais de justice, construit par Baltard en 1850.

La passerelle, construite en 1983 est suspendue par des haubans plantés dans un mât unique ancré sur la rive gauche de la Saône. Elle enjambe la rivière depuis le quai Saint- Antoine, sur la presqu’île, pour déboucher devant le Palais de Justice.

Reliant les quartiers de Saint-Jean et de la presqu’île, cette séquence franchit littéralement la Saône. Le projet des artistes et des architectes se propose de « resculpter » un site marqué par l’ordre, le classicisme et la verticalité, qu’accentuent les colonnes de l’ancien Palais de Justice, dont la façade sera mise en valeur.

Le groupement Dumetier design, Alep architectes, ICC et LEA aura pour tâche, à travers l’aménagement du débouché de la passerelle, d’améliorer les liaisons piétonnes entre le quartier du Vieux Lyon et la presqu’île, aujourd’hui entravées par la dense circulation du quai Romain Rolland. Le Palais de justice rénové sera mis en valeur par la création d’un parvis, tandis qu’un belvédère s’élancera pour donner à voir la Saône et la presqu’île.

Deux larges bassins seront aménagés de part et d’autre de l’escalier du Palais de justice qui en reflèteront la silhouette et assiéront la stature. Le mouvement de l’eau contribuera à adoucir la minéralité du site.

De chaque côté du belvédère accueillant l’œuvre, des alignements de buis proposent une présence végétale. La mise en lumière joue un rôle singulier : l’éclairage est totalement intégré au traitement architectural de manière à rendre l’ambiance nocturne plus agréable.

« Bousculer l’ordre »

Rives de Saône Séquence 3-1

Sur le belvédère, au débouché de la passerelle, s’élèvera une étonnante sculpture de 2.7m de haut, The Weight of One Self (le Poids de soi-même). Elle est l’œuvre du duo d’artistes scandinaves Michael Elmgreen et Ingar Dragset.

Austère et solennel, le Palais de Justice de Lyon traduit dans son architecture les valeurs d’ordre, de fermeté et d’équité dont il est le garant. Dans son axe, enjambant la Saône, la passerelle, soutenue par un pylône et des haubans métalliques, respecte la symétrie classique de l’ensemble. A sa droite, au bord de l’eau, une statue d’allure classique viendra, tel un grain de sable dans les rouages, introduire une onde de trouble, de perplexité.

L’homme porte son double, devenant ainsi son propre sauveur mais aussi son propre fardeau. Ces préoccupations philosophiques font écho aux questions de responsabilités civiques et individuelles débattues quotidiennement au Palais au Justice. L’œuvre reprend la longue tradition classique de la sculpture : le nu héroïque et le marbre, même si il s’agit ici d’une technique nouvelle (la poudre de marbre solidifiée).

Un « néo-classicisme » en clin d’oeil à l’architecture des lieux. Par leur échelle, supérieure à l’échelle humaine, les deux personnages font également fonction de repère dans le paysage.

Œuvre de Michael Elmgreen et Ingar Dragset

« The weight of Oneself »

Poudre de marbre reconstituée. Traitement de surface anti graffitis. Socle acier corten. Hauteur : 2,70 mètres.

700 kg environ. Le socle s’inspire de la structure des ducs d’Albe. Éclairage uniforme de la sculpture avec 6 sources différentes.

Rives de Saône Séquence 3-2

 

►► SÉQUENCE 4 : LE BAS-PORT GILLET (LYON)

Rives de Saône Séquence 4

Mandataire : ILEX - Jean Claude Durual – Noémie Chevereau Équipe : Marc Speeg - Concepteur Lumière ; Biotec - BET génie Végétal ; Cap Vert - BET VRD ; AGIBAT - BET ouvrage d’art ; ANTEA - BET hydraulique. Artistes : Pablo Reinoso, Meschac Gaba.

Le parcours de 1,9 km débute rive gauche au pied du Grenier d’abondance (ancien grenier à céréales du 18ème siècle, qui accueille aujourd’hui les bureaux de la Drac). Au- dessus, trône l’imposant fort Saint-Jean, bâti aux alentours de 1830 sur le rocher de l’Aigle, à l’emplacement des anciennes murailles de la ville. De concert avec le rocher de Pierre Scize, sur l’autre rive, le Rocher de l’Aigle resserre sensiblement le Val de Saône et constitue une frontière naturelle.

Le bas-port Gillet constitue une réelle transition entre l’agitation de la ville et un paysage plus vert et bucolique s’étageant sur les collines qui glissent vers la Saône.

Le promeneur pénètre ici dans la ville par un quartier calme et résidentiel. La balme surplombe la rive, comme une grande canopée.

Le groupement Ilex, Antea, Biotec, Cap Vert, Agibat, Marc Speeg assurera l’aménagement de cette séquence de transition importante entre la promenade urbaine et la promenade plus naturelle du chemin nature.

Les bas-ports plus larges permettent une densification de la végétation au fur et à mesure que l’on remonte vers le Nord. L’équipe s’est lancé un double défi : réintroduire de la nature dans cette partie, et recréer un dialogue entre le quai haut et le bord de Saône, comme une invitation à venir vivre sur le bas-port.

Le cheminement piéton est de 1,9 kilomètre sur cette seule portion. Le groupement en assure la continuité et va introduire de petits salons verts arborés et enherbés, des jardins aquatiques, voire de vastes prairies quand l’espace le permet. Cette promenade végétale ne va pas donc seulement s’étirer en longueur mais en épaisseur, pour donner de la profondeur de champ a cette séquence.

Le projet s’articulera avec les grandes opérations structurantes en cours sur le quartier Serin : construction du Pont Schuman entre Vaise et le bas de la colline de la Croix-Rousse, percement du second tube modes doux du tunnel de la Croix-Rousse, réhabilitation du quai Gillet et de l’avenue de Birmingham. C’est aussi le lieu où se situeront les premières péniches d’habitation qui devront être repositionnées de part et d’autre du pont Schuman.

« Dessiner avec l’espace »

Rives de Saône Séquence 4-1

Dans ce quartier résidentiel et paisible, le ville et la nature se rejoignent et la balme surplombe la rive comme une grande canopée. Espace de détente, de flânerie où aux beaux jours l’on retrousse son pantalon pour tremper les pieds dans l’eau, le Bas-Port Gillet laisse place avec les artistes Pablo Reinoso et Meschac Gaba à la fantaisie, au jeu et à l’inattendu.

Sortant des niches situées sous les doubles escaliers menant aux rives, des tiges métalliques souples surgissent et se développent sur une centaine de mètres, courant le long des murs, escaladant les parois. L’œuvre Nouages de l’artiste argentin Pablo Reinoso évoque le végétal et son principe de croissance inéluctable mais aussi les cordages de bateaux venant s’amarrer le long de la Saône, ou encore l’utilisation autrefois des quais par les tisserands lyonnais pour teindre, tordre et faire sécher les tissus. Ornement inattendu, l’œuvre de Pablo Reinoso, d’allure organique, s’articule parfaitement avec la double trame végétale et minérale de l’aménagement du site. Elles offrent une fonction d’assise tout en contribuant à réindroduire le concept de végétation dans un site jusqu’alors très minéral.

Ces volutes d’inspiration végétale, dont les circonvolutions ne sont pas sans rappeler l’Art nouveau d’Hector Guimard, évoqueront les fils de soie artificielle des usines Gillet et la végétation qui serpentera bientôt le long du mur. Universel, le jeu de marelles se décline selon différentes formes : rectangulaire, carrée, circulaire, triangulaire ou en spirale. L’artiste béninois Meschac Gaba s’approprie ce dispositif populaire et installe un parcours d’une dizaine de marelles en différents points du site, du quai haut au bas-port qu’il appelle le jeu de la vie.

Dans chaque case, l’artiste fait figurer un symbole, généralement lié à la faune ou à la flore, et issu d’armoiries du Grand Lyon ou de différents pays francophones. Il s’agit ainsi, pour lui, de ramener la nature en ville, en cohérence avec le projet global des Rives de Saône.

Détournement, dialogue des cultures, l’artiste Meschac Gaba s’appuie sur les pratiques de loisirs et de plein air sollicitant la participation active des habitants. Associés dans le processus artistique, des enfants des écoles de la ville ont été invités à redessiner certaines armoiries et à inventer de nouvelles règles de jeu.

Universel, le jeu de marelles se décline selon différentes formes : rectangulaire, carrée, circulaire, triangulaire ou en spirale. L’artiste béninois Meschac Gaba s’approprie ce dispositif populaire et installe un parcours d’une dizaine de marelles en différents points du site, du quai haut au bas-port qu’il appelle le jeu de la vie.

Dans chaque case, l’artiste fait figurer un symbole, généralement lié à la faune ou à la flore, et issu d’armoiries du Grand Lyon ou de différents pays francophones. Il s’agit ainsi, pour lui, de ramener la nature en ville, en cohérence avec le projet global des Rives de Saône.

Détournement, dialogue des cultures, l’artiste Meschac Gaba s’appuie sur les pratiques de loisirs et de plein air sollicitant la participation active des habitants. Associés dans le processus artistique, des enfants des écoles de la ville ont été invités à redessiner certaines armoiries et à inventer de nouvelles règles de jeu.

Œuvre de Meschac Gaba

«Le jeu de lavie»

10 marelles prévues (la 1ère en 2013, les 9 autres en 2014 après la réalisation du Pont Schuman) Armoiries, traits de contours et textes : mosaïque en émaux de Venise gamme « grand passage » Fond de case : mortier beige Dimensions variables selon les marelles :

Longueur maximum : 4,75 mètres Largeur maximum : 3,64 mètres Dimension des motifs : 40 x 40 cm en moyenne

Œuvre de Pablo Reinoso

« Nouages » Les sculptures sont réalisées en profilés acier de section 6 cm Traitement des surfaces par sablage, métallisation et peinture industrielle epoxy 1 œuvre, 4 sculptures : 2 installées dans des niches sous escaliers, 2 sur des placettes Grand escalier : 25 mètres environ Petit escalier : 15 mètres environ Placettes : 8 à 9 mètres pour chaque placette Linéaire total d’acier : 750 mètres environ Capacité d’accueil : 20 à 25 personnes Ancrage directement dans la chape de béton de 16 cm d’épaisseur Les éléments verticaux sont également ancrés dans le mur de quai par chevillage chimique Éclairage des murs et des niches conçus par les MOE

Rives de Saône Séquence 4-2

 

LA TRANSITION ENTRE VILLE ET NATURE (1 Séquence)

►►SÉQUENCE 5 : LE CHEMIN NATURE (LYON / CALUIRE-ET-CUIRE)

Rives de Saône Séquence 5

Mandataire : BASE - Bertrand Vignal – Marie Thomas. Équipe : ON - Concepteur lumière ; HYDRATEC - BET hydraulique ; DVVD - BET ouvrage d’art ; SOTREC - BET VRD ; Champalbert Expertises - BET Génie Végétal. Artistes : Érik Samakh, Pascale Marthine Tayou, Tadashi Kawamata.

Du quai Gillet aux chevets de l’Ile Barbe, le site du Chemin nature longe, sur près de deux kilomètres, les villes de Lyon et de Caluire-et-Cuire.

Le Chemin nature est caractérisé par son étroitesse et sa linéarité, mais également par l’alternance de milieux végétaux ouverts et fermés.

Le chemin nature constitue véritablement la jonction entre la Saône urbaine et une Saône plus « sauvage ».

L’équipe prendra soin de développer les accroches aux quartiers de Caluire, notamment au niveau de la place de la Rochette, qui fera l’objet d’une recomposition d’ensemble comprenant la création d’une placette au bord de l’eau.

Entre les quais Clemenceau et Gillet, c’est une véritable galerie végétale qui sera créée à partir d’espèces adaptées à l’écosystème.

Cette végétalisation efface le caractère oppressant des murs qui deviennent le support de petits jardins miniatures.

L’équipe a fait preuve d’une grande ingéniosité pour installer ce cheminement en respectant les espaces sensibles traversés: aménagement de chemins portés sur pieux ou large estacade permettant de contourner ces espaces.

Le Chemin nature, en raison de sa linéarité et de son étroitesse, sera propice aux activités comme la marche, la course à pied, la pêche à la ligne. Le contact avec le bord de l’eau est également recherché. Des estacades et pontons flottants seront créés pour favoriser la pratique de l’aviron et pour permettre aux sportifs et promeneurs de déambuler entre la fraîcheur de la végétation foisonnante et celle de la rivière.

« s’immerger dans la nature »

Rives de Saône Séquence 5-1

Ici, soudain, la ville s’efface et la nature semble reprendre ses droits. Le long de la rive, en contrebas de l’avenue Clémenceau, on chemine entre les buissons et les arbres au fil de l’eau. Etroit, le passage s’apparente par moment à un chemin côtier que l’on emprunte en file indienne, chacun absorbé dans ses pensées ou par le rythme de la marche. Tel le Petit Poucet avec ses cailloux blancs, les artistes Pascale Marthine-Tayou et Erik Samakh ont disséminé sur ce parcours autant d’éléments soulignant la magie des lieux.

L’artiste camerounais Pascale Marthine-Tayou investit la surface du mur qui, côté quai, court le long du chemin telle une barrière infranchissable. En y greffant différentes matières et couleurs, il transforme cette surface neutre, uniforme en un espace de narration que les différents usagers (promeneurs, joggeurs, flâneurs ou navigateurs) pourront s’approprier à leur guise. Sur ce mur imposant, une série de masques africains incrustés dans la paroi, faisant parfois office de gargouilles. L’œuvre Au fil de l’eau évoque une tradition inspirée d’Afrique centrale : des masques-passeports, chatoyants visages stylisés en céramique qui, avant l’arrivée des Européens, jouaient le rôle de papiers d’identité. Le plus grand d’environ deux mètres de haut sera visible depuis le quai de l’Industrie, en face. Intimiste, discrète, l’intervention se fait plus majestueuse et monumentale là où le site, souvent étroit, s’élargit et le permet. L’œuvre est également visible depuis l’autre rive, donnant l’impression d’un rideau de matière habillant le mur de quai.

Parallèlement, l’artiste Erik Samakh parsème le chemin nature de Lucioles aquatiques, petites diodes lumineuses incassables et résistantes à l’eau qui, accumulant de l’énergie solaire le jour, s’allument de manière intermittente dès la tombée de la nuit. Scintillement magique dans l’obscurité, ces clignotements, visibles dans leur ensemble depuis l’autre rive, évoquent la présence vivante de lucioles et engageront un dialogue poétique avec la voûte étoilée

Sur la berge, Erik Samakh installe encore des Girouettes à crues, blocs de pierre placés sur un axe mobile en inox, pivotant au gré du courant et des crues de la rivière. Induisant un rapport participatif à l’œuvre, les promeneurs pourront s’amuser à en changer l’orientation et sont invités à s’en servir pour s’asseoir, pique-niquer ou pêcher.

La mise en scène proposée par les paysagistes s’attache à créer des zones de repos, et joue entre ombre et lumière pour valoriser la végétation du site. C’est ici que Tadashi Kawamata déploiera sa Terrasse, qui s’avancera au-dessus de la promenade et de l’eau. L’artiste souhaite travailler sur les situations de passage, les transitions au cours de la promenade. En contraste avec un paysage fortement marqué par la présence d’escaliers, il propose des liaisons en pentes douces, au ras de l’eau ou de la berge, comme cette terrasse en balcon et sa rampe d’accès au quai bas.

Œuvre de Pascale Marthine-Tayou

«Au fil de l’eau» 200 à 300 masques de 4 tailles : 4 x 6 cm environ, 0,9 kg 18 x 23 cm environ, 3,5 kg 30 x 50 cm environ, 7 kg 120 x 2 mètres environ (pour un masque), 50 kg maxi Longueur totale : 120 mètres de mur minimum - Répartition aléatoire voulue par l’artiste, espacement suffisant pour ne pas fournir de prises à l’escalade. Plâtre polyester, fibre de verre et résine polyester / Vernis de protection Fixation des masques par scellements

Œuvres de Erik Samakh

« Lucioles aquatiques » 150 lucioles Plots lumineux solaires (leds vertes) encastrés dans le mur et se rechargeant avec l’énergie solaire. Composants d’un plot : LED verte, cellules photovoltaïques, batterie rechargeable Lithium Polymère, carte électronique, coque polycarbonate anti-UV. Dimensions et poids d’une luciole : Diamètre : 84 mm Hauteur : 25 mm Poids : 150 g Mode d’accrochage : Carottage circulaire dans le mur puis fixation du plot dans un boitier d’encastrement avec une colle-mastic.

« Girouettes à crues » 3 girouettes, regroupées sur un même site Pierres en granit d’aspect brut, axe en acier inoxydable 2 x 1 mètre maximum (environ 2,5 tonnes chacune) Principe structurel : Tube avec un roulement en partie haute (roulement graissé à vie, pas de maintenance nécessaire), sur lequel est soudée l’armature permettant de fixer la pierre. Fondations : semelles bétons.

Œuvre de Tadashi Kawamata

« La terrasse » Ensemble en bois (pin Douglas, châtaigner, robinier) Environ 20 mètres de long et 4 mètres de large / Surface : environ 80 m2 Débord d’environ 4 mètres au dessus de la berge Rampe d’accès inclinée à 5% avec un palier Capacité d’accueil : Jusqu’à 240 personnes Mode d’accrochage : Ancrage sur le quai haut (semelle béton) et sur le mur de quai (longrine en béton armé). L’habillage bois du garde-corps sera réalisé in-situ par l’artiste (aspect irrégulier / aléatoire)

Rives de Saône Séquence 5-2

 

LES RIVES « NATURELLES » DE LA SAÔNE

►►SÉQUENCE 6 : ANCIENNE ÉCLUSE DE CALUIRE

Rives de Saône Séquence 6

Mandataire : HYL - Arnaud Yver Équipe : Géraud Périole - Concepteur Lumière ; ISL - BET ouvrage d’art et hydraulique ; SOTREC - BET VRD ; Sinbio - BET Génie Végétal Artiste : Jean-Michel Othoniel

Toujours en rive gauche de la Saône, le site de l’ancienne écluse de Caluire-et-Cuire, scindé en deux par le resserrement des balmes de Saint-Rambert et Caluire, déroule un kilomètre de promenade.

L’ancienne écluse accueille aujourd’hui des activités nautiques, tandis que les maisons éclusières abritent un club d’aviron. Mais surtout, elle voisine avec la verte Ile Barbe (l’île « barbare »), qui fut à l’époque romaine un refuge pour les druides, puis pour les Chrétiens persécutés.

On y signale dès le 5ème siècle l’établissement d’un monastère. Toutefois, l’âge d’or de cette abbaye bénédictine débute véritablement au 9ème siècle. Elle jouit jusqu’au 14ème siècle d’une certaine puissance et d’une grande indépendance vis-à-vis de l’archevêché lyonnais. En 1793, elle est morcelée et ses bâtiments sont vendus à des propriétaires particuliers. Reliée aux rives de Caluire et de Saint-Rambert par un pont suspendu datant de 1827, l’île Barbe est aujourd’hui un site classé, dont les habitants se sont constitués en 1977 en « baronnie souveraine ».

Maîtres d’œuvre et artiste travailleront ici particulièrement sur l’idée d’une forme de conversation visuelle entre le site de l’ancienne écluse de Caluire et la pointe de la médiévale île Barbe, toute proche.

Le groupement HYL Paysagistes, Géraud Periole, ISL, Sinbio aura pour mission d’assurer la revégétalisation du cheminement piétonnier qui se déroule le long des rives de Saône.

Le parcours se divisera en deux séquences :

- Au niveau de l’ancienne écluse, réhabilitée pour accueillir une nouvelle halte fluviale ainsi qu’une nouvelle péniche commerciale, le projet fait la part belle aux activités nautiques et notamment aux clubs d’aviron. Les maîtres d’œuvre créeront également des liaisons avec le pont de l’île Barbe, tout en isolant la rive, grâce à un rideau d’arbres, de la forte circulation du pont.

- Une seconde séquence, plus bucolique et davantage dédiée à la promenade, se déroulera en amont de l’Ile Barbe. Le défi par l’équipe HYL consistera en grande partie à établir un dialogue visuel avec le site remarquable de l’île.

Il s’agit ici de tisser un lien paysager entre les balmes vertes des contreforts de Cuire et les rives de l’Ile Barbe. Une végétation importante masquera donc l’intervention humaine le long des murs en béton du quai, mais en préservant quelques rochers débordant du mur.

Ce nouvel espace public sera connecté au quartier de Cuire le Bas par une nouvelle rampe accessible aux personne à mobilité réduire.

« entrer dans la légende »

Outre son caractère propre, l’ancienne écluse de Caluire a l’avantage d’offrir une vue imprenable sur l’île Barbe, surnommée « l’île barbare ». Autrefois, raconte-on, les druides y effectuaient des sacrifices humains. Un halo de légendes et d’histoires entoure cette île, rocher touffu surgi de l’eau tel un mirage. Rituels collectifs, fêtes et processions s’y sont déroulés au fil des siècles, érigeant l’île en repère religieux. Le temps semble ici suspendu et un caractère immémorial et mystique enveloppe les lieux.

L’histoire mystérieuse de l’Ile Barbe a inspiré à l’artiste Jean-Michel Othoniel une féérie colorée, fragile et merveilleuse. Tout en perles géantes de verre coloré, vocabulaire plastique qu’il exploite depuis de nombreuses années, son Belvédère et ses Lanternes sur l’Ile Barbe surprendront les usagers des bords de Saône qui ne s’attendent pas à rencontrer ici, dans un tel cadre naturel et patrimonial, des objets à l’aspect si fragile. L’artiste Jean-Michel Othoniel s’attache à la magie ambiante, en créant un belvédère d’observation aérien et précieux, situé sur le bajoyer de l’ancienne écluse, et trois lanternes lumineuses, également réalisées en verre de Murano coloré, sur la pointe de l’Ile Barbe.

« Le Belvédère de Caluire » 6 mâts en acier, habillage de perles de verre et de moulages en fonte d’aluminium. Au bout de chacun des 6 bras, une boule éclairante est suspendue. Garde-corps du belvédère : grilles en fonte d’aluminium anodisé. Rampe d’accès : tubes et profilés en acier, main courante de section ronde, plancher en bois. Perles de couleurs ambre, cobalt, cristal, turquoise, rouge et aluminium. Dimensions : 3 mètres de diamètre / Hauteur : 5,10 mètres Socle : cylindre de 2,5 m de hauteur / Rampe : 55 m de longueur, pente à 4% max (accessible PMR) Capacité d’accueil : 4-5 personnes Ancrage et fondations : Belvédère : Implantation sur un radier d’épaisseur 0,6 mètre et d’une largeur maximale de 1,40 mètre appuyé sur 4 micropieux - Passerelle : une poutre en béton armé supporte les poteaux. Éclairage intégré à l’œuvre.

« Les lanternes de l’Ile Barbe » Serrurerie métallique et perles de verre de Murano. Des LED sont intégrées dans chaque lanterne. Dimensions : Lanterne 1 : 92 (h) x 60 x 60 cm. 72 perles. Poids total des perles : 92 kg. Lanterne 2 : 108 (h) x 70 x 70 cm. 45 perles. Poids total des perles : 57 kg. Lanterne 3 : 90 (h) x 153,5 cm. 65 perles. Poids total des perles : 70,5 kg. Diamètre des perles : 8 à 12 cm / Hauteur des mats : 6,50 mètres / Lanternes fixées sur trois mats d’éclairage standard et raccordées au réseau d’éclairage public.

Rives de Saône Séquence 6-1

 

►►SÉQUENCE 7 : PROMENADE DE FONTAINES-SUR-SAÔNE

Rives de Saône Séquence 7

Mandataire : Tim Boursier Mougenot - paysagiste Équipe : Anne Laure Giroud - paysagiste ; Alep Architectes - architecte du patrimoine ; LEA - Concepteur lumière ; Ginger - BET VRD, Hydraulique, Ouvrage d’art; BIOTEC - Génie Végétal. Artistes : Le Gentil Garçon - Tadashi Kawamata

Déployé sur une longueur de 1,7km, le site de la promenade de Fontaines-sur-Saône tourne son regard vers l’Ile Roy, laquelle, au contraire de l’Ile Barbe, est en partie inhabitée. Les rives de Fontaines, encore très sauvages, présentent quelques particularités. La morphologie de la rive entraîne une forte érosion des berges, deux ruisseaux et une source traversent le parcours, tandis que se succèdent un certain nombre d’éléments insolites : une île ponton, une halte fluviale, une presqu’île. Au-dessus se déploie le centre urbain et commercial très actif de Fontaines-sur-Saône.

Le site connaîtra une vraie renaissance, après avoir été scindé par une voie de circulation très importante – l’un des principaux accès à Lyon par le nord – et privé d’accès à la rivière.

Le projet permettra de créer une longue promenade agrémentée de larges chambres vertes où de nouvelles anses et plages de galets sont installées pour permettre de « toucher l’eau ».

Cette séquence incarne, sur moins de deux kilomètres, la double identité urbaine et végétale de Rives de Saône.

Le groupement Tim Boursier Mougenot, Anne-Laure Giroud, Alpe Architecture, LEA, Ginger et Biotec aménage une séquence très naturelle mais fragile, fortement soumise à l’érosion. Il s’agira de donner à voir les qualités naturelles du lieu en redonnant de la continuité au cheminement piéton, au plus près de l’eau.

L’enjeu est également de valoriser les liens entre la promenade sur rives, la halte fluviale et le centre de Fontaines qui bénéficiera, lui aussi, d’un projet de renouvellement urbain, sans oublier la voie cyclable existante. Le groupement créera selon la géographie de vastes prairies, de petites anses vertes ou des plages de galet permettant la recomposition de la faune et flore aquatique.

Les maîtres d’œuvre travailleront également aux interfaces pratiquement inexistantes entre la rive et le quai haut en proposant notamment de requalifier une grande partie de la façade urbaine, et notamment le large giratoire qui, une fois supprimé, laissera place à de larges gradins végétalisés. Un escalier monumental vient s’intégrer dans le mur de quai et rend accessible la halte fluviale aujourd’hui délaissée.

« entrer dans le jeu »

Rives de Saône Séquence 7-1

Entre l’île Roy et le Bourg de Fontaines-sur-Saône, la promenade cède place à de larges pelouses où il fait bon pique-niquer, jouer au ballon, lire ou se prélasser au soleil. La rivière, peu profonde, y est ponctuée d’éléments insolites : plages naturelles, pontons, cours d’eau annexe venant s’y jeter. La vue sur l’île Roy s’avère magnifique. Dans ce site aéré et propice à la détente, le Gentil Garçon a disséminé, comme pour un jeu de piste, une série d’interventions subtiles et oniriques. Travaillant sur l’imaginaire, Le Gentil Garçon souligne aussi le romantisme contenu du site. Ses quatre séries d’œuvres constituent une collection de formes disséminées se fondant dans le paysage, incitant le visiteur à les rechercher et donc à parcourir le site.

Tout d’abord, Souvenir du monde inversé constituera la parfaite inversion des Girouettes à crue installées par Erik Samakh sur le site du Chemin nature. Il s’agit d’un arbre à poissons éolienne dont les branches supportent des poissons faisant office de girouettes. L’idée de ces poissons dans l’arbre est venue à l’artiste à la pensée de la rivière en crue et de sa manière, après la débâcle et au delà de la catastrophe, de poétiser le paysage et de l’inverser. Cet arbre en métal de près de huit mètres de haut apparaîtra comme une sorte de mobile, dont les branches porteront des poissons qui tourneront au gré du vent.

Plus loin, La Sucrerie, une curieuse forêt de roseaux percera la surface de l’eau ; à y regarder de plus près, le promeneur s’apercevra qu’il s’agit de cheminées d’usine miniatures. Leurs panaches forment des fleurs ou des fruits colorés. En écho aux industries qui se sont développées sur l’autre rive, elles seront comme les vestiges d’une civilisation engloutie par une crue dévastatrice. L’artiste joue ici sur le changement d’échelle et glissement de sens en rapport avec le paysage industriel visible sur la rive opposée.

Rives de Saône Séquence 7-2

Les Cercles logiques, sortes de souches métalliques, seront, eux, en tous points semblables aux troncs d’arbres qui jonchent les bords des rivières. A la différence que les cernes concentriques de leur coupe dessineront des motifs qui ne peuvent avoir été l’œuvre de la nature, établissant ainsi de curieuses correspondances entre microcosme et macrocosme, entre nature et culture. Le Gentil Garçon a choisi volontairement non pas les lignes de croissance de l’arbre, mais différents schémas également concentriques (système solaire, cercle chromatique, empreinte digitale, labyrinthe médiéval...).

Enfin, La Théorie des nœuds représente des nœuds traditionnels accrochés comme des tableaux aux anneaux d’amarrage encastrés dans le mur du quai. Ces anneaux d’amarrages présentent un vaste échantillonnage de nœuds se référant à différentes époques et cultures (inca, chinoise, celte, japonaise...) et évoquant les nœuds marins. Leur double valeur décorative et symbolique (explicitée à chaque fois par un panneau : porte-bonheur, pérennité, union, harmonie) se conjugue en une envoûtante invitation au voyage.

Le cheminement invite également à suivre le fil rouge mené par Tadashi Kawamata, ici, La Tour belvédère, avant de redescendre le long d’une rampe adossée au mur de quai, sur un lieu plus intime au droit de l’île ponton. Le promeneur pourra découvrir les paysages, la faune et la flore mais aussi la force de la rivière sur l’île, véritable rescapée des crues.

Rives de Saône Séquence 7-3

Œuvres de Le Gentil Garçon :

« Souvenir du monde inversé »

Arbre : fonte d’aluminium brute (épaisseur 15 mm) Poissons : fonte d’inox, finition poli brillant. Fondation en béton massif. Dimensions : Arbre : 9 mètres de hauteur, 54 cm de diamètre. Poissons : 7 poissons, 120 cm de longueur maximum, 100 kg maximum chacun.

« La théorie des nœuds »

Nœuds : fonte d’aluminium et thermo-laquage Anneaux : fonte d’acier Dimensions : Nœuds : 1,2 mètre de diamètre environ Anneaux identiques à ceux déjà présents sur le site.

« La sucrerie »

Fonte d’aluminium pleine, peinture qualité marine très haute résistance thermo-laquée. Dimensions des cheminées : Hauteur : entre 55 et 140 cm. Diamètre:5à10cmàlabase.

Nombre : 20 cheminées, avec 4 modèles différents et 5 à 6 types de volutes.

« Les cercles logiques »

Fonte d’aluminium d’épaisseur 15 mm avec incrustation d’un autre métal ou d’un matériau composite. Nombre : 7 souches disséminées sur le site. Dimensions : 50 cm de diamètre maximum, 20 à 70 cm de hauteur.

Modalités de réalisation : Tirage en atelier avec des moules réalisés à partir de souches présente sur le site.

Œuvre de Tadashi Kawamata

« La Tour Belvédère » Structure, platelage et bardage : bois (pin douglas, chêne ou robinier) Escalier circulaire : acier galvanisé ou aluminium. Garde-corps et mains courantes : acier galvanisé Toiture : zinc

Rives de Saône Séquence 7-4

 

►► SÉQUENCE 8 : PROMENADE DES GUINGUETTES DE ROCHETAILLÉE- SUR-SAÔNE

Rives de Saône Séquence 8

Mandataire : IN SITU - Emmanuel Jalbert – David Schulz Équipe : LEA - Concepteur lumière ; OGI - BET ouvrage d’art ; ICC - BET VRD ; SINBIO - BET Génie végétal. Artistes : Didier Fiuza Faustino, Sabina Lang/Daniel Baumann, Le Gentil Garçon.

Sur plus de 2,2km, entre le quai Pierre-Dupont et le Quai Lamartine, dans une ample courbe de la Saône, le site de la promenade des guinguettes de Rochetaillée s’ouvre généreusement sur le vaste paysage des Monts d’Or.

Sa disposition privilégiée, sur la rive convexe de la Saône, a favorisé la formation par la rivière d’amples et généreuses prairies dédiées aux loisirs et aux déjeuners dominicaux.

Les plages de Rochetaillée sont fréquentées dès le XIXème siècle par les Lyonnais, qui s’y rendaient grâce au tramway à vapeur autrement appelé « guillotine », puis au tramway électrique ou « train bleu ». En 1928, une première guinguette s’y installe.

Dernièrement cependant, ce paysage s’est un peu « bouché ». Le projet Rives de Saône rouvrira le panorama sur les Monts d’Or et le château de Rochetaillée qui domine le site.

C’est ici que débute – ou se termine, au choix de chacun – le cheminement piéton de la première phase du projet Rives de Saône.

Le groupement formé par In Situ paysagistes, LEA, OGI-BET, Sinbio-BET et ICC-BET travaillera sur les 2,2 km du site pour re-créer des accroches avec le village et le vallon de Rochetaillée (aujourd’hui séparé des bords de Saône par une route départementale à trois voies), renforcer et mettre en valeur les usages existants (restauration des guinguettes, clubs et activités sportives et ludiques...) et diminuer l’impact de la circulation et du stationnement automobile.

Sous le signe de la douceur et de la détente, l’équipe de concepteurs décline un programme d’interventions qui invitent à profiter de ce paysage remarquable :

-La création de plages vertes et de plages de galets dans la pente douce descendant vers la Saône ;

-Le développement des activités (guinguettes, clubs nautiques, location de bateaux électriques...) ;

- L’aménagement du chemin de la plage libéré du stationnement sauvage et développement d’une large promenade en partie haute avec une voirie apaisée.

L’ensemble du projet donne à voir les paysages alentours : carrière de Couzon, mont Verdun, mont Cindre, le château de Rochetaillée ainsi que l’ensemble de la côte des Monts d’Or.

Tant le château, l’écluse, le pont suspendu de Couzon, que les grandioses carrières qui dominent le site font de ce lieu un cadre unique et spectaculaire. Réputée dans toute l’agglomération lyonnaise, la promenade de Rochetaillée séduit aussi avec ses guinguettes et ses bords de rivière où faire la sieste. Prenant en compte cette dimension de loisir et de détente, les artistes Lang/Baumann, Didier Fiuza Faustino et Le Gentil Garçon ont chacun imaginé des dispositifs aussi étonnants qu’inédits avec pour dénominateur commun le ludique.

Rives de Saône Séquence 8-1

Les trois artistes sélectionnés pour travailler sur le site de Rochetaillée ont tous inclus la dimension paysagère remarquable dans leurs propositions en invitant les passants à changer de perspective.

Les Suisses Sabina Lang/Daniel Baumann proposent Beautiful Steps, un escalier tournant au-dessus de la rivière et conduisant à un belvédère d’où l’on peut contempler la Saône et ses environs. En écho au château de Rochetaillée, l’escalier en porte à faux des deux artistes ne mène nulle part, sauf à la contemplation. Les artistes invitent les promeneurs à emprunter cet escalier pour s’élever aux bords de la Saône et adopter un autre point de vue sur leur environnement. Ils offrent aussi aux flâneurs une image insolite à regarder, même pour ceux qui feraient le choix de ne pas gravir les marches.

Au creux de la prairie, le Gentil Garçon propose une œuvre en forme de cratère, formé par une météorite qui se serait écrasée ici. Ses pentes moelleuses deviennent toboggan et mur d’escalade. Les plus jeunes pourront s’insinuer sans danger dans les alvéoles lumineuses de ce Génialithe. Objet à escalader en lui-même, la météorite garnie de lentilles réfléchissante fait apparaître prismes et jeux de lumière et offre des espaces à explorer.

L’eau est aussi un miroir. C’est là-dessus que joue Didier Fiuza Faustino, qui invite à s’élever, à prendre de la hauteur au-dessus de la rivière. Ses Trompe le Monde, « postes d’observation » en inox poli miroir reflète le paysage, diluant alors le corps dans son environnement tout en créant une distorsion optique à l’horizon des promeneurs du site de Rochetaillée. L’œuvre propose ainsi une double expérience de l’ordre de l’intime et du collectif, s’inscrivant dans une problématique au cœur du travail de Didier Faustino.

Autre œuvre présente sur cette séquence, et inscrite dans le fil rouge de Tadashi Kawamata, le projet La cabane, fait écho aux formes d'habitations vernaculaires les plus basiques (huttes, baraques, cabanons) et à une certaine mythologie qui continue à alimenter l'imaginaire collectif. Cette mythologie a toute sa place dans le site très champêtre et arboré de Rochetaillée, où l'œuvre saura « parler » à tous les publics, notamment les familles.

Rives de Saône Séquence 8-2

Œuvre de Didier Fiuza Faustino

« Trompe le Monde »

Inox poli miroir sur la face avant des panneaux. Acier galvanisé pour l’arrière des panneaux, les échelles et les finitions. Poteau en béton brut. Panneaux emboutis : 4m x 3m environ. Hauteur du poteau en béton : 2,5 m.

Œuvre de Lang & Baumann

« Beautiful Steps »

Béton technologique. 8,9 x 5,5 x 3,2 mètres - Envergure du porte à faux : entre 7 et 8 mètres. Capacité d’accueil : 20 à 30 personnes maximum.

Œuvre de Le Gentil Garçon

« Génialithe »

Météorite : béton et pavés de verre incrustés - 2,75 mètres de hauteur / 2,5 tonnes. Cratère : 14 mètres pour le diamètre supérieur et 7,7 mètres en fond de cratère.

-         zones de glisse : béton projeté lissé et résine facilitant la glisse.

-         zones de grimpe : béton projeté non lissé et résine de protection.

Une structure métallique permet de réaliser la forme des toboggans (de 70 cm à 901 cm de largeur). Sol du cratère : granulats de caoutchouc liés avec des résines polyuréthanes.

Œuvre de Tadashi Kawamata

« La Cabane »

Ensemble bois (poutres de 15 x 15 cm). Volume : 12 à 15 m3 environ. Les dimensions précises seront à déterminer sur le site pendant la construction.

Rives de Saône Séquence 8-3

Comment construire rapidement 50 000 logements le long des axes de transport : Appels à projets de la Communauté urbaine de Bordeaux

$
0
0

50 000 logementsComment construire rapidement 50 000 logements le long des axes de transport : Appels à projets de la Communauté urbaine de Bordeaux

Où comment construire autrement la ville autour du transport dans des sites nouveaux, telle est la symbolique de cet appel à projets, lancé en 2011, dont l’objectif est d’abord d’interroger la stratégie générale du projet de territoire, à l’orée de l’entrée de l’agglomération dans un nouveau cycle de son développement.

L’appel à projets 50 000 logements nouveaux autour des axes de transports publics marque un signal pour la métropole bordelaise qui souhaite amorcer désormais un nouveau cycle de développement, qui lui permet de viser des ambitions plus larges au niveau européen, en terme de rayonnement, d’attractivité et de poids économique.

Longtemps cantonnée au rang de grande métropole régionale, l’agglomération bordelaise bénéficie aujourd’hui d’une attractivité et d’un rayonnement renforcés, dus pour partie à la politique de renouvellement urbain mise en œuvre depuis une dizaine d’années, notamment autour du projet tramway dont les effets induits en terme de qualité des espaces publics et d’organisation urbaine ont été considérables.

C’est également du à des fondamentaux locaux qui demeurent très favorables : climat ensoleillé, présence de l’élément naturel, proximité du littoral et prix immobiliers restant accessibles.

Un renouveau, qui se manifeste également par une attractivité démographique soutenue et une fréquentation touristique en hausse depuis trois ans.

Plusieurs objectifs de cet appels de 50 000 logements nouveaux visent la nécessité de passer à la vitesse supérieure pour répondre aux objectifs quantitatifs énoncés pour la prochaine décennie et la mise en question, de fait, de l’appareil productif actuel en matière de construction de logements : capacité à mobiliser du terrain, efficacité des processus opérationnels, réactivité des acteurs publics et de l’immobilier.

L’idée directrice est bien sûr de faire émerger des projets à forte dominante habitat, mais qui répondent également au souci d’une ville mixte et polyfonctionnelle, connectée aux services urbains, quelques soient les sites d’intervention proposés. Il est attendu des équipes de concepteurs qu’ils intègrent en particulier le triptyque «qualité d’usage, performance environnementale et logement accessible à tous» composant les trois piliers des quartiers durables.

Bien sûr, il est évidemment attendu de cet appel à projets qu’il permette d’innover dans la forme urbaine, sa relation à la nature et l’espace public, tout en accordant, dès leur conception, la plus grande attention à la faisabilité opérationnelle des projets.

L’objectif de la démarche n’est pas de questionner les projets déjà lancés, mais de déclencher une dynamique de projets innovants et opérationnels autour des axes de transports publics, répondant de manière volontariste et ambitieuse au déficit d’offre en logements.

C’est pourquoi il sera demandé aux équipes de développer leur vision sur l’évolution du contexte urbain existant, intéressant les secteurs qui paraissent particulièrement évolutifs à court terme, dans les secteurs d’influence du transport pouvant aller jusqu’à interroger, bien sûr, la réglementation actuelle si celle-ci est jugée trop contraignante.

Dans cette démarche, la Communauté urbaine de Bordeaux est accompagné par cinq équipes d’envergue internationale. En caractérisant quinze sites pilotes dans l’agglomération bordelaise, ces cinq équipes ont travaillé et rendu leurs propositions de densification, d'habitat différent, moins cher, constructible rapidement, modulable, utilisant plusieurs typologies, de la villa urbaine à l'immeuble réhabilité, utilisant surtout des terrains déjà acquis par la CUB.

 

l’AUC (Djamel Klouche), en qualité d’architecte-urbaniste, associé à BBS Paysage, Tribu Energie, Gilly, NFU, Icade aménagement, Etude Chevreux, Arup,

50 000 logements AUC

Pour approcher «l’équation métropolitaine» du passage au million d’habitants, l’équipe l’AUC propose un projet susceptible de construire une stratégie dans le temps long à partir de gestes forts (les «actes millionnaires») mais qui s’appuie également sur un accompagnement de projets d’échelle plus réduite, immergés dans la substance urbaine existante. Cette double approche par le haut d’une part, celle de la planification, intéressant des sites de projets à venir que le transport révèle, et celle, plus quotidienne, de la construction d’une nouvelle culture habitante au gré des projets locaux, est une des figures imposées des stratégies urbaines. Ce qui est intéressant dans l’approche de l’AUC c’est qu’elle met en lien ces différents ingrédients à partir d’une vision croisée des lieux, des échelles et des thèmes qui font référence de l’identité de la métropole : grand paysage, nature, grands équipements, espace public et transport.

L’équipe propose ainsi de s’intéresser aux grands sites ou parcours susceptibles de faire image ou référence pour la métropole millionnaire : la boucle ferroviaire, le parcours jalles-coteaux (ligne D), airport-city (ligne A) et le campus. S’appuyant sur des lignes très structurantes du réseau, ces sites, à la fois évolutifs, porteurs d’une identité paysagère forte et reliés à la charpente des grands territoires naturels pourraient constituer les supports référents de la métropole millionnaire de 2030. Pour autant, le projet proposé par l’équipe suggère que les 50 000 logements soient également l’occasion de construire une nouvelle culture de projets plus incluse dans la substance urbaine, faisant référence à d’autres formes de régulation préservant les qualités intrinsèques de la ville existante.

 

Alexandre Chemetoff, en qualité d’architecte - urbaniste - paysagiste, associé à OASIIS, MDETC, De Pardieu-Brocas-MAFFEI, ETC P Massé et REP,

50 000 logements Chemetoff

Prenant appui sur les deux sens de la formule (la métropole est diffuse et elle «se» diffuse), l’équipe Chemetoff propose un double registre d’opérations, collant au plus près avec le développement du réseau des transports publics. Premier registre, celui d’investirdes situations urbaines, multiples et variées, constituées le long des axes de transport existants et programmés, posant ainsi la question de l’insertion ou même de l’intégration urbaine des lignes existantes. Mettant en évidence des fonciers résiduels et disponibles dans les corridors d’influence des lignes de transport, l’équipe déploie des opportunités de collage, d’insertion et d’ajouts de programmes de logements. Elle suggère ainsi des situations multiple et inédites offrant de larges potentialités immédiates, pour enclencher des projets rapidement opérationnels. Le second registre intéresse sur un champ plus large dans l’espace et dans le temps, la création de polarités métropolitaines autour du transport sur certains sites évolutifs où l’enjeu est autant de construire des logements que de les inclure dans une stratégie métropolitaine globale.

Plutôt que de considérer les 50 000 comme un programme en soi venant s’ajouter aux coups partis ou à partir, l’équipe Chemetoff propose, à partir de «situations pionnières» donnant valeur d’exemple, de réinvestir rapidement l’ensemble du système de production de la ville habitée dans l’épaisseur des corridors du tramway. Celle-ci serait redéfinie en fonction d’échelles de proximité intéressant évidemment les temps de transport et les modes de relation aux polarités urbaines. Cela aboutit à la proposition d’un processus d’ensemble associant urbanisme réglementaire et remise en question de certains coups partis, l’idée étant que le processus 50 000 logements s’impose finalement à toute la production de la ville dans les corridors de transport. Dès lors, les registres d’intervention proposés par l’équipe sont variés et concernent autant la production de logements en soi que celle des aménités et services urbains associés, parmi lesquels bien sûr l’espace public.

 

OMA (Rem Koolhaas - Clement Blanchet), en qualité d’architecte-urbaniste, associé à Coloco Paysagistes, Elioth, Iosis Ingénierie, CBRE

50 000 logements OMA

Partant de la nécessité de donner un cadre plus puissant à la limitation de l’étalement urbain, ce que n’ont pu faire aujourd’hui le réseau de transport collectif et la politique d’urbanisme associée, l’équipe OMA introduit le concept de limite optimale de la ville intense, dans un périmètre plus resserré que celui de l’actuelle tâche d’urbanisation. Pour mettre en oeuvre ce concept, l’idée est bien sûr d’exploiter le large potentiel de vides urbains qu’a généré le mode d’urbanisation actuel à l’intérieur de cette limite, mais également de le mettre en lien avec les centralités existantes tout en investissant des nouveaux lieux stratégiques, d’une certaine échelle, identifiés comme prioritaires pour accueillir les 50 000 logements.

Le concept de boucle verte, prenant appui sur le tracé de l’actuelle ceinture ferroviaire, propose ainsi de mettre en lien des grands sites d’intensification urbaine à venir, allant du Lac au Campus, tout en favorisant une mise en réseau des grands paysages et des corridors naturels. Ainsi se concilieraient les notions d’intensification urbaine à partir de nouvelles centralités émergentes et de continuités vertes, traduisant l’idée de donner limite à la ville intense. Cette idée directrice, qui se décline sur différentes échelles de territoire (la voisinée, la chambre mixte) devra être confrontée à la question de la disponibilité des sites existants de part et d’autre de la ceinture, à court terme du moins. En revanche, l’idée de repenser l’armature territoriale à partir d’un système paysager global, facteur d’intensification des pleins, est riche de potentialités.

 

Lacaton et Vassal, architectes-urbanistes, en association avec les architectes F. Druot et C. Hutin, Cyrille Marlin (paysagiste), Rivière environnement, VPE et associés,

50 000 logements Lacaton

À partir d’un arpentage fin du territoire, l’équipe propose de visiter l’ensemble de la ville actuelle en réinterrogeant les situations urbaines existantes et particulièrement celles qui se sont établies à partir des ensembles de logements collectifs, publics ou privés. L’idée est, partant de l’existant, de proposer des structures capables qui «prolongent» le rapport entre le logement et la ville, soit en travaillant sur l’enveloppe des logements préexistants, soit en investissant le foncier disponible à proximité des ensembles résidentiels. Ce travail, d’une grande précision, qui renvoie à une échelle que l’on pourrait presque appeler celle de l’architecture urbaine puisqu’elle concerne à la fois la composition du logement et celle des espaces qui le prolongent, révèle un gisement très important de situations de projets, dans des contextes urbains très variés.

Chaque situation urbaine repérée fait l’objet d’une analyse contextuelle proposant de définir des priorités d’intervention au regard de l’état du bâti, de son environnement et de son rapport à l’urbain, chaque logement, à ce titre, devant être considéré avec la même acuité par rapport à la question posée et méritant un même niveau d’attention. Ainsi en est-il également du système de transport qui ne doit pas devenir, selon l’équipe, un outil servant à hiérarchiser les critères d’intervention ou «d’éligibilité d’opération» pour être retenu au titre des 50 000 logements.

Une grande attention est également portée à la réversibilité des opérations proposées, chaque logement pouvant devenir bureau, lieu d’artisanat ou réciproquement. D’une très grande précision, l’arpentage territorial proposé amène une certaine diversité d’échelles d’opération, mais qui renvoie également, chaque fois, à des moyens d’importance, sous-tendus par la finesse des interventions proposées.

 

51 N4E (Freek Persyn), architecte-urbaniste avec CVA, Agence Laverne, 3E, IDEA Consult, Dominique Boudet, Grau.

50 000 logements 51N4E

L’organisation de l’espace métropolitain doit prendre appui sur la diversité des valeurs territoriales qui le composent, et qui ne sont pas pleinement exploitées aujourd’hui par les mécanismes de l’aménagement. Sans réfuter le besoin d’affirmer le poids du coeur métropolitain, face aux attracteurs centrifuges que sont les grands espaces naturels, le littoral et le vignoble, l’équipe exprime la nécessité de sortir du modèle d’une ville continuum. Elle postule que le territoire lui-même devienne le référent d’organisation urbaine, et ce au travers de typologies particulières appelées «concepts opérationnels», combinant mise en réseau de centralités périphériques éclatées (les «grappes»), relation privilégiée aux grands espace naturels (les «aménités»), et pôles de transport et micro-opérations fragmentées en tissu urbain continu ou semi-continu. Ces différents concepts leur permettent de balayer l’essentiel des opportunités de projets, tout en introduisant une nouvelle échelle de mixité urbaine grâce à la combinaison logements + réseau de transport.

Les quatre concepts opérationnels (grappes, aménités pôles et micro-opération) permettent de balayer l’essentiel des opportunités de projets offertes par le territoire, tout en introduisant une nouvelle échelle de mixité urbaine grâce à la combinaison logements + réseau de transport. Ce postulat de faire du territoire un référent du projet s’applique également dans la manière dont l’équipe propose de décliner de nouvelles typologies construites, intitulées densités horizontales et densités émergentes. L’idée est de s’inscrire en rupture par rapport aux typologies intermédiaires (R+3 à R+5) qui constituent aujourd’hui l’essentiel de la production de logements neufs, pour privilégier des modes de relation plus «directs» du logement au territoire, soit physiques (petits jardins), soit visuels (regard sur le grand paysage). Dans cet objectif, l’équipe propose un référentiel d’exemples architecturaux qui pourraient guider la production future.

Viewing all 4277 articles
Browse latest View live